Rendez-vous régulier dans le programme des Bleus durant toute la Coupe du Monde 2018, le point presse de l'Équipe de France du samedi 26 mai à Clairefontaine s'est déroulé en présence de trois joueurs.
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00:00 Il m'avait parlé avant et je savais que si je faisais des bonnes choses, d'abord à l'entraînement,
00:06 puis après quand il m'était titulaire, j'allais avoir mon temps de jeu.
00:10 C'est un coach qui a fait énormément tourner.
00:13 En deuxième partie de saison, j'ai eu un bon temps de jeu.
00:15 Je suis content du temps de jeu que j'ai eu en deuxième partie de saison et de mes performances.
00:19 Infosport Plus, Nicolas Payard.
00:23 Bonjour Quentin. Je voulais savoir comment ça s'est passé cette semaine.
00:25 On a vu beaucoup d'intensité à l'entraînement.
00:27 Est-ce qu'on vous a déjà parlé du premier match de préparation lundi soir contre la République d'Irlande ?
00:33 Ça s'est bien passé pendant les deux premiers jours d'entraînement.
00:38 C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'intensité.
00:41 Ça a été un peu dur avec beaucoup d'efforts et deux entraînements par jour.
00:47 Mais c'est ce qu'il faut, c'est ce qui va nous faire arriver, j'espère, le plus loin possible dans cette compétition.
00:54 Mais petit à petit, on rentre dans la préparation de ce match.
00:58 Face à une bonne équipe avec beaucoup de caractère.
01:03 Après, ce sera à nous de mettre tous les bons ingrédients pour faire un très bon match et gagner contre l'Irlande.
01:11 Binsport, Alexandre Carré.
01:14 Bonjour Corentin. Il y a beaucoup de concurrence, notamment à votre poste.
01:18 Est-ce que vous avez l'impression que ça renforce l'enjeu de ces trois matchs de préparation ?
01:22 Est-ce que vous avez une vraie volonté, comme pour vos coéquipiers, de gagner votre place ?
01:27 Vous avez l'impression que c'est possible grâce à ces matchs-là ?
01:30 Oui, bien sûr. Je pense que, pas seulement au milieu de terrain, mais de partout, il y a beaucoup de concurrence.
01:35 Après, c'est à nous de montrer aux sélectionneurs, comme je l'ai dit, qu'on peut jouer.
01:40 Il y a beaucoup de concurrence au Bayern de Munich.
01:45 Je suis un peu habitué par rapport à ça.
01:47 Mais c'est vrai que ça booste vraiment quand on voit les joueurs qu'on a à côté de nous au quotidien,
01:53 à l'entraînement de l'équipe de France.
01:55 On se dit qu'il ne faut rien lâcher, qu'il faut être très fort pour espérer avoir du temps de jeu.
02:01 Radio France, Sébastien Hazard.
02:04 Bonjour Corentin. Selon vous, qu'est-ce que l'équipe de France doit montrer durant cette préparation ?
02:10 C'est du tempérament, du calme, de la solidité. Qu'est-ce qu'elle doit montrer ?
02:14 Un beau visage, montrer à une équipe de France qui sait jouer au football,
02:19 qui a du caractère, qui sait répondre présent dans les moments compliqués.
02:24 Une équipe de France complète, qui est capable de mettre des beaux buts,
02:28 qui est capable de défendre ensemble, de faire les choses ensemble,
02:30 d'avoir énormément de générosité et d'être très, très solidaire aussi.
02:34 Je pense que c'est très important.
02:36 M6, Julien Ababou.
02:38 Bonjour. C'est une équipe assez new look par rapport à il y a deux ans.
02:43 Quel est le rôle là-dedans pour encadrer peut-être des plus âgés comme les Loris, les Mandanda, les Giroud ?
02:50 Est-ce qu'ils ont des gestes particuliers ? Est-ce qu'ils montrent l'exemple ?
02:54 Une équipe assez new look, je pense que ça fait, depuis que je suis arrivé,
02:59 ça fait à peu près un an. C'est à peu près les mêmes joueurs.
