• il y a 5 mois
Plusieurs cérémonies sont organisées ce jeudi dans le cadre des commémorations des 80 ans du Débarquement des forces alliées en Normandie, en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement, ainsi que de vétérans américains, canadiens et britanniques

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Transcription
00:00 Joe Biden accompagné de Jill Biden
00:04 et qui vont descendre de cette voiture blindée colossale
00:07 pour rejoindre les invités de cette cérémonie internationale.
00:13 Le secret de service se met en place
00:16 avant de pouvoir ouvrir la porte et de pouvoir laisser passer Joe Biden.
00:21 Voilà le président américain.
00:25 Oui délicatement la caméra...
00:26 C'est ce que j'allais dire.
00:27 C'est-à-dire que régulièrement on nous fait le coup avec Joe Biden.
00:31 Dès qu'il faut descendre quelques marches, descendre d'une voiture, etc.
00:34 Par délicatesse et par respect pour son âge, il a 81 ans, la caméra s'écarte.
00:39 Oui mais il est là, le président des Etats-Unis, 81 ans.
00:43 Et évidemment tout le monde attend son arrivée pour que la cérémonie commence.
00:47 Il est avec son épouse Jill.
00:49 Et tant qu'il n'est pas là, ça ne peut pas commencer.
00:51 On a à peu près 40 minutes de retard.
00:53 Mais il a le sourire, vous voyez.
00:55 Il est content de retrouver Emmanuel Macron.
00:59 On va écouter ce qu'ils se disent.
01:01 Je pense qu'ils attendent la photo.
01:04 Ils attendent pour une photo.
01:32 C'est ce que disait Emmanuel Macron.
01:34 Et Joe Biden qui va pouvoir aller se placer dans cette tribune officielle.
01:40 Au milieu des invités.
01:44 Pour que la cérémonie puisse commencer.
01:47 Cette cérémonie internationale.
01:48 Après avoir suivi tous ensemble la cérémonie britannique, canadienne, américaine.
01:52 Voici donc la cérémonie internationale.
01:55 C'est le point d'orgue de ces commémorations.
01:57 Même si elles vont se poursuivre dans les jours qui viennent.
01:59 C'est par exemple qu'Emmanuel Macron sera demain à Bayeux.
02:02 Pour un discours autour du souvenir du général de Gaulle.
02:05 Et du discours qui avait été prononcé par de Gaulle le 14 mai à Bayeux.
02:08 Mais en attendant, c'est Omaha Beach.
02:11 Ce lieu particulièrement symbolique.
02:13 Et ces applaudissements pour l'arrivée du président américain à Omaha Beach.
02:20 Entouré, vous le voyez, de Jean Biden, d'Emmanuel Macron et de Brigitte Macron-Ulysse.
02:25 Avec cette démarche, vous avez, fragile, d'un vieillard qui a du mal à avancer.
02:32 Mais on a vu dans son discours tout à l'heure.
02:34 Qu'il conservait toute son énergie, sa détermination et toute sa tête, si j'ose dire.
02:39 C'est le cas depuis déjà quelques années.
02:41 Les américains sont habitués à ces gaffes.
02:45 Mais ils se demandent s'il est vraiment l'homme de la situation.
02:49 Pour être réélu en novembre prochain.
02:51 Il y a le risque pour Joe Biden d'apparaître au cours de ces cérémonies d'hommage à un passé glorieux.
02:56 Et bien d'appartenir lui aussi à une époque qui se termine.
03:01 Vous savez quand on a interrogé Joe Biden il y a quelques temps, il y a deux ou trois jours, sur son âge.
03:05 On lui a demandé, à votre âge, vous représentez, est-ce que vous êtes sûr d'être le bon candidat, le bon président ?
03:12 Et il a répondu, je ferai ça mieux que personne dans cette pièce.
03:15 Et sa campagne, si vous voulez, dit quel est l'âge de Donald Trump ? 77 ans, 4 ans de moins que Joe Biden.
03:24 Au fond ils ont le même âge.
03:26 Mais en réalité, Donald Trump a une énergie extraordinaire qui le fait apparaître en très bonne forme à l'opposé de Joe Biden.
03:33 Et cette poignée de main, pardon, elle est importante aussi.
03:35 La poignée de main entre Joe Biden et Volodymyr Zelensky, le président ukrainien.
03:40 On l'a aperçu l'image furtivement, elle est importante.
03:42 Parce que, évidemment, les Etats-Unis sont le premier soutien financier et militaire de l'Ukraine.
03:49 Un soutien qui a été quelque peu bloqué, Mathieu Croissando, ces dernières semaines.
03:53 Mais qui a fini par se débloquer au Congrès.
03:56 Et les milliards américains et les armes américaines continuent d'arriver maintenant en Ukraine.
04:02 C'est pour ça que je le disais que cette image était importante.
04:04 Oui, elle est très importante et il a été en difficulté, c'est vrai, il faut le dire, Joe Biden.
04:09 Avec les républicains, on le sait, au Congrès et avec une partie de son opinion publique.
04:13 Il l'a dit dans son discours, l'isolationnisme, c'est pas pour nous.
04:17 Il faut pas sombrer dans ce vertige, dans ce défaut, enfin sur ce penchant-là.
04:23 Et au contraire, il faut jouer la solidarité.
04:25 Plusieurs, on est plus fort et donc l'unité et l'alliance.
04:28 Mais c'est un discours qui, aux Etats-Unis, est contesté.
04:30 Il est contesté par Donald Trump, il est contesté par une partie de l'opinion publique
04:34 qui se dit de quoi on se mêle, c'est loin, ça n'est pas franchement notre business.
04:38 Quand on voit ces chefs d'Etat et de gouvernement alignés, j'allais dire au Moabitch centre du monde.
04:42 Non, centre du monde occidental.
04:45 Alors, très clairement, centre du monde occidental, en tout cas,
04:49 de tous ceux qui pensent un peu la même chose, on va dire,
04:53 et de la même façon, qui partagent la même histoire, on l'a dit,
04:56 et des valeurs communes qui sont celles qui ont été répétées, scandées aujourd'hui,
05:01 les valeurs de la démocratie, les valeurs de la liberté.

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