Midi News (Émission du 05/06/2024)

  • il y a 4 mois
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Billy News, c'est parti, nous sommes ensemble jusqu'à 14h, vous connaissez le rendez-vous.
00:00:05Je vais vous présenter mon plateau d'invité des fidèles.
00:00:09Tout le monde n'est pas encore arrivé, mais Kévin Bossé, professeur d'histoire, fidèle de chez les fidèles, évidemment, l'équipe du mercredi.
00:00:17Philippe Bilger, magistrat honoraire, président de l'Institut de la Parole.
00:00:21Soyez le bienvenu, ravi de vous accueillir.
00:00:23On ne devons jamais être rendez-vous, mon cher.
00:00:24Évidemment, et je comptais bien sur vous, évidemment.
00:00:28Vous savez que le D-Day, ce n'est pas aujourd'hui, c'est demain, le 6 juin.
00:00:33Mais on va vous faire vivre déjà les préparatifs.
00:00:37Et puis, c'est le pré-D-Day aujourd'hui, puisque Emmanuel Macron est à Plumélec.
00:00:42Vous avez pu vivre le début de cette hommage, hommage au maquisard et au SS français.
00:00:49Images en direct, on voit Emmanuel Macron, évidemment, qui rend hommage au maquisard et au SS français.
00:00:56Et le chef de l'État va enchaîner les hommages de la sorte jusqu'à vendredi.
00:01:00On va écouter en direct ce qui se passe à Plumélec.
00:01:04Et puis, on commentera évidemment ces images avec les invités.
00:01:09Allie, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
00:01:19Demain, du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
00:01:28Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute.
00:01:38Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute.
00:01:47On va retrouver sur place à Plumélec l'une de nos équipes, Florian Tardif et Laurent Sellerier.
00:02:12Bonjour Florian, programme, je le disais, très chargé.
00:02:17C'est le début du D-Day, même si évidemment le D-Day c'est demain.
00:02:22Mais Emmanuel Macron lance les commémorations et cela va durer trois jours.
00:02:26Racontez-nous un petit peu ce programme.
00:02:31Oui, pas moins de huit commémorations pour le président de la République
00:02:34pour ces trois jours durant lesquels nous allons célébrer, vous l'avez compris, le 80e anniversaire du débarquement.
00:02:41Première commémoration ici à Plumélec.
00:02:44Pourquoi le 5 juin ? Tout simplement parce que les opérations du débarquement ont commencé
00:02:49quelques heures avant le 6 juin dans la nuit du 5 au 6 1944, juste derrière moi,
00:02:56justement dans cette plaine de Saint-Marcel où des parachutistes ont été envoyés,
00:03:02les parachutistes de la SAS, le spécial Air Service, les forces spéciales britanniques.
00:03:09Il y avait des Français parmi ces forces spéciales britanniques dont la devise,
00:03:14je vais vous donner quelques anecdotes concernant ce qui s'est passé,
00:03:18est « Who dares wins ? Qui ose gagne ? ».
00:03:22Voilà, ils ont été envoyés ici. Alors pourquoi ici précisément ?
00:03:25Pourquoi en Bretagne ? Tout simplement parce qu'ils permettaient de faire la liaison
00:03:30avec les maquissards, les résistants bretons, ici.
00:03:34Et dans un second temps, après cette liaison établie entre ces résistants bretons
00:03:41et ces forces spéciales, ils ont organisé différentes opérations
00:03:45pour pouvoir ralentir la progression des différentes divisions allemandes
00:03:50présentes en Bretagne qui pouvaient très bien renforcer le front en Normandie.
00:03:55Cela a facilité, vous l'avez compris, les opérations qui ont eu lieu le lendemain,
00:04:00le 6 juin. Le président de la République qui a présidé cette première cérémonie tout à l'heure
00:04:05a rendu hommage, bien évidemment, à ces forces spéciales,
00:04:08a rendu également hommage aux maquissards et hommage, bien évidemment, appuyé,
00:04:14peut-être un peu plus que pour les autres soldats déployés ici.
00:04:19Pour le caporal Émile Bouétard qui est le premier soldat, un breton,
00:04:25qui était parti en Angleterre pour s'engager pour pouvoir un jour,
00:04:29espérer-t-il, libérer la France. Premier soldat, donc, premier parachutiste
00:04:34envoyé ici, dans cette plaine de Saint-Marcel, juste derrière moi,
00:04:38et qui est mort au combat face aux Allemands.
00:04:41Merci beaucoup, Florian Tardif, accompagné par Laurence Sellerier.
00:04:44On va vous retrouver tout au long de notre émission, très colorée,
00:04:48Didet, évidemment, puisque le Didet, c'est bien demain, le 6 juin.
00:04:53J'accueille avec beaucoup de plaisir une fidèle de l'émission,
00:04:56Elisabeth Lévy, journaliste. Soyez la bienvenue.
00:04:59J'accueille avec beaucoup de plaisir également le général Bruno Clermont,
00:05:02notre consultant en défense. Il était important que vous soyez à nos côtés
00:05:06pour commenter ce lancement de ce Didet.
00:05:10Et ce n'est pas un hasard, comme le disait Florian Tardif,
00:05:14qu'Emmanuel Macron se soit rendu aujourd'hui à Plymelec, dans le Morbihan.
00:05:19Non, je pense que c'est important parce que les Français ne le savent pas vraiment.
00:05:22Eh oui, c'est important de rappeler. On va rappeler l'histoire, c'est important.
00:05:24Les forces françaises ont participé au débarquement.
00:05:26Elles ont participé à la hauteur de leurs moyens, qui étaient limités
00:05:29par rapport à la masse des soldats engagés.
00:05:31Mais elles ont participé à une action très particulière,
00:05:33qui est celle qui est honorée aujourd'hui à Plymelec,
00:05:35avec une opération de force pétillerie qui a été décisive.
00:05:38Rappelez que le rôle de la résistance a été décisif dans cette opération.
00:05:41Et le général De Gaulle, dont on va parler régulièrement,
00:05:43s'est attaché à ce que le rôle de la résistance,
00:05:45et que la France ait un rôle important dans ce débarquement,
00:05:48qui était effectivement un débarquement américain, britannique et canadien essentiellement.
00:05:52Mais rappelez que la France a joué un rôle dans la libération de la France, c'est essentiel.
00:05:55Donc c'est essentiel de commencer par cette cérémonie à Plymelec,
00:05:59en Bretagne, loin de la Normandie, mais comme ça a été dit par votre correspondant,
00:06:02les opérations des forces spéciales françaises et britanniques
00:06:05ont permis de ralentir le transfert des forces allemandes
00:06:09qui étaient en Bretagne vers la Normandie,
00:06:11pour permettre au débarquement de se réaliser dans les conditions les meilleures possibles.
00:06:16Elisabeth ?
00:06:17D'abord, il faut dire notre admiration et notre gratitude, évidemment,
00:06:22pour ces français, puisqu'il s'agit là des français,
00:06:26et évidemment pour tous ceux qui ont participé,
00:06:29non seulement à ce jour, mais à cette guerre,
00:06:32ça il faut le dire.
00:06:33Il faut aussi, je pense,
00:06:35Peter Slaughter-Dyke dit souvent que
00:06:38l'une des sources de la névrose française, c'est d'avoir un peu de mal avec notre histoire.
00:06:43Et par exemple, d'être resté sur l'idée
00:06:46qu'on faisait partie des vainqueurs de la guerre,
00:06:50ça on le doit quand même au génie du général de Gaulle,
00:06:52au génie politique du général de Gaulle.
00:06:55Bien sûr, la résistance a joué un rôle,
00:06:58et quand on sait les risques qu'il prenait,
00:07:02ô combien admirable,
00:07:04mais il faut être honnête,
00:07:07l'armée française, il n'y avait pas d'armée française dans cette affaire,
00:07:12et donc, je pense qu'il faut regarder les choses en face,
00:07:15et dire que c'est grâce aussi au génie de de Gaulle,
00:07:17au poids de la France,
00:07:19au panache de la résistance,
00:07:21qu'on était à la table de les vainqueurs.
00:07:23Pas à nos exploits militaires complètement.
00:07:26J'ai cru lire récemment mon général,
00:07:31que le général de Gaulle avait dû imposer véritablement
00:07:37la présence de la France lors du débarquement,
00:07:41initialement, elle n'était pas prévue, c'est exact.
00:07:45Alors la France, le débarquement c'est très particulier d'un point de vue historique.
00:07:49C'est vrai que le général de Gaulle a été tenu à l'écart des préparations du débarquement.
00:07:53Il l'a pris très tard, mais il se trouve que dans les forces libres,
00:07:58forces françaises libres qui étaient en Grande-Bretagne,
00:08:00il y avait des marins, des aviateurs et des terriens
00:08:03qui ont participé de fait à ce débarquement.
00:08:05Mais la France n'a pas été associée au départ.
00:08:07Un point important qui a été évoqué par Elisabeth Lévy,
00:08:10c'est vrai que la France n'a pas eu un rôle gigantesque
00:08:13dans le débarquement du 6 juin, on va en parler demain.
00:08:15Il y avait toutefois des unités françaises, puis je vous le rappellerai demain,
00:08:17mais elle a joué un rôle essentiel dans le débarquement de Provence.
00:08:20Et c'est là effectivement que le général de Gaulle
00:08:24avait mis toute sa volonté, toute sa intensité,
00:08:27c'était de rappeler que la France allait jouer,
00:08:29devait jouer un rôle essentiel dans le débarquement de Provence,
00:08:32ce qui a justifié sa présence à la table des alliés
00:08:35au moment de la négociation.
00:08:37Et d'ailleurs, il a pourri la vie des Anglais à Londres d'une certaine façon.
00:08:40Les histoires de Londres pendant la guerre, c'est extraordinaire.
00:08:43De Gaulle s'en quitte tout le temps.
00:08:45Il y a la grande histoire et la petite histoire avec l'autre qui fait la grande histoire.
00:08:48Pourquoi je dis ça ? C'est parce qu'il ne nous laisse pas sortir du jeu.
00:08:51Il ne laisse pas la France être sortie du jeu, être dans le mauvais camp.
00:08:54Et ça, c'est extraordinaire.
00:08:56Vous ne devez pas être facile à gérer, Général de Gaulle.
00:08:59Mais c'est formidable, Thierry, de voir cette juxtaposition aujourd'hui
00:09:04entre un héroïsme pur et admirable
00:09:07et probablement demain ou après-demain,
00:09:11la vie politicienne qui va reprendre ses droits.
00:09:14On en parlera, évidemment.
00:09:15Et on aura Thomas Bonnet qui sera avec nous,
00:09:18parce qu'évidemment, Emmanuel Macron occupe le terrain.
00:09:21Alors c'est son rôle, évidemment, d'être...
00:09:23Aujourd'hui, on ne va pas faire de critique politique,
00:09:26mais on verra, s'il y a des petits messages, on sera très attentif.
00:09:29Il est souvent bien servi par le calendrier de l'actualité, décidément.
00:09:33C'est le... Comment ne sait-on pas ? C'est le hasard, ma chère.
00:09:37Oui, on n'allait quand même pas lui demander de décaler la date des élections européennes
00:09:41pour ne pas en profiter.
00:09:43Pour ne pas en profiter, loin de...
00:09:45Évidemment.
00:09:46Ce n'est pas son genre.
00:09:47Nous ne commençons pas sur ces bases.
00:09:49Priorité aux prédités.
00:09:51Kévin Bossuet, puisque nous avons un professeur d'histoire et de géographie sur ce plateau.
00:09:54C'est important, quand même.
00:09:5680e anniversaire.
00:09:57C'est important, c'est un moment important.
00:10:00Et je pense à la jeunesse,
00:10:02et j'espère que ces commémorations vont leur servir de modèle.
00:10:06Aujourd'hui, si nous sommes dans un pays où la liberté prime,
00:10:10si nous sommes en effet dans une démocratie,
00:10:12si nous sommes dans une république,
00:10:14c'est parce qu'il y a plusieurs années,
00:10:17des hommes se sont battus par les armes,
00:10:20et parfois en donnant leur vie,
00:10:22pour que nous soyons là-dedans.
00:10:24Donc c'est pour ça que c'est un héritage extrêmement précieux
00:10:28qu'il faut contribuer à défendre.
00:10:34Et autre chose aussi,
00:10:35parce que souvent on nous parle du débarquement,
00:10:37souvent les jeunes voient ça à travers le film
00:10:39Il faut sauver le soldat Ryan.
00:10:41Il y a eu d'autres films avant, quand même.
00:10:43Vous savez, la jeunesse...
00:10:45Oui, c'est vrai, vous avez raison.
00:10:47Et ce qu'il faut dire aussi,
00:10:49c'est que le débarquement, il y a eu des morts.