03:03 Par rapport à l'Euro.
03:05 Par rapport à l'Euro, oui, mais je n'étais pas à l'Euro, donc je ne sais pas.
03:08 Quel est le rôle des mecs qui connaissent ce genre de choses ?
03:13 Ils nous disent que c'est des compétitions formidables à jouer et que toutes les équipes sont bonnes là-bas,
03:19 que ce ne sont que des matchs à en jouer et qu'il faut être performant dès le début
03:23 et surtout ne pas sous-estimer les nations qui sont considérées comme moins fortes
03:28 parce que c'est là où on se fait surprendre et c'est là où on se fait sortir très vite.
03:32 AFP, Yann Bernal.
03:33 Oui, bonjour Corentin. Le CX Honor, vous avez fait quelques compliments en direct sur TF1,
03:39 il y a une semaine, lors de la liste.
03:42 Quel regard vous portez sur votre évolution au sein du groupe, avec notamment trois gros matchs à l'automne ?
03:47 Est-ce que vous avez gagné quelques galons au sein de ce groupe ?
03:52 Je pense que je suis monté un peu crescendo dans ce groupe.
03:56 Effectivement, au début, lorsque j'ai été appelé, je ne jouais pas forcément beaucoup,
04:00 mais je savais qu'à un moment ou l'autre, j'allais avoir ma chance.
04:04 C'est à ce moment-là qu'il fallait que je réponde présent et c'est ce qui s'est passé.
04:09 Je suis content des performances et surtout, le plus important,
04:11 c'est que le coach a été content de moi et a été content de ce que j'ai produit.
04:16 Après, il ne faut pas que je me repose sur ce que j'ai fait et que je continue à travailler.
04:22 Depuis l'automne, malheureusement, je n'ai pas pu énormément jouer.
04:26 Au mois de mars, je n'ai joué que 20 minutes face à la Russie.
04:30 J'espère vraiment montrer lors des matchs de préparation ce que j'ai pu montrer à l'automne dernier.
04:37 Pour Libération, Grégory Schneider.
04:39 Bonjour. Si vous deviez définir le profil technique de cette équipe de France,
04:45 est-ce que c'est une équipe qui aime courir, qui aime avoir la possession, qui aime contrer ?
04:50 On a l'impression qu'elle a beaucoup de visages et du coup, on a du mal à en voir un se dessiner.
04:55 Vous qui êtes à l'intérieur, c'est quoi l'identité technique et collective de cette équipe ?
05:00 Déjà, je pense que c'est une équipe qui a un gros potentiel technique
05:04 et qui est capable de garder la balle, de faire courir ses adversaires.
05:09 Mais après, on a différents styles de joueurs.
05:11 Et quand on voit Kylian Mbappé ou par exemple Ousmane Debele,
05:14 ce sont des profils qui, en contre-attaque, sont très performants.
05:20 Donc, je pense qu'il faut savoir exploiter les qualités les uns des autres
05:24 et mettre les meilleurs dans cette équipe pour faire une équipe de France la plus complète possible.
05:30 Pour RTL, Philippe Sanfourche.
05:34 Bonjour. Au moment d'attaquer cette Coupe du Monde,
05:36 quand on parle des équipes favorites, on cite assez rapidement et naturellement le Brésil, voire l'Espagne.
05:43 Vous qui côtoyez, que ce soit comme coéquipiers ou adversaires,
05:47 bon nombre de joueurs de la sélection allemande, comment est-ce que vous situez aujourd'hui cet adversaire ?
05:52 Est-ce que ce tenant du titre reste la principale équipe favorite à sa succession
05:58 ou est-ce qu'elle est peut-être moins performante, moins puissante qu'il y a quatre ans ?
06:02 Comment vous la voyez ?
06:04 La principale favorite, je ne sais pas, mais je sais qu'elle est favorite à cette compétition.
06:12 Parce que, comme vous l'avez dit, je côtoie des joueurs allemands au quotidien.
