• il y a 7 mois
Mené jusque dans les dernières minutes, le Real Madrid est parvenu à renverser le Bayern Munich, ce mercredi en demi-finale retour de Ligue des champions (2-1) grâce à un doublé de Joselu. L'attaquant espagnol incarne à merveille l'incroyable résilience du Real Madrid, qui trouve presque toujours le moyen de se sortir de situations désespérées sur la scène européenne. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Transcription
00:00 Raphaël, le Real Madrid a encore fait parler la foudre mercredi soir en demi-finale,
00:06 retour de Ligue des Champions, victoire 2-1 contre le Bayern,
00:11 une victoire qui s'est dessinée en quelques minutes en fin de match alors que le Bayern menait.
00:14 Je vais te poser la question à laquelle même les madrilènes, après la rencontre,
00:19 avaient du mal à répondre.
00:20 Comment expliquer ce nouveau scénario dingue ?
00:23 Bien Arthur, comme souvent avec le Real Madrid en Ligue des Champions,
00:27 c'est assez difficilement explicable.
00:29 Même là, quelques heures après le coup de sifflet final, c'est encore un peu difficile,
00:33 pour moi je suppose, pour toi aussi peut-être,
00:35 de comprendre vraiment ce qui s'est passé sur ce match.
00:37 Un match, il faut le dire, que le Real Madrid avait quand même plutôt pris par le bon bout.
00:41 On a vu une équipe madrilienne qui, à domicile, a pris les choses en main, a imposé son jeu,
00:47 ne s'est pas contentée de procéder par transition rapide,
00:49 comme elle l'avait fait parfois sur la tour précédente, notamment face à Manchester City.
00:53 Et on a vu une équipe madrilienne tomber un petit peu dans le piège bavarois,
00:58 ne pas réussir à trouver la clé face à un Neuer qui a longtemps été impressionnant,
01:01 il faut le remarquer, il faut le relever,
01:03 et face à une défense qui a tenu tant bien que mal.
01:06 On sentait le piège se refermer sur ce Real Madrid là.
01:09 Pas assez d'efficacité, pas assez clinique,
01:12 trop peu précis pour tromper un gardien en état de grâce,
01:15 ça allait signer la fin de l'aventure madrilienne.
01:18 Eh bien non, il y a un homme qui est sorti de nulle part, qu'on n'avait pas vu venir,
01:23 et qui a claqué deux buts dans les toutes dernières minutes.
01:25 Cet homme, Arthur, c'est Rosselouw.
01:27 Oui, Rosselouw, rappelez-vous,
01:29 cet attaquant qui marquait beaucoup de buts la saison dernière en Liga,
01:34 mais qui était presque moqué à son arrivée à Madrid l'été dernier.
01:37 On se disait "mais attendez, le Real perd Benzema,
01:40 ne recrute pas ce gros attaquant, il va faire sa saison avec Rosselouw".
01:43 Eh bien oui, ils l'ont fait avec Rosselouw, ils sont champions d'Espagne,
01:46 ils sont en finale de la Ligue des Champions.
01:48 Et ce joueur, c'est le symbole de ce Real Madrid immortel en Ligue des Champions,
01:54 de ce Real qui renverse tous les scénarios, peu importe le contexte.
01:58 Juste pour rappeler concernant le cas précis de Rosselouw,
02:01 il avait 27 minutes de jeu,
02:04 enfin il a 27 minutes de jeu en cumulé depuis le début des huitièmes de finale,
02:08 et là il marque deux buts en trois minutes,
02:10 c'est la petite parenthèse statistique assez folle.
02:12 C'est un bon ratio.
02:13 Exactement.
02:14 Mais quand je dis que ça dépasse son cas,
02:16 c'est qu'on se rappelle évidemment de ces scénarios dingues en 2022,
02:19 édition folle pour le Real,
02:21 ils avaient éliminé le PSG bien sûr en huitièmes,
02:24 Chelsea en quart, Manchester City en demi,
02:25 alors qu'à chaque fois ils étaient mal engagés.
