La une de Libération violemment à charge contre CNews, 1ère chaîne info de France, provoque la colère de Pascal Praud: "Cet article est bourré d'inexactitudes et de témoignages anonymes !" - Regardez
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00:00L'identité libération, parce que je trouve que c'est représentatif de la presse française, uniquement de la presse française.
00:07C'est évidemment pas le public, mais c'est un certain climat de nos amis journalistes.
00:12Il y a une jeune femme qui s'appelle Alexandra Schwarzbrod, qui a écrit un édito.
00:17La chaîne de propagande en continu, vous vous rendez compte ?
00:22Donc nous sommes une chaîne de propagande en continu.
00:25Et nous véhiculons, comment dire, moi, alors elle parle de moi.
00:31Elle dit Pascal Praud, il faisait son job, il était plutôt sympathique.
00:37Il faisait de mal à personne, dit-elle, quand il était journaliste sportif.
00:40Bon, je la remercie.
00:41Bon, il faisait le job.
00:42Il s'est transformé en porte-voix des idées les plus populistes et racistes de la place.
00:48Mais je vous assure, j'aimerais avoir cette dame en face de moi.
00:51On a fait 4000 heures d'antenne depuis 2016. 4000 heures d'antenne.
00:56Je suis le porte-voix des idées les plus populistes et racistes de la place.
01:00Mais c'est des insultes. Cette dame, elle me traite de raciste, qu'elle porte plainte.
01:05Personne n'a porté plainte.
01:06Je n'ai pas eu une plainte depuis 2016 pour racisme.
01:09Ce n'est pas une opinion.
01:12Le racisme, c'est un délit.
01:15Si quelqu'un autour de cette table dit quelque chose de raciste, il faut porter plainte immédiatement.
01:21Je participe à un projet politico-médiatique de légitimation de l'extrême droite en France.
01:26C'est le projet de CNews en France, Installer l'extrême droite à l'Elysée.
01:30Vous êtes la cible tous les matins d'Éric Zemmour et de Reconquête qui...
01:35De leurs militants sur...
01:37Donc voilà. Et vous avez un papier, elle aurait dû...
01:39Charlotte St-Fonjon qui a écrit le papier, que j'ai eu plusieurs fois d'ailleurs, mais elle aurait dû...
01:44Alors, je ne vous parle pas des inexactitudes et des choses qui sont fausses, bref.
01:48Bon, mais c'est extravagant.
01:50Voilà. Dans un climat qui pèse lourd à quelques jours des européennes,
01:54la très grande majorité des connaissances de l'animateur, collègue, ex-collègue, politique,
01:58conseiller politique, mais aussi celle des autres vedettes de CNews,
02:00nous ont réclamé l'anonymat.
02:02C'est-à-dire que tu fais un papier avec des citations anonymes.
02:06Ce que je trouve journalistiquement, moi, j'aime bien qu'on me donne des leçons.
02:09Avec très peu de citations, en plus, elles se vendent de citations.
02:11Je veux bien qu'on me donne des leçons.
02:12La lettre anonyme est un grand classique de la délation en France.
02:16Donc vous avez des papiers où elle invente, ce qui est possible,
02:20des phrases qui n'ont jamais été dites, où ce sont des gens...
02:22Alors, j'en ai reconnu un qui est directeur d'une chaîne en France, d'ailleurs,
02:26qui manifestement a joué le petit télégraphiste de Charlotte Saint-Venjon.
02:29Je pense qu'il la connaît assez bien, d'ailleurs, manifestement.
02:32Il lui a donné des bons... Non, mais il la connaît bien, en tout bien,
02:35tout honneur, professionnellement, bien évidemment.
02:38Et je trouve ça invraisemblable.
02:41Je ne peux pas vous dire autre chose.
02:42Je trouve ça invraisemblable, notre joli milieu.
02:44Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
02:45– Vous avez raison sur les accusations d'extrême droite.
02:47Moi, j'ai couvert la campagne d'Eric Zemmour.
02:49Je mets au défi, en écoutant les émissions qu'on a faites
02:52et en décryptant cette campagne, de nous dire qu'on a fait campagne pour lui,
02:55contrairement à ce que dit ce papier.
02:56Et moi-même, j'ai été, vous le dites, et vous-même aussi, d'ailleurs, Pascal,
03:00la cible de ces militants sur Twitter.
