Alexandre Devecchio, journaliste, revient sur le débat télévisuel entre Gabriel Attal et Jordan Bardella : «Gabriel Attal avait un bilan qu'il traîne comme un boulet».
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00:00 - Et ceux qui l'ont suivi entièrement étaient convaincus par Bardella.
00:03 - Mais oui !
00:04 - Donc le sondage est assez précis.
00:07 Pour le coup, je crois tout simplement que, en fait,
00:11 Bardella bénéficie d'un certain nombre de diagnostics de fonds
00:15 qui ont été faits depuis très longtemps par l'ORN
00:18 et qu'en réalité, l'opinion des Français a été faite avant même d'allumer leur télévision.
00:23 Vous l'avez dit, Gabriel Attal avait un bilan...
00:28 - Il traîne comme un boulet.
00:29 - Il traîne comme un boulet.
00:31 Et je crois qu'au-delà des petites phrases, effectivement,
00:33 ce qui intéresse les Français, c'est le projet politique.
00:36 Donc il est possible que Gabriel Attal ait été un peu plus agressif.
00:41 Mais je crois que c'était aussi une stratégie de Jordan Bardella
00:44 d'apparaître avant tout crédible et posé.
00:50 Quand on a 12 ou 13 points d'avance,
00:52 c'est pas la peine de faire un numéro de claquette, si vous voulez.
00:56 Je pense qu'il faut dérouler ses arguments
00:59 et que le problème aujourd'hui du Rassemblement national
01:02 n'est plus tant que c'est un parti qui est fascisé.
01:06 Je crois qu'il n'y a plus beaucoup de Français qui le croient,
01:07 à part les électeurs de la France insoumise.
01:09 Mais cela, le Rassemblement national ne pourra pas les convaincre.
01:12 Ce qu'il faut convaincre, c'est les autres, notamment les retraités,
01:16 qui ont besoin d'être rassurés.
01:17 J'ai trouvé que Jordan Bardella avait une bonne connaissance des dossiers.
01:22 - On ne pourra pas refaire le match, de toute manière.
01:24 Il n'avait pas besoin de trop en faire non plus,
01:26 si vous voulez, pour gagner ce débat.
01:28 - Allez.
01:29 [Musique]
01:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]