06:16 Et quand je les vois s'entraîner, quand je les vois évoluer, quand je les vois progresser,
06:19 c'est très très fort, techniquement, tactiquement, physiquement, c'est très très fort.
06:24 Donc voilà, on a su jouer contre cette équipe allemande en novembre dernier,
06:32 et ça s'est assez bien passé, on a pris un but à la fin, mais on manquait de peu de gagner ce match.
06:38 Donc voilà, on s'est mesuré face à une très grosse équipe.
06:40 Après, par rapport à 2014, il y a beaucoup de joueurs qui étaient en 2014, il me semble,
06:48 je ne me souviens plus exactement, mais voilà, c'est une équipe qui s'appuie sur ses qualités,
06:52 et qui forme un vrai groupe.
06:54 Et au Bayern de Munich, il doit y avoir quatre ou cinq joueurs qui jouent en équipe nationale,
06:58 donc ça facilite les choses quand tu joues avec les mêmes joueurs dans ton club et en équipe nationale.
07:04 Etienne Bonamy ?
07:06 Vivre trois semaines en groupe pour la préparation, c'est quelque chose d'assez spécial, mentalement.
07:12 Est-ce que la préparation avec le Bayern l'année dernière, psychologiquement, ça a permis de se mettre en forme pour ça ?
07:20 Oui, après, c'est des préparations totalement différentes les unes des autres.
07:28 Avec le Bayern de Munich, je m'en souviens, on était partis dix jours en Chine,
07:32 et encore il n'y avait pas tous les joueurs, ceux qui avaient joué la Coupe des Confédérations n'étaient pas là.
07:36 C'était seulement dix jours par rapport à trois semaines, voire beaucoup plus par rapport à la Coupe du Monde.
07:43 Donc c'est des préparations totalement différentes.
07:46 Après, c'est sûr que ça aide. J'ai fait dix jours avec le club, mais quand je viens ici aussi, je fais souvent dix jours.
07:53 Après, ce qui est bien, c'est qu'on s'entend tous bien, il y a une bonne ambiance, on rigole bien ensemble,
07:59 et c'est important pour passer trois semaines ensemble, même plus.
08:04 Oui, je vous fais le cadeau, je crois.
08:07 Oui, bonjour.
08:08 Ici, au niveau des caméras.
08:10 Franck Ribéry avait fait sa première Coupe du Monde en 2006.
08:13 Est-ce qu'il vous a donné des conseils, ou est-ce que vous lui avez demandé des conseils
08:16 au moment d'aborder justement votre première Coupe du Monde à vous ?
08:19 Il m'a beaucoup parlé de sa Coupe du Monde, de comment ça s'est passé,
08:25 et c'est surtout moi qui lui ai posé énormément de questions par rapport à ça,
08:29 par rapport aux équipes face à lesquelles il a joué, quand il a joué contre le Brésil, l'Espagne, le Portugal,
08:35 de jouer un peu avec Zidane, Vira, Macaley-Lay, ce genre de choses.
08:39 Parce qu'en 2006, j'avais douze ans, et c'est vraiment la première Coupe du Monde à laquelle je me souviens vraiment.
08:47 En plus, l'équipe de France a fait un parcours extraordinaire, donc c'est vraiment moi qui lui posais beaucoup de questions.
08:53 Il m'a raconté un peu comment ça s'était passé pour lui,
08:57 et il m'a dit que vivre une Coupe du Monde, c'était vraiment un moment exceptionnel.
09:01 Pour l'équipe, Hugo Delon.
09:04 Bonjour Corentin, je voudrais revenir rapidement à la notion de profil technique de cette équipe de France.
09:09 Tu expliquais tout à l'heure qu'il y avait des individualités, notamment Ousmane Dembélé, Kylian Mbappé devant.
09:14 Au mois de mars, et lors des précédents rassemblements, il y a peu de force collective qui s'est dégagée de ce groupe.