03:02Et sur le Rassemblement national, on pourrait aussi épiloguer
03:05la manière dont Marine Le Pen a aimé qu'on...
03:07– C'est news, c'est news, la mécanique bien rodée du mégaphone de l'extrême droite.
03:14Donc, je vous dis, je cite Libération.
03:16Moi, je lis en plus Libération, j'aime bien lire Libération.
03:19Je ne veux pas les interdire, ni quoi que ce soit.
03:20Je ne dirai pas qui je suis.
03:23Et M. Denis Oliven, qui est le grand patron, alors lui, c'est le...
03:26C'est pour Spilat, hein.
03:29C'est Denis ? Non, c'est ça ?
03:30– Oui, c'est Denis Oliven.
03:32– Donc, lui, c'est pour Spilat.
03:33Il laisse faire ça dans son journal.
03:35Mais comment peut-on...
03:36Mais en fait, c'est ce que dit Laurence plusieurs fois,
03:38mais on n'a pas à se faire insulter par ces gens-là,
03:41matin, midi et soir, enfin.
03:42Je veux dire, la mécanique bien rodée du mégaphone de l'extrême droite.
03:46Mais pour qui ils nous prennent ?
03:48Pour qui cette dame me prend ?
03:50Je veux dire, moi, je suis un mégaphone de l'extrême droite.
03:53Je suis journaliste comme elle.
03:54Et au moins, je ne raconte pas des balivernes,
03:57comme elle écrit dans son papier, où c'est bourré d'inexactitude.
04:00Factuel. Déjà factuel.
04:02– Oh, ceux-là !
04:03– Voilà ce que je voulais vous dire.
04:05Mais vous avez le droit de parler, non ?
04:06– Moi, je trouve ça...
04:08– Cyril Lacarrière.
04:09Écoutez Cyril Lacarrière sur France Inter, ce qu'il disait.
04:12– C'était une bonne...
04:13– Voilà. Non, mais c'est Marine !
04:14– Non, mais vous avez été très bon, José.
04:16– Écoutez Cyril Lacarrière sur France Inter, ce qu'il a dit.
04:20Écoutez.
04:21– Bienvenue.
04:22– Merci beaucoup.
04:23– Il était attendu, redouté, prévisible.
04:26Chacun fera son choix.
04:27CNews est devenue la première chaîne d'info au mois de mai,
04:30devant BFM TV, donc.
04:32Un coup de tonnerre dans le paysage audiovisuel français.
04:34BFM TV a toujours été devant.
04:36Elle a même longtemps écrasé la concurrence.
04:39Mais depuis la rentrée, on le savait, on en parlait.
04:41La dynamique de CNews s'est accélérée.
04:43La chaîne du groupe Bolloré a battu BFM,
04:44même de temps en temps, sur une semaine.
04:46Et puis donc, elles ont été à égalité, c'était en mars.
04:48Et voilà ce qui devait arriver.
04:50Arriva, CNews a pris la première place au mois de mai.
04:532,8% de part d'audience contre 2,7%.
04:57– Et comment s'explique l'inversion des places ?
04:59– Eh bien, par une raison simple.
05:00Celle dont je vous ai d'ailleurs déjà parlé ici, la durée d'écoute.
05:04Celle de CNews est de 37 minutes 10, là où BFM est à 24 minutes 18.
05:09Ça a toujours été le point fort de l'une et le point faible de l'autre.
05:13En mai, la durée d'écoute de CNews a légèrement progressé
05:15et celle de BFM a légèrement baissé.
05:17Et c'est ce qui a permis à la chaîne du groupe Canal de faire la différence.
05:21C'est important d'avoir cet élément en tête.
05:23Si CNews est devant BFM aujourd'hui, c'est parce que ses téléspectateurs
05:27restent plus longtemps devant la chaîne.
05:29C'est ça qui permet à CNews de gonfler sa part d'audience.
05:32Pas parce que les téléspectateurs sont plus nombreux.
05:35Je vais y revenir.
05:36Les téléspectateurs de CNews adhèrent à sa ligne éditoriale et à ses parties prix.
05:40On sait sur quoi ils reposent.
05:41J'en ai déjà parlé ici.
05:42L'immigration, l'islam, la défense d'une vieille idée de la France.
05:45Et comme l'antenne est en boucle là-dessus
05:47et que tout le monde est d'accord autour du plateau,
05:49les gens restent et CNews cartonne.