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00:00 Les Wolves veulent éviter le sweep ? Les loups affamés, c'est sûrement très dangereux.
00:11 Mais Kyrie Irving n'a jamais perdu un match quand il peut conclure une série.
00:15 Minnesota Dallas, match 4 ! Les Celtics retrouvent la finale NBA et pour y accéder, ils ont
00:20 pu compter sur un très bon JB.
00:22 Cette année, c'est peut-être l'heure de Jalen Brown.
00:27 Bonjour à tous, bonjour à toutes et tous.
00:31 Mais oui, on est en direct, on était en grande conversation et en grand débat.
00:35 On partagerait bien cette conversation avec vous, mais on a pas mal de choses à se dire
00:40 aujourd'hui lors des 45 minutes de ce NBA Extra.
00:43 Bonjour, bonsoir Madame Patrick, Monsieur Vaucion.
00:47 C'est très intéressant comme discussion, je la poursuivrai avec vous et grand plaisir
00:51 lors de la pause, puisqu'il y aura une pause comme d'habitude dans NBA Extra.
00:55 Mais sur un match bien sûr, au programme, puisqu'on vous le rappelle, on connaît
00:58 un finaliste pour cette saison 2024.
01:00 Les Celtics de Boston attendent de connaître leur adversaire.
01:03 Ils allaient peut-être avoir l'occasion de le connaître hier soir, puisque Dallas
01:07 avait l'occasion de boucler sa série face à Minnesota.
01:11 L'équipe de Luka Doncic et de Kyrie Irving mènent 3 à 0 et étaient à la maison hier
01:16 soir pour boucler tranquillement donc cette série.
01:19 On va regarder évidemment ce qu'il s'est passé, mais avant cela, on vous propose
01:22 un peu de vous mettre dans l'ambiance, dans la tête des joueurs, parce que ça parlait
01:25 pas mal à l'échauffement.
01:26 Hier soir, on va écouter notamment ce que disaient Kyrie Irving et Anthony Edwards,
01:31 et juste après, on se lance dans le résumé.
01:34 C'est leur Super Bowl.
01:35 C'est leur Super Bowl.
01:38 C'est juste un jeu pour nous.
01:39 Ils devraient nous enlever.
01:49 Ils devraient nous enlever, Lou!
01:51 Ils devraient nous enlever, Lou!
01:54 On va y aller ce soir.
01:56 Man, on peut pas rentrer chez nous ce soir.
02:02 J'adore, j'trouve ça vachement bien.
02:04 Et ben ouais, ils ont presque tout dit effectivement.
02:07 Anthony Edwards, on n'avait pas le choix.
02:09 Luka Doncic à la balle de match.
02:11 On rappelle, 155-0 lorsqu'il y a un 3-0 dans une série.
02:15 Jamais quelqu'un n'est revenu pour s'imposer dans une série.
02:19 Donc forcément, Dallas est déjà en vacances.
02:22 Déjà en finale, pardon.
02:24 Très belle passe ici effectivement de Rudy Gobert.
02:26 Et ben oui, il va falloir le jouer celui-là, parce que là, il y a quand même +10 d'entrées
02:31 pour les Timberwolves qui ne pouvaient pas mieux démarrer la partie.
02:34 Avec Anthony Edwards très à droit en début de match.
02:37 Ce ne sera pas toujours le cas, mais il va compenser.
02:39 On verra ça tout à l'heure.
02:40 Luka Doncic, c'est un peu la même histoire.
02:43 A 3 points, ici aussi.
02:45 Il n'y a pas énormément d'écart.
02:47 Le plus dit, ça a été vite remonté.
02:49 Des coups de zone de Minnesota au fini du match, bien placé.
02:52 Oui, absolument.
02:53 Et on en verra peut-être d'ailleurs dans le résumé.
02:56 Carlin Tolita en premier mi-temps, ce n'était pas ça, mais ce n'est pas grave.
02:59 Il y a d'autres solutions.
03:00 C'est Gary Irving qui ramène son équipe un petit peu,
03:02 mais toujours les Timberwolves devant.
03:06 En tout cas, ils reviennent ici.
03:08 Nous sommes maintenant en troisième quartan.
03:10 Un point d'avance pour les Wolves.
03:11 Et ça repart avec Carlin Tolita.
03:13 Jacques Moncler a dit hier, il faut un Carlin Tolita à 25 points
03:17 et à droit à 3 points pour faire gagner le match.
03:19 Je préfère vous dire, il va finir à 25 points et être à droit à 3 points.
03:23 Alors, que s'est-il passé ?
03:25 Il s'est passé que Luka Doncic envoie cet incroyable pass
03:28 pour Derek Jones Junior.
03:30 Ce n'est même pas la passe qui est incroyable, c'est la finition absolument folle.
03:34 Pidgey Washington est à moins de 30% sur la série.
03:37 Pourtant, tous ces paniers à 3 points ont tous été importants.
03:40 On le retrouve, Carlin Tolita.
03:42 Ici, il y avait moins un, ça fait donc plus deux.
03:44 Et ce n'est pas terminé.
03:45 Towns a 3 points.
03:46 98-92.
03:48 À moins de 3 minutes de la fin du match, on sent que c'est plié.
03:52 14 secondes encore à jouer.
03:53 Il est énorme ce panier.
03:54 3 + 1.
03:55 Incroyable.
03:56 Il se resitue, il envoie et il le voit bien que ça part bien.
04:00 Il l'accompagne.
04:01 Il n'y a plus qu'une remise en jeu à faire.
04:03 Il faut l'assurer.
04:04 Et c'est plus qu'assurer.
04:06 On en a vu d'autres se rater sur des remises en jeu.
04:08 Et on a vu les Wolves réussir les 3 ou 4 dernières minutes d'un match.
04:12 Enfin !
04:13 Oui, absolument.
04:14 Et c'était encore un super match.
04:16 Vraiment, si la série pouvait être plus serrée, ce serait une série peut-être d'anthologie.
04:20 Tellement la qualité de jeu dans ces rencontres sont fantastiques.
04:23 Anthony Edwards, 9 passes.
