• il y a 6 mois
Revenant sur l’affaire Palmade, notre chroniqueuse Christine Kelly interroge le statut judiciaire de l’enfant à naître. Le fœtus, même mort-né, peut avoir un prénom, un nom, et pourtant il n’est personne

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Transcription
00:00 Cette semaine, dans mon article du Journal du Dimanche,
00:02 j'ai essayé de me mettre à la place de cette jeune femme de 27 ans.
00:05 Cette jeune femme qui attendait ce bébé de 6 mois
00:08 et qui a perdu cet enfant dans l'affaire Pierre Palmade.
00:11 C'était le 10 février 2023.
00:13 Elle attendait une fille.
00:15 Cette fille, elle aurait eu un an aujourd'hui.
00:18 Le fœtus pesait 1,9 kg
00:21 lorsque cet enfant est né sans vie, a priori.
00:24 Pierre Palmade était d'abord poursuivi pour homicide involontaire
00:29 et maintenant poursuivi pour blessure involontaire.
00:32 Qu'est-ce que cela signifie ?
00:33 Que cet enfant dans son ventre n'était rien ?
00:35 Que ce fœtus n'était rien ?
00:37 Quel est ce paradoxe qui fait qu'aujourd'hui,
00:40 même un enfant né sans vie,
00:42 on peut lui donner un prénom, on peut lui donner un nom,
00:45 on peut lui organiser des obsèques.
00:47 Il peut même compter dans le calcul de la retraite.
00:50 Pour autant, il n'est personne.
00:53 Pour autant, face au statut juridique du fœtus,
00:57 cet enfant n'est personne.
00:59 Comment peut-on arriver là dans notre société ?
01:02 Quelle est cette ambiance qui plane dans notre société,
01:06 cette ambiance qui privilégie la mort plus que la vie ?
01:09 Je vous propose de lire mon article dans le journal du dimanche.
01:12 Excellente lecture.

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