00:10:51Plus de 10 000 morts du côté des Alliés,
00:10:54plus de 10 000 morts du côté des Allemands.
00:10:58Et insister aussi sur la résistance,
00:11:00la résistance extérieure,
00:11:02autour évidemment du général de Gaulle réfugié à Londres,
00:11:04mais la résistance intérieure.
00:11:06Des hommes qui se sont levés pour dire non au nazisme,
00:11:10pour dire non au pétainisme,
00:11:12et qui ont fait des actes, par exemple, de sabotage,
00:11:14qui ont fait des actes de renseignement,
00:11:16qui ont fait de la propagande,
00:11:18et parfois c'est Monsieur Tout-le-Monde qui s'est levé.
00:11:20Il faut véritablement honorer cela,
00:11:23et ça doit rester un modèle,
00:11:26et ce qui permettait à cette mobilisation de se faire,
00:11:30c'est le patriotisme,
00:11:32c'est l'amour de son pays,
00:11:34et aimer son pays, c'est quelque chose d'important,
00:11:36et je trouve que dans l'enseignement de l'histoire,
00:11:39on a oublié un peu cela.
00:11:41Non mais moi justement, j'ai une question à vous poser,
00:11:43parce qu'à chaque fois qu'on a des sondages...
00:11:45Et j'en profite pour saluer Thomas Bonnet aussi,
00:11:47qui vient de nous rejoindre.
00:11:49Je veux dire, on est atterré, si vous voulez, par les réponses,
00:11:52les gens qui ne savent même pas situer De Gaulle dans le conseil,
00:11:55je ne vous parle pas de Napoléon, donc...
00:11:57Est-ce que sur cette période, vous, puisque vous les avez...
00:11:59Est-ce que vous l'étudiez d'abord en quatrième ou en troisième ?
00:12:01Alors, c'est en troisième.
00:12:03Et est-ce que vous avez l'impression qu'ils savent quelque chose ?
00:12:05Alors, pour être honnête,
00:12:07pour certains élèves,
00:12:09De Gaulle, c'est d'abord et avant tout un aéroport.
00:12:11Non mais il faut être honnête, c'est mon vécu personnel.
00:12:14Même pas un porte-avions ?
00:12:16Heureusement...
00:12:18Il y a du boulot, hein ?
00:12:20Heureusement, c'est une minorité.
00:12:22C'est vrai que c'est une période de l'histoire qui intéresse beaucoup les jeunes.
00:12:24Ils sont notamment obsédés par Hitler,
00:12:27ils sont obsédés par la choix,
00:12:29et c'est plutôt une bonne chose.
00:12:31Moi, j'arrive à les captiver à travers,
00:12:33notamment, ces deux questions-là.
00:12:35Mais généralement, ils connaissent quand même.
00:12:37Ils voient des reportages sur Internet,
00:12:39ils voient des films là-dessus,
00:12:41et c'est une période qui est plutôt extrêmement appréciée.
00:12:44Et parfois, je vois mes élèves qui, au début, sont interrogatifs,
00:12:47ils se disent, encore un chapitre qui va être long,
00:12:49et à la fin, finalement, ils ont été passionnés,
00:12:51ils se rendent compte à quel point la défense de nos valeurs,
00:12:54la défense du patriotisme,
00:12:56c'est quelque chose d'important, surtout que moi, j'enseigne en banlieue,
00:12:59et quand je vois des gens qui viennent d'ailleurs,
00:13:02qui sont d'origine immigrée, se reconnaître dans cette grande histoire,
00:13:05je trouve ça excellent.
00:13:07Et dernière chose que j'aimerais dire,
00:13:09il faut aussi parler des gens qui se sont battus
00:13:12et qui étaient ici, des colonies.
00:13:14Ça, c'est quelque chose qui parle notamment à mes élèves.
00:13:16Il faut aussi insister là-dessus.
00:13:18Aujourd'hui, c'est une nation unie
00:13:20qui doit célébrer un événement très important de notre histoire.
00:13:23Nous sommes toujours en direct,
00:13:25depuis Plumélec,
00:13:27cette petite commune du Morbihan,
00:13:29Bruno Clermont.
00:13:31Écoutez, effectivement,
00:13:33il y a plusieurs messages dans ce type de cérémonie.
00:13:35Celle-là est extrêmement importante,
00:13:37elle est même essentielle,
00:13:39elle fera date compte tenu du contexte stratégique dans lequel on est.
00:13:42Mais le message aussi, concernant la jeunesse de France,
00:13:44c'est important que vous le rappeliez.
00:13:46Et là, on voit dans cette cérémonie,
00:13:48dans toutes les cérémonies, il y aura des classes de collège,
00:13:50des classes d'enfants qui viennent, qui assistent,
00:13:52qui ont préparé, qui ont travaillé le débarquement,
00:13:54qui vont être associés aux cérémonies,
00:13:56aux côtés des anciens combattants,
00:13:58aux côtés des portes-drapeaux.
00:14:00C'est aussi ce message de transmission et ce message d'espérance
00:14:02qui est que la liberté mérite qu'on donne sa vie pour la préserver.
00:14:06C'est un des messages que les jeunes de France sont prêts à entendre.
00:14:10Et vous avez raison de le rappeler, Bruno Clermont,
00:14:13quand on voit le contexte international
00:14:15dans lequel nous sommes confrontés,
00:14:1780, plus de 80 ans après,
00:14:19le conflit ukrainien,
00:14:21ce qui se passe en Israël,
00:14:23enfin voilà quoi.
00:14:25Vous n'allez pas nous faire du Macron avant Macron ?
00:14:27Non, je n'ai pas fait un nom, ce n'est pas mon rôle.
00:14:29Vous n'allez pas nous dire qu'on est...
00:14:31Mais c'est vrai que c'est important de souligner tout cela, Elisabeth.
00:14:35Oui, mais il faut faire attention à l'anachronisme.
00:14:37L'histoire repasse rarement exactement les mêmes plats,
00:14:41et il faut quand même faire attention.
00:14:43Par ailleurs, moi, j'aurais plutôt tendance à penser
00:14:45que s'il y a un totalitarisme menaçant aujourd'hui,
00:14:48qui nous menace directement,
00:14:50c'est le totalitarisme islamiste.
00:14:54Et je n'ai pas envie...
00:14:56Je vous disais ça...
00:14:58Parce qu'on va entendre de l'extrême droite...
00:15:00Mais je le prends bien, Elisabeth.
00:15:02Je laisse Thomas, qui va nous dire tout ce que va nous dire le Président.
00:15:05Mais je voulais juste ajouter à ce que vous disiez.
00:15:07Il faut penser...
00:15:10Moi, je voulais juste faire part d'un souvenir,
00:15:12de le partager, parce que vous avez certainement le même.
00:15:14Je me rappelle avoir dévoré et relu
00:15:17l'Armée des ombres ou ce genre de bouquins
00:15:19quand j'avais 12, 13 ans.
00:15:21Et je me rappelle d'un émerveillement, effectivement,
00:15:24parce que c'est quand même...
00:15:26On peut s'identifier, je veux dire,
00:15:28on peut avoir envie de s'identifier à des gens comme ça,
00:15:30au moins autant qu'à des footballeurs.
00:15:32Là, Thierry, je pense que vous avez raison.
00:15:36Je pense que s'il n'y avait pas eu l'Ukraine, la Russie,
00:15:40le conflit israélo-palestinien,
00:15:43on aurait pu douter du fait,
00:15:46avant ces formidables commémorations,
00:15:49du fait que l'histoire était tragique.
00:15:52On finissait par l'oublier.
00:15:54Et on a, en quelque sorte, un prélude très angoissant
00:15:59qui va nous plonger,
00:16:01mais avec une infinie fidélité à la mémoire
00:16:06dans ces événements commémorés.
00:16:08Je crois que c'est très important.
00:16:10On a compris que l'histoire était...
00:16:12On ne peut pas l'oublier, en tous les cas.
00:16:13On est obligés de l'associer.
00:16:15Et on reviendra avec Thomas Bonnet sur la présence.
00:16:17Il y a beaucoup de chefs d'État qui seront présents demain.
00:16:21On peut peut-être l'aborder,
00:16:22puis je vous donnerai la parole juste après, Kévin.
00:16:23Déjà, Joe Biden qui est arrivé ce matin.
00:16:25Vous avez pu le voir.
00:16:26Les honneurs qui lui ont été réservés.
00:16:27Et qui va rester très longtemps, en plus.
00:16:29Jusqu'à samedi.
00:16:30C'est l'emploi du temps très prévervé.
00:16:32Oui.
00:16:33Au moins pour aujourd'hui.
00:16:34Et après, il va participer aux commémorations à partir de demain.
00:16:37Zelensky va également être présent.
00:16:40Et en fait, ce sont les deux personnalités
00:16:42surtout les plus marquantes
00:16:43parce qu'elles vont aussi ponctuer cette semaine.
00:16:45C'est-à-dire que vous aurez les commémorations
00:16:47avec les messages politiques
00:16:48et forcément qui vont être délivrés...
00:16:49Eh oui, on les observe avec une grande attention.
00:16:51Mais en marge, vous aurez aussi
00:16:53M. Zelensky qui va venir à l'Assemblée nationale vendredi
00:16:56à 48 heures des élections européennes.
00:16:58On entend déjà des voix grincer un peu dans les oppositions.
00:17:01Et puis, vous aurez Joe Biden samedi
00:17:03dans une réception en bonne et due forme à l'Elysée.
00:17:07Et donc là aussi, il y aura certainement des messages politiques.
00:17:10Aussi bien pour l'un que pour l'autre d'ailleurs.
00:17:11Parce que, disons-le, Joe Biden joue aussi
00:17:13lors de cette visite en France
00:17:15un parallèle avec Donald Trump.
00:17:17On sait que la précédente venue
00:17:19pour les 75 ans du débarquement
00:17:21avait laissé quelques traces.
00:17:24Pas forcément bienvenue dans l'opinion aux Etats-Unis.
00:17:27Allez, je vous donne la parole dans quelques instants,
00:17:29mon cher Kevin.
00:17:31Oui, clairement aussi, mes priorités au témoignage,
00:17:33évidemment, même si nous ne sommes que le 5 juin
00:17:36et pas le 6 juin.
00:17:38Nous sommes en tour de show, si je puis me permettre,
00:17:40vous pardonnez l'expression,
00:17:42mais en fait, on a beaucoup d'équipes qui sont sur le terrain
00:17:44et on va prendre la direction tout de suite de Caen.
00:17:46On va retrouver Mickaël Chaillou.
00:17:49Racontez-nous un petit peu l'histoire de Caen
00:17:51et puis ce qui va se passer.
00:17:53On veut évidemment tout savoir.
00:17:55C'est une question d'histoire aujourd'hui dans Midi News.
00:17:57Mickaël.
00:17:59Oui, Thierry.
00:18:01Je ne suis pas à Caen, je suis à 40 ans,
00:18:03les Marais, où depuis ce matin
00:18:05on est dans ce moment mémoriel
00:18:07dont vous parlez
00:18:09depuis à l'antenne.
00:18:11Il y a, derrière moi, 260 GIs
00:18:13de l'Amérique américaine qui sont venus
00:18:15évidemment pour assister
00:18:17aux commémorations. Vous allez les voir
00:18:19au garde-à-vous un peu partout dans les communes
00:18:21ici en Normandie, mais depuis ce matin
00:18:23on leur propose de refaire
00:18:25la bataille de 40 ans.
00:18:27Vous savez, il y a ici beaucoup
00:18:29de soldats de la 101ème Airborne.
00:18:31C'est cette division qui a libéré 40 ans
00:18:33en 1944.
00:18:35Ces soldats, on leur a proposé
00:18:37avec des photos
00:18:39mais aussi avec des témoins de l'époque
00:18:41des Normands qui sont
00:18:43encore en vie. On leur a proposé de refaire
00:18:45cette bataille. On leur a montré
00:18:47les uniformes, les armes de l'époque
00:18:49et puis des lycéens de 40 ans
00:18:51qui sont venus aussi échanger avec eux.
00:18:53Ce qui était assez fort, c'est qu'on ne se rend compte que des deux côtés
00:18:55à la fois ces GIs et à la fois
00:18:57ces jeunes Normands.
00:18:59Cette mémoire, il y a besoin de la cultiver.
00:19:01Il y a parfois
00:19:03quelques éléments, quelques questions
00:19:05qui restent en suspens.
00:19:07On touche du doigt
00:19:09l'objectif de toutes ces commémorations
00:19:11qui est de transmettre cette mémoire
00:19:13parce que les derniers témoins réels
00:19:15de l'époque sont en train de nous quitter.
00:19:17Merci beaucoup mon cher Michael.