04:24 Ses 9 passes, ça a été en deuxième mi-temps.
04:26 C'est un record en carrière pour lui.
04:28 Que ce soit playoffs ou saison régulière.
04:30 Rudy Gobert, 13-10.
04:31 Il pourrait prendre les stades de toute façon.
04:33 Carl Anthony Towns a mis 25 points et était à droit à 3 points.
04:35 On va dire ça.
04:37 Les consignes du coach ont été écoutées.
04:39 Minnesota reste en vie, bien sûr.
04:41 Il doit écouter le podcast de NBA.
04:43 Non, mais toute plaisanterie mise à part.
04:46 Au-delà de la réussite de Carl Anthony Towns qui tient un fil parce qu'à la fin,
04:50 il est paniqué alors qu'il a 5 fautes, qu'il aurait dû prendre une flagrante aussi,
04:55 lui a un moment...
04:56 Le coude.
04:57 Le coude.
04:58 Moi, je ne mets pas en cause, juste pour revenir là-dessus,
05:01 la méchanceté des joueurs.
05:02 Pas du tout.
05:03 Mais il faut se contrôler.
05:05 Et en basket, avec les coudes, il faut faire gaffe.
05:07 Un jour, il y en a un qui ne se relèvera pas.
05:09 Ou qui sera fendu en deux.
05:10 Parce qu'il part en avant.
05:11 Il faut faire attention avec les coudes.
05:13 Mais les coudes zones de Chris Finch et de...
05:18 Comment c'est ?
05:19 Mick Annory, les changements d'équipe.
05:21 Conley et Kyle Anderson qui changent tout.
05:24 Et une espèce de...
05:26 Une forme de sérénité surprenante pour une équipe qui jouait dos au mur.
05:30 Et qui a su maintenir un degré d'intensité.
05:33 Parce qu'à Dallas, il y a eu des mecs qui ont aussi fait des choses.
05:37 L'adresse de Luca et de Kyrie était insuffisante.
05:40 Mais on a vu des belles choses aussi de la part de Jad Denardy.
05:44 De la part de Green.
05:45 De la part de Exxon.
05:46 De la part de tout le monde.
05:47 On va débriefer tout ça, bien sûr.
05:48 Piqué Washington, bien sûr.
05:49 En détail.
05:50 Donc, Xav a raison.
05:51 C'est une super série.
05:52 On ne peut être...
05:53 Alors, c'est terrible pour Dallas.
05:54 Parce qu'il a...
05:55 Terrible.
05:56 Il perd une balle de match.
05:57 C'est pas fini.
05:58 Ils ont encore deux de balles de match.
05:59 Mais on va quand même débriefer le match, là.
06:01 On est content de...
06:02 On est évidemment content que cette série se poursuive.
06:04 Bien sûr.
06:05 On va retourner à Minnesota pour disputer match 5.
06:08 On va d'abord écouter Anthony Edwards.
06:10 Il n'a jamais été swept de sa vie.
06:12 Du coup, il avait vraiment envie de gagner.
06:14 Voilà.
06:36 Donc, ils ont fait un grand match.
06:37 Les Wolves, hier soir.
06:38 À l'image, donc, de ce duo qui avait été un petit peu critiqué lors du match précédent.
06:43 Notamment sur la fin de match.
06:44 Anthony Edwards et Carl Anthony Towns sont inscrits 54 points.
06:47 Eh bien, c'est plus que les 44 de Kaer Järvin et de Luka Doncic.
06:51 Plus à droit, également, le duo de Minnesota.
06:54 Que ce soit à 2 points ou à 3 points, 60% de réussite à 6 sur 10 pour eux.
06:59 Hier soir, on va s'arrêter, évidemment, sur le match de Carl Anthony Towns
07:05 qui a été très efficace en deuxième mi-temps.
07:08 Il a mis 25 points en deuxième période, même si, et tu l'as souligné Jacques aussi,
07:13 il a été embêté par les fautes, notamment en fin de match.
07:16 Exactement.
07:17 Et c'est ça qui change aussi son 5 de la première mi-temps.
07:20 C'est parce qu'il a été vite benché.
07:22 Et il se retrouve à 5 très tôt, d'ailleurs, également dans le 4e quartan.
07:26 Dans un 4e quartan où, vous voyez ces stats, il a fait ça.
07:29 Voilà, 10 points, 3 sur 6 sur le shoot, 4 sur 3, 3 sur 4, c'est mieux, à 3 points.
07:33 Et voilà l'importance des points, parce qu'à un moment Dallas repasse devant
07:37 et quand Dallas repasse devant, on se dit "Ah, ça va être très compliqué quand même avec le public, etc."
07:43 Carl Anthony Towns nous a sortis enfin à le match qu'il fallait pour faire gagner les Timberwolves.
07:48 Voilà, il n'a pas cherché midi à 14h.
07:50 C'est vrai qu'on a vu les stats de Irving et Dontich qui n'étaient pas très bonnes.
07:54 On a vu Carly rater des trucs qu'il n'aura jamais.
07:56 Mais on a vu surtout Carl Anthony Towns réussir des trucs qu'il ne réussissait plus depuis un moment.
08:00 - Est-ce que c'est l'absence de Derek Lavely qui fait que il réussit un petit peu ?
08:05 - Ça ne peut qu'arranger, d'autant que Maxi Kleber est apparu à court de forme de match, d'opposition.
08:13 Il était décalé dans le jeu par rapport aux autres.
08:17 La performance est belle de Carl Anthony Towns.
08:20 Après c'est un peu un finambule parce que les shoots qu'il prend,
08:23 il y en a à la moitié qui sont bien défendus à 3 points.
08:26 Le truc aussi c'est qu'il n'a pas perdu de ballon dans le 4e quartier.
08:31 C'est un garçon qui est parfois un peu foufou, un peu dur à caler.
08:35 Et je répète, il a su se mettre là où il fallait.
08:39 C'est lui qui a été la destination des fixations de Edwards, qui a fait ses 9 passes d'aise.
08:44 Et puis Conley a stabilisé remarquablement le jeu de son équipe.
