À quelques tours de l'arrivée, Charles Leclerc avait "les larmes aux yeux" lors du Grand Prix de Monaco

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Transcript

00:00 Charles, un énorme bravo, un énorme soulagement on imagine.

00:04 Qu'est-ce que le petit Charles de 5 ans qui a grandi ici aurait pensé de cette victoire aujourd'hui ?

00:09 Moi je n'y aurais pas...

00:14 Je ne vous aurais pas cru si vous me l'avez dit il y a tant d'années que ça.

00:18 C'est la course qui m'a fait rêver depuis tout petit.

00:22 Et je pense qu'aussi avec tout ce qui s'est passé ces dernières années,

00:27 en étant deux fois en pôle et deux fois...

00:30 On a raté la victoire pour une raison ou une autre, c'était super compliqué à accepter.

00:34 La troisième c'est la bonne et ça fait tellement du bien, vraiment.

00:37 Il y a eu très peu de moments dans ma carrière, voire jamais,

00:42 j'ai eu du mal à gérer les émotions en course.

00:45 A deux tours de l'arrivée je suis sorti du tunnel et je ne voyais rien.

00:50 Et en fait j'ai réalisé à ce moment-là que j'avais les larmes aux yeux.

00:55 Et après il fallait bien sûr que je me concentre parce qu'on avait deux tours à terminer,

01:00 mais il y avait énormément d'émotions, énormément d'émotions à gérer.

01:03 Ça fait tellement du bien de gagner à la maison.

01:07 J'ai la chance d'appeler Monaco la maison.

01:12 C'est tellement un Grand Prix spécial en soi.

01:15 En plus de ça, le fait que j'ai grandi dans cette ville, c'est juste une journée exceptionnelle.

01:20 Cette émotion, ces larmes, c'est aussi le stress accumulé depuis 2019,

01:25 mais aussi le stress de la course parce qu'ils étaient toujours derrière vous.

01:28 Il y a eu le drapeau rouge qui a un peu chamboulé tout votre plan initial.

01:31 Comment vous avez géré ça ?

01:33 Alors j'ai eu... Il y avait de la tension, et pas mal de tension,

01:38 plus que dans le passé, avant de rentrer dans la voiture.

01:41 Après une fois que je mets le casque, je suis vraiment tranquille et complètement relax, c'est fou.

01:46 Limite, je me suis dit de rentrer dans la voiture le plus tôt possible.

01:50 Comme ça, au moins, la tension ne t'y pense plus, parce que je me sens bien dans la voiture.

01:54 Et je n'ai pas vraiment senti la pression.

01:58 Il y a eu une occasion où Oscar a tenté de doubler dans le virage 8,

02:03 mais là, je gérais énormément les pneus.

02:05 Après, j'ai commencé à accélérer un petit peu, et j'avais toujours une marge qu'on gérait plutôt bien.

02:09 Et là, j'étais assez confiant qu'on pouvait ramener la voiture à la victoire à la maison.

02:13 Mais bon, on ne sait jamais, à Monaco, il faut rester concentré, et on a réussi.

02:17 - Dernière chose, déjà, je vous suggère qu'on vous suive en documentaire tous les week-ends.

02:21 - C'est exactement ce que j'allais dire, j'avais la même suggestion.

02:23 Donc j'espère qu'au Canada, vous êtes prêts, et qu'il y a l'équipe qui me suivra.

02:30 - Et là, on a Frédéric Vasseur sur le studio qui vous écoute. Qu'est-ce que vous voulez lui dire ?

02:34 - Bah Fred, prépare ton maillot de bain, parce que...

02:38 - Quand c'était en 2018, on avait fait le pari que si on marquait des points, on sauterait dans le port.

02:44 On n'avait pas réussi. Donc là, maintenant, tout à l'heure, on va sauter dans le port. J'espère que t'es prêt.

02:49 - Merci.

02:51 Merci à tous !

02:53 Merci à tous !

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