Marie-José pères ne s'est plus où se mettre après le tirage au sort du tableau messieurs de Roland-Garros 2024. Marie-José Pérec a gâté les fans de Roland-Garros. Lors du tirage au sort effectué ce jeudi 23 mai, la championne olympique d’athlétisme a pioché le nom d’Alexander Zverev pour affronter Rafael Nadal au premier tour. Ce pourrait être l’ultime tournoi du Grand Chelem parisien pour l’Espagnol âgé de 37 ans, face à l’Allemand de 27 ans qui l’avait malmené en demi-finale en 2022 avant d’abandonner sur une lourde blessure à la cheville.
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00:00 Non mais sans déconner, Ma Petite Main, elle aurait pu être plus gentille, non ?
00:07 Avec Nadal, non ? Vous ne pensez pas ?
00:09 C'est horrible ce que vous avez dit !
00:11 Alors écoutez, je pense que c'était écrit.
00:16 Je crois qu'ils avaient envie de se raconter quelque chose après ce qui s'est passé il y a deux ans.
00:24 Je pense qu'ils avaient envie de se retrouver tout de suite, non ?
00:27 Vous l'envoulez un petit peu, Nadal ?
00:33 Non, j'envoule un petit peu à ma main.
00:35 Vous avez l'air désolée.
00:38 Mais oui, parce que pour moi, je pense qu'on avait envie de le voir démarrer autrement, doucement, pour aller loin.
00:51 Mais là, d'un coup, il va falloir que je ne sais pas moi, il va falloir chercher quelque chose de très fort pour pouvoir démarrer comme ça.
01:03 Il en est capable peut-être, il est tellement surprenant.
01:09 Il est ordant, mais on aurait pu lui faire un petit cadeau au début.
01:13 C'est quoi Nadal, Marie-Jo, pour toi ?
01:15 Pour moi, Nadal, c'est Dieu.
01:19 Non, mais c'est...
01:21 Oui, mais...
01:25 Je suis dégoûtée.
01:27 Vraiment, je n'arrive pas à comprendre.
01:30 Comment l'histoire, elle peut s'écrire comme ça ?
01:34 C'est le destin.
01:36 Mais quel destin, quoi ?
01:38 Vous avez envie de rembobiner, là ?
01:40 Oui, je voudrais qu'on recommence.
01:43 Et qu'on vire toutes les grosses têtes des émergés.
01:48 Et qu'on fasse quelque chose de, je ne sais pas moi, pour lui.
01:52 C'est le numéro 4, il aurait pu tomber sur le numéro 1, vous avez été indulgente quand même.
01:57 Mais on aurait pu tomber sur le numéro 20.
02:02 Et je pense qu'on espérait tout cela.
02:06 Quand j'ai entendu le "Waouh" dans la salle, j'ai dit "Ah, merde".
02:13 Vous saviez comment ça se passait, le tirage au sang ?
02:15 Il m'avait expliqué. Parce qu'avant, ce n'était pas comme ça.
02:19 On avait les petites boules.
02:22 C'est ma troisième fois, donc je suis en émerveillé.
02:26 Tu arrêtes là.
02:28 Non, il faut que je m'arrête.
02:30 Vous avez un bon André Camerey aussi.
02:32 Oui, oui, oui.
02:34 Après, Nadal, il est chez lui aussi, sur ce central.
02:38 Il peut se passer quelque chose avec le public qui va être derrière lui.
02:41 Forcément, pauvre Oswereff, j'ai envie de dire.
02:45 On peut aussi dire ça.
02:47 C'est pour ça que je dis qu'on aurait pu lui faciliter la tâche au départ.
02:51 Pour démarrer sur quelque chose de plus doux.
02:56 Qu'il prenne son temps, qu'il regarde un petit peu, qu'il respire un peu.
03:03 Et qu'il puisse avancer doucement.
03:07 Et là, ce n'est pas du tout ce qui va se passer.
03:10 Il va falloir sortir le grand jeu tout de suite.
03:14 Vous allez venir voir le match ?
03:16 Bien sûr. Maintenant que je l'ai foutu dans la merde, il faut que je le supporte.
03:23 Qu'est-ce que vous admirez surtout chez lui, dans tout ce qu'il a fait, dans toute sa carrière ?
03:28 C'est un gros travailleur, c'est quelqu'un qui ne lâche rien.
03:35 Moi, c'est ce que j'aime.
03:38 En fait, il fait tout.
03:41 Pour moi, il y a des sportifs qui font semblant.
03:46 Et qui ne sont pas à 100%.
03:52 Il y a même des gens qui ne savent pas aller au-delà de ce que le corps peut donner.
03:59 Et je trouve que, quand je le regarde, quand je l'écoute, c'est ce que je ressens.
04:08 C'est quelqu'un qui va au-delà de ce qui peut être fait.
04:11 Et je trouve ça vraiment très inspirant.
04:13 Vous qui êtes une icône du sport, une légende, lui, quelle place il a dans le sport ?
04:18 Moi, je viens de dire que c'était Dieu.
04:21 Il y a Dieu et il y a les autres.
04:23 [Musique]