08:48 - On va regarder justement l'une des passes décisives de Anthony Edwards
08:52 en direction de Carl Anthony Towns à 3 points, bien aiguillé par Cale Anderson.
08:57 Une petite ligne de stat, mais regardez le geste, vous le voyez.
09:00 Il lui fait signe d'aller se mettre dans le corner et il fait signe à Edwards de lui faire la passe.
09:05 - Il met un petit taquet à Cahiery pour le retarder.
09:08 "Les gars, viens là toi, allez !"
09:11 Le grand il va, il écoute. Hop, le petit écran, bim, c'est fait.
09:16 - Bien joué ça. - C'est bien joué ça.
09:18 - C'est un truc classique, on peut même le faire sur zone ça.
09:22 Surtout d'ailleurs sur zone, oui, oui, oui.
09:24 Mais ce qui est rigolo, c'est contact visuel avec Towns qui va dans le corner,
09:29 contact visuel à l'opposé avec Edwards, fixe un peu, transfère, j'ai fait l'écran.
09:36 Et voilà, là, typiquement, il y a un défenseur de Dallas sur la ligne de fond
09:41 qui n'a pas fait le métier.
09:43 Parce que c'est ça la vision défensive périphérique.
09:45 Il faut annoncer "Attention là, dans ton dos !"
09:49 - Ce n'est pas fait et ça permet à Carl Anthony Towns de terminer donc la rencontre avec 25 points.
09:54 Anthony Edwards, c'est le meilleur marqueur de son équipe avec ses 29 points.
09:58 On attendait également un Anthony Edwards qui parle beaucoup, vous le savez,
10:01 et qui a envie de briller, évidemment, dans ses playoffs.
10:04 Qu'est-ce que tu as pensé de sa performance hier soir ?
10:07 - Plutôt intelligente, il y a pas mal de ballons perdus par contre.
10:09 Mais de toute façon, globalement dans la partie, il y a eu énormément de pertes de balles des deux côtés.
10:12 Et qu'on fait écouter très très cher d'ailleurs aux Timberwolves,
10:17 qu'on a perdu un sacré nombre.
10:20 Il a été... Il y a une certaine maladresse par séquence,
10:27 mais il a compensé parfaitement par ses passes décisives.
10:29 Après, pour avoir les passes décisives, il faut aussi que les autres marquent.
10:31 - Oui, et puis ce n'était pas facile.
10:33 Moi, je n'ai pas envie de marquer tous sur les passes D,
10:35 parce que les passes D sont des shoots défendus, même qu'à 3 points.
10:39 - Il peut se retrouver avec 5 passes décisives à l'arrivée.
10:43 - Pareil.
10:44 - Moi, je l'ai trouvé, il a été bien.
10:47 Maintenant, pour moi, c'est Karim Tonitans qui fait la différence dans le match.
10:51 Mais il a fait des choses intéressantes.
10:55 - Il a arrêté de perdre des balles, parce qu'il en perd quand même.
10:58 Avec Edward, ils sont des joueurs... Comment ?
11:01 - 6, il en perd hier soir.
11:02 - 6 hier soir, mais 6 en 3 cartons.
11:04 - Oui, voilà.
11:05 - Il arrêtait, donc c'est bien qu'il arrêtait, parce qu'il en avait déjà un joli paquet.
11:09 - Il était en temps de jeu limité, puisqu'il a eu des problèmes de faute tout le match.
11:14 - Karim Tonitans et Edward étaient en conférence de presse.
11:17 Quand les Wolves gagnent et que ces deux garçons sont en conférence de presse,
11:21 c'est toujours bonne ambiance.
11:22 - C'est spectaculaire.
11:23 - Eh oui, on rigole bien.
11:25 - J'ai passé un long temps avec les 5 foules ce soir et j'ai toujours trouvé un moyen de gagner.
11:30 - Je te disais que tu avais 5 foules.
11:33 - Tu as 5 foules ?
11:34 - Mais je n'ai pas foule.
11:35 - Tu n'as pas foule.
11:37 - Je vais les battre sur le bus.
11:40 - Sors de là. Ne le croise pas.
11:42 - Il faut être agressif. Il n'y a pas de temps pour avoir des doutes dans son esprit,
11:45 surtout à ce moment-là. C'est la 4e partie. On est en 3-0.
11:48 Il n'y a pas de temps pour avoir des doutes.
11:50 Les chiffres parlent pour eux-mêmes.
11:52 On s'est montré défensifs ce soir contre un très bon équipe
11:56 et on a fait les choses nécessaires pour gagner, surtout sur la route.
11:59 - Ici, vous avez des questions pour Mike ?
12:02 Vous voulez me demander quelque chose sur Mike ?
12:04 Vous voulez me demander quelque chose sur Mike ?
12:06 - Mike, surtout la première partie. Il a l'air vraiment...
12:10 - Il est vieux comme un con.
12:12 Il était en descente, il mettait le ballon.
12:20 Un grand salut à Bite Bite. Il est venu avec ses pantalons de clown.
12:24 Vous allez le voir dans un instant.
12:26 C'est mon OG, mon gardien de point. Il a joué très bien ce soir.
12:29 Je ne pouvais pas demander plus de chose de lui.
12:31 Merci Mike Conley.
12:32 - Vous avez parlé de Mike. Comment est-ce que vous vous sentez pour la 6e partie ?
12:35 D'où vient cette confiance ?
12:36 - Qu'est-ce que je dois dire ? Je dois dire qu'on va perdre la 5e partie ?
12:41 Non, je ne vais jamais dire ça.
12:43 - On en s'en doute bien qu'il ne dira jamais ça, Anthony Edwards.
12:46 - C'est un grand théoricien.
12:47 - Oui, il est pas mal quand même.
12:48 - Il est bien.
12:49 - Vous vouliez évoquer évidemment la performance de Mike Conley.
12:51 Qu'a évoqué aussi Anthony Edwards lors de cette conférence de presse.
12:55 Mike Conley, le meneur de ces Minnesota Timberwolves.
12:58 Pas toujours à l'aise dans cette série, mais plutôt à l'aise hier soir.
