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Transcription
00:00 Et à six jours du scrutin européen, la tête de liste reconquête Marion Maréchal, joue gros dans la dernière ligne droite.
00:05 Elle est crédité de 5 à 7 % dans les sondages. 5 % c'est le seuil fatidique pour envoyer des eurodéputés à Strasbourg.
00:12 Alors la protégée d'Éric Zemmour tente de convaincre les électeurs de droite que ses élus pourraient peser plus que les autres au Parlement européen.
00:18 Et Alexandre Chauveau sait pour cela qu'une rencontre était organisée aujourd'hui à Rome entre Marion Maréchal et Giorgia Meloni.
00:26 Aux électeurs de droite tentés par Jordan Bardella, Marion Maréchal appelle elle aussi au vote utile en sa faveur.
00:32 A Rome, la candidate de reconquête reçoit le soutien de Giorgia Meloni et met en lumière l'importance du groupe ECR,
00:39 les conservateurs et réformistes européens, composé entre autres de fratellis d'Italia, des hongrois du Fidesz, le parti de Victor Orban, et donc de reconquête.
00:47 Le groupe pourrait, selon les sondages, devenir la troisième force politique à Strasbourg avec pas moins de 100 eurodéputés.
00:54 "Nous sommes le seul groupe capable de faire basculer le Parlement à droite", avance un proche de Marion Maréchal.
00:59 ECR pourrait en effet contraindre à l'avenir le parti populaire européen, le parti majoritaire de centre droit,
01:05 à négocier les textes non plus avec les socialistes mais avec la droite conservatrice et libérale.
01:10 Et reconquête d'insister sur l'isolement potentiel du Rassemblement national à Strasbourg.
01:14 Car en l'absence d'une nouvelle alliance, l'ERN pourrait en effet, malgré un important contingent d'eurodéputés, ne jouer qu'un rôle marginal dans les cinq ans à venir.
01:23 Alexandre Chauveau du service politique d'Europe

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