00:19:19Depuis 40 ans
00:19:21et non pas depuis quand, mais ça reste
00:19:23un Normandie.
00:19:25Depuis 40 ans, non pas depuis quand.
00:19:27A l'oreille, on comprend tout ça.
00:19:29Je disais depuis 40 ans.
00:19:3140 ans, Elisabeth.
00:19:33On peut dire juste un mot sur l'absence russe ?
00:19:35Oui, on peut en parler et puis on va parler
00:19:37de Joe Biden.
00:19:39Je trouve ça évidemment tout à fait normal
00:19:41qu'on n'ait pas invité Poutine ou des officiels
00:19:43du gouvernement russe. On ne pouvait pas trouver
00:19:45des Russes quelque part
00:19:47à l'étranger.
00:19:49N'importe où quand même.
00:19:51Le prix qu'a payé la Russie
00:19:53dans l'Union soviétique d'ailleurs
00:19:55dans cette guerre.
00:19:57Je suis un peu choquée qu'il n'y ait pas la moindre présence russe.
00:19:59Je le répète
00:20:01pour éviter les malentendus.
00:20:03Je ne parle pas de Poutine ni des représentants
00:20:05de son régime.
00:20:07Merci au professeur.
00:20:09La contribution des Russes
00:20:11est évidemment importante, mais il faut aussi rappeler
00:20:13qu'au départ, l'URSS
00:20:15a pactisé quand même avec l'Allemagne
00:20:17à travers le pacte germano-soviétique.
00:20:19Il faut quand même le rappeler.
00:20:21Mais c'est vrai que les Russes
00:20:23ont beaucoup contribué, notamment à la victoire.
00:20:25On peut préciser que c'était l'Union soviétique
00:20:27et donc des pays vont être représentés d'une certaine manière.
00:20:29C'est vrai, vous avez raison.
00:20:31Très bonne remarque de Thomas.
00:20:33Pardon ?
00:20:35Très bonne remarque de Thomas.
00:20:37Merci, vous avez raison.
00:20:39Me voilà un peu rassérénée grâce à vous.
00:20:41Vous avez bien fait de venir, Thomas.
00:20:43On va retrouver
00:20:45Florian Tardif et Laurent Sellerier
00:20:47depuis cette petite commune
00:20:49du Morbihan-Plumélec.
00:20:51La première cérémonie
00:20:53vient de se terminer.
00:20:55Florian, racontez-nous.
00:20:57Oui, tout à fait.
00:20:59Elle vient de se terminer à l'instant,
00:21:01pour tout vous dire, Thierry.
00:21:03Cérémonie durant laquelle
00:21:05le président de la République a rendu
00:21:07hommage, je vous en parlais tout à l'heure,
00:21:09au caporal Émile Boétard
00:21:11ce premier soldat
00:21:13mort pour la libération de notre
00:21:15pays. Après
00:21:17le début du lancement
00:21:19de cette opération Overlord
00:21:21avec ses premiers
00:21:23parachutistes dont il faisait partie
00:21:25qui ont été déployés
00:21:27dans cette plaine de Saint-Marcel, juste derrière moi
00:21:29pour pouvoir, et je vous expliquerai
00:21:31un tout petit peu ce qui s'est passé
00:21:33durant cette nuit du 5 au 6
00:21:35juin 1944.
00:21:37Pourquoi ils ont été envoyés
00:21:39ici en Bretagne et non en Normandie ?
00:21:41Tout simplement parce que les alliés
00:21:43avaient peur que les différentes divisions
00:21:45allemandes présentes en Bretagne
00:21:47ne viennent renforcer
00:21:49le front en Normandie et ne compliquent
00:21:51bien évidemment les opérations
00:21:53qui auront lieu dès le lendemain
00:21:55avec ce débarquement du 6 juin 1944
00:21:57sur les plages normandes.
00:21:59Voici la cérémonie. Je pensais qu'elle
00:22:01était terminée mais elle continuait,
00:22:03elle se poursuit.
00:22:05Nous sommes à environ 150-200 mètres
00:22:07de là où elle se déroule.
00:22:09On est sur un point haut par rapport
00:22:11à cette plaine de Saint-Marcel
00:22:13et c'est ici qu'ont eu lieu
00:22:15les premiers combats. Pourquoi ? On va vous montrer
00:22:17Thierry, tout simplement parce qu'il y avait
00:22:19un point stratégique pour
00:22:21les Allemands. On va vous montrer
00:22:23ce moulin de la Grée.
00:22:25C'est à partir de ce
00:22:27moulin où étaient positionnés
00:22:29les Allemands que ces derniers
00:22:31ont vu ces premiers parachutistes
00:22:33que j'évoquais à l'instant, de la
00:22:35SAS, la Special Air
00:22:37Service,
00:22:39les forces spéciales
00:22:41britanniques. Ils ont vu
00:22:43ces premiers soldats débarquer
00:22:45en quelque sorte ici
00:22:47dans cette plaine Saint-Marcel et ils ont
00:22:49sonné l'alerte. Il a fallu
00:22:51à ces forces spéciales accompagnées
00:22:53des différents maquisards,
00:22:55la résistance bretonne,
00:22:57prendre ce moulin
00:22:59de la Grée
00:23:01et ensuite commencer
00:23:03les opérations pour tenter de
00:23:05ralentir l'armée
00:23:07allemande et pour lui éviter
00:23:09de rejoindre les forces déployées
00:23:11en Normandie qui auraient
00:23:13pu compliquer le débarquement du lendemain.
00:23:15Petite question à vous poser,
00:23:17Florian, que portez-vous sur votre
00:23:19veste ? Expliquez-nous, je veux tout savoir.
00:23:21Vous connaissez ma curiosité et ma passion
00:23:23de l'histoire.
00:23:25Tout à fait, mais bien évidemment
00:23:27c'est le bleuet de France qu'on nous a donné
00:23:29à notre arrivée ici à
00:23:31Plumelec et qui rend hommage
00:23:33bien évidemment depuis sa création
00:23:35il me semble que c'était en 1920
00:23:37aux d'abord
00:23:39soldats de la première
00:23:41guerre mondiale puis ensuite à l'ensemble
00:23:43des soldats que ce soit la seconde
00:23:45guerre mondiale ou les guerres qui ont
00:23:47eu lieu ensuite, soldats
00:23:49français qui ont participé
00:23:51à ces différents combats et qui sont
00:23:53morts durant la première guerre mondiale
00:23:55et la seconde guerre mondiale pour la libération
00:23:57de notre pays. Nous, en France, c'est un
00:23:59bleuet mais il y a également des
00:24:01soldats de l'armée britannique et eux
00:24:03ils ont un popyse.
00:24:05Alors pourquoi le bleuet en France ? Pour être
00:24:07tout à fait précis, tout simplement parce que
00:24:09c'est une fleur qui représentait à l'époque
00:24:11lors de la première guerre mondiale
00:24:13les couleurs du pays, les soldats
00:24:15étaient en bleu à cette époque et pourquoi
00:24:17le popyse pour les britanniques ?
00:24:19Tout simplement, le popyse ce sont les
00:24:21coquelicots, tout simplement parce que
00:24:23ce sont les premières fleurs
00:24:25qui poussaient après
00:24:27les combats
00:24:29lorsqu'il y avait des obus
00:24:31alors qu'il n'y avait quasiment
00:24:33aucune plante
00:24:35qui poussait au milieu de ces obus, au milieu
00:24:37de ces tranchées, les premières fleurs
00:24:39à pousser sur ces terres
00:24:41de combat, c'était les coquelicots
00:24:43donc c'est pour cela qu'ils portent, eux, les britanniques
00:24:45des popyse et nous des bleuets.
00:24:47Merci beaucoup mon cher
00:24:49et je vous mets 19,5 sur 20 avec la validation
00:24:51de Kevin Bossuet en tant que professeur
00:24:5320 sur 20 mais la perfection n'est pas
00:24:55de ce monde donc voilà
00:24:5719,5 sur 20 pour cette leçon d'histoire mon cher
00:24:59Florian Tardif et je voudrais
00:25:01que, avant de retrouver Somaya, vous
00:25:03montrez ce qui se passe au Royaume-Uni
00:25:05puisqu'on célèbre également ce D-Day
00:25:07avec, on va voir l'image que
00:25:09Benjamin Bouchard
00:25:11nous présente, le roi
00:25:13Charles III qui
00:25:15prononce un discours, voilà
00:25:17et c'est du direct et vous êtes bien sûr Cnews
00:25:19vous êtes en direct, il est 12h45
00:25:21et je suis à l'heure
00:25:23cette veille de D-Day avec Somaya
00:25:25la BD pour un tour de l'info
00:25:27Bonjour Thierry, bonjour à tous
00:25:29une arrivée que vous avez pu suivre en direct
00:25:31sur notre antenne, comme prévu
00:25:33Joe Biden a atterri à l'aéroport
00:25:35de Paris-Orly où il a été accueilli par
00:25:37Gabriel Attal, coup d'envoi
00:25:39d'une visite d'état de 4 jours pour célébrer
00:25:41les commémorations du débarquement
00:25:43puis il s'envolera pour le G7 en Italie
00:25:45et justement
00:25:47changement de paradigme à la Maison Blanche
00:25:49Joe Biden autorise dès aujourd'hui
00:25:51la fermeture temporaire de la frontière
00:25:53sud aux migrants, une nouvelle politique
00:25:55migratoire parmi les plus restrictives
00:25:57adoptée par un président démocrate
00:25:59et déjà dénoncée par des républicains
00:26:01mais aussi des progressistes
00:26:03et puis face à la recrudescence
00:26:05des vols de montres de luxe en période estivale
00:26:07la ville de Cannes réclame plus
00:26:09de policiers nationaux, dimanche
00:26:11dernier c'est le footballeur international
00:26:13Yves Bissouma qui a fait les frais
00:26:15d'un vol avec violence dans la
00:26:17station Balnéaire
00:26:19Merci beaucoup
00:26:21Somaya, nous sommes
00:26:23le 5 juin donc on préchauffe
00:26:25avant ce dîner que vous pourrez vivre
00:26:27demain avec toutes nos équipes évidemment
00:26:29sur place, je voudrais vous remontrer
00:26:31cette image, Joe Biden
00:26:33on l'a évoqué très rapidement qui est
00:26:35arrivé ce matin en France
00:26:37accueilli donc par Gabriel Attal
00:26:39puisque Emmanuel Macron
00:26:41on vient de le voir était dans le
00:26:43Morbihan pour lancer
00:26:45ses commémorations
00:26:47et on le disait Thomas
00:26:49il va rester relativement
00:26:51longtemps Joe Biden
00:26:53c'est un programme assez chargé
00:26:55il faudra faire attention effectivement
00:26:57à toutes les déclarations
00:26:59on l'a évoqué avec
00:27:01Phil Bilger aussi aux enjeux
00:27:03internationaux
00:27:05et c'est rare qu'un
00:27:07président américain reste aussi longtemps
00:27:09Je crois que c'est même inédit que ça reste 5 jours
00:27:11de commémorations
00:27:13et puis d'une visite d'Etat
00:27:15c'est une visite très importante
00:27:17pour Emmanuel Macron parce que c'est jamais anodin
00:27:19de recevoir le président des Etats-Unis
00:27:21ils ont beaucoup de sujets à aborder
00:27:23la veille de l'élection européenne
00:27:25et donc il y a aussi
00:27:27beaucoup de sujets à aborder internationaux
00:27:29parce qu'on a parlé de la guerre en Ukraine, la situation au Proche-Orient
00:27:31il y a beaucoup de sujets à aborder
00:27:33et c'est aussi très important pour Joe Biden
00:27:35parce que je vous le disais lorsque Donald Trump était venu
00:27:37il y a 5 ans, pour les 75 ans
00:27:39du débarquement
00:27:41il y avait eu quelques polémiques autour de sa visite
00:27:43il avait par exemple pas voulu visiter
00:27:45un cimetière américain, ça lui avait été beaucoup reproché
00:27:47aux Etats-Unis
00:27:49il avait eu aussi des mots pas forcément très tendres
00:27:51envers les vétérans
00:27:53donc là aussi ça avait été reproché
00:27:55et vous le savez, la lutte
00:27:57entre Joe Biden et Donald Trump
00:27:59est vive aux Etats-Unis
00:28:01et donc le président américain va aussi vouloir
00:28:03insister sur ce parallèle, montrer que lui
00:28:05à l'opposé de Trump peut nouer
00:28:07des alliances avec les Européens
00:28:09ce qui est à nuancer parce qu'on rappelle quand même
00:28:11que l'affaire des sous-marins
00:28:13les fameux Hocus, c'était déjà sous l'administration
00:28:15de Joe Biden, donc même si ce sont
00:28:17nos alliés, ils sont aussi capables de nous faire
00:28:19des coups dans le dos parfois à les Amériques
00:28:21Elisabeth ?