13:02 - Stable. Regardez le chiffre à droite.
13:05 C'est peut-être le plus important de la colonne avec cette passe test.
13:07 - Ah, les deux derniers, ouais.
13:08 - C'est les interceptions, ça donne des paniers faciles.
13:11 C'est 14 points, même si il en avait mis 16 précédemment.
13:14 Ça veut dire que ce scoring y revient.
13:16 Il faut prendre la confiance et surtout il arrive à contrôler
13:19 l'intensité adverse défensive et à installer le jeu de son équipe.
13:23 - Et les lay-up, là. Petite main gauche, là.
13:25 - Et puis si jamais ils viennent plus sur lui,
13:27 c'est qu'il fait partie d'un de ceux qui les donne bien au grand.
13:30 Même à Rudy, d'ailleurs.
13:32 Voilà, et il a eu une liaison avec son coach, c'est important.
13:36 Il fait partie, on l'a vu, on le répète, Max.
13:38 Chris Finch se levait beaucoup plus,
13:40 venait même prendre une technique, d'ailleurs, à un moment du match,
13:43 au milieu du terrain.
13:45 Il est venu prendre sa technique.
13:47 - En boitant, bien entendu, avec son genou tout neuf.
13:50 - Mais l'arbitre, il n'a pas boité pour la lucifer.
13:53 - Écoutons Luca Doncic et Kai Harving qui disent tous les deux
13:56 "cette défaite, c'est de ma faute".
13:59 -
14:00 (En anglais)
14:26 -
14:41 - Plus maladroit, Luca Doncic et Kai Harving,
14:45 pas vraiment dans les mêmes statistiques
14:47 que lors du début de cette série.
14:49 Est-ce que c'est un jour sans sans eux
14:51 ou est-ce qu'on peut aussi féliciter la défense des Wolves hier soir ?
14:54 - Il y a sans doute un peu des deux.
14:56 C'est vrai qu'après, il n'y a pas que des trucs faciles.
14:59 Surtout les choses faciles qui m'ont un peu surpris,
15:02 venant de la part de Harving particulièrement.
15:05 Ça peut arriver, le prochain match, ça va tomber dedans.
15:09 Ce n'est pas la fin du monde.
15:11 Ils ont raison de prendre la responsabilité sur eux.
15:13 Maintenant, ça ne sert à rien non plus.
15:15 Ce n'est pas parce qu'on est leader qu'on va dire que c'est de notre faute.
15:18 C'est peut-être aussi parce qu'il faut le reconnaître aussi.
15:23 Si ça avait été les autres, j'ose espérer qu'ils l'auraient dit.
15:27 Parce que les autres, ils ont été impeccables.
15:29 Les Gafford, etc. Tout ce que vous voulez.
15:31 Gafford, il m'a encore tué hier soir.
15:33 Il a été incroyable.
15:35 Mais oui, il y a des jours comme ça.
15:37 Là, c'est plutôt bien défendu.
15:39 Est-ce qu'il l'avait déjà gagné avant la série ?
15:41 - Anthony Edwards qui a bien embêté Luka Doncic hier soir.
15:44 Un 5 sur 15 quand c'est Anthony Edwards qui défend sur Doncic.
15:47 - Tu peux toujours défendre aussi bien sur un mec qu'il le met.
15:51 - L'objectif c'est donc quoi ?
15:53 C'est donc de baisser le pourcentage.
15:55 - C'est ce qui a été fait hier.
15:57 - C'est ce qui a été fait hier.
15:59 Ça vient de quoi ? C'est ponctuel.
16:01 L'accumulation des matchs, la fatigue, le mental.
16:04 Quand on voit qu'Ayri et Luka font plus muso,
16:08 mais plus facile aussi,
16:10 ils ne sont pas en situation d'urgence là.
16:13 Si jamais ils venaient à perdre le prochain à Minnesota,
16:18 là je pense qu'en compte de presse,
16:22 on a un match coupé qui nous arrive le 6.
16:25 Minnesota est dans la position de Boston l'année dernière.
16:29 C'est la position qui vous permet,
16:31 si vous revenez de 0-3 à 3-3,
16:35 d'avoir le match 7 à la maison.
16:37 C'est originale comme position.
16:39 Et dans l'histoire des 155-0,
16:43 j'aimerais savoir combien d'équipes sont revenues de 0-3 à 3-3
16:49 en ayant le 7e à la maison et donc en perdant.
16:52 - Est-ce que l'année dernière, ça n'était pas le premier à faire ?
16:55 - Ça a pas dû arriver souvent.
16:57 - On n'en est pas encore là, il n'y a que 3.
16:59 - Regardez le moment bascule qu'on va vivre.
17:03 Déjà hier, et bravo à Minnesota,
17:08 mais Dallas a encore 3 shoots,
17:11 dont potentiellement 2 à l'extérieur.
17:16 Donc il est inévitable que si ce cheminement se dessine encore au prochain match,
17:22 le match 6 va avoir des allures de match 7 pour eux.
17:26 Ça va être leur Super Bowl pour votre point de vue, Kairi Harvey.
17:29 - Oui, parce qu'ils ont 3 Super Bowls à jouer encore.
17:31 - Voilà, dont un à la maison.
17:33 - Oui, exactement.
17:34 - Le match 5 de cette série entre les Wolves et les Mavs
17:37 sera dans la nuit de jeudi à vendredi à 2h30 du matin.
17:41 En version française, bien entendu, la rediffusion vendredi à 10h45
17:45 et le débrief, comme d'habitude, dans NB Extra à 12h45.
17:50 Le MVP, messieurs de la soirée.
17:52 - Le MVP...
17:55 - Ça va être un peu comme hier.
17:56 Statistiquement, c'est noir et sur l'impact, c'est teint.
17:59 - Pour la bascule, et parce qu'on lui a quand même taillé quelques croupières.
18:03 - Le 4e carton, il est incroyable.
18:05 - Il est impeccable, il devrait faire que des 4e cartons.
18:07 - J'avoue que, encore une fois, je n'étais pas d'accord avec la majorité.
