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00:00— Je crois, puisque François Hollande va soutenir votre liste cette semaine... — Non, et Raphaël Gutzman...
00:04— Oui, je sais. Mais moi, je n'ai pas François Hollande qui me soutient. Et je crois qu'on a besoin de clarté.
00:09Et je le dis à des millions d'électeurs de gauche. On ne lutte pas contre l'extrême-droite en remettant en cause l'austérité,
00:15en acceptant le marché européen de l'énergie qui fait exploser nos factures. — Mais là, vous ne luttez pas contre l'extrême-droite.
00:19Vous faites 2 mois votre type principal. C'est le cas depuis 6 mois. Vous avez l'extrême-droite à 40%, Manon Aubry.
00:25— Allez, concentrez-vous sur l'extrême-droite. Lâchez-moi un peu les baskets. Ça fait 6 mois, là.
00:30— Je dis précisément, Raphaël Gutzman, que justement, on a besoin de cette clarté.
00:33— C'est ça, le problème. C'est 40% de l'extrême-droite. — Moi, j'ai fait campagne... Justement, moi, j'ai fait campagne
00:37sur le programme de la NUPES. Il y a un espoir qui est né il y a 2 ans. C'est ce programme qu'on aurait dû
00:42collectivement défendre. Et moi, j'assume de le dire. — Il y a un espoir que je porte aujourd'hui, justement,
00:45parce qu'il y a un cap clair. — Eh bien cet espoir, justement, il se fait dans la clarté, M. Gutzman.
00:49Et cet espoir, on a besoin, quand on est des millions d'électrices et d'électeurs de gauche, de se dire qu'on va pas
00:54renoncer à cet objectif, à ce projet qu'on a porté ensemble il y a 2 ans, qui nous a permis de faire élire
00:59151 députés à l'Assemblée nationale. — Mais ça, pour le coup, c'est un débat très français qui mérite tout à fait...
01:04— Non, mais parce que vous posez la question du débat, il y a la question de l'alternative. Et je pense qu'on a besoin
01:10de se regrouper à gauche derrière ce programme de la NUPES. Et j'assume de le dire. C'est ce que nous devons porter
01:16aussi dans cette élection.