00:28:23Je m'adresse à Thomas
00:28:25peut-être vous nous expliquerez après ce que Trump
00:28:27a contre les vétérans, mais ça c'est autre chose
00:28:29mais sur la visite
00:28:31de Biden, que ce soit Trump
00:28:33ou Biden, il y a une longue tendance
00:28:35disons qu'il y a quand même un certain désengagement
00:28:37américain, c'est aussi ça quand même
00:28:39l'enjeu me semble-t-il
00:28:41Les propos récents de Donald Trump sur l'OTAN
00:28:43ont suscité une grande
00:28:45polémique, particulièrement aux Etats-Unis
00:28:47et en Europe, un peu moins
00:28:49Je parle d'une tendance, ça paraît quand même inévitable
00:28:51on est déjà à 80 ans du débarquement
00:28:53c'est-à-dire que ça paraît
00:28:55quand même assez inévitable qu'à un moment
00:28:57ensemble ou séparés ou d'une quelconque
00:28:59façon, les pays européens
00:29:01cessent, si vous voulez
00:29:03de dépendre pour leur sécurité de l'Amérique
00:29:05ça paraît quand même
00:29:07à un moment ça paraît envisageable
00:29:09Vous remarquerez que dans les discours
00:29:11pour promouvoir la défense européenne
00:29:13souvent l'argument premier qui est utilisé c'est
00:29:15attention, Donald Trump va peut-être arriver
00:29:17au pouvoir, c'est un argument qui est utilisé
00:29:19par Emmanuel Macron pour justifier le fait qu'il faut
00:29:21aussi savoir se débrouiller tout seul
00:29:23ce qui est vrai, c'est que même si Joe Biden
00:29:25était réélu au mois de novembre prochain
00:29:27ça serait une tendance, vous avez raison
00:29:29un désengagement aussi américain
00:29:31donc c'est une hypothèse à prendre en considération
00:29:33quel que soit le futur président
00:29:35Général Bruno Camorra, vous souhaitiez
00:29:37intervenir évidemment sur cette visite
00:29:39Le contexte stratégique est tout à fait exceptionnel
00:29:41Ah oui, plus que jamais
00:29:43Jamais on n'a eu un contexte stratégique comme ça depuis
00:29:45le débarquement, depuis la Première Guerre mondiale
00:29:47Il y a deux énormes dossiers
00:29:49que Joe Biden doit discuter
00:29:51avec le président et les deux sont compliqués
00:29:53et on ne sait pas lequel est le plus compliqué
00:29:55des deux, le premier c'est évidemment la situation à Gaza
00:29:57avec un plan de cesser le feu
00:29:59qui est en train d'être discuté avec
00:30:01le président français qui s'est trouvé une position
00:30:03pour entraîner vers une forme de négociation
00:30:05et l'arrêt des combats et du cesser le feu
00:30:07ça c'est pas simple, et puis vous avez également
00:30:09le cas de l'Ukraine, et l'Ukraine
00:30:11on voit bien qu'il commence à y avoir des divergences entre les alliés
00:30:13des divergences parce que certains alliés
00:30:15passent des lignes rouges et d'autres
00:30:17ne souhaitent pas les passer, on ne sait pas
00:30:19si le président de la République va annoncer ou pas
00:30:21dans une de ses interventions
00:30:23moi je pense pas qu'il le fera à ce moment là
00:30:25la possibilité que la France envoie des instructeurs en Ukraine
00:30:27mais ça fait partie des discussions du moment
00:30:29et de ça dans un contexte de tensions
00:30:31des élections aux Etats-Unis
00:30:33et de grandes tensions dans la démocratie américaine
00:30:35vraiment je pense que
00:30:37il est important, je pense que le message qui est important
00:30:39de montrer pendant ces trois jours
00:30:41c'est que malgré tout
00:30:43il y a une nudité des occidentaux
00:30:45c'est-à-dire les Européens et les Américains
00:30:47pour faire face à toute espèce de tyrannie, autocratie
00:30:49qui est en train de se créer et qui veulent abattre
00:30:51une certaine forme de liberté démocratique
00:30:53quelle que soit la qualité qu'on peut lui porter
00:30:55elle est parfaite, mais néanmoins c'est bien autre chose
00:30:57que ce que nous promettent les adversaires de l'Occident
00:30:59et aujourd'hui les adversaires de l'Occident
00:31:01ils sont de plus en plus nombreux
00:31:03donc c'est un élément important d'un point de vue stratégique
00:31:05important d'un point de vue politique
00:31:07il faut sortir de la cuisine politicienne française
00:31:09à mon avis ce n'est pas le sujet, ça peut intéresser les journalistes
00:31:11moi ça ne m'intéresse pas
00:31:13ce qui m'intéresse c'est l'avenir du monde
00:31:15et l'avenir du monde, je suis d'accord avec Elisabeth
00:31:17on peut s'étonner que 80 ans après
00:31:19notre sécurité dépend toujours des Américains
00:31:21les Américains sont arrivés en 1944, ils sont toujours là 80 ans après
00:31:23il y a 35 000 Américains en Allemagne
00:31:25donc comment on a pu rendre une situation dans laquelle
00:31:27on a eu besoin d'eux en 1944 et on a toujours besoin d'eux en 2024
00:31:29et quand on achète des armes
00:31:31quand on achète des armes
00:31:33enfin quand les Allemands achètent des armes
00:31:35c'est à eux qu'ils les achètent également
00:31:37les amis nous sommes ensemble encore pendant une heure
00:31:39donc on va beaucoup parler
00:31:41d'idées et des enjeux
00:31:43et c'était important et vous avez bien fait de le rappeler
00:31:45et je l'ai rappelé aussi sans vouloir faire un peu de discours
00:31:47comme on vous avait dit
00:31:49un peu couleur macronienne
00:31:51c'est important de resituer
00:31:53évidemment ces 80 ans
00:31:55dans le contexte international
00:31:57que nous vivons
00:31:59vous n'êtes pas tombé dans le piège de l'anachronisme
00:32:01on se retrouve avec nos invités
00:32:03pour une longue page d'histoire
00:32:05mais on abordera d'autres thèmes aussi
00:32:07à tout de suite
00:32:0913h
00:32:11Rebonjour, merci de nous accueillir
00:32:13nous sommes ensemble jusqu'à 14h
00:32:15c'est Midi News, je vous présente ma brillante équipe
00:32:17du mercredi dans quelques instants
00:32:19mais tout de suite sommaire à la une
00:32:21le D-Day, oui c'est demain
00:32:23mais on vous fera vivre cette grande journée
00:32:25sur CNews, évidemment
00:32:27Joe Biden est arrivé ce matin en France
00:32:29on vous montrera à nouveau les images
00:32:31Emmanuel Macron, vous avez pu le vivre en direct
00:32:33a lancé ses commémorations
00:32:35dès ce matin dans le Morbihan
00:32:37à Plumélec
00:32:39hommage aux maquisards bretons
00:32:41aux premiers parachutistes de la France libre
00:32:43et puis Plumélec, où chose incroyable
00:32:45une partie des drapeaux français installés dans la commune
00:32:47pour l'occasion ont été volés
00:32:49la petite histoire à côté de la grande histoire
00:32:51on vous raconte tout cela
00:32:53on sera aussi en Normandie
00:32:55en cette veille du D-Day
00:32:57on sera avec toutes nos équipes sur place
00:32:59Mickaël Chailloux à 40 ans, Régine Delfour et Sacha Robin à Saint-Lô
00:33:01et puis on reviendra aussi
00:33:03sur ce nouveau refus d'obtempérer à Clamart
00:33:05on vous en parlait hier sur ce plateau
00:33:07on reviendra sur le profil inquiétant
00:33:09de cet adolescent de 14 ans qui a tué un homme
00:33:11en fuyant un contrôle de police
00:33:13rédabellage porte par l'Ile-de-France
00:33:15l'unité SGP sera avec nous
00:33:17voilà pour notre programme très chargé en ce mercredi
00:33:19on fait un tour de l'info avec Somaya Labidi
00:33:21que je re-salue, re-bonjour Somaya
00:33:23bonjour Thierry, bonjour à tous
00:33:25c'est l'une des principales informations de cette mi-journée
00:33:27Emmanuel Macron a plume lègue
00:33:29dans le Morbihan pour le coup
00:33:31d'envoi des commémorations du 80ème
00:33:33anniversaire du débarquement
00:33:35point d'orgue de cette journée
00:33:37l'hommage aux derniers des parachutistes débarqués
00:33:39en Bretagne en 44, Achille Muller
00:33:43Libérer la France c'était notre but
00:33:45c'est du bonheur
00:33:47Nous étions dans des camps secrets
00:33:49où nous continuions
00:33:51à tirer
00:33:53à nous servir de nos véhicules
00:33:55autrement dit
00:33:57le chef
00:33:59d'escadron
00:34:01tirait un plan, un trait
00:34:03sur une carte et disait
00:34:05vous allez commencer là, vous allez traverser tout
00:34:07je me suis posé
00:34:09avec un planeur plein de locaux allemands
00:34:11au volant
00:34:13d'une jeep de combat
00:34:15le 4 août
00:34:17parce que la cavalerie
00:34:19est partie en dernier
00:34:21c'était un ordre de McLeod
00:34:23qui commandait la brigade
00:34:25qui était composé de deux bataillons
00:34:27britanniques, deux bataillons français
00:34:29et une compagnie belge
00:34:31Quelques heures avant, stupeur
00:34:33dans cette ville du Morbihan
00:34:35tous les drapeaux français installés
00:34:37pour les commémorations ont été volés dans la nuit
00:34:39des dégratations
00:34:41qui ont beaucoup affecté les habitants
00:34:43de la ville de Caz
00:34:45La commune avait décoré le bourg en bleu blanc rouge
00:34:47dans la nuit de lundi à mardi
00:34:49tous les drapeaux à hauteur d'homme
00:34:51ont été volés
00:34:53les préparatifs sont assurés par de nombreux bénévoles
00:34:55qui ne comprennent pas
00:34:57comme les patrons de ce bar
00:34:59qui ont prêté une salle pour une exposition
00:35:01sur la deuxième guerre mondiale dans le village
00:35:03C'est un acte tout à fait inqualifiable
00:35:05c'est nul, on ne peut pas
00:35:07accepter des choses comme ça
00:35:09Ma grande tante qui a connu la guerre, elle avait 18 ans
00:35:11qui est toujours en vie, la nuit même
00:35:13elle entend des fois les bottes des nazis
00:35:15Ils ont volé le drapeau français
00:35:17pour lequel nos ancêtres se sont morts
00:35:19Je trouve que c'est un manque de repère
00:35:21Des inscriptions Macron hors de Bretagne
00:35:23ont été taguées sur cet abribus
00:35:25à l'entrée de la cérémonie
00:35:27L'adjoint Omer a une petite idée
00:35:29sur l'identité des auteurs
00:35:31Ces jeunes qui sont oisivetés
00:35:33qui sont complètement indifférents
00:35:35à ce genre d'événement
00:35:37C'est très choquant, c'est très malvenu
00:35:39La population n'apprécie pas
00:35:41nous non plus, mais en fin de compte
00:35:43on n'y peut rien
00:35:45Il y a toute une éducation
00:35:47et quelques fois elle ferait commencer par éduquer les parents
00:35:49L'hommage au caporal Bouettard, parachutiste
00:35:51et premier mort du débarquement
00:35:53sera bien pavoisé
00:35:55la mairie gardant précieusement
00:35:57tout un stock de drapeaux
00:36:01On passe maintenant à ce drame à La Rochelle
00:36:03en Charente-Maritime
00:36:0512 enfants à vélo percutés par une conductrice
00:36:07de 83 ans dont la garde à vue a été levée
00:36:09car en état de choc
00:36:11Pour en parler avec nous
00:36:13Noémie Schultz du service police-justice
00:36:15Quelles sont les dernières informations
00:36:17dont vous disposez ?
00:36:19On sait que cet accident s'est produit vers 10h
00:36:21Ce matin, un groupe de 12 enfants
00:36:23âgés de 7 à 11 ans
00:36:25se rend à vélo dans un parc de la ville
00:36:27pour une course d'orientation
00:36:29Nous sommes mercredi, c'est donc une sortie
00:36:31encadrée par un centre de loisirs
00:36:33Deux adultes, deux animateurs
00:36:35Dans une rue à double sens de circulation
00:36:37les groupes de cyclistes
00:36:39sont percutés par une voiture
00:36:41qui arrive en sens inverse
00:36:43Le bilan est très lourd
00:36:457 enfants sont blessés dont 3 grièvements
00:36:47L'un d'eux est en état d'urgence extrême
00:36:49Une enquête a été immédiatement ouverte
00:36:51par le procureur de La Rochelle
00:36:53pour blessures involontaires par conducteur
00:36:55Cette enquête devra déterminer
00:36:57les circonstances de l'accident
00:36:59les raisons pour lesquelles le choc a eu lieu
00:37:01La voiture s'est-elle déportée ?
