Télématin reçoit l'auteure, compositrice et interprète Santa ! Elle présente son premier album solo Recommence-moi, sorti ce vendredi 24 mai. Elle sera en tournée dans toute la France et au Zénith en juin 2025.
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00:00 -Allez-y ! -Ah bah là, non ! En plus, depuis ce matin !
00:06 -Ce que vous entendez, c'est ça ! C'est un petit bijou, un petit bijou, le nouvel album de Santa "Recommence-moi" qui vient de sortir.
00:15 Et on a la chance de voir Santa avec nous ce matin dans Télématin. Bonjour ! -Bonjour ! -Et bienvenue ! -Bon matin !
00:20 -Ah bah ça, oui ! Vous nous faites danser depuis 4h du matin dans l'équipe ! -Il en peut plus, il avait hâte de ce moment !
00:25 -C'était le but de ma vie ! -C'était le but ! -De danser à 4h ! -Voilà ! Vous nous faites danser !
00:29 -Toute la journée, on est ravis de vous retrouver pour ce, notamment cet album "Recommence-moi". C'est le dernier single qui vient évidemment de sortir.
00:36 -Il a été attendu, pas seulement par Jean-Baptiste, par beaucoup de monde en France. Comment vous vous sentez aujourd'hui ?
00:41 -Je me sens traqueuse. Vraiment, je perds mes mots parce que, déjà, l'album est sorti vendredi, donc je commence à avoir quelques retours tout à fait charmants
00:53 et beaucoup d'adjectifs joyeux, donc je les accueille. -C'est une bonne chose ! -Oui ! Et puis là, j'ai une petite trace d'oreiller que j'essaie de cacher élégamment.
01:01 Et voilà, j'espère que les chansons de cet album me parviendront dans le cœur des gens.
01:06 -C'est votre premier album solo ? -Oui, c'est ça ! C'est le premier album solo. -C'est le premier album solo ? -Oui, c'est le tout premier.
01:11 -Mais déjà 100 millions d'écoutes à travers le monde ! Rien que sur les singles, donc c'est déjà un succès hallucinant !
01:16 -Ça c'est immense ! Mais on ne peut plus cognitivement... Le concept des millions, je n'arrive plus à l'apprécier, mais j'en jouis !
01:28 -Vous êtes évidemment en plus en tournée, à Rinc à Paris, au Trianon, à le Playel. Je vous préviens, c'est déjà complet, j'essaie d'avoir déplacé un peu aussi.
01:35 Mais il y a le Zénith qui est ouvert pour l'année prochaine, déjà 11 juin 2025, et sur scène, "Santa", ça donne ça par exemple.
01:43 *-Allez, viens, je t'emmène loin. Regardez le monde s'écrouler. Y aura du pop-corn salé. Y aura nouveau dans nos pieds. Oh, allez, viens !
02:08 -Tout le monde a fredonné un moment ici. Je vous ai entendu, Valérie, vous la première. -J'adore cette chanson.
02:13 -Vous adorez, vous n'êtes pas la seule. On le disait, 100 millions d'écoutes. Alors, je sais, ça ne vous dit plus rien, tous ces millions, vous nous disiez, mais quand même, ça doit faire un sacré effet.
02:23 -C'est immense, parce que je partais d'un piano voix avec 35 secondes d'introduction, donc il a fallu, voilà, petit acte de piraterie de bouche à oreille, puis de coeur en coeur, que la chanson prenne et devienne ce qu'elle est.
02:38 Mais c'est immense pour moi. Voilà, j'espère que c'est le joli tremplin d'une belle histoire.
02:44 -Le prof, comment vous vivez justement tout ça maintenant, de partir en solo et d'avoir la reconnaissance du public ?
02:50 -Alors, je pense que je remets mon titre en jeu à chaque sortie de titre, donc la reconnaissance, c'est un long travail.
02:56 -Vous dites on part à zéro à chaque fois ?
02:57 -Ah oui, oui, oui, mais pour un supplément d'âme. Je pense qu'à chaque fois qu'on recommence, on apprend quelque chose.
03:02 C'est d'ailleurs le pourquoi de ce titre, c'est le recommencement éternel. Et voilà, je pense que maintenant, je suis un peu plus dans la danse, parce que je veux accueillir le printemps plus joliment.
03:15 -Pour les festivals qui vont venir.
03:17 -Mais on reste dans l'amour. Je parle toujours d'amour.
03:20 -Vous étiez, dès le départ, quand vous vous êtes lancé en solo, reparti à zéro d'une certaine manière en chantant en français.