09:19 Est-ce que tu es inquiet de cette incapacité des Bleus à ne pas avoir une identité propre collective forte,
09:25 et de dépendre donc des individualités ?
09:28 Non, on est au fin mai, il ne nous reste encore 15 jours, 3 semaines.
09:35 Il faut qu'on travaille, qu'on sache ce qu'on doit faire tous ensemble, qu'on dégage une force collective.
09:44 Je pense qu'on sera encore meilleurs, vous l'avez dit, et tout le monde le sait, qu'on a des grosses individualités.
09:50 Maintenant, c'est à nous, comme je l'ai dit précédemment, de mettre ces individualités au service du collectif,
09:56 pour justement faire une équipe de France la plus compète possible, et dégager quelque chose de fort collectivement.
10:02 Nicolas Payard, InfoSport+.
10:04 Quelle a été la teneur du discours du staff ? Est-ce que ça change par rapport au rassemblement de mars dernier ?
10:10 Est-ce que c'est déjà 100% Coupe du Monde et on le recesse toute la journée ?
10:15 On ne le recesse pas toute la journée, mais on le sait, on sait très bien que c'est 100% Coupe du Monde.
10:20 Après, au mois de mars et avant, c'était "Voilà, vous êtes là, il y en aura 23 en mai".
10:27 Aujourd'hui, on est en mai et les 23 sont ici, tout simplement.
10:31 Libération, Grégory Flaibert.
10:34 C'est un petit peu délicat pour vous qui êtes jeune, mais c'est une équipe qui est énormément renouvelée, en fait.
10:39 Par rapport à d'autres sélections, il y a de nouveaux joueurs qui arrivent.
10:42 Est-ce qu'il n'y a pas un risque au niveau de la transmission, ou plutôt de l'absence de transmission ?
10:47 D'avoir énormément de jeunes joueurs qui reviennent tous les deux ans.
10:51 Est-ce qu'on risque pas de perdre quelque chose ? La transmission, c'est une partie d'une équipe, c'est pas négligeable.
10:56 Ribéry vous en a parlé. Est-ce qu'il n'y a pas là un petit manque ?
11:00 Peut-être, je ne sais pas. Après, il y a quand même quelques anciens, quelques personnes qui étaient là lors des compétitions précédentes.
11:09 Je pense que c'est bien aussi le fait qu'il y ait de nouveaux joueurs, parce que ça montre vraiment que l'équipe de France a de jeunes talentueux.
11:19 Après, je ne vais pas dire de bêtises, mais je ne sais pas s'il y a eu autant de si jeunes joueurs lors d'une compétition de l'équipe de France.
11:28 Mais quand on voit l'âge de la plupart des joueurs d'ici, on sait que dans deux ans ou quatre ans, la plupart ont 22, 26, 28 ans.
11:37 Et qu'on peut se projeter sur le futur avec ce groupe qui sera à plumeur lors des compétitions suivantes.
11:46 Et à ce moment-là, il y aura peut-être un peu plus de transmission.
11:49 D'autres questions pour Corentin ? Sans regret, oui, Julien Ababou, M6. Lève la main s'il te plaît, attends le micro. Il arrive.
12:00 C'est un peu pour faire suivre à cette question. C'est une équipe qui risque de grandir dans les deux, quatre, six prochaines années.
12:08 L'objectif, c'est quoi pour cette Coupe du Monde russe ?
12:12 L'objectif, c'est d'aller le plus loin possible. On le sait et on le savait que tous les garçons qui sont ici, tous les joueurs qui sont ici, veulent aller le plus loin possible dans cette compétition.
12:24 Après, c'est l'objectif de toutes les nations, mais je pense vraiment qu'on a les capacités et le potentiel pour y arriver.
12:31 Après, il va falloir énormément travailler. On sait que ça dépend que de nous.
12:38 AFP, Yann Bernal.
12:40 Il y a une forte concurrence au milieu de terrain. Je voulais savoir ce que vous aviez de plus, de moins par rapport, par exemple, à Paul Pogba.
