Marine Le Pen justifie l’affiche du Rassemblement national pour les élections européennes : « Nous parlons aux gendarmes, nous parlons aux policiers, nous parlons aux militaires et nous parlons à tous les Français » - Regardez
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00:00 Je te conseille quelques mots d'une affiche électorale qui a fortement déplu au directeur de la Gendarmerie nationale, le général Christian Rodriguez, affichée barré de la mention "Je suis gendarme, le 9 juin je quitte la Corse, y en a une, je vote Bardella".
00:10 Elle raconte quoi cette affiche ?
00:12 C'est toute une série de visuels qui ont été faits à destination des professions. Il y a les infirmiers, les boulangers, et il y a aussi les gendarmes parce que les gendarmes ne sont pas des sous-citoyens.
00:25 Ils ont le droit de vote et par conséquent il est parfaitement naturel qu'un grand mouvement tel que le nôtre leur adresse également un message.
00:35 Moi je n'ai pas compris la violence de la réaction.
00:37 Ce qui vous a été reproché c'est d'instrumentaliser le nom, l'uniforme. Je vais vous dire ce qu'a dit Sébastien Lecornu, le ministre des armées.
00:44 Respecter la réplique c'est ne jamais instrumentaliser l'armée qui protège la nation à des fins électoralistes.
00:48 Pas de leçon d'électoralisme de la part de Renaissance s'il vous plaît. Je vous en supplie, surtout juste avant les trois jours qu'on va avoir avec le président de la République
00:57 qui va instrumentaliser les commémorations du débarquement pour faire sa campagne.
01:03 Moi je n'ai pas compris la violence qui a été utilisée dans ce tweet par le patron de la gendarmerie.
01:09 Je n'ai pas compris cette violence.
01:11 Il n'y a absolument rien à reprocher au Rassemblement national, rien.
01:15 Nous avons parfaitement respecté la loi et nous parlerons aux gendarmes, et nous parlerons aux policiers, et nous parlerons aux militaires,
01:21 et nous parlerons à tous les français et personne ne nous empêchera de parler à tous les français et exigera de nous d'en laisser de côté.