00:37:03C'est un problème technique
00:37:05Ce que l'on sait à l'heure actuelle
00:37:07c'est que la conductrice est âgée de 83 ans
00:37:09Elle a été testée négative à l'alcool et aux stupéfiants
00:37:11Elle avait été placée en garde à vue
00:37:13dans la foulée de son interpellation
00:37:15mais cette garde à vue a été levée
00:37:17car cette femme est en état de choc
00:37:19Le maire de La Rochelle a précisé
00:37:21que ses enfants avaient l'habitude
00:37:23de circuler à vélo dans cette ville
00:37:25où la vitesse est limitée partout à 30 kmh
00:37:27et où les aménagements pour les cyclistes
00:37:29sont très nombreux
00:37:31Dans le reste de l'actualité
00:37:33c'est l'un de vos thèmes de débat
00:37:35Dans Midi News Thierry, le chauffeur de 14 ans
00:37:37qui a tué un automobiliste hier
00:37:39a clamart après un refus d'obtempérer
00:37:41et toujours en garde à vue
00:37:43Les habitants se disent stupéfiés
00:37:47Ca me semble absolument stupéfiant
00:37:49que dès 14 ans
00:37:51il y ait un refus total de l'autorité
00:37:53Donc effectivement
00:37:55il faut dès le plus jeune âge
00:37:57montrer les limites
00:37:59Les gens comprennent
00:38:01Il faudrait que les parents se posent des questions
00:38:03Il faut élever mieux ses enfants
00:38:05Il y a un problème de société
00:38:07C'est un problème de société
00:38:09Et puis J-4
00:38:11avant les élections européennes
00:38:13alors que la campagne s'accélère
00:38:15Jean Lassalle, tête de liste à Alliance Rurale
00:38:17était l'invité de la matinale de Romain Desarbres
00:38:21La ruralité c'est un état d'esprit
00:38:23C'est le bon sens
00:38:25et c'est ce sentiment
00:38:27que depuis
00:38:29très longtemps
00:38:3170 à 80% du territoire
00:38:33perdent tout
00:38:35dans le silence assourdissant
00:38:37Ils ont perdu les services publics
00:38:39Tout le monde le dit et le sait
00:38:41Mais c'est beaucoup plus difficile à vivre
00:38:43quand on le vit au quotidien
00:38:45L'absence d'une maternité
00:38:47d'un hôpital
00:38:49c'est terrible
00:38:51L'absence de centres de formation
00:38:53pour former
00:38:55des jeunes artisans par exemple
00:38:57L'impossibilité
00:38:59quasiment
00:39:01de transmettre des exploitations agricoles
00:39:03parce que la transmission
00:39:05ne se fait plus
00:39:07les conditions ne sont pas réunies
00:39:09et des fermes se vivent
00:39:11les unes après les autres
00:39:13Les agriculteurs au 1900
00:39:15sur la ferme
00:39:17au mois de novembre, ils ont recommencé
00:39:19d'en avoir les espagnols
00:39:21Le monde rural est un monde qui a peur
00:39:23et qui n'a plus confiance
00:39:25Voilà pour l'essentiel
00:39:27de l'actualité à 13h
00:39:53Avec un titre en dessous
00:39:55MeToo cinéma, le festival de...
00:39:57Je vais le dire
00:39:59Le festival de connes
00:40:01Je vais quand même expliquer
00:40:03c'est pas juste pour être grossier
00:40:05c'est parce qu'on est en présence d'un phénomène religieux
00:40:07à mon avis
00:40:09où tout le monde se prosterne
00:40:11alors quand il y a de la religion
00:40:13il doit y avoir du blasphème
00:40:15alors c'est un numéro blasphématoire
00:40:17sur MeToo
00:40:19Et on le voit à l'écran, c'est magique
00:40:21Kevin de Bossuet
00:40:23professeur d'histoire, tout le présent et important
00:40:25devant un professeur d'histoire en cette veille d'idée
00:40:27J'accueille avec beaucoup de plaisir
00:40:29Réda Bellage, porte-parole L'Île-de-France, unité SGP
00:40:31Merci d'avoir accepté notre invitation
00:40:33On reviendra sur ce nouveau
00:40:35refus d'obtempérer à Clamart
00:40:37et sur le profil également de cet adolescent
00:40:39de 14 ans, merci d'être avec nous
00:40:41C'est Bilger, fidèle
00:40:43de chez les fidèles, le mercredi
00:40:45évidemment magistrat honoraire
00:40:47président de l'Institut de la Parole
00:40:49le général Bruno Clermont
00:40:51important de vous avoir également
00:40:53pour tout savoir sur l'histoire
00:40:55la grande histoire et puis la petite histoire aussi
00:40:57Thomas Bonnet
00:40:59pour l'aspect politique, ravi de vous accueillir
00:41:01On va donc commencer par ce
00:41:03Didet, en fait c'est le prêt Didet
00:41:05je ne cesse de le répéter depuis
00:41:07le début de cette émission
00:41:09Joe Biden, on va peut-être revoir l'image, il est arrivé ce matin
00:41:11en France pour les commémorations, accueilli par
00:41:13Gabriel Tal, puisque Emmanuel Macron
00:41:15lui était dans le Morbihan à Plumélec
00:41:17On va commencer les commémorations, rendre hommage
00:41:19au Maquisard et au SS français
00:41:21on va y revenir évidemment dans quelques instants
00:41:23on a pu vivre cette cérémonie
00:41:25en direct sur l'antenne de CNews
00:41:27et mes priorités au terrain
00:41:29puisque nos équipes sont déjà sur place
00:41:31on va retrouver une autre
00:41:33de notre équipe du côté de
00:41:35Saint-Lô, c'est Régine Delfour et Sacha Robin
00:41:37Bonjour Régine Delfour
00:41:39soyez bienvenue, je vois qu'il fait très beau
00:41:41en Normandie, racontez-nous un petit peu
00:41:43ce qui va se passer, ce qui s'est passé d'abord
00:41:45parce que c'est important pour nos jeunes
00:41:47téléspectateurs, c'est important qu'ils connaissent
00:41:49l'histoire, la grande histoire, on ne cesse
00:41:51d'en parler sur nos plateaux, racontez-nous
00:41:53ce qui s'est passé à Saint-Lô
00:41:57Eh bien Saint-Lô
00:41:59a été largement bombardée
00:42:01par les alliés, d'ailleurs elle avait été
00:42:03surnommée par Samuel Beckett
00:42:05le dramaturge hollandais
00:42:07la capitale des ruines
00:42:09puisqu'elle a été bombardée à 95% par
00:42:11les alliés, l'objectif donc c'était d'empêcher
00:42:13les allemands de se rapprocher
00:42:15du littoral
00:42:17malheureusement beaucoup de
00:42:19Saint-Loi, ce sont les habitants de Saint-Lô
00:42:21n'ont pas pu être prévenus, donc il y a eu
00:42:23énormément de morts, on parle de
00:42:25près de 400 morts, donc aujourd'hui
00:42:27c'est un moment fort de commémoration
00:42:29de la population civile
00:42:31notamment pour les morts de Saint-Lô
00:42:33mais pour toutes ceux qui sont
00:42:35morts pendant ce département
00:42:37pendant la libération, on estime à peu près
00:42:39à 20 000 morts
00:42:41les personnes qui sont donc décédées
00:42:43lors des bombardements
00:42:45Régine, quelle est l'épreuve
00:42:47de la journée, racontez-nous
00:42:52Eh bien le président de la république doit
00:42:54arriver ici à 15h45
00:42:56la cérémonie débutera à 16h
00:42:58ça sera d'abord une lecture d'un texte
00:43:00par un comédien Saint-Loi
00:43:02une lecture en hommage, en mémoire
00:43:04de la population de Saint-Lô
00:43:06ensuite il y aura 75
00:43:08écoliers qui vont chanter
00:43:10la chanson écrite par Charles Trenet
00:43:12il y aura ensuite une prise
00:43:14de parole d'Emmanuel Lejeune
00:43:16la maire de Saint-Lô, ce sera ensuite
00:43:18le tour du discours
00:43:20prononcé par le président de la république
00:43:22la marseillaise sera chantée
00:43:24par le chœur de l'armée
00:43:26française et puis
00:43:28ensuite il y aura un lâcher
00:43:30de 300 pigeons voyageurs
00:43:32Merci beaucoup Régine Delfort
00:43:34accompagnée par Sacha Robin
00:43:36depuis Saint-Lô alors que l'on voit
00:43:38le président de la république
00:43:40ça y est on peut la redécouvrir
00:43:42qui est toujours à la plume
00:43:44Saint-Lô mon général, ville aussi
00:43:46ô combien importante
00:43:48Saint-Lô c'est la première fois apparemment
00:43:50qu'un président de la république va parler
00:43:52des civils français qui ont été tués
00:43:54à l'occasion non seulement du débarquement
00:43:56mais de l'ensemble de la campagne de Normandie
00:43:58c'est une sorte de non-dit, on n'en parle pas
00:44:00on savait qu'il y avait eu des villes bombardées
00:44:02il y a eu effectivement
00:44:0415 000 français qui ont été tués dans les premiers jours
00:44:06du débarquement, puis 40 000 au total
00:44:08pendant toute la campagne de Normandie
00:44:10mais civils, donc ça vous parle
00:44:12des morts civiles
00:44:14il faut se souvenir aussi qu'il y a eu
00:44:16une dispute entre
00:44:18Churchill et Roosevelt sur la nature
00:44:20de l'opération et que Churchill
00:44:22prenait des opérations qui limitaient
00:44:24l'attaque des villes françaises
00:44:26ce que Roosevelt n'a pas accepté
00:44:28donc Roosevelt a maintenu son plan
00:44:30il était prévu de bombarder les positions allemandes
00:44:32à l'intérieur des villes françaises
00:44:34il faut, on le voit en Ukraine
00:44:36c'est regrettable, mais il faut frapper
00:44:38les gares, frapper les centres énergétiques
00:44:40frapper les regroupements de militaires
00:44:42et les allemands étaient installés dans les grandes villes françaises
00:44:44dans la région, donc les bombardements
00:44:46ont été assez massifs
00:44:48c'est une des raisons aussi pour laquelle le général De Gaulle
00:44:50dira plus tard, mais ses relations
00:44:52avec Roosevelt étaient compliquées
00:44:54que le but des américains c'était pas de libérer la France
00:44:56c'était de gagner la guerre
00:44:58quel qu'en soit le prix en quelque sorte
00:45:00et la façon dont les américains mènent la guerre
00:45:02évidemment ce qu'ont fait les américains
00:45:04au débarquement est remarquable
00:45:06je remets pas du tout en cause ça, mais la façon dont les américains
00:45:08ont procédé dans cette guerre était une manière
00:45:10qui n'était pas en tout cas conforme
00:45:12à ce que le droit international imposait déjà
00:45:14c'était une forme de proportionnalité
00:45:16donc ça amène, je pense qu'il est important
00:45:18de rappeler effectivement
00:45:20les raisons pour lesquelles les américains
00:45:22ont choisi, c'est fait, ça a été fait
00:45:24mais rappeler quand même que la population française
00:45:26a terriblement souffert, non seulement de la guerre
00:45:28mais également de cette période des débarquements en Normandie
00:45:30Elisabeth et Philippe
00:45:32D'abord, il me semble que c'est
00:45:34quand on dit le but des américains c'était pas de libérer la France
00:45:36c'est comme ça les relations internationales
00:45:38c'est aux français de libérer la France
00:45:40que leur but était de gagner la guerre
00:45:42c'est pas en soi choquant, mais
00:45:44je voulais juste faire écho, je me rappelle être allée au Havre
00:45:46et c'est quand même une mémoire assez terrible
00:45:48pour les habitants de ces villes
00:45:50parce que c'est quand même difficile
00:45:52bien sûr, ils sont dans les morts
00:45:54pour le débarquement et pour la libération
00:45:56mais avoir été tués par les alliés
00:45:58je pense que c'est quelque chose
00:46:00de très douloureux et vous avez raison
00:46:02il faut le dire, il faut...
00:46:04On ne peut pas, même
00:46:06dans les événements historiques
00:46:08que vous venez si bien de relater
00:46:10oublier l'importance
00:46:12des psychologies personnelles
00:46:14ça n'est pas pour rien que
00:46:16Reuvel détestait De Gaulle
00:46:18et que c'était réciproque
00:46:20je crois que bizarrement, des grands événements
00:46:22sont parfois motivés
00:46:24par de petites hostilités
00:46:26ou même de grandes haines
00:46:28Kévin, bourré sur l'histoire ?
