• il y a 4 mois
Transcription
00:00 C'était délicieux, le concept est génial.
00:02 Et ce concept, c'est celui de Bonne Table,
00:04 un projet de restauration rapide bistronomique,
00:06 mais surtout engagé et pas cher,
00:08 monté par Charles et Ferdinand il y a un an.
00:10 Tout est fait maison, sur place, tous les jours,
00:12 et engagé parce qu'on est une entreprise d'insertion,
00:14 et on accompagne nos équipiers d'un point de vue professionnel
00:16 au métier de la cuisine, mais aussi personnellement
00:18 à retrouver un équilibre dans leur vie, c'est-à-dire
00:20 sous leurs besoins administratifs, de logement,
00:22 de mobilité, et tout ce dont ils ont besoin.
00:24 Le but, c'est d'accueillir les gens
00:26 et de créer du lien au cœur de nos restaurants.
00:28 Le restaurant est ouvert tous les midis,
00:30 et les équipiers en réinsertion sont formés au quotidien
00:32 par deux chefs. Le fait de ne pas avoir des équipiers
00:34 qui ont été formés initialement au métier de la cuisine,
00:36 ça nous demande un peu plus de temps, parce qu'on doit leur montrer
00:38 les techniques très basiques,
00:40 enciselées. On a des grosses sessions de préparation
00:42 là où dans un restaurant plus classique,
00:44 on aurait des temps qui seraient beaucoup moins alloués
00:46 à la pédagogie, à la formation des équipiers.
00:48 Ça permet d'avoir un espèce de restaurant-école.
00:50 Au menu, trois pâtes et trois assiettes
00:52 différentes à moins de 13 euros, avec des desserts
00:54 à 4 euros. Vu qu'on arrive à la fin du printemps,
00:56 on est en train de travailler sur notre carte d'été,
00:58 plein de surprises à venir, des plats beaucoup plus froids,
01:00 mais travaillés. Je trouve ça très cool, ça matche
01:02 avec mes valeurs, donc vraiment c'est quelque chose que je salue
01:04 et que j'espère que ça fleurira. Franchement,
01:06 les gens sont adorables, et surtout mangent bien
01:08 et pour pas trop cher. Et je pense que c'est ça ce qu'on recherche
01:10 ici quand on travaille, quand on n'a pas trop le temps.