Cinq équipes seront en Ligue des champions l'année prochaine alors que personne n'avait parié sur leur qualification : Brest en France, Bologne en Italie, Gérone en Espagne, Stuttgart en Allemagne et Aston Villa, en Angleterre. Mais comment ont-elles construit leur incroyable saison ?
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00:00 La saison est terminée et si vous regardez bien les classements des 5 grands championnats
00:06 européens, quelque chose devrait vous sauter aux yeux.
00:08 Brest, Géronne, Bologne, Stuttgart, Aston Villa, ces 5 équipes joueront la Ligue des
00:17 Champions l'année prochaine alors qu'on les attendait franchement pas là.
00:20 Appréciez juste leur pourcentage de chances de qualif en début de saison.
00:24 Brest 0,7%, Géronne 0,9%, Bologne 2,7%, Aston Villa 8,1% et Stuttgart 1,1%.
00:35 Chacune à leur manière, ces équipes ont d'abord fait preuve d'une grande force
00:39 collective.
00:40 Côté Bologne et Stuttgart, c'est le placement et la maîtrise du ballon qui ont fait la
00:43 différence.
00:44 Italiens et Allemands ont toujours été en mouvement pour imprimer le rythme des rencontres
00:48 par des circuits de passes courtes.
00:50 Ce collectif leur a permis d'avoir un joli bilan contre les gros de leur championnat,
00:53 pourtant censé les dominer tactiquement avec le ballon.
00:56 Pour Aston Villa, c'est un peu différent.
00:58 La force du collectif anglais, une grande coordination pour jouer un maximum le hors-jeu.
01:04 La défense des Villains s'en a tout simplement provoqué 167 sur la saison, un chiffre colossal
01:10 lorsqu'on le compare aux autres équipes du championnat.
01:12 Pour exemple, Tottenham en compte 42 de moins.
01:16 Souvent positionnés assez haut sur le terrain, les Anglais ont également profité des anticipations
01:21 d'Emi Martinez pour intercepter des ballons quand ça jouait long.
01:24 L'Argentin a réussi 36 sorties hors de sa surface en 38 matchs, ce qui fait de lui le
01:30 meilleur gardien de PL dans ce domaine.
01:32 Pour Géron et Brest, l'arme collective a été le contre-pressing.
01:35 A la perte du ballon, les deux équipes avaient pour consigne de sortir vite et d'aller
01:39 chasser le porteur.
01:41 Cette grinta a permis aux Espagnols de récupérer 48 ballons en moyenne par match et 56 pour
01:46 les Bretons, deuxième d'Europe dans ce secteur, derrière, leur capacité de projection a
01:51 fait le reste.
01:52 Ce qui nous amène tout naturellement à évoquer l'autre particularité de ces équipes,
01:56 leur efficacité offensive.
01:58 Stuttgart est la troisième meilleure attaque de Bundesliga, Aston Villa la sixième de
02:02 Première Ligue, Géron la deuxième de Liga et Brest la troisième de Liga.
02:07 Quand le trio d'attaques de Stuttgart marque 54 buts sur la saison, que Villas projette
02:12 à toute berzingue, que les Serial centreurs de Géron servent Dovbik à la pelle et que
02:17 Brest voit 13 joueurs de son effectif marqué sur la saison, les points s'additionnent.
02:22 Seule exception à cette règle, Bologne, qui n'est que huitième meilleure attaque
02:26 de Serie A.
02:27 Oui mais chez eux, on défend.
02:29 Et comme chacun le sait, au football, il y a deux façons de gagner.
02:33 Soit on marque plus de buts que l'adversaire, soit on en prend moins que lui.
02:37 Dernière chose à évoquer, les hommes.
02:39 L'association stuttgartoise Geraci und Dav a été l'un des duos les plus décisifs
02:45 d'Europe sur la saison, 46 buts et 13 passes D à eux deux.
02:49 Géron a profité de la dynamique d'Artem Dovbik qui a juste réalisé la meilleure
02:53 saison de sa carrière avec 24 buts, soit le plus haut total de Liga, et 8 passes décisives.
02:58 En Angleterre, Olly Watkins finit lui meilleur buteur de Villa avec 19 buts et meilleur passeur
03:05 du championnat avec 13 passes D.
03:07 Côté français, c'est Pierre Lesmelou qui a montré la voie au Brestois.
03:10 Il a été le joueur le plus en vue en Ligue 1 d'après les notes de l'équipe avec
03:14 6,21 de moyenne sur la saison.
03:17 Et alors Bologne, dans tout ça, là-bas, c'est plutôt du côté du banc qu'il
03:21 faut chercher le factor X et il s'appelle Thiago Mota.
03:25 En moins de deux ans, l'italien a réussi à inculquer sa vision du football à son
03:29 équipe, patience, rythme et maîtrise, une philosophie proche de ce qu'il montrait
03:33 sur le terrain et qui a conduit les Rossoblous jusqu'à la plus belle des compétitions.
03:38 Une fois qu'on a dit tout ça, reste plus qu'à voir ce que ça donnera la saison
03:41 prochaine sans trop se voiler la face sur les chances de chacun.
03:44 Mais bon, on n'est jamais à l'abri de quelques surprises.
03:46 [Musique]