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Transcription
00:00 Les oppositions se déchaînent à huit jours des européennes pour affaiblir un peu plus la majorité présidentielle.
00:06 Le Rassemblement national dénonce une gestion catastrophique des finances publiques,
00:10 tandis que la France insoumise redoute de nouvelles coupes budgétaires.
00:13 Et justement, c'est la dernière ligne droite pour la tête de liste du camp présidentiel Valérie Ayé.
00:17 Et oui, crédité de 15 à 16 % des intentions de vote et talonnée par le socialiste Raphaël Glucksmann,
00:24 Valérie Ayé joue son vatou aujourd'hui avec son dernier meeting national à Aubertvilliers devant 3000 personnes.
00:31 Et l'objectif est toujours le même, mobiliser sa base électorale, Alexis de La Fontaine.
00:36 Nous devons sortir nos électeurs du canapé. Voilà l'objectif affiché par un proche de Valérie Ayé.
00:41 La majorité présidentielle est bien consciente que sur les 10 millions d'électeurs d'Emmanuel Macron en 2022,
00:47 une grande partie a prévu de bouder les iones.
00:50 C'est une abstention, sanction contre le président, qu'on sait d'un député renaissance.
00:55 Alors aujourd'hui, presque tout le gouvernement sera présent pour expliquer que,
00:58 malgré les petites déceptions du début de quinquennat,
01:01 une vague Jordan Bardella au Parlement européen serait beaucoup plus néfaste pour les Français.
01:07 Dans son discours, Gabriel Attal voudra ainsi responsabiliser les électeurs.
01:11 Veulent-ils une Europe avec ou sans la France, devraient questionner le Premier ministre.
01:15 Dans la dernière ligne droite, la majorité présidentielle semble donc avoir changé de stratégie,
01:20 passant d'une concurrence avec François-Elsavier Bellamy et Raphaël Gutzmann
01:24 pour les électeurs du centre-droit et du centre-gauche, à une reconquête des abstentionnistes.

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