00:46:30Oui, non mais je suis d'accord
00:46:32avec tout ce qui a été dit
00:46:34et moi encore une fois, j'insiste là-dessus
00:46:36parce que ça me paraît primordial
00:46:38dans un monde qui bouge énormément
00:46:40dans un monde où la souveraineté populaire
00:46:42est remise en question
00:46:44où vous avez des grandes puissances
00:46:46qui s'en prennent à d'autres
00:46:48à ce qui se passe notamment en Ukraine
00:46:50mais également à ce qui se passe
00:46:52au Proche-Orient, où vous avez quand même
00:46:54une organisation terroriste
00:46:56qui a attaqué Israël
00:46:58le 7 octobre dernier
00:47:00et qui a remis en cause finalement
00:47:02la sécurité de ce peuple
00:47:04je pense qu'il est bien de rappeler
00:47:06à quel prix la paix s'arrache
00:47:08à quel prix la liberté s'arrache
00:47:10et moi ce que je n'aime pas Thierry
00:47:12c'est ceux qui font
00:47:14une utilisation nauséeuse de l'histoire
00:47:16quand c'est le fruit de l'ignorance
00:47:18on peut encore pardonner
00:47:20mais quand c'est le fruit
00:47:22d'une manipulation politique
00:47:24et idéologique, ça me fait vomir
00:47:26je pense par exemple à monsieur Caron
00:47:28qui a quand même
00:47:30mis en avant
00:47:32les termes de Shoah
00:47:34d'extermination et de ghetto
00:47:36par rapport à ce qui se passe
00:47:38aujourd'hui dans la bande de Gaza
00:47:40avec une volonté
00:47:42finalement de nazifier
00:47:44les juifs et de nazifier Israël
00:47:46et d'ailleurs Jean-Luc Mélenchon
00:47:48qui avait traité de nazi
00:47:50un président d'université
00:47:52qui avait censuré
00:47:54une conférence
00:47:56liée au Proche-Orient
00:47:58je pense qu'il est important de rappeler
00:48:00à la jeunesse la rigueur historique
00:48:02la rigueur des termes
00:48:04et quand on parle de génocide
00:48:06pour Gaza, ça n'a aucun sens
00:48:08au niveau historique
00:48:10c'est de l'instrumentalisation politique
00:48:12avec des conséquences nauséeuses
00:48:14et la première des conséquences
00:48:16c'est la montée de l'antisémitisme
00:48:18et malgré ce que dit monsieur Mélenchon
00:48:20qui nous raconte que la montée de l'antisémitisme
00:48:22est résiduelle
00:48:24c'est une manière encore une fois
00:48:26de nier la souffrance des juifs
00:48:28ce qu'est en train de faire LFI
00:48:30ça me fait vomir
00:48:32On a bien compris le message
00:48:34Kevin Bossuet, il est 13h16
00:48:36on va faire un tour de l'info
00:48:38avec Somaya Dabili
00:48:40A la une de l'actualité
00:48:42la stupeur à Plumelec dans le Morbihan
00:48:44où les drapeaux français installés
00:48:46pour les commémorations du débarquement
00:48:48ont été volés dans la nuit
00:48:50des dégradations à la veille de l'arrivée
00:48:52d'Emmanuel Macron sur place
00:48:54Après les émeutes, un catalogue d'aides
00:48:56pour la Nouvelle-Calédonie a commencé
00:48:58par la mise en place d'un fonds de solidarité
00:49:00pour les TPE-PME
00:49:02accompagnement des collectivités pour les dispositifs
00:49:04d'activité partielle
00:49:06les banques et assurances sont également sollicitées
00:49:08et un comité sera mis en place pour suivre les avancées
00:49:10tous les mois
00:49:12Il y a des dizaines d'élèves hospitalisés
00:49:14dans la Marne après de mystérieuses intoxications
00:49:16au monoxyde de carbone
00:49:18C'est en se rendant à la cantine
00:49:20que plusieurs groupes d'enfants et un adulte
00:49:22ont été victimes de malaise dans une école
00:49:24de Fer-Champenoise jeudi dernier
00:49:26L'origine de ces intoxications reste pour l'heure
00:49:28inconnue
00:49:30Merci beaucoup ma chère Somaya
00:49:32On va faire un petit pas de côté
00:49:34si je peux me permettre dans cette actualité
00:49:36consacrée à ce D-Day
00:49:38On va revenir sur ce qui s'est passé
00:49:40à Clamart avec vous Réda Bellage
00:49:42je rappelle un adolescent de 14 ans
00:49:44qui a tué un homme
00:49:46suite à un refus d'obtempérer
00:49:48il est toujours en garde à vue
00:49:50On fait un rappel des faits avec Jean-Laurent Constantini
00:49:52Olivier Gangloff et Yael Benhamou
00:49:54Je vous interroge évidemment et je fais réagir
00:49:56mes invités sur le sujet
00:49:58Il a 14 ans, le chauffard
00:50:00A Clamart, c'est la sidération
00:50:02Comment un mineur de 14 ans
00:50:04a pu se retrouver au volant d'une voiture volée
00:50:06et percuter le véhicule
00:50:08qui roulait en face
00:50:10Juste après l'accident, un massage cardiaque
00:50:12a été prodigué à l'automobiliste de 34 ans
00:50:14qui venait en sens inverse
00:50:16Enfin, il décédera
00:50:18sur les lieux du drame
00:50:20Il a tué un type
00:50:22C'est un scandale
00:50:24C'est même plus des faits divers
00:50:26C'est des faits de société
00:50:28Ca me semble absolument stupéfiant
00:50:30que dès 14 ans, il y ait un refus total
00:50:32de l'autorité
00:50:34L'adolescent de 14 ans aurait refusé
00:50:36Lors de l'injonction des policiers
00:50:38le parquet de Créteil a ouvert une enquête
00:50:40pour refus d'obtempérer aggravés
00:50:42vols et homicides involontaires aggravés
00:50:44Les mineurs délinquants
00:50:46de moins de 15 ans seraient
00:50:48de plus en plus nombreux
00:50:50C'est quelque chose qui devient une norme
00:50:52Des gamins de moins de 15 ans
00:50:54sont de plus en plus
00:50:56hauteurs d'actes
00:50:58Mais comme c'est des gamins, ils n'ont plus de limites
00:51:00On a vu l'ERICS précédemment
00:51:02sur l'ERICS
00:51:04sur l'ERICS, ils se sont armés de couteaux
00:51:06En décembre dernier, le tribunal pour enfants
00:51:08de Créteil avait déjà déclaré
00:51:10ce mineur de 14 ans coupable de faits de vol
00:51:12avec violence, suivi notamment
00:51:14d'incapacité supérieure à 8 jours
00:51:16Reda Bellage est avec nous
00:51:18Merci d'avoir accepté notre invitation
00:51:20Mon cher Reda, 14 ans quoi
00:51:2214 ans !
00:51:24Au volant d'une voiture
00:51:26On est au milieu de la nuit
00:51:28C'est votre quotidien
00:51:30Ca vous surprend ou ça ne vous surprend pas ?
00:51:32On a vu dans certains quartiers
00:51:34depuis très très longtemps, depuis plus d'une vingtaine d'années
00:51:36ce genre de situation
00:51:38C'est-à-dire des jeunes qui sont en moto ou en voiture
00:51:40Moi je voyais
00:51:42ça date encore, plus de 25 ans
00:51:44mais il y a un gars
00:51:46c'était sa spécialité
00:51:483 fois par semaine il était en garde à vue
00:51:503 fois par semaine il était en garde à vue pour défaut de permis
00:51:52Donc le défaut de permis à l'époque
00:51:54n'est pas réprimandé pareil
00:51:56Le refus d'obtempérant en tout cas
00:51:58était réprimandé pareil
00:52:00Il n'était pas zinzin
00:52:02Il n'était pas éduqué
00:52:04Il n'avait pas d'encadrement familial
00:52:06Il faut se poser je pense surtout la question
00:52:08dans cette affaire de dire
00:52:10un an quasiment
00:52:12à quelques jours après
00:52:14le drame de l'affaire Nahel
00:52:16les choses n'ont pas changé
00:52:18Les choses n'ont pas changé
00:52:20Vous avez un jeune qui a fait l'objet
00:52:22l'auteur présumé
00:52:24parce qu'il faut respecter la présomption d'innocence
00:52:26qui est connu des services de police
00:52:2814 ans
00:52:3014 ans qui a été jugé
00:52:32qui a été jugé
00:52:34qui a un parcours précoce de délinquant
00:52:36puisqu'il a été jugé au mois de décembre
00:52:38déjà pour une affaire de vol avec violence
00:52:40Il attend une sanction
00:52:42au mois d'juillet aussi
00:52:44pour une autre affaire
00:52:46Et on peut se poser la question du suivi
00:52:48on peut se poser la question de l'encadrement
00:52:50parce que j'ai pas vu dans beaucoup de médias
00:52:52les gens n'ont pas percuté
00:52:54mais que fait un gamin à 14 ans à 2h50 du matin
00:52:562h50 du matin
00:52:58parce que
00:53:00je vais aller plus loin, imaginez
00:53:02il y aurait eu un policier qui se soit retrouvé en face de ce véhicule là
00:53:04le jeune ne serait pas arrêté
00:53:06vu qu'il ne s'est pas arrêté face à mes collègues derrière
00:53:08quand mes collègues de la BAC de Palaiso étaient derrière
00:53:10il ne s'est pas arrêté, si le collègue avait fait usage
00:53:12de son arme de service
00:53:14et que malheureusement il aurait
00:53:16parce que c'est son travail, pour éviter justement
00:53:18qu'un homme de 34 ans meurt
00:53:20le collègue aurait fait usage de son arme de service
00:53:22on aurait eu sûrement des tweets
00:53:24en disant j'ai mal à ma France
00:53:26on aurait eu
00:53:28sûrement des émeutes
00:53:30mais là aujourd'hui
00:53:32vous vivez dans le monde des policiers
00:53:34le monde des forces de l'ordre, aujourd'hui vous avez un homme
00:53:36inconnu qui ne vient pas forcément
00:53:38d'un quartier, qui a 34 ans
00:53:40qui n'a rien demandé à personne
00:53:42qui pour l'instant à ma connaissance n'est pas connu des services
00:53:44de police, qui en prenant
00:53:46son véhicule il n'allait pas prendre un risque
00:53:48c'était son véhicule propre et aujourd'hui il n'est plus là
00:53:50je connais bien cette route et je me suis
00:53:52mis à la place, je me dis moi aussi j'apprends cette route
00:53:54ça peut nous arriver à nous tous
00:53:56oui mais ce que je vous dis
00:53:58c'est incompréhensible de voir
00:54:00après cette affaire
00:54:02cette affaire Naël où le policier
00:54:04Florian a décidé de faire usage
00:54:06de son arme de service
00:54:08et que malgré ça
00:54:10ne serait-ce qu'au moins
00:54:12le gamin il a 14 ans, irresponsabilité
00:54:14pénale, manque de discernement
00:54:16mais les parents, les proches
00:54:18les amis, ceux qui seraient révoltés
00:54:20si les collègues avaient fait
00:54:22s'ils étaient face à eux, ils avaient fait usage
00:54:24de son arme, ils sont où ?
00:54:26On ne les entend pas ?
00:54:28On ne voit pas de tweets ?
00:54:30J'ai mal à ma France ?