02:27 Mais si on se souvient de cette équipe-là,
02:29 la charnière c'était Militao à la bas de mémoire,
02:33 aujourd'hui c'est Nacho à côté de Rüdiger.
02:35 Le milieu de terrain, il y a eu une époque où c'était Kroos, Modric, Casemiro,
02:40 aujourd'hui Kroos est titulaire, Casemiro est parti,
02:43 Modric rentre seulement en cours de jeu.
02:45 Benzema était là, futur ballon d'or en puissance,
02:48 aujourd'hui c'est Rosselouw qui même entre en cours de jeu,
02:50 et c'est Vinicius qui occupe un rôle hybride.
02:53 Bref, quels que soient les contextes, les époques, les joueurs,
02:57 finalement il y a assez peu de choses en commun,
02:59 c'est l'identité de ce club et c'est aussi peut-être Carlos Ancelotti.
03:02 Je vous donnerai un point également,
03:03 tu as parlé de Benzema qui n'est plus là,
03:05 qui a été remplacé du moins numériquement par Rosselouw
03:08 et dans le rôle du sauveur ce soir par Rosselouw,
03:11 et derrière le gardien Thibaut Courtois
03:14 qui avait été ultra impressionnant et décisif à de multiples reprises il y a deux ans,
03:20 n'est pas là de toute la saison.
03:21 On se dit que c'est un énorme coup dur pour le Real Madrid,
03:23 comment est-ce qu'ils vont faire sans Thibaut Courtois,
03:25 on fait venir Kepa,
03:26 bon ce n'est pas si concluant que ça,
03:28 et finalement c'est Andriy Lounine,
03:30 qui n'a pas eu grand chose à faire face au Bayern Munich sur ce match retour,
03:33 mais qui fait une campagne européenne vraiment énormissime,
03:35 on se souvient de ses prestations face à City également.
03:38 Donc peu importe les joueurs,
03:40 finalement ce Real Madrid reste effectivement toujours accompagné de cette forme d'aura mystique.
03:46 Avec ce club on sait qu'il peut toujours se passer quelque chose de fou,
03:50 et ça a encore été le cas ce mercredi soir.
03:53 Et ce qui est fou,
03:54 c'est qu'aujourd'hui les joueurs,
03:56 donc conférence de presse d'après match,
03:58 ou en tout cas interview d'après match,
03:59 Ferland Mendy s'amuse en disant,
04:01 ouais si on compare tous ces scénarios dingues,
04:03 allez je mettrais quand même City un peu plus compliqué.
04:05 Ancelotti il a fait pareil en conférence de presse,
04:07 c'est-à-dire qu'ils en ont tellement en collection,
04:09 qu'aujourd'hui se permettre de les comparer, de les classer,
04:11 c'est dire à quel point ce que fait le Real dans son passé récent,
04:14 et dans son présent, Ligue des Champions, est fou.
04:16 Et en fait c'est cette culture club qui imprègne les joueurs quels qu'ils soient,
04:21 et c'est, je parlais un petit peu de Carlo Ancelotti,
04:23 la sérénité aussi que dégage Carlo Ancelotti,
04:26 et qu'il diffuse à tous ses joueurs, c'est juste incroyable.
04:28 Moi ce qui m'a marqué c'est sa célébration,
04:30 ou plutôt sa non-célébration sur l'égalisation de Rossellou,
04:33 il est resté placide, il avait aucune émotion,
04:36 c'était tout de suite tourné vers la suite,
04:39 et de la même manière juste avant,
04:40 quand son équipe était encore menée en très mauvaise posture,
04:43 aucun affolement, juste le petit chewing-gum qui mâchait un peu plus fort.
04:46 C'est ça, Carlo Ancelotti, il est d'une grande sérénité,
04:49 il incarne en quelque sorte lui aussi cette sérénité,
04:53 ce sentiment-là de savoir que les choses vont, à un moment ou à un autre,
04:58 tourner dans le bon sens pour son club, pour le Real Madrid,
05:00 qui est donc qualifié encore une fois pour la finale de la Ligue des Champions.
05:03 [Générique]

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