Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Il est 7h15 ce matin dans l'Echo d'ici, on prend les nouvelles d'une entreprise bien de chez nous, Pitaya,
00:04 cette chaîne de restauration rapide spécialisée dans la street food asiatique.
00:08 Alors si vous ne le saviez toujours pas, sachez qu'elle a été fondée en 2010 ici à Bordeaux
00:12 et on reçoit ce matin le directeur général de Pitaya, Cécile Lacosta.
00:16 Bonjour Cédric Giassenti.
00:17 Bonjour Cécile.
00:18 Alors Pitaya enseigne bordelaise, qui n'a actuellement aucun restaurant à Bordeaux,
00:23 aucun restaurant en Gironde, c'est quand même une sacrée incohérence.
00:27 Oui, on est dans un petit passage de transition pour l'enseigne et on a eu pas mal de restaurants
00:32 puisque l'enseigne a été fondée effectivement ici en 2010 sur la Gironde et à Bordeaux en fait plus particulièrement.
00:38 Et voilà, le somme de concours de circonstances nous ont conduit à opérer une transformation de l'enseigne
00:45 justement d'une façon générale mais au sens plus large sur toute la France
00:49 puisque c'était des petits restaurants qui avaient été ouverts de façon très opportuniste
00:52 dans des locaux très exigus à un moment et voilà on a profité en fait de certaines départs,
00:57 de certaines fermetures pour un peu faire table rase et repartir sur un format un peu différent
01:03 avec des restaurants un petit peu plus grands.
01:05 Pour donner le contexte à nos auditeurs, il y a eu jusqu'à 7 Pitaya à Bordeaux et sa périphérie,
01:10 ils ont tous fermé, certains pour des petits problèmes de gestion d'hygiène etc.
01:15 Oui, exactement, vous savez on est dans un réseau d'indépendants très majoritairement
01:19 et donc chaque individu en fait est contrôlé avec des normes d'hygiène et de sécurité alimentaire
01:24 qui sont très très strictes de par la législation d'une part et puis de par nos normes aussi.
01:29 Et il se trouve qu'il y a deux ou trois restaurants qu'on a dû à un moment donné terminer
01:34 pour justement préserver les intérêts généraux du réseau.
01:39 C'est 130 restaurants aujourd'hui en France avec 95% de franchisés indépendants,
01:44 on ne peut pas se permettre de faire courir un risque à l'ensemble de ces entrepreneurs.
01:48 Vous dites phase de transition pour Pitaya à Bordeaux et ses alentours,
01:51 ça veut dire qu'il va y avoir de nouveaux restaurants bientôt ?
01:54 Bien sûr, on ne peut pas être une ancienne Bordelaise sans restaurant à Bordeaux, c'est impossible.
01:58 Donc oui, la première chose qu'on a faite avec nos équipes de développement,
02:00 c'est de rechercher des emplacements qui correspondaient au format qu'on désire avoir aujourd'hui.
02:05 Je le disais, des formats un peu plus grands avec plus de places assises,
02:09 surtout une qualité d'extraction des fumées de cuisine qui soit beaucoup plus agréable pour nos clients,
02:17 puisque c'est vrai que fut une époque où dans des petits restaurants, on ressortait,
02:21 on sentait un petit peu l'odeur de la cuisine.
02:24 Quand c'est le soir, à la limite, ce n'est pas très grave,
02:26 quand c'est le midi, il faut retourner travailler après, ce n'est pas terrible.
02:29 On en profite pour mettre des extractions de compétition dans les nouveaux restaurants
02:34 pour que quand vous ressortez, vous sentiez aussi bon qu'en entrant.
02:37 Un autre invité ce matin dans Des Codices, vous l'entendez Cédric Jassinti,
02:40 le directeur général de Pitaya en Seine-Donc Bordelaise.
02:43 Il y a quelques jours, une étude de Food Service Vision
02:46 a révélé que le secteur de la restauration rapide en France
02:48 se portait plus que bien avec un chiffre d'affaires jamais vu.
02:52 Pitaya, ce sont aussi des restaurants de la restauration rapide,
02:56 même si on s'assoit et qu'on peut prendre un petit peu le temps de manger ?
02:59 Oui, tout à fait. On est ce qu'on appelle du fast-casual,
03:02 c'est-à-dire qu'on est de la restauration rapide,
03:04 excusez-moi pour le terme anglo-saxon,
03:06 mais c'est une restauration rapide sur laquelle on a un peu plus de services
03:09 que sur en haut de la vente en portée traditionnelle.
03:12 Donc effectivement, on prend sa commande et après on est servi à table.
03:15 Mais on fait partie effectivement de ces enseignes de la restauration rapide
03:19 et on bénéficie évidemment de cet engouement comme tous nos collègues.
03:22 Justement, votre chiffre d'affaires, c'est un petit peu comme partout en France,
03:26 la chaîne, l'enseigne se porte très bien ?
03:30 L'enseigne se porte bien, il y a évidemment beaucoup d'attention
03:33 qui est portée sur l'enseigne de part des candidats,
03:36 puisque comme je disais, on est une enseigne d'indépendants,
03:39 mais en fait à la base c'est une franchise, donc il y a des nouveaux entrants
03:42 et donc l'objectif de Pithaya évidemment c'est de se développer
03:45 ou de se redévelopper comme on vient de le dire.
03:47 Et c'est vrai que c'est une enseigne qui bénéficie d'une aura assez extraordinaire
03:50 et on a beaucoup de candidatures spontanées de la part de primo-accédants à la franchise.
03:54 Merci beaucoup Cédric Giacinti, directeur général de l'enseigne Pithaya,
03:58 donc une enseigne bordelaise.
04:00 Vous pouvez d'ailleurs écouter les codes ici sur francebleu.fr