Comme tous les vendredis, Charles Consigny et Pablo Pillaud-Vivien débattent des thèmes d'actualité. Au menu ce jour, la campagne des européennes
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00:00 Je pense pas que la situation soit rattrapable sur les européennes pour Valérie Ayer parce que je crains que,
00:07 comme on dit, elle a pris le toboggan. Je pense que ça ne s'améliorera pas. Elle me fait un peu penser à la campagne de Pécresse.
00:14 C'est-à-dire, elle-même, elle tient la route.
00:16 - Vous avez dit "elle bouge pas", hein, Pécresse descendait.
00:19 - Oui, mais je pense qu'elle va descendre. - Oui, il tend aussi, il reste au SMED.
00:21 - Je pense qu'elle va descendre. - Vous avez pas dit.
00:23 - Non, mais elle tient la route, elle n'est pas incompétente, mais en l'occurrence, on ne sait pas pourquoi elle se bat.
00:33 Alors ça, c'est pas une comparaison avec Pécresse, c'est la Macronie. On ne comprend pas quel est le projet, en fait.
00:38 - Il n'y a plus de récit. - On se dit "mais pourquoi voter pour elle ?"
00:41 Les autres, on voit à peu près, il y a des orientations qui se dessinent.
00:44 Et d'ailleurs, ce sont les orientations plus définies qui marchent dans cette campagne.
00:50 C'est-à-dire, Glucksmann, par exemple, on comprend bien, c'est le retour d'une certaine gauche, c'est un côté très, très pro-européen,
00:57 c'est la dénonciation du sort des Ouïghours, c'est toutes ces choses-là.
01:02 Ayé, on ne sait même pas, on a commencé la campagne, on ne savait pas prononcer son nom, on ne savait pas qui c'était.
01:08 - Il y a guère, alors c'est Ayé. - On ne sait pas ce qu'elle défend.
01:10 Donc, voilà, moi, je ne pense pas que ce soit rattrapable.