03:25 Ce n'était pas dans vos habitudes du tout.
03:27 -Pas du tout.
03:28 -Et pourquoi vous avez pris cette décision ? Et est-ce qu'aujourd'hui, vous kiffez chanter en français ?
03:33 -Oui, en réalité, ça m'est arrivé. J'ai été spectatrice de cette écriture qui est arrivée quasiment automatiquement.
03:42 J'étais dans un état d'urgence et les chansons m'ont traversée en français.
03:47 C'est vrai, souvent, on dit qu'on attend 15 ans que la chanson passe devant soi, mais là, c'était le cas. Elles m'ont traversée, je les ai écrites.
03:53 -Vous n'avez pas hanté un déclencheur particulier ?
03:56 -Non, tout est déclencheur. Il suffit d'ouvrir les yeux pour que la vie soit un peu corrosive.
04:00 Cependant, j'ai la chance de distancer un peu mes chaos et d'en faire des feux de joie.
04:07 -Et vos anciens potes, ils vous soutiennent ?
04:09 -Plus que ça.
04:10 -Du groupe Iphone Iphone ?
04:12 -Plus que ça. Ces chansons n'avaient pas pour but de sortir de ma chambre.
04:16 Déjà parce que je les trouvais terriblement impudiques et qu'il fallait les habiller et que c'était un autre processus.
04:24 Et c'est à l'écoute de Popcorn, ça allait être remblante dans ma chambre,
04:27 qu'Adam et Line, respectivement le guitariste et la bassiste du groupe, m'ont dit "il faut que tu sortes cette chanson, ça va faire du bien aux gens".
04:33 -Vous avez raison ?
04:35 -On verra, grâce ou à cause.
04:37 -Vous rechantez avec eux ?
04:38 -Bien sûr, mais ça c'est une amitié éternelle.
04:40 -Vous ne mettez pas "c'est pas fini le groupe" ?
04:42 -Non, pas de côté, pas de côté, pas d'en-cent.
04:45 -Très belle image.
04:47 -Vous avez commencé très tôt, vous disiez "dans votre chambre", et en fait, dès 8 ans, vous avez composé dans votre chambre,
04:51 vous avez commencé à écrire des chansons. Comment on fait des chansons à 8 ans ?
04:54 -Je ne sais pas, parce qu'on ne sait pas que c'est impossible, on le fait.
04:58 C'est-à-dire que quand on a 8 ans, on n'a pas le recul.
05:01 Attention, un chanson...
05:03 -Il y avait des accords ?
05:05 -Il y avait des accords et il y avait des mélodies.
05:07 -C'est la base.
05:09 -C'est la base, effectivement.
05:11 -Mais ce n'était même pas mélodieux, c'était parce que je ne chantais que plus tard,
05:13 en attendant de trouver un chanteur ou une chanteuse dans le groupe.
05:16 J'ai appris que je chantais par intermittence.
05:20 Donc non, c'est vrai que le piano était là,
05:23 et vu que je n'étais pas tout le temps à l'école,
05:25 et que je vous regardais, du reste,
05:27 le piano m'a accompagnée et m'a aidée à retrouver quelques harmonies.
05:33 -Comment est-ce qu'une ado hyper timide arrive sur scène comme ça, subitement ?
05:37 -Je pense qu'on lutte.
05:39 On lutte et on a quand même une rage qu'on a envie de transformer en quelque chose.
05:42 Parce qu'être dans sa rage seule, ça ne crée que de la peur,
05:45 et souvent on ne s'ouvre pas bien au monde.
05:47 J'avais quand même cette envie d'ouverture et de feu en moi.
05:53 -On lutte et on se retrouve à 45 mètres sur une grue avec un piano et on chante.
05:58 C'est plus que de la...
06:00 -Là, on est dans la folie douce.
06:02 -En soi.
06:04 Folie douce, surtout, je me suis aperçue de cette folie.
06:06 Quand je racontais l'histoire avant que ça se fasse,
06:08 on me prenait pour une mythomane.
06:10 On disait "ouais, c'est ça, c'est ça la grue".
06:12 Et quand ça s'est passé, oui, c'est une image de folle.
06:16 Parce que, déjà, d'arriver à faire que le projet naisse,
06:20 et puis l'image que je suscitais, c'était un peu le premier live pour moi,
06:25 et j'avais envie que ça soit fou.
06:27 -Grandieuse.
06:28 -Voilà, c'est ça. Un waouh à tous les étages.