Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 - Bonjour à nouveau Marion Maréchal, je voulais d'abord savoir comment ça s'était passé après,
00:06 est-ce qu'il y a eu un débrief, un échange entre vous et Sonia De Villers ?
00:09 - Non non, en aucun cas puisqu'elle est restée elle en plateau, en revanche j'ai cru comprendre, je l'ai pas écouté,
00:15 mais que les habituels humoristes de France Inter s'en étaient donné à cœur joie après coup dans le petit humour d'entre-soi
00:21 qui permit de dire toutes les erreurs et toutes les diffamations sous couvert de blagues.
00:25 Voilà donc c'était tout à fait caractéristique de l'entre-soi France Inter habituel.
00:30 - Est-ce que vous avez prévu une réaction, j'ai envie de dire, ou juridique ou officielle vis-à-vis de l'ArkHomme peut-être,
00:39 ou vis-à-vis de France Inter, une lettre, que sais-je, ou est-ce que vous êtes déjà passé à autre chose ?
00:44 - Non écoutez je pense que très honnêtement cette journaliste se disqualifie par elle-même, par l'outrance et la bêtise de sa question,
00:50 parce que c'est vrai qu'au-delà évidemment de la tentative, vous l'avez dit vous-même, de disqualification morale et politique à travers ce parallèle douteux,
00:57 tout cela est quand même d'une incroyable bêtise, parce que je rappelle que juste avant nous parlions de mon opposition à la GPA et aux mères porteuses.
01:03 Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que du coup s'opposer aux GPA aurait des relents pétennistes ?
01:07 Parce que vous pensez que De Gaulle lui aurait été favorable aux mères porteuses ?
01:10 Vous voyez ce que je veux dire ? Donc en plus le raisonnement est absurde, on parle de quoi en fait ?
01:14 Du fait d'être attaché au rôle du père et de la mère vis-à-vis de l'enfant dont il est issu,
01:18 ce qui n'est jamais que la défense de la nature. On parle de quoi ? De la politique familiale ?
01:21 La politique familiale a d'abord été mise en place par la Troisième République, pas par le maréchal Pétain.
01:26 Donc en fait, si vous voulez tout ça en plus, c'est d'une bêtise crasse au-delà d'être absolument odieux.
01:32 - Bon, je rappelle que vous n'avez pas pu échanger avec Sonia De Villers, puisqu'elle était encore en studio et que vous-même quittiez à ce moment-là le studio de France Inter.
01:40 Mais est-ce que vous avez croisé ou le chef du service politique ou un dirigeant de France Inter qui était là et avec lequel vous avez pu échanger ?
01:48 Ou est-ce que vous avez quitté ?
01:50 - J'ai recroisé des équipes après, mais bon, aucun n'a émis la moindre remarque.
01:56 Maintenant, si vous voulez, tout ça est quand même très révélateur d'un sujet majeur.
01:59 C'est-à-dire que quand je lui réponds, je comprends maintenant pourquoi...
02:01 Je me rappelle plutôt pourquoi je défends la privatisation de l'audiovisuel public.
02:04 On est face à un vrai sujet, révélé d'ailleurs par vos confrères du Figaro Magazine.
02:08 Quand on a dans l'audiovisuel public 7% de journalistes identifiés de droite, 34% de gauche et 23% de mémoire de macroniste et le reste d'ailleurs pas tellement identifiés,
02:19 on se rend compte qu'en réalité qu'il y a un vrai, vrai problème de pluralisme et d'impartialité avec l'argent des Français.
02:26 Donc c'est un vrai sujet, je crois qu'il devrait être mis sur la table au moment où on parle de faire des économies.
02:29 Je rappelle que l'audiovisuel public, c'est 4 milliards d'euros dans notre pays.