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Transcription
00:00 Ils n'ont pas encore le bac mais sont déjà capables de sortir les armes pour cambrioler des maisons et séquestrer leurs habitants.
00:07 C'est une information européen.
00:08 Non seulement les home-jackings et cambriolages violents sont en augmentation, +8% l'année dernière,
00:14 mais Jean-Baptiste Marty, en Ile-de-France, plus de 4 mises en cause sur 10 étaient mineurs selon les autorités.
00:21 La plupart de ces jeunes sont en échec scolaire, ne vont plus au collège ou au lycée.
00:24 En grande majorité, issus des quartiers sensibles au nord-est de Paris, dans le département de la Seine-Saint-Denis.
00:30 Des jeunes ciblés pour une raison principale, l'Inda Kebab du syndicat Unité.
00:34 Les réseaux criminels ont conscience que les mineurs risquent pas grand chose en matière de justice.
00:38 Toutes les peines sont divisées par deux.
00:39 On a des structures d'accompagnement pour les mineurs qui sont débordées.
00:42 Donc en réalité, les suites judiciaires sont extrêmement faibles.
00:45 Et donc ça, ça participe en fait dans, on va dire, le cadre de recrutement.
00:48 Comme dans les affaires de trafic de drogue, ces mineurs sont directement recrutés dans les cités ou sur les réseaux sociaux,
00:54 puis armés par les commanditaires.
00:55 On leur donne le matériel, les instructions.
00:58 Le but, c'est que l'opération soit lucrative.
01:00 Et pour qu'elle soit lucrative, il faut évidemment donner un maximum de moyens.
01:03 Des mineurs appâtés par le gain qui sont recrutés contre quelques milliers d'euros.
01:06 Des sommes gonflées par les primes selon le butin,
01:09 poussant ces néo-criminels dans une extrême violence au moment de passer à l'acte.
01:13 Jean-Baptiste Marty pour Europe.

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