Les vendredis d'Apostrophes

  • il y a 5 mois
Quinze ans durant, de 1975 à 1990, les téléspectateurs français pouvaient se cultiver grâce à une émission diffusée par le service public à une heure de grande écoute. Le principe d'"Apostrophes" était des plus simples : quelques auteurs réunis autour d'un thème et d'une table basse en direct dans un studio. Bernard Pivot en interprète de la curiosité publique, apportait son regard critique et admiratif sur les oeuvres des invités. A l'occasion des quarante ans de l'émission, pour en ressusciter les grandes heures et les rencontres historiques, Pierre Assouline a composé un florilège des meilleurs extraits, présenté sous forme d'abécédaire, qu'il a fait commenter par un Bernard Pivot surpris, heureux, nostalgique et généreux en anecdotes inédites.

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Transcription
00:00Comme d'habitude on est en retard là. Jean Cazenave, on a l'antenne dans combien de temps ?
00:03Il y avait un enthousiasme formidable.
00:05C'est de la grande poésie.
00:06Mais ça se faisait dans un grand désordre.
00:08Ce livre est absolument insensé de conneries.
00:10Bah non, non, mais je me laisse pas insulter.
00:12Je renie ce livre d'emblée.
00:14Vous êtes les juges et nous écrivons les livres.
00:17J'aime cette façon de se prendre la langue dans les toiles d'araignées des mots.
00:20C'est un livre de passion, de sang, de larmes.
00:23Parce que je suis un écrivain.
00:25Tchaïkovski je vais te foutre mon poing dans la gueule.
00:27Est-ce qu'il n'y a pas de moins en moins d'emmerdeurs dans La République des Lettres ?
00:29On aurait dû passer dans une autre émission.

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