12:48 C'est toujours difficile de parler de soi et surtout de se comparer à ses coéquipiers.
12:54 On a tous les deux nos qualités. On a tous les deux été appelés. On va tous les deux essayer d'apporter notre plus à l'effectif, tout simplement.
13:04 Oui, Grégory Fneder.
13:07 Un truc qui vous a frappé chez les Allemands, au Bayern de Munich ? La première chose qui vous a étonné, que vous connaissiez pas ?
13:15 La première chose qu'ils ont essayé de mettre dans votre tête ou juste un truc ?
13:22 Pas le sérieux, mais je sais pas comment dire. C'est l'ordre, c'est carré, tout est clair. Il n'y a pas de… Voilà, la clarté.
13:34 Oui, Médiane Bonami.
13:37 Vous avez eu le temps de vous intéresser à vos futurs adversaires, voire même aux équipes favoris dans cette Coupe du Monde ?
13:44 Après, ça fait une semaine que le championnat est terminé. Personnellement, j'avais une finale de coupe à jouer.
13:51 Je suis pas allé regarder les matchs des autres nations. J'étais vraiment concentré sur mon club.
13:57 Aujourd'hui, je suis sur une équipe de France. On a le temps d'analyser toutes les équipes, les unes après les autres.
14:04 En ce qui concerne les équipes favoris, on sait très bien de quoi elles sont capables et on connaît leur joie.
14:12 Oui, pas de regrets. Si, Hugo Delon, là-bas, s'il vous plaît. Merci.
14:18 Bonjour Corentin. Adrien Rabiot a de nouveau écrit une lettre hier soir qu'il avait transmise à RTL, notamment.
14:26 Je voulais savoir quelle était ta réaction par rapport à sa prise de position, qui est de refuser une potentielle convocation en cas de forfait.
14:35 Et comment tu réagissais à cette nouvelle lettre ? Merci.
14:38 Je n'ai pas lu la dernière lettre, désolé. Après, il a pris sa position, il a fait un choix.
14:47 Je préfère ne pas parler à ce sujet. Il est grand. Il a fait ce qu'il a fait. Maintenant, chacun est libre de penser comme il veut.
15:01 C'est bon ? Pas de regrets ? Merci. Au revoir.
15:07 Merci.
15:09 Merci.
15:11 Merci.
15:13 Merci.
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18:20 -Lucas, bonjour.
18:22 Bonjour. Allez. On recommence.
18:30 Qui veut poser la première question ?
18:34 -Oui, Luffy Garraud, Guillaume Loisy.
18:37 -Bonjour, Lucas. Je voulais savoir
18:38 quels étaient vos premiers souvenirs de Coupe du monde.
18:40 Et est-ce que vous supportiez plutôt l'Espagne ou la France ?
18:44 -Bonjour. Ouais.
18:46 La 1re Coupe du monde de la France en 98,
18:49 j'étais un peu jeune, j'avais que 2 ans.
18:52 Alors mon 1er gros souvenir,
18:54 c'est vraiment la Coupe du monde que l'Espagne reporte,
18:59 mais... et celle de l'Italie aussi.
19:02 Alors du coup, ça fait déjà longtemps.
19:05 Alors en espérant que cette année, ça soit la France.
19:09 -Oui. Hugo Delon, l'équipe.
19:13 -Bonjour, Lucas.
19:16 L'opinion publique française a appris à te découvrir mieux
19:18 pendant la finale de la Ligue Europa,
19:20 il y a quelques semaines de ça.
19:21 On a senti lors de ce match-là, notamment pour les observateurs,
19:24 qu'il t'avait montré beaucoup de caractère
19:26 dans ton jeu, mais aussi en dehors.
19:27 Est-ce que tu penses pouvoir amener précisément ça à cette équipe,
19:30 ce côté un peu arnaque, ce côté un peu hargneux
19:32 que tu dégages naturellement ?
19:34 -Oui, bien sûr.
19:36 Mon caractère sur le terrain, je pense que vous l'avez vu.