18:13 - C'est ce que je vous ai dit.
18:15 Statistiquement, c'est sûr qu'Anthony Edwards, dans son leadership,
18:18 je peux le comprendre, comme hier.
18:20 - Mais dans la logique, il faut le faire.
18:22 - Anthony Edwards, parce que la défense sur Lucas Doncic aussi a été très bonne.
18:27 - Voilà, et Carl Anthony Towns a perdu 6 ballons quand même
18:30 sur les 25 minutes qui précèdent.
18:32 - Et il a pris 5 fautes.
18:34 - Bref, on fait comme ça, ma bonne dame.
18:38 C'est parti pour le top 5.
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19:41 - Voilà, donc pour cette très belle série qu'on est ravis de voir se poursuivre,
19:51 évidemment, peut-être que ça va durer au moins jusqu'au milieu de la semaine prochaine,
19:55 on verra ça, en tout cas les sceptiques s'attendent de connaître leur adversaire
19:58 pour ces finales 2024. Les sceptiques ont fait le travail face aux Pacers
20:01 en s'imposant 4 à 0. On va s'arrêter sur le cas de Jaylen Brown,
20:05 toujours un petit peu dans l'ombre de Jason Tatum, qui a été élu meilleur joueur
20:09 des finales de conférence et qui va peut-être permettre aux sceptiques
20:12 de remporter un 18e titre NB. Et son portrait dans un instant,
20:15 dans NB Extra, à tout de suite.
20:17 [Musique]
20:19 [Musique]
20:21 - On est toujours en direct dans NB Extra avec Xavier et Jacques.
20:32 On est revenus sur la victoire de Minnesota face à Dallas.
20:35 Il est à 3-1 dans ces finales de conférence à l'Ouest, qui refont leur bagage
20:39 direction Minnesota pour le match 5 que l'on vivra dans la nuit de jeudi à vendredi.
20:44 On va parler des Celtics déjà qualifiés pour les finales NBA
20:47 et qui vont avoir un bon bout de repos. Mais avant cela, je voulais revenir
20:51 sur la conférence de presse de Sam Presti. Vous savez, en fin de saison,
20:55 les franchises font le bilan de leur saison ou de leur move, de leur choix.
20:59 Sam Presti s'est présenté, comme d'habitude, à la presse après l'élimination
21:03 de Oklahoma City en demi-finale de conférence. Il est revenu notamment
21:07 sur le trade de Gordon Ewards, qui était arrivé pour apporter de l'expérience
21:12 à cette très jeune équipe. C'était lors de la trade deadline.
21:15 À la place notamment de Davis Bertens, qui est un très bon joueur.
21:19 L'équipe de France s'en souvient.
21:21 Voilà, donc ça c'était le pari de Gordon Ewards dans la tête de Sam Presti.
21:28 On ne peut pas dire que c'est véritablement fonctionné.
21:31 Et voilà ce qu'en dit Sam Presti.
21:33 Je me suis manqué de ça. C'est sur moi. Mais je suis en train d'apprendre.
21:40 Je suis en train d'apprendre cet équipe, je suis en train d'apprendre
21:44 le rythme de l'équipe un peu. Je suis en train d'être un bon observateur
21:50 de l'équipe en traversant ces rythmes, en savant qu'elle va vraiment
21:54 changer en soi-même. Notre équipe, les 20 dernières Jeux,
21:59 était très différente des 20 dernières Jeux. Ce sont les mêmes joueurs.
22:04 Je me suis raté, nous dit Sam Presti. C'est vrai que Gordon Ewards
22:08 n'a jamais trouvé son rythme du côté de O'Casey, lui qui est arrivé
22:12 à des Hornets très peu de temps de jeu, notamment en play-off.
22:16 Est-ce que c'est régulier de voir comme ça un General Manager
22:20 dire qu'il s'est planté sur un trade ?
22:22 Non, je n'ai pas souvenir de ça. Mais c'est bien assumé,
22:25 parce que oui, c'était le cas. Quand on prend les noms aujourd'hui,
22:29 c'est vrai qu'on n'a pas très bien compris. Ce n'est pas le même rythme,
22:32 ce n'est pas le même genre. Après, ils ont voulu apporter
22:34 de l'expérience, pourquoi pas. Il a tenté quelque chose,
22:36 il s'est raté, il l'avoue, c'est très bien. Un joueur comme Misic,
22:39 effectivement, a quand même des choses à faire, certainement, un jour.
22:42 Il va le prouver, j'en ai quasiment pas le moindre doute.
22:45 Six minutes en play-off pour Gordon Ewards.
22:48 Oui, et sur les six minutes, on ne l'a pas compris.
22:51 Et lui-même ne comprenait pas ce qu'on lui demandait de faire
22:54 et il a remarqué. Je crois que c'est lui qui avait dit ça, c'était encore pire.
22:56 - C'est ça, c'est ce qu'on a regardé. - Treyman, on connaissait, on sait
22:59 qu'il est important. Maintenant, il y a d'autres joueurs qui sont
23:01 qui étaient meilleurs que lui, donc à la limite, Treyman,
23:03 je peux encore comprendre. Et Davis Bertens, qui n'a pas joué de la saison.
23:06 En gros, de toute façon, quand on connaît ses qualités,
23:09 oui, il aurait peut-être pu avoir un impact. Ils ont choisi ça,
23:12 ils sont votés, il l'avoue. - Mais moi, je pense qu'ils font payer
23:16 à Ewards le fait d'avoir critiqué le fonctionnement de l'équipe
23:20 et de la franchise. - C'est ce qu'il a fait lui aussi
23:24 à ses interviews de sortie de saison. - Voilà, et Sam Presti, derrière,
23:27 il lui remet une mine, il dit "c'est ma faute, mais en gros, j'ai pris un mauvais".
23:31 Voilà ce qu'il dit. - En gros, c'est ça.
23:33 - Excusez-moi, il faut voir un petit peu le truc d'après.
