Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National à l’Assemblée, était l’invitée de Benjamin Duhamel sur BFMTV.
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00:00 C'est ce qui se dit dans un certain nombre de...
00:02 Vladimir Poutine ne donne pas le moindre signe de vouloir mener des négociations.
00:06 Et pourtant, c'est ce qui se dit dans un certain nombre de journaux que des nations,
00:14 notamment la Chine, mais aussi peut-être la Turquie,
00:18 seraient en train d'œuvrer pour tenter d'arriver à une négociation, à aboutir à une négociation.
00:28 Si vous étiez au pouvoir, est-ce que vous prendriez la décision d'arrêter l'envoi d'armes à l'Ukraine ?
00:33 Par exemple, les canons César. Vous avez dit, c'était en novembre 2022,
00:37 il faut arrêter d'envoyer des canons César parce qu'il y a un risque que l'armée française n'en ait plus suffisamment.
00:41 Si vous étiez au pouvoir, est-ce que vous diriez "j'arrête d'envoyer des canons César à l'Ukraine" ?
00:46 Non mais c'est une réalité. La réalité, c'est que nous envoyons du matériel à l'Ukraine,
00:51 qui est du matériel dont, quoi qu'on en dise, on se départit.
00:56 Donc on arrête.
00:57 Non, ce n'est pas ce que je dis. Je répète.
01:01 Monsieur Duhamel, je sais que vous aimez voir tout en blanc ou en noir,
01:06 mais la réalité, c'est que ce n'est pas comme ça.
01:08 Le fait est que j'ai un peu de mal à comprendre la position de l'URL.
01:10 Je vous le dis très clairement, vous allez tout à fait comprendre après ce que je vais vous dire.
01:14 C'est un petit peu lent, c'est pour ça.
01:15 Peut-être, parfois, ça peut arriver à tout le monde.
01:18 Nous devons livrer des armes si ces armes servent à permettre à l'Ukraine d'arriver en position de force dans une négociation.