00:54:32Vous avez raison
00:54:34Kevin et Philippe très rapidement
00:54:36Quelque chose n'a pas changé en effet
00:54:38c'est le silence d'une partie de la gauche
00:54:40médiatique et d'une partie de la gauche
00:54:42politique qui refuse
00:54:44d'intervenir sur ce genre de sujet
00:54:46parce que pour une partie
00:54:48de la gauche, un gamin de
00:54:5014 ans qui refuse d'obtempérer
00:54:52ce n'est pas de sa faute
00:54:54il y a des causes sociales, il faut le pardonner
00:54:56le pauvre
00:54:58mais là il y a un mort
00:55:00et c'est extrêmement grave
00:55:02et ce qu'il faut souligner aussi
00:55:04c'est qu'on a une partie de la gauche
00:55:06je dirais une partie de l'extrême gauche
00:55:08qui indirectement appelle
00:55:10directement les jeunes des banlieues
00:55:12à la rébellion, quand on vous raconte
00:55:14que la police tue, quand on vous raconte
00:55:16que la police est l'ennemi
00:55:18des jeunes des banlieues, forcément
00:55:20les jeunes qui intègrent ce discours
00:55:22quand ils croisent un policier
00:55:24qui lui demande de s'arrêter
00:55:26qu'est-ce qu'il fait ? Il fuit parce qu'il a peur
00:55:28ou parce qu'il déteste
00:55:30les policiers
00:55:32je trouve que la gauche a une part
00:55:34de responsabilité très grande
00:55:36dans l'affaissement de l'autorité
00:55:38de nos policiers et dans ce genre de choses
00:55:40Philippe, deux mots mais vraiment
00:55:42très rapide parce que nous sommes très en retard
00:55:44on est un triste concentré
00:55:46de tout ce que la délinquance des mineurs
00:55:48aujourd'hui a de dramatique
00:55:50en France
00:55:52il faut radicalement changer l'état de droit
00:55:54sinon la police
00:55:56sera toujours présumée coupable
00:55:58et donc il faut
00:56:00les sanctions inexécutées qui ne servent à rien
00:56:02il faut arrêter
00:56:04avec ce laxisme les mineurs d'aujourd'hui
00:56:06n'ont plus rien à voir avec
00:56:08ceux de 45. Merci beaucoup
00:56:10merci Réda d'avoir accepté notre invitation
00:56:12on marque une nouvelle pause
00:56:14et on retournera à 40 ans avec notre
00:56:16correspondant Mickaël Chaillou qui sera avec un invité
00:56:18on parle bien sûr du D-Day
00:56:20et le D-Day c'est bien demain
00:56:22allez à tout de suite
00:56:24Vous êtes bien sur
00:56:26CNews et Medi-News
00:56:28jusqu'à 14h je vous présente mes invités
00:56:30dans quelques instants mais tout de suite un nouveau tour
00:56:32de l'information avec Somaya Labidi que je re-salue
00:56:34à la une de l'actualité Emmanuel Macron
00:56:36a plume lègue dans le morbillant
00:56:38pour le coup d'envoi des commémorations
00:56:40du 20ème anniversaire du débarquement
00:56:42au programme accueil républicain
00:56:44puis passage en revue des troupes
00:56:46avant de rendre hommage au dernier des parachutistes
00:56:48débarqués en Bretagne en 1944
00:56:50une arrivée
00:56:52que vous avez pu suivre en direct
00:56:54sur notre antenne comme prévu
00:56:56Joe Biden a atterri ce matin à l'aéroport de Paris-Orlier
00:56:58où il a été accueilli par Gabriel Attal
00:57:00coup d'envoi d'une visite d'état
00:57:02de 4 jours pour célébrer le débarquement
00:57:04puis il s'envolera pour le G7
00:57:06en Italie
00:57:08C'est une invitation symbolique
00:57:10et de tête à tête majeure
00:57:12Volodymyr Zelensky sera reçu à l'Elysée ce vendredi
00:57:14au menu les besoins de l'Ukraine face à la Russie
00:57:16le chef de guerre en profitera également
00:57:18pour s'entretenir avec Joe Biden
00:57:20en marge des cérémonies du D-Day
00:57:22puis au sommet du G7 en Italie
00:57:24Merci, merci beaucoup
00:57:26chère Somaya, on vous retrouve dans 15 minutes
00:57:28je vous présente mes invités
00:57:30qui m'accompagnent depuis le début de cette émission
00:57:32qui sont en pleine forme, comme tous les mercredis
00:57:34Elisabeth Lévy, Kevin Bossuef et Bilger
00:57:36Bruno Clermont, D-Day oblige évidemment
00:57:38Kevin Bossuef, le professeur d'histoire
00:57:40indispensable aussi
00:57:42Thomas Bonnet, notre spécialiste politique
00:57:44puisque on va parler un peu
00:57:46des à-côtés également
00:57:48des potentielles déclarations
00:57:50d'Emmanuel Macron, ou pas
00:57:52on ne sait pas, on verra, je parle soit au gouverne d'Elisabeth Lévy
00:57:54qui s'attend évidemment à certaines
00:57:56déclarations d'Emmanuel Macron
00:57:58On va donc reparler du D-Day
00:58:00je rappelle bien que c'est demain
00:58:02le 6 juin et que nos équipes
00:58:04sont partout
00:58:06en Normandie et même en Bretagne
00:58:08puisque nous étions à Plumélec et on va rejoindre
00:58:10Michael Chahut qui est bien à 40 ans
00:58:12Rebonjour mon cher Michael
00:58:14vous n'êtes pas tout seul
00:58:16vous êtes accompagné
00:58:18par une personne qui a connu
00:58:20cette époque-là
00:58:22et vous apprêtez à faire
00:58:24une petite promenade dans les véhicules
00:58:26d'époque avec votre invité, racontez-nous tout
00:58:28on a envie de tout, tout, tout savoir
00:58:30mon cher Michael
00:58:32Alors en fait
00:58:34ce qui se passe aujourd'hui si vous voulez
00:58:36Thierry, à 40 ans, c'est un moment
00:58:38d'échange, un moment de mémoire
00:58:40où en fait la ville de 40 ans
00:58:42a invité 250 G.I.
00:58:44vous savez ils sont là pour être au garde-à-vous
00:58:46pendant les cérémonies et puis toute la journée
00:58:48aujourd'hui on leur propose de revivre
00:58:50cette bataille de 40 ans, ce matin on leur a présenté
00:58:52des images, des photos d'époque
00:58:54et puis des
00:58:56des armes d'époque etc etc
00:58:58et cet après-midi on les embarque
00:59:00dans tous ces véhicules qui sont derrière nous
00:59:02des véhicules d'époque pour aller
00:59:04dans les marais de 40 ans, sur les lieux précis
00:59:06où la 101ème Airborne
00:59:08a été parachutée en 44
00:59:10je suis avec Yves Marchais
00:59:12Yves Marchais qui est dans sa
00:59:1487ème année, qui est venu ce matin
00:59:16témoigner auprès de ces
00:59:18G.I. parce que vous avez connu
00:59:20vous ce D-Day
00:59:22qu'est-ce que vous êtes venu dire aux G.I. ? Pourquoi c'était important
00:59:24d'être là ? Ce qui est important
00:59:26c'est que
00:59:28je sais comment vous dire
00:59:30dans la période actuelle
00:59:32de savoir que la guerre est encore là
00:59:34en Europe et de penser
00:59:36qu'il y a des Européens qui prennent
00:59:38des bombes sur la figure, ça m'a refait
00:59:40penser à moi il y a 80 ans
00:59:42où on prenait des bombes ici pendant
00:59:44une semaine, vous voyez là-bas
00:59:46c'est la gare SNCF, les rails étaient
00:59:48tous tordus quand je suis sorti
00:59:50on s'est parti de notre maison qui est
00:59:52sur cette place, on s'est réfugié
00:59:54dans une ferme, cette ferme
00:59:56on a été libéré sous un gros tas
00:59:58de bois dans cette ferme
01:00:00et j'ai un souvenir
01:00:02assez extraordinaire que
01:00:04tous les Américains qui étaient là
01:00:06dans cette ferme par terre étaient
01:00:08allongés sur des civières, ils recevaient
01:00:10des soins d'un médecin
01:00:12parce qu'ils avaient été blessés
01:00:14pour nous libérer, vous vous rendez
01:00:16compte ? Les gens qui étaient
01:00:18blessés pour nous libérer
01:00:20Vous leur devez la vie ? Complètement
01:00:22et non seulement
01:00:24on leur doit la vie mais après
01:00:26on leur doit presque un plaisir
01:00:28de vivre parce que quand on a été
01:00:30sous la boîte allemande
01:00:32où moi j'entendais les Allemands
01:00:34qui chantaient Ali, Allah, Allah
01:00:36dans la rue principale, où je voyais
01:00:38les chevaux allemands, je voyais même
01:00:40certaines femmes qui allaient avec des Allemands
01:00:42alors que nous on crevait de faim, c'était
01:00:44des femmes de mauvaise vie on disait
01:00:46alors à mon avis c'était pas si mauvaise que ça
01:00:48au contraire, elles faisaient ce qu'elles pouvaient
01:00:50mais c'était une drôle d'ambiance
01:00:52chez nous à la maison il n'y avait pas de radio
01:00:54les vitres étaient peintes en bleu
01:00:56on ne pouvait pas voir la nuit
01:00:58pour que les Anglais ne nous bombardent pas
01:01:00parce que les bombes étaient anglaises
01:01:02on ne savait même pas que les Américains existaient
01:01:04on avait 6 ans et demi
01:01:06qu'est-ce que vous voulez savoir ?
01:01:08Est-ce que vous vous souvenez précisément
01:01:10de la première fois où vous avez vu
01:01:12les Américains arriver à côté
01:01:14de chez vous ? Est-ce que vous avez un souvenir ?
01:01:16La première fois où j'ai vu les Américains
01:01:18c'est quand c'était sous un tas de bois
01:01:20et qu'après
01:01:22des combats autour de ce tas de bois
01:01:24je ne sais pas ce qu'il s'est passé
01:01:26à un moment il y a un Allemand qui a ouvert
01:01:28une espèce de fenêtre au bout du tas de bois
01:01:30et qui a dit kaput, je n'ai pas trop compris
01:01:32ce que ça voulait dire à l'époque
01:01:34puis après, une heure après
01:01:36de l'autre côté de ce tas de bois
01:01:38il y a quelqu'un qui a ouvert aussi une toile
01:01:40et c'était un Américain qui venait nous libérer
01:01:42on est sortis une par une et les enfants
01:01:44ont été dormir
01:01:46et le lendemain matin dans la ferme où on était réfugiés
01:01:48il y avait tous ces gens qui étaient
01:01:50sur des civières et alors
01:01:52surtout ce qui m'avait marqué c'est que
01:01:54il y a un curé qui est venu dire
01:01:56la messe dans cette ferme
01:01:58Dernière question
01:02:00Yves, si vous voulez bien, je crois que vous n'habitez
01:02:02plus en Normandie. Non, j'habite en Sud
01:02:04Et c'est seulement la deuxième fois que vous revenez ici
01:02:06Vous avez appris des choses sur votre histoire
01:02:08sur ce qui s'est passé il y a quatre-vingt ans, racontez-moi ça
01:02:10Alors, j'ai appris
01:02:12il y a quelque temps
01:02:14que le curé qui est venu dire
01:02:16la messe, vous vous rappelez
01:02:18du jour le plus long, le film
01:02:20un curé qui tombe dans la douve et qui cherche son ciboire
01:02:22et qui replonge et qui replonge et qui revient
01:02:24et bien c'était celui-là qui était dans la ferme
01:02:26venu dire la messe
01:02:28Jefferson. Ce qui nous a libéré
01:02:30c'était la 501ème
01:02:32parachutiste
01:02:34infantry régiment de la 101ème
01:02:36division, donc c'était
01:02:38les Géronimo. Et après ça
01:02:40sur cette place je jouais avec les Américains
01:02:42dans les tentes, ils jouaient aux cartes
01:02:44et moi je jouais avec les armes
01:02:46avec les casques
01:02:48c'était très sympa mais bon
01:02:50on était complètement innocents. Si, un point très spécial
01:02:52j'aimais tellement
01:02:54les Américains que j'ai voulu jouer des parachutistes
01:02:56alors j'ai pris
01:02:58un drap, j'ai accroché
01:03:00les quatre coins, je suis monté sur le toit
01:03:02de la maison pour sauter
01:03:04et ma mère qui me voit au fond du jardin
01:03:06c'était la maison là-bas
01:03:08elle faisait des grands signes. Alors je suis descendu
01:03:10je suis allé sur les waters publics et j'ai sauté
01:03:12de là, mais bien moins appris de ne pas avoir
01:03:14sauté depuis le toit parce que c'était très lourd
01:03:16ce qui ne s'est pas ouvert sur mon dos, c'était pseudo
01:03:18parachute. On était fous à l'époque
01:03:20on ne se rendait pas compte
01:03:22on se rendait compte seulement quand on allait un peu
01:03:24à la campagne, il y avait plein de trous et autour
01:03:26il y avait des vaches qui étaient mortes
01:03:28mais on ne se rendait pas compte du danger qu'on courait
01:03:30la seule chose c'est que mes parents avaient dit
01:03:32juste avant de partir
01:03:34ne sortez pas les enfants parce que
01:03:36les Allemandes brûlent les enfants
01:03:38ça c'était le signe du danger
01:03:40mais bon pour le reste
01:03:42on était un peu inconscient
01:03:44Merci beaucoup Yves
01:03:46Yves qui va accompagner tout l'après-midi
01:03:48les 250 G.I.