23:36 Ce qu'on peut reprocher à Sam Presti, personnellement, j'avais été très surpris,
23:40 c'est le choix du poste. Alors peut-être qu'il voulait donner
23:44 à Jalen Williams plus au large, mais entre Jalen, Jaline,
23:48 il a superposé un joueur comme les autres. C'était un deuxième Big Man
23:52 qu'il fallait hoquer ici, pour vraiment pouvoir rivaliser
23:56 avec Jokic et les trois de Minnesota et d'Alain Cesset-Rouen aussi.
24:01 Donc, je pense que cette erreur-là est plus que sur l'homme Gordon Ewards.
24:07 Après, Gordon Ewards, il coûtait 30 millions de dollars l'année.
24:10 - Si ça crée critique, hein ! - Donc, effectivement, c'était
24:12 un investissement surprenant. Il a fallu qu'il donne trois joueurs
24:15 dont on connaît les qualités. C'est gouré, il le dit, mais je pense
24:20 qu'il ne l'aurait pas dit aussi clairement s'il n'avait pas voulu
24:23 se faire Gordon Ewards. - C'est chose faite.
24:25 Dorénavant, pour Sam Presti, Gordon Ewards a terminé son contrat
24:29 avec cette dernière année à 30 millions. Il est libre d'aller où il veut cet été.
24:33 On en revient aux Celtics, qualifiés donc pour la 23e finale NBA
24:37 de leur histoire. Ils ont sweepé les Pacers en finale de conférence.
24:42 C'est Jalen Brown qui a été élu MVP de ces finales de conférence.
24:46 Il a plutôt grandi en NBA dans l'ombre de Jason Tatum.
24:50 Et on se dit que c'est peut-être son heure pour ces nouvelles finales
24:53 avec les Celtics. C'est ce que Tony Masson et Greg Hachen nous racontent.
24:57 C'est ma fierté, Jalen Brown.
25:23 Je ne m'y attendais pas du tout. Je ne gagnerai jamais.
25:27 Ce trophée, l'Harry Bird, c'est le symbole de la persévérance, du travail,
25:31 du sacrifice pour celui qui a cette étiquette de lieutenant collé au corps
25:35 depuis son arrivée dans le Massachusetts.
25:37 Il a tout fait, Jalen Brown.
25:41 Un début qui s'écrit en 2016 lors de la draft.
25:51 Jalen Brown. - Ah, et bien là, on a une première surprise.
25:55 Jalen Brown quitte son cursus californien pour être drafté en 3e position par les Celtics.
26:01 A 20 ans, il arrive dans une franchise de Boston qui ne passe plus un tour de playoff depuis 4 ans.
26:05 Depuis cette draft, Brown a toujours connu les playoffs.
26:08 Ça va même plus loin.
26:10 Ses 6 finales de conférence et désormais 2 finales NBA.
26:13 Et si, finalement, le porte-bonheur de la franchise du trèfle, c'était lui.
26:22 Depuis 5 ans, il tourne à plus de 20 points de moyenne.
26:26 Une régularité exemplaire, il est all-star.
26:29 Et un joueur engagé sur le parquet comme dans la vie quotidienne,
26:32 il représente parfaitement ce vieil adage, la tête et les jambes.
26:37 J'ai lu des choses sur toi avant la draft.
26:41 Les gens m'ont dit que tu étais trop intelligent pour jouer au basketball.
26:45 Où est-ce que ça vient ?
26:47 Je suis allé à Berkeley, en Californie, qui est ici, c'est une très bonne école.
26:50 J'ai pris des cours de niveau de graduation.
26:53 Et je crois que certains GM ont dit que pour un joueur de basketball, c'est quelque chose qu'ils ne voulaient pas.
26:59 La tête, les jambes et ce bras gauche qu'il symbolise parfaitement de 2019,
27:04 il appuie son axe de travail offensif sur cette main pour devenir une menace partout sur un terrain.
27:09 Preuve encore que le cerveau tourne bien.
27:12 La main gauche, d'accord, mais c'est également le bras droit de Jason Tathoum.
27:16 Jaylen Brown est un lieutenant attitré qui subit forcément moins la pression du statut de leader.
27:21 Mais ses stats parlent en sa faveur.
27:23 Par moments, se soulève le débat de son leadership au sein de la franchise.
27:27 Jaylen Brown a une attitude de leader.
27:30 Il a une attitude, un langage corporel, body language, qui est d'un leader.
27:37 Il est sans arrêt à la corde.
27:39 Son capacité à souvent avancer, en plus quand il met dedans Exter, il est impressionnant.
27:45 Jaylen Brown, je le trouve, est incroyable sur ses play-offs.
27:49 Vraiment, pour moi, c'est lui la clé en somme.
27:53 Cette saison, alors que les Celtics sont la meilleure équipe NBA,
27:56 lui n'apparaît dans aucune récompense, que ce soit défensive ou offensive.
28:01 On vous dit, c'est surprenant.
28:03 Ce trophée de MVP des finales de conférence est une juste récompense
28:23 pour celui qui a prolongé son aventure à Boston.
28:26 Un contrat XXL de plus de 300 millions sur 5 ans, qui débutera la saison prochaine.
28:31 Au moment de la signature, il est devenu temporairement le joueur le mieux payé de la Ligue.
28:36 Mais là aussi, forcément, avec son statut de superstar naissant, les exigences vont avec.
28:41 Avant cette finale NBA, les Celtics restent sur deux revers lourds à porter.
28:45 Il y a deux ans, la défaite en finale NBA contre les Warriors.
28:48 L'an passé, l'élimination cruelle au terme d'un match 7 contre le Heat de Miami.
28:54 Même si lui n'a jamais déçu dans ses rendez-vous, il a tout de même eu une nouvelle chance.
28:58 Cette chance, il a été la chercher dans les playoffs de haute volée.
29:04 Brown a fait le plein de confiance, une confiance symbolisée par le shoot du match 1 contre les Pacers.
29:10 Le match suivant, il enchaîne avec son record en carrière en playoffs avec 40 points.
29:14 Depuis le début de ses playoffs, il tourne à 25 points de moyenne, 6 rebonds et 1 interception.
29:19 La tête est bien là, le corps suit.