19:41 Ici, en sélection, ça va pas changer.
19:43 Je vais continuer à être comme ça,
19:46 être un joueur avec beaucoup de caractère,
19:50 qui aime bien gagner
19:53 et qui va tout donner pour cette sélection.
19:56 -RMC BFM, Saber des Farges.
20:00 Bonjour, Lucas.
20:01 Est-ce que tu penses que tu as une belle carte à jouer
20:02 durant cette Coupe du Monde pour commencer en tant que titulaire ?
20:05 -C'est sûr que pour être titulaire dans cette sélection,
20:11 c'est compliqué, mais je sais c'est lequel mon rôle
20:15 et je vais essayer de donner le maximum
20:19 pour que le coach, au moment où il compte sur moi,
20:23 il sache que je serai présent et que je vais être là.
20:29 -Votre rôle ?
20:31 -Mon rôle ?
20:32 Mon rôle, c'est de continuer à travailler, être comme ça,
20:36 et au moment où j'aurai mon opportunité,
20:38 si j'ai mon opportunité dès le début,
20:41 profiter pour que le coach sache que je suis là.
20:46 -Le Parisien, Dominique Sévrac.
20:49 -Bonjour, Lucas.
20:50 Quel type de latéral êtes-vous ?
20:51 Est-ce que vous pouvez nous décrire vos qualités,
20:53 votre avis, votre marge de progression,
20:54 là où vous devez vous améliorer encore ?
20:58 -Je suis un latéral plutôt défensif.
21:00 J'ai grandi au poste de défenseur central,
21:05 alors au moment où ils me mettent arrière-gauche,
21:09 ma naturalisation, c'est plus être défensif qu'offensif,
21:15 mais après, avec le temps de jeu dans le couloir gauche,
21:20 j'apprends à être plus offensif, et voilà, c'est surtout ça.
21:25 Je suis un défenseur, surtout un défenseur,
21:28 lequel je pense que c'est compliqué de passer,
21:32 et après, offensivement,
21:34 j'ai mes périodes dans le match que j'attaque,
21:39 mais c'est surtout un latéral défensif.
21:42 -Infosport +, Nicolas Payard.
21:45 -Bonjour, je voulais savoir, pour gagner sa place
21:47 en tant que titulaire, comme vous l'avez dit,
21:49 c'est plus un entraînement ou si on vous donne l'occasion
21:53 pendant les matchs de préparation,
21:54 les 3 matchs qui vont servir à préparer cette Coupe du Monde ?
21:58 -Ca sera partout.
22:00 Ca sera l'entraînement, ça sera dans les matchs.
22:02 Moi, je vais essayer de tout donner en tout moment,
22:06 et après, le coach décidera s'il me met ou pas.
22:10 -Europe, Syrie, De La Morinerie.
22:12 -Bonjour, Lucas.
22:14 Comment se comporte Antoine Griezmann,
22:16 qui est une grande star avec l'Atletico,
22:18 mais aussi en équipe de France,
22:19 que pour vous, c'est vraiment le leader, un grand leader ?
22:22 Comment il s'exprime sur le terrain, mais aussi en dehors ?
22:26 -C'est un très bon partenaire.
22:29 C'est quelqu'un de très proche avec tous les joueurs,
22:33 et il nous aide beaucoup.
22:34 Il a beaucoup d'expérience.
22:36 Il a déjà joué des grands tournois comme cela.
22:40 Alors c'est quelqu'un qui aide beaucoup dans la vie du groupe
22:44 et qui va nous apprendre beaucoup.
22:46 -Foot Mercato.
22:48 -Oui. Bonjour, Lucas.
22:49 Quel conseil vous a donné Diego Simeone
22:52 avant que vous rejoigniez l'équipe de France ?
22:55 -Non, il m'a pas vraiment donné le conseil.
22:58 Il m'a surtout dit que je continue à faire
23:01 ce que j'étais en train de faire en club,
23:02 et que si je faisais ce que je faisais en club,
23:06 tout allait bien.