01:03:50qui sont là derrière moi dans ces véhicules d'époque
01:03:52pour expliquer ce qu'étaient
01:03:5440 ans, il y a
01:03:56maintenant 80 ans
01:03:58ça sera demain, merci beaucoup Yves
01:04:00C'est très émouvant d'être là, merci
01:04:02Vous allez monter dans les jeeps vous aussi
01:04:04Michael ou pas ?
01:04:06Oui on va essayer de faire ça
01:04:08ça ne va pas être facile
01:04:10mais on va essayer
01:04:12Quelle belle leçon d'histoire
01:04:14évidemment
01:04:16et c'est aussi le rôle de CNews
01:04:18de transmettre, ne jamais oublier
01:04:20l'histoire
01:04:22En parlant d'histoire, vous vouliez revenir
01:04:24sur Plumélec
01:04:26un élément qu'on a oublié
01:04:28Les commémorations durent 3 jours
01:04:30il y a un jour on célèbre
01:04:32les forces françaises qui ont participé au débarquement
01:04:34le deuxième jour c'est la dimension internationale
01:04:36le troisième jour c'est la dimension politique et stratégique
01:04:38ce premier jour ça commence par Plumélec
01:04:40et à Plumélec on apprend, on découvre
01:04:42que le premier mort de débarquement
01:04:44c'était un français, il s'appelait
01:04:46Émile Bouétard, c'était ce parachutiste
01:04:48des SAS qui était le premier tué
01:04:50dans ses combats en Bretagne et qu'Overload
01:04:52n'a pas commencé en Normandie mais a commencé en Bretagne
01:04:54Voilà deux éléments et dans la prise d'armes
01:04:56à laquelle on a assisté là, on verra peut-être
01:04:58les images dans les rediffusions
01:05:00on voit des forces du commando Kieffer
01:05:02actuelles, les commandos de marine
01:05:04dont les anciens ont participé au débarquement
01:05:06on a des berets rouges
01:05:08d'un régiment de l'armée de terre
01:05:10qui ont récupéré les traditions, qui ont repris les traditions
01:05:12des SAS, on a des saints syriens
01:05:14on a des écoles, on a des anciens combattants
01:05:16donc en fait on a toute la nation
01:05:18qui est réunie autour des drapeaux
01:05:20pour célébrer les forces françaises libres
01:05:22qui ont participé au débarquement
01:05:24elles n'étaient pas nombreuses mais elles étaient présentes
01:05:26à terre, sous les parachutes
01:05:28dans les avions mais également
01:05:30dans les bâtiments et ça je pense qu'il faudra le rappeler demain
01:05:32la France a participé à sa libération
01:05:34avec les moyens dont elle disposait à l'époque
01:05:36Leçon d'histoire sur ces news
01:05:38aujourd'hui, Edorbini News, Philippe vous vouliez rajouter quelque chose ?
01:05:40Ah non pas du tout moi
01:05:42évidemment je suis à la fois
01:05:44très touché par le témoignage
01:05:46de monsieur Marchais
01:05:48une mémoire phénoménale
01:05:50et d'autre part tout ce que vient de dire le général
01:05:52est totalement exact
01:05:54au fond
01:05:56c'est très agréable dans la période
01:05:58actuelle de pouvoir s'abandonner
01:06:00à une admiration totale
01:06:02pour une période de notre histoire
01:06:04c'est tellement rare
01:06:06et même si on va probablement
01:06:08l'exploiter jeudi
01:06:10soir
01:06:12elle mérite de l'être
01:06:14et à côté de cela mon dieu
01:06:16on fera comme on peut
01:06:18avec l'exploitation par Tivan
01:06:20Allez on va
01:06:22évoquer, on va faire un pas de côté à nouveau
01:06:24dans cette activité du D-Day
01:06:26pour rappeler ce triste
01:06:28spectacle à l'Assemblée
01:06:30vous savez de quoi je vais vous parler
01:06:32et les filles
01:06:34et il paraît que tous les mardis il se passera quelque chose
01:06:36alors notre rôle je vais me dire
01:06:38est-ce qu'il faudra à chaque fois relayer
01:06:40ce qu'ils vont faire
01:06:42parce que c'est ça aussi notre responsabilité
01:06:44et c'est une vraie question parce qu'évidemment
01:06:46ils n'attendent que ça, c'est aussi
01:06:48une forme de communication
01:06:50Hier c'était la preuve parfaite Thierry parce que vous avez vu d'abord
01:06:52ils se sont habillés avec des couleurs différentes
01:06:54vert, rouge, blanc et noir pour tenter de composer
01:06:56le drapeau palestinien, ils ont vu que ça n'a pas
01:06:58vraiment eu d'effet et là
01:07:00comme dans un deuxième temps pour dire
01:07:02bon il faut quand même qu'on parle de nous
01:07:04un drapeau a finalement été brandi, c'est bien la preuve
01:07:06qu'ils n'attendent que justement
01:07:08les reprises sur les réseaux sociaux
01:07:10ce que Raphaël Bluchman appelait ce matin la
01:07:12tiktokisation de la vie politique
01:07:14Et on va voir les images que Benjamin
01:07:16Bouchard va nous diffuser
01:07:18évidemment c'est Rachel Kiké
01:07:20députée et les filles
01:07:22qui a brandi à nouveau
01:07:24un drapeau palestinien
01:07:26durant les questions à l'Assemblée
01:07:28C'est la première fois où ils étaient
01:07:30habillés, ils ont tenté de composer
01:07:32le drapeau palestinien, chacun jugera
01:07:34la réussite de l'opération
01:07:36Pas de commentaire évidemment
01:07:38Et puis évidemment le coup d'éclat
01:07:40de Rachel Kiké, après le coup d'éclat
01:07:42de Sébastien Delegué, on voit
01:07:44Rachel Kiké
01:07:46et Yelbronne Pivet qui a prononcé un rappel
01:07:48à l'ordre avec inscription au procès verbal
01:07:50comme d'habitude, à l'encontre de Rachel Kiké
01:07:52Commentaire Elisabeth Lévy ?
01:07:54Alors moi je crois que clairement
01:07:56après ce qu'il s'est passé
01:07:58devant TF1 qui a été
01:08:00à mon avis un tournant, une bascule
01:08:02c'est-à-dire en quelques heures
01:08:04ou en quelques heures elle fait venir
01:08:06Rémy Hassan fait venir des milliers de gens
01:08:08pour interdire à un média de faire
01:08:10son travail, donc on a clairement
01:08:12un parti antidémocratique
01:08:14à l'Assemblée, alors ce qu'il
01:08:16faut faire, je ne sais pas mais
01:08:18j'y viens tout de suite, ce qu'il ne faut
01:08:20pas faire c'est la diabolisation
01:08:22l'indignation morale, les concours
01:08:24de vertus, les je ne mange pas
01:08:26de ce spa-là, non mais
01:08:28je pense que ça se...
01:08:30on peut le faire si on veut mais c'est pas ça
01:08:32qui va avoir de l'effet, il y a deux choses qui me semblent
01:08:34importantes, la première c'est de démystifier
01:08:36ce qu'ils racontent, par exemple le fait
01:08:38que sur la Palestine ils ne défendent pas le peuple
01:08:40palestinien et qu'ils ne veulent pas
01:08:42de solution, d'ailleurs ils n'ont pas du tout à prouver
01:08:44la proposition de cesser le feu
01:08:46qui est sur la table, ce qu'ils veulent
01:08:48c'est un, le bazar pour être
01:08:50poli et deux, la destruction ou la disparition
01:08:52d'Israël et qu'ils ne parlent jamais des otages
01:08:54et qu'ils ne parlent évidemment jamais
01:08:56des otages, il faut donc démystifier leur discours
01:08:58essayer de montrer aux défenseurs sincères
01:09:00de la cause palestinienne qu'il se faut avoir
01:09:02mais surtout, c'est à dire moi j'en appelle
01:09:04aux électeurs, voilà
01:09:06c'est les seuls qui peuvent virer des députés
01:09:08les seuls qui peuvent virer les élus
01:09:10c'est des électeurs, écoutez jusque là
01:09:12est-ce que
01:09:14les mois que nous venons de passer
01:09:16Jean-Luc Mélenchon en a tiré parti
01:09:18voilà, alors il y a deux choses
01:09:20on verra dimanche
01:09:22mais en tous les cas dans les sondages il n'est pas passé
01:09:24de 6 à 10
01:09:26attention mais il n'empêche
01:09:28mais ce qu'on dit c'est qu'il prépare le coup d'après, c'est pas
01:09:30les européennes qui préparent
01:09:32sans les autres de la gauche
01:09:34il serait 10 ou 20 ou en tous les cas
01:09:36il ne serait pas ce nombre là, alors moi
01:09:38je le dis, il y a les électeurs
01:09:40et il y a aussi les responsables de gauche
01:09:42qui se sont déshonorés
01:09:44en s'alliant à un parti qui flirte avec l'antisémitisme
01:09:46pour rester poli
01:09:48donc je pense qu'il faut
01:09:50il faut les mettre en demeure
01:09:52et les mettre devant leur responsabilité
01:09:54juste pour une précision, sur la composition
01:09:56sur les tenues, il n'y avait pas que les députés de la France insoumise
01:09:58il y avait des écolos
01:10:00des députés écolos et communistes
01:10:02le PS n'a pas participé mais pour vous dire que la gauche
01:10:04est encore
01:10:06ils sont encore là
01:10:08Elizabeth en a pas été électeur
01:10:10mais c'est aussi le pari de la France insoumise
01:10:12Jean-Luc Mélenchon
01:10:14a fait un meeting à Garches-des-Godesses
01:10:16le week-end dernier
01:10:18et hier à Évry-Courcoronne
01:10:20ce sont deux villes qui ont voté
01:10:22à plus de 50% pour Jean-Luc Mélenchon
01:10:24au premier tour
01:10:26de l'élection présidentielle
01:10:28il y a bien une volonté à travers tout ce ramdam
01:10:30de mobiliser la jeunesse
01:10:32mais moi ce qui m'effraie
01:10:34ce qui m'effraie si vous voulez
01:10:36c'est le fait
01:10:38de sombrer, j'ai l'impression qu'il sombre un petit peu
01:10:40dans une forme de complotisme
01:10:42on l'a vu notamment
01:10:44pendant la présidentielle
01:10:46avec l'affaire Mohamed Merah
01:10:48où Jean-Luc Mélenchon avait dit
01:10:50qu'on va bien nous trouver une autre affaire
01:10:52pour nous enquiquiner
01:10:54nous extrême-gauche
01:10:56mais là il nous raconte que finalement
01:10:58l'antisémitisme, la flambée de l'antisémitisme
01:11:00n'existe pas vraiment
01:11:02et que les 300%
01:11:04en effet d'augmentation
01:11:06au premier trimestre 2024
01:11:08de l'antisémitisme ça n'existe pas
01:11:10il y a une négation de la souffrance des juifs
01:11:12qui est inadmissible
01:11:14il s'agit donc de l'assomption de l'électeur
01:11:16mais on a le droit d'avoir
01:11:18une indignation civique
01:11:20devant cette pantalonnade
01:11:22et troisième élément, j'insiste là-dessus
01:11:24tout et les filles n'est pas homogène
01:11:26il y a des députés
01:11:28qui sont scandalisés
01:11:30par l'attitude de certains
01:11:32mais qu'ils le disent !
01:11:34il y a un moment l'honneur et le courage
01:11:36demandent aussi de parler clairement
01:11:38qu'ils le disent !
01:11:40Elle est là, fidèle au poste
01:11:42c'est Sommeil à Billy, 13h46
01:11:44on fait un nouveau tour de l'info
01:11:46à la une de l'actualité
01:11:48c'est arrivé que vous avez pu suivre en direct
01:11:50ce matin sur notre antenne
01:11:52comme prévu Joe Biden a atterri
01:11:54à l'aéroport de Paris-Orly ce matin
01:11:56où il a été accueilli par Gabriel Attal
01:11:58coup d'envoi d'une visite d'état
01:12:00de 4 jours pour célébrer les commémorations
01:12:02du débarquement puis il s'envolera
01:12:04pour le G7 en Italie
01:12:06et justement, changement de paradigme
01:12:08à la maison blanche
01:12:10Joe Biden autorise dès aujourd'hui
01:12:12la fermeture temporaire de la frontière sud aux migrants
01:12:14une nouvelle politique migratoire
01:12:16parmi les plus restrictives
01:12:18adoptée par un président démocrate
01:12:20et déjà dénoncée par des républicains
01:12:22mais aussi des progressistes
01:12:24et puis face à la recrudescence des vols de montres de luxe
01:12:26en période estivale, la ville de Cannes
01:12:28réclame plus de policiers nationaux
01:12:30dimanche dernier c'est le footballeur
01:12:32international Ibisuma qui a fait les frais
01:12:34d'un vol avec violence dans la station
01:12:36balnéaire
01:13:02...
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