Jean-Philippe Tanguy, député sortant Rassemblement national de la Somme, est l'invité de BFMTV ce lundi soir pour évoquer la dissolution de l'Assemblée nationale et les législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet.
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00:00 La réalité c'est qu'est-ce qu'on dit les Français.
00:01 Ils ont mis très largement Jordan Bardella à la Rassemblée Nationale,
00:04 à plus de 30% sur tout le territoire.
00:07 L'ensemble des départements métropolitains nous ont mis en tête,
00:10 la quasi-totalité des départements d'outre-mer.
00:12 Il n'y a que la micro-couronne parisienne qui semble vivre dans une bulle, c'est son droit.
00:16 Et donc, forts de ce score, nous sommes suffisamment forts
00:20 pour permettre d'écouter les autres, de vouloir rassembler les autres.
00:23 Mais sur la ligne qui évidemment a été mise très largement en tête,
00:26 c'est la différence avec le détressement.
00:28 C'est pas du débauchage individuel, ça peut être du débauchage de forces politiques
00:34 qui veulent contribuer au redressement national,
00:36 mais sur une ligne qui a été mise très en tête et à plusieurs reprises.
00:38 Pas d'alliance avec d'autres mouvements, dit Marine Le Pen.
00:41 Évidemment, c'est pas une question,
00:43 c'est pas une question, si vous voulez, comme on le voit dans le triste spectacle de la gauche,
00:48 de tambouilles politiciennes, ça n'intéresse pas les gens.
00:50 On ne fait pas de langue de bois ce soir Jean-Philippe Togner, d'accord ?
00:51 On en fait rarement quand on est en France.
00:52 Pas de langue de bois.
00:53 Concrètement, quel est l'état des discussions entre le Rassemblement National Marine Le Pen
00:58 et les Républicains ?
00:59 Est-ce que Marine Le Pen et Éric Ciotti se parlent ?
01:02 Est-ce qu'il y a des discussions au niveau d'appareils ?
01:05 Bref, cette main tendue, concrètement, elle peut se concrétiser de quelle façon ?
01:08 Si vous connaissez Marine Le Pen, Marine Le Pen c'est une tombe.
01:11 Donc les discussions que Marine Le Pen peut avoir avec les uns et les autres
01:13 relèvent de Marine Le Pen.
01:15 Ça relève de Marine Le Pen.
01:16 Vous le savez ou pas ?
01:17 Elle a été très claire ce soir sur TF1.
01:18 Moi, je ne le sais pas.
01:19 Elle a été très claire sur TF1.
01:20 Et vous, vous avez des échanges avec des certains de vos collègues, les Républicains ?
01:23 Moi, j'ai pas à en avoir, ma contribution aujourd'hui,
01:25 elle est sur le projet, elle est sur les idées,
01:27 elle est sur l'organisation de cette campagne.
01:29 On avait travaillé sur un plan parce que nous, on croyait,
01:31 on a sollicité cette dissolution.
01:34 Donc nous sommes prêts, nous finissons la logistique
01:36 pour être prêts devant les Français.
01:37 C'est ce qui les intéresse.
01:38 Ils veulent qu'on réponde à leurs problèmes.
01:40 Nous avons apporté un certain nombre de solutions.
01:42 Nous avons confondu les solutions européennes et nationales volontairement,
01:47 puisque aujourd'hui, les deux sont intriquées
01:48 et que M. Macron, de toute façon, symbolise cette intrication.
01:51 Et maintenant, nous pouvons, peut-être, si les Français le veulent,
01:54 prendre l'Assemblée nationale pour appliquer ces mesures.
01:56 Si, dans la logique de la SAC et République,
01:59 il y a d'autres forces politiques ou personnalités politiques
02:01 qui veulent contribuer sur cette ligne en apportant leur différence à ce projet,
02:05 eh bien, c'est le sens de la SAC et République.
02:07 Parce que passer de 88 députés à la majorité absolue de 289 ?
02:12 Oui, alors, vous pouvez faire, vous savez, après 93,
02:15 il y a eu un raz-de-marée du RPR-UDF contre la gauche,
02:17 et la gauche a fait un raz-de-marée contre le RPR-UDF en 97.
02:21 Donc, au scrutin majoritaire,
02:23 vous pouvez très bien prendre très facilement le Parlement.
02:25 Aujourd'hui, par rapport aux résultats des européennes,
02:28 nous pouvons gagner l'Assemblée nationale.