23:08 -Pour Libération, Grégory Schneider.
23:11 -Depuis que vous êtes arrivé dans cette équipe,
23:14 est-ce que vous vous êtes fait une idée
23:15 sur l'identité technique profonde de cette équipe ?
23:18 Est-ce que c'est une équipe qui aime contrer ?
23:20 Est-ce que c'est une équipe qui aime avoir le ballon ?
23:21 Est-ce que c'est une équipe qui aime courir ?
23:23 C'est quoi l'ADN de cette équipe de France ?
23:27 Parce qu'on a l'impression qu'il y a beaucoup de qualités
23:28 à la limite presque contradictoires.
23:30 C'est assez difficile de mettre le doigt dessus.
23:32 -Ouais, c'est sûr qu'il y a beaucoup de joueurs
23:36 très techniques qui aiment bien avoir la possession de ballon,
23:39 mais aussi il y a des joueurs qui savent bien défendre,
23:43 qui savent défendre sans le ballon.
23:45 Alors, du coup, je pense que c'est une équipe parfaite
23:47 qui peut avoir le ballon et qui peut défendre sans le ballon.
23:51 Alors, maintenant, c'est à nous de jouer ce rôle
23:54 et de savoir les moments qu'il faut avoir le ballon
23:58 et les moments qu'il faut défendre en bloc.
24:02 -Vous avez une autre question, Grégory ?
24:03 -Oui. C'est qui sont les joueurs les plus impressionnants à l'entraînement ?
24:08 Les plus techniques, les plus faciles ?
24:11 Si on voit un entraînement, les qualités de quel joueur sortent en premier ?
24:15 -Je pense que presque tous les joueurs,
24:19 c'est des joueurs avec beaucoup de qualités.
24:22 La sélection française a des très, très grands joueurs.
24:27 Après, il y a Lekylian, qui est un jeune joueur,
24:30 mais on voit que dans sa tête, il est très mature
24:34 et on le voit en dehors du terrain et sur le terrain.
24:37 Après, tu as Paul, tu as Grézy, tu as...
24:39 On va dire presque tous les joueurs.
24:41 C'est des joueurs de haut niveau, des meilleurs joueurs du monde.
24:46 Maintenant, ce qu'il me faut, c'est continuer à apprendre de ces joueurs
24:50 et continuer comme ça.
24:52 -Foot Mercato.
24:54 -Louis Lucas, vous avez rejoint l'équipe de France récemment
24:57 avec tout ce qui a été dit par rapport à l'Espagne.
24:59 Votre frère est un peu dans la même situation que vous.
25:00 Est-ce que vous en avez parlé ? Est-ce qu'il vous a confié ?
25:04 Quelle sélection il préférait, lui ?
25:06 -Oui, bien sûr, bien sûr qu'on en a parlé.
25:09 C'est... Bon.
25:11 C'est... Ce que j'ai parlé avec lui,
25:14 c'est ce qu'on parlait depuis qu'on était en U16,
25:19 quand on partait en sélection.
25:21 Lui, il est Français.
25:22 Il a toujours dit qu'il voulait jouer avec la sélection française.
25:25 C'est sûr que là, il y a des trucs qui se disent
25:27 comme ça s'est dit avec moi,
25:28 mais moi, personnellement, j'ai parlé avec lui.
25:30 Et je peux vous dire qu'il veut jouer avec la sélection française.
25:33 Et son rêve et son objectif, c'est d'atteindre la sélection.
25:36 -Europe 1, Cyril-Diana Morineri.
25:39 -Oui, Lucas, vous qui jouez en Espagne,
25:41 est-ce qu'il y a une différence de culture ?
25:43 Parce qu'on parlait du jeu tout à l'heure avec Eriwitne Néder.
25:46 On sait que l'Espagne, c'est beaucoup un jeu de possession,
25:48 mais dans l'approche des entraînements,
25:51 est-ce que vous voyez des choses différentes
25:53 en Espagne qu'en France ?
25:55 -Moi, personnellement, j'ai voulu aller à l'ético.
25:57 Alors c'est sûr que l'intensité des entraînements,
25:59 c'est différent, parce que nous, on vit de ça.
26:02 Nous, on vit que de l'intensité, de l'agressivité.
26:06 Après, quand on a le ballon, on ne joue plus direct.
26:09 Et ici, en sélection, on voit qu'on peut plus...
26:12 On peut avoir encore plus de possession de balle,
26:14 être performant les 90 minutes du match.
26:18 Et je pense qu'il nous faudrait un peu plus
26:22 de savoir défendre plus en bloc.
26:25 -Bonjour, Lucas.
26:26 -RMC BFM, Saber des Farges.
26:28 -Excuse-moi.
26:30 -Toi qui connais très bien Antoine Griezmann,
26:33 qu'est-ce que tu penses de lui au sein de l'équipe de France ?
26:36 Est-ce qu'il a la même aura, finalement, qu'avec l'Atletico ?
26:38 Et puis, concernant son avenir,
26:40 est-ce que tu penses que son choix est déjà fait,
26:43 concernant son avenir en club, notamment ?
26:46 -Bon, dans le club et en sélection,
26:50 c'est un joueur très important.
26:52 Ça se voit, et sur le terrain et en dehors,
26:55 parce que tout le monde voit que c'est un leader
26:58 et c'est quelqu'un de très important.
27:01 Et après, s'il a déjà pris son choix ou pas,
27:05 personnellement, je sais pas.
27:07 J'espère qu'il prendra le meilleur choix pour lui
27:10 et pour sa carrière.
27:12 -Bis pour Alexandre Carré.
27:14 -Bonjour, Lucas.
27:15 Quelles sont les consignes à l'entraînement de Didier Deschamps ?
27:18 On l'entend régulièrement vous dire "pas de passe latérale".
27:21 Ça veut dire qu'il veut un jeu porté vers l'avant,
27:24 qu'il aille rapidement vers l'avant ?
27:25 -Ouais.
27:26 C'est sûr que, au moment qu'on fait des passes latérales,
27:31 c'est plus risqué pour que l'adversaire
27:35 nous fasse une contre-attaque.
27:37 Et c'est ça.
27:38 Surtout, il veut que le jeu soit direct vers l'avant,
27:42 avec des passes vers l'avant
27:47 et pas de jeu latéral,
27:49 parce que si on joue en avant,
27:51 on peut atteindre plus vite le but
27:54 et on prend moins de risques à prendre des contre-attaques
27:59 que si on joue avec les passes latérales.
28:02 -D'autres questions pour Lucas ?
28:07 -Louis Philippe Sanfourche, RTL.
28:09 -Bonjour, Lucas.
28:11 Pour construire une défense solide et qui s'entende,
28:14 souvent, on dit qu'il faut des matchs de l'expérience.
28:16 Là, on peut pas les acheter en quelques matchs.
28:19 Comment on compense ?
28:20 Est-ce que ça passe, évidemment, par beaucoup de concentration,
28:23 j'imagine, à l'entraînement et en match ?
28:25 Mais est-ce qu'il y a un discours ?
28:27 Est-ce qu'il y a plus d'échanges avec les autres copains de la défense
28:30 pour essayer de se comprendre, de s'entendre
28:31 le mieux possible et le plus vite possible ?
28:34 -Ouais, dans une défense, le plus important,
28:36 c'est la concentration et surtout la communication.
28:39 Si on a une bonne communication,
28:43 tout va bien aller.
28:46 Et voilà, c'est surtout ça,
28:48 c'est avoir une grosse communication
28:49 entre les quatre défenseurs.
28:53 Pas que les quatre défenseurs,
28:55 sinon les quatre défenseurs et les milieux
28:57 pour bien pouvoir défendre.
28:59 -Oui ? -Bonjour.
29:01 Giovanni Castaldi, Yahoo Sports.
29:02 Tu le disais, Lucas,
29:04 tu as été