Cercueils déposés près de la tour Eiffel: les 3 suspects libérés et placés sous le statut de "témoins assistés"
Un lien direct a été établi entre l’affaire des cercueils déposés à proximité de la Tour Eiffel ce samedi et celle des mains rouges peintes sur le mémorial de la Shoah au mois de mai. Un homme bulgare, contrôlé avant les faits, mais pas encore interpellé, permettrait en effet de relier les deux affaires, alors que trois autres personnes ont été placées en garde à vue
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00:00 On va parler de l'ombre de la Russie qui plane derrière ces cinq cercueils qui ont été déposés samedi au pied de la tour Eiffel.
00:06 Les trois hommes soupçonnés de les avoir déposés échappent finalement à une mise en examen.
00:11 Ils sont libres.
00:12 Juste avant qu'on revienne là-dessus, sur cette décision de la justice, Pauline, de quoi s'agit-il pour ceux qui ont manqué cet épisode ce week-end ?
00:19 Alors il s'agit de trois hommes âgés de 16 à 38 ans, un Ukrainien de 16 ans, donc un Allemand de 25 ans et un chauffeur de 38 ans de nationalité bulgare.
00:27 Ils sont tous les trois inconnus des services de police et ils sont à l'origine de ces cinq cercueils lestés de plâtre,
00:33 avec la mention "soldats français en Ukraine" qui ont été déposés, vous l'avez dit, samedi matin au pied de la tour Eiffel.
00:39 Les deux des trois ont été interpellés alors qu'ils étaient à la gare routière de Bercy et qu'ils partaient à l'intérieur d'un bus en direction de Berlin.
00:48 Ils ont été interpellés et devant les enquêteurs, ils ont affirmé être sans emploi et avoir agi par besoin d'argent.
00:54 Le chauffeur dit avoir touché, c'est du déclaratif bien sûr, 120 euros, les deux autres 400 euros.
01:00 Et puis le chauffeur dit qu'il ne connaissait pas les deux autres, qu'il est arrivé en Bulgarie la nuit d'avant.
01:04 Il ajoute qu'il a juste pris le temps de demander aux deux qu'on part, si vous voulez, d'ouvrir les cercueils pour être bien sûr qu'il y avait du plâtre à l'intérieur et pas autre chose.
01:13 Ils ont donc finalement été libérés, le parquet avait requis une mise en examen, ça n'a pas abouti.
01:19 Le juge d'instruction ne les a pas suivis, ils sont libres ce soir, libres de leur mouvement, ils sont placés sous le statut de témoins assistés.
01:27 Ça veut dire que le juge d'instruction va pouvoir décider soit de continuer son enquête, soit de classer cette enquête.
01:32 Ça veut dire qu'à ce stade, il n'y a pas d'élément assez caractérisé pour prononcer cette mise en examen.
01:37 Et c'est probablement ce qu'il faut regarder, ce système qui est si compartimenté et si sophistiqué, nous vu de l'extérieur, on peut avoir l'impression que c'est des pieds ni clés,
01:45 mais finalement ça permet de ne pas vraiment prouver la matérialité et ce soir, ils sont seulement témoins assistés.
01:51 Donc trois hommes de nationalités différentes qui disent ne s'être rencontrés que la veille, qui avaient tous une mission qui leur avait été donnée,
02:00 c'est ce qu'ils racontent encore, pour des montants de 120 à 400 euros pour déposer ces cercueils donc au pied de la tour Eiffel.