29:22 Jalen Brown a bien l'intention de marquer les esprits lors de ses finales NBA.
29:26 Le match suivant, il a été le meilleur joueur de la Ligue.
29:32 Il a été le meilleur joueur de la Ligue depuis le début de sa carrière.
29:35 La tête est bien là, le corps suit.
29:39 Jalen Brown a bien l'intention de marquer les esprits lors de ses finales NBA.
29:42 Un grand merci à Tony Masson et à Greg Eschen pour ce sujet sur Jalen Brown, très attendu dans ses finales NBA.
29:49 Et si c'était lui qui permettait à Boston de soulever le 18e titre de son histoire ?
29:54 Il y a de l'attente, pourquoi pas ?
29:57 C'est le propriétaire qui soulève.
30:01 Il est un leader bis, il est, si on reprend les grandes générations,
30:06 il est ce que Pippen était à Jordan.
30:09 Il est le mec qui peut être meilleur que le meilleur joueur.
30:13 C'est exactement ce que j'allais dire.
30:15 Combien de titres Jordan a reût sur Pippen ?
30:17 Ça c'est du what if.
30:19 Ce qu'on sait par contre, c'est que...
30:21 Ceux qu'ils ont joués en soirée.
30:22 Moi ce que je voulais vous dire, vous clémez les chiffres là, la NASA,
30:25 c'est que cette équipe de Boston, elle arrive en finale NBA en ayant gagné 76 matchs sur 84.
30:33 C'est absolument énorme.
30:36 Vous êtes en passe de faire...
30:37 Dans la moitié de plus de 20 points.
30:39 Oui, et parfois même en ayant mené une fois de 20 points, revenu une fois de 20 points.
30:45 C'est une équipe qui a une régularité, et on le doit à quoi la régularité dans l'excellence comme ça ?
30:50 À la solidité et à l'impact des joueurs match après match toute la saison.
30:55 Même s'ils en ont perdu plus en 2024 que la Horde Sauvage que c'est lui qui a en fin 2023.
31:03 Et Jalen Brand il illustre un peu ça.
31:05 Dans son côté, Tony me le reprend dans le sujet,
31:10 moi ce qui m'impressionne c'est qu'il n'arrête jamais une minute.
31:13 Et qu'il est de plus en plus juste dans son jeu.
31:16 Parce que ça peut être son bémol.
31:18 Et son côté intello, son côté éduqué, son côté "je m'intéresse à tout, j'ai un avis sur beaucoup de choses,
31:25 et je suis un personnage particulier" qui parfois fronce les sourcils.
31:30 Voilà, il est moins doux que Tatum.
31:36 C'est vrai qu'ils se complètent bien tous les deux.
31:39 Jalen Brand, Jason Tatum et Jalen Brand.
31:42 C'est la grande question.
31:45 À une époque c'était pas du tout le cas.
31:48 Ils ont appris à se compléter.
31:50 Ils pensaient que Jalen Brand allait partir de Boston.
31:53 Et puis arrive cette re-signature que beaucoup ont trouvé surprenante.
31:58 Pas forcément pour le tarif, ça c'est encore autre chose.
32:01 Mais beaucoup pensaient que les deux ensemble n'y arriveraient jamais.
32:05 Il fallait que Jalen Brand devienne un franchise player quelque part.
32:09 Il a choisi de rester et surtout ils les ont entourés de bonnes personnes.
32:14 Il n'a pas trop apprécié le départ de Marcus Smart.
32:18 C'était son BFF Marcus Smart.
32:21 Mais il a réussi à conserver l'esprit de Marcus Smart un petit peu dans cette équipe.
32:24 En tout cas, quand Jalen dit "froncer les sourcils", c'est ça.
32:28 Avoir cette espèce d'esprit de guerrier.
32:31 Lui là, ça s'est parfaitement vu non seulement cette année dans les playoffs.
32:37 Il le revendique.
32:40 Il dit "c'est moi ce que tu viens de dire".
32:44 Il le revendique. Il dit "moi je veux être celui qui fait ce que faisait Marcus".
32:49 Et voilà, tu mets un Joe Liddey là-dedans, tu mets un Christophe Sporzinghi.
32:53 C'est une équipe où il peut gagner un nombre pendant un moment.
32:55 Derek White, personne n'imaginait qu'il deviendrait aussi fort.
32:58 Mais voilà, dans cette espèce de collectif, les Celtics...
33:02 On pourrait voir que Jalen Brand aime du pieds des finales par exemple.
33:06 En 2022, ça avait été le meilleur joueur des 6 en finale.
33:10 Jason Tathoum est plus complet maintenant, encore plus fort.
33:15 Et à eux deux, ils ont apporté 76 matchs gagnés, 184.
33:20 Moi ça m'a impressionné quand ce matin je m'en suis rendu compte.
33:23 Les Warriors, ils avaient fait 73, donc ils en avaient perdu 9.
33:29 En 2016, ils n'ont pas été champions.
33:33 Mais ils ont fait une finale en 7 matchs de conférence.
33:36 C'est un truc de fou ce qu'ils sont en train de réaliser.
33:41 Les Warriors, ils étaient à 60...
33:44 - On va vérifier tout ça. - Alors 85 et 7-1-1.
33:48 9, ils étaient à 85.
33:53 - Ils chiffraient les lettres à 13h24. - C'est bientôt fini d'ailleurs.
33:54 Oui, on est un petit peu déçus parce qu'on a ce moment-là suivi cette émission.
33:58 Tout à une fin, malheureusement.
34:00 Le match de finale, Jalen Brown va pouvoir se reposer et profiter de son trophée
34:04 de meilleur joueur des finales de conférence pendant un bout de temps.
34:07 Imaginez, il faut attendre le 6 juin pour revoir les Celtics sur un parquet NBA.
34:11 Ce sera donc dans la nuit de jeudi à vendredi 7 juin.
34:14 Les Celtics qui auront l'avantage du terrain dans ces finales NBA,
34:17 ces messieurs vous donneront rendez-vous au Tiddy Garden
34:20 pour vivre en direct le match de finale NBA.
34:24 Voilà donc pour les Celtics.
34:26 On a parlé des Mavs et des Wolves.
34:28 On a parlé de Sam Presti.
34:30 Je voulais parler avec vous aujourd'hui de Limoges.
34:32 - Jacques ! - Quand même !
34:34 Parce que ça fait la une de la presse, bien entendu.
34:37 Limoges est en danger.
34:38 Ce club historique, qui on le rappelle a été champion d'Europe,
34:42 n'a pas répondu aux exigences de la DNCCG.
34:47 Les éléments apportés par Limoges n'ont pas convaincu
34:53 le gendarme financier de la Ligue nationale de basket.
34:57 Ils ont encore 10 jours pour apporter des certitudes financières.
35:02 Limoges pourrait être rétrogradé en National 3
35:05 parce que pour l'instant il ne passe pas le cut en bet click elite ni en Pro B.
35:09 C'est un tremblement de terre bien sûr dans le basket français.
35:12 Oui, il y a une situation.
35:13 Ça c'est sûr que c'est un tremblement de terre.
35:15 Le premier club de sport qu'a été champion d'Europe des clubs,
35:18 les 11 titres de champion, enfin, palmarès, on ne va pas y revenir,
35:22 le nombre de joueurs qui ont été formés et qui ont joué là-bas.
35:25 Bref, le basket à Limoges c'est aussi une histoire avec la ville.
35:30 La ville qui s'est séparée de la gestion actuelle.
35:32 Il y a une situation de déficit annoncée.
35:35 Alors moi quand je vois un déficit, vous savez, je ne veux pas faire le vieux malin,
35:38 mais je me tendance à mettre des multiplicateurs un peu à côté.
35:42 Il y a un repreneur qui a fait une offre qui paraît être une solution possible,
35:49 souhaitable, qui n'est pas acceptée,
35:52 qui de partie trouve moyen de s'accorder pour maintenir ce bastion là où il doit être.
35:59 Peut-être en se disant aussi que si on cumule des déficits année après année,
36:03 il faut réduire la voilure dans le fonctionnement.
36:06 Peut-être en ayant une politique là aussi plus modeste et humble,
36:11 au moins pendant un moment, parce qu'on sait que dans cette ville-là,
36:14 si tu gagnes des matchs, si tu donnes de la sport au bout d'un moment,
36:17 les gens reviendront. Voilà.
36:19 Il faut faire gaffe.
36:22 Après, le gendarme financier dont vous parlez,
36:25 tout gendarme financier qu'il est, il recevra une autre proposition,
36:28 à préparer d'autres appels, et au bout du bout...
36:30 – Je ne dis pas que c'est terminé.
36:32 – Je crois que ce gendarme financier n'aura pas totalement la main,
36:35 puisque bien souvent ça se finit à la fédération, à la chambre d'appel de la fédération.
36:39 – Voilà où on en est aujourd'hui. – Mais je vous dis ça.
36:41 – Et vous connaissez très bien le CSP Limoges, Jacques,
36:44 et je voulais avoir votre avis quand même.
36:46 – Mais pas de l'intérieur en ce moment.
36:47 – Mais ça serait quand même un creve-cœur de voir Limoges en National 3.
36:50 – Creve-cœur. Mais je ne l'imagine pas, moi.
36:52 – D'accord. – Je ne l'imagine pas.
36:54 – Je ne vois pas qui ait envie de voir Limoges mourir.
36:57 – Ah ben personne.
36:59 – On veut tous voir Limoges le plus haut possible,
37:02 et en bête de cahier dès la saison prochaine pour toujours.
37:04 Je pense surtout pour les supporters.
37:06 Moi je pense à cette ville qui vit énormément autour de ce club.
37:10 C'est à eux que je pense le plus aujourd'hui.
37:12 Ça doit être terrible, parce que c'est quand même un public exceptionnel
37:16 qui nous mérite tout sauf ça en fait.
37:18 – Les supporters, mais les salariés, les joueurs, les coaches,
37:21 – Les salariés si tu veux aussi. – administratifs, marques,
37:23 mais tout ce que tu veux, voilà, aussi.
37:27 C'est des boulots, il ne faut pas oublier.
37:29 Il y a une petite économie derrière tout ça.
37:31 Et si on fait du Bronx à la tête, c'est tout le monde qui craque.
37:35 C'est comme quand les joueurs perdent trop de matchs,
37:38 que ça descend, cette responsabilité-là.
37:40 Et parfois on entend de la part des joueurs, des coachs,
37:43 on sait qu'on a bouffé les gens qui vont se trouver au chauve-nus.
37:47 – Affaire à suivre, bien évidemment.
37:49 On se retrouve nous, vendredi, pour NB Extra,
37:52 pour le débrief du match 5 entre les Wolves et les Mavs.
37:56 Est-ce que les Mavs vont réussir à se qualifier ?
37:58 Ou est-ce que les Wolves vont commencer à faire douter
38:00 Luca Nonti, Cheikh Ayrié-Rewing ?
38:02 La réponse sera dans la nuit de jeudi à vendredi à 2h30 du matin,
38:05 la rediff à 10h45 le lendemain,
38:07 et NB Extra avec ces messieurs à 12h45
38:10 pour peut-être la qualification de Dallas pour des finales.
38:14 Avant de se quitter, je vous rappelle que WNB Extra
38:16 est sortie cette semaine, préparée par Marifa Tougey,
38:19 toutes les semaines, l'actualité des filles en WNBA,
38:23 résumée sur les réseaux sociaux et sur le site internet de beansport.fr.
38:27 – Et c'est vachement bien. – Voilà !
38:29 – Il y a de l'image, hein ? – Bien sûr, profite d'un an.
38:31 – Elle commence à faire des cartons, là,
38:33 qui a toujours des ballons, mais elle fait des cartons.
38:36 – Merci Jacques, merci Xavier.
38:38 – À pas demain. – À pas demain non plus.
38:40 – À pas demain, non. – À pas demain, mais à vendredi,
38:42 bientôt en 30 jours. – Pas de match, pas demain.
38:44 – Bonne journée à tous, salut.
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