Dimitri Pavlenko, journaliste Europe 1 s'est exprimé sur la question de la santé mentale des migrants : «La France, contrairement au Danemark, elle s’embarrasse des reproches que va lui adresser l’UE et n’assume absolument pas l’idée d’être un pays dur voire un pays hostile avec l’immigration. (…) On assume au Danemark ce qu’on n’assume pas en France».
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00:00 Pourquoi je vous donne tous ces détails ?
00:02 Parce qu'ils nous révèlent deux choses.
00:04 Alors la première, on en a parlé un million de fois sur ce plateau,
00:06 le marégo visqueux
00:08 qui est devenu le droit pour toute
00:10 politique migratoire sérieuse en matière de
00:12 retour et en matière d'expulsion.
00:14 Et ça, les migrants le savent extrêmement bien
00:16 qui se rabattent lorsqu'ils tentent leur chance
00:18 dans un pays de premier choix
00:20 comme l'Allemagne ou comme le Danemark par exemple.
00:22 Ils se rabattent en
00:24 second choix vers la France parce qu'ils savent
00:26 qu'après avoir tenté leur chance là-bas et avoir été
00:28 refoulés,
00:30 en France, ils trouveront plus facilement
00:32 un territoire
00:34 qui va les
00:36 accueillir.
00:38 La France, contrairement au Danemark, elle s'embarrasse
00:40 des reproches que va lui adresser
00:42 l'Union Européenne et n'assume absolument
00:44 pas l'idée d'être un pays dur, voire
00:46 un pays hostile avec l'immigration.
00:48 Je crois qu'un reportage a été diffusé
00:50 ce week-end, vous voyez comment ça se passe au Danemark. Vous avez des
00:52 centres de rétention et de centres de
00:54 retour. Des familles y sont depuis près de
00:56 dix ans, dans ces centres-là,
00:58 en attendant de pouvoir les renvoyer. Donc on assume
01:00 au Danemark ce qu'on n'assume pas en France.
01:02 Sachant qu'au Danemark, sachez quand même que le nombre de demandeurs
01:04 d'asile a été divisé par dix
01:06 entre 2015 et 2023.
01:08 [Musique]
01:12 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]