Les invités de Pascal Praud reviennent sur l'irruption de Gabriel Attal lors d'une interview de Valérie Hayer ce lundi.
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00:00Je vais répondre à Golnadel avant qu'il ait parlé, parce que je sais exactement ce que vous allez dire.
00:03Non mais vraiment, vous êtes prévisible là-dessus.
00:06Non mais vas-y !
00:07Je comprends très bien la réaction des Français, et je comprends que ça choque, ça horrifie beaucoup de gens.
00:12Je comprends très bien ce qu'ils se disent.
00:13Et en même temps, moi ce que je leur dis aussi à tous ceux que ça choque,
00:17c'est que je ne connais pas un journaliste en France qui, si ça s'était arrivé, se serait opposé.
00:22Bah oui.
00:22C'est-à-dire que moi évidemment, Gabriel Attal serait dans les locaux,
00:25je lui dis tiens, venez monsieur le Premier ministre, on va aller voir Pascal Praud,
00:29et vous vous invitez dans une émission, personne n'aurait dit non, et moi j'aurais été très heureux de le faire.
00:35Parce que pour une rédaction, c'est toujours intéressant d'avoir le Premier ministre à son micro.
00:40Oui, je suis d'accord avec Louis, je pense qu'ils ont plus cherché la bonne séquence qui va faire marrer,
00:44qui va préparer ce happening, c'est un peu ce que vous disiez Pascal,
00:47plutôt qu'une main terrifiante de la censure.
00:50Mais je peux me tromper.
00:51Oui, mais moi je vais vous dire, je trouve ça un petit peu triste,
00:55parce que ça montre à quel point la politique est devenue uniquement du spectacle et du théâtre.
01:00Voilà.
01:01Est-ce que c'est vraiment la place d'un Premier ministre ?
01:04Voilà.
01:05Je suis un peu rabattue là.
01:07Véronique Jacquet, Véronique, vous découvrez le Pérou à Orléans,
01:10oui, il y a une part de spectacle dans la politique.