• il y a 5 mois

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Transcription
00:00 Le problème c'est que l'enjeu franco-français se joue à partir de demain à l'échelle européenne.
00:06 Et le problème que nous avons c'est l'image de la France en Europe.
00:09 Ce soir, l'image de la France est affaiblie.
00:12 Elle est rabougrie.
00:14 Elle perd de l'influence et de la crédibilité.
00:17 Elle perd du rayonnement parce qu'elle envoie des élus,
00:21 et je l'ai vu pendant 5 ans,
00:23 qui n'ont pas parlé du tout d'Europe,
00:26 mais qui ont affaibli la France au niveau européen.
00:29 Et donc je suis assez en colère pour deux choses, je vous le dis,
00:32 parce que, il y en a marre de ces élections, et c'est un grand coup de gueule.
00:37 Il y en a marre d'envoyer des gens qui ne travaillent pas au Parlement européen.
00:41 Il y en a marre d'envoyer les seconds couteaux.
00:43 Il y en a marre de ne pas bosser aux fêtes au Parlement européen.
00:46 Et moi j'ai eu la fierté d'être 8 ans la présidente d'une grande commission,
00:51 et ce soir je suis émue parce que l'Europe ne s'est pas jouée.
00:56 L'Europe c'est un projet.
00:59 Et que l'image de la France, elle est terrible ce soir.
01:04 Et je pense qu'on parle du "après".
01:08 Le "après" c'est soit eux, soit nous au fait.
01:12 Vous voyez ?
01:13 Donc il va falloir qu'on se rassemble.
01:15 - Quand vous dites "soit eux, soit nous", c'est quoi ?
01:17 - Ça veut dire soit on rentre dans une logique d'extrême droite et de populisme,
01:21 qui surfe sur les peurs, qui surfe sur des non-solutions,
01:24 et je suis désolée que vous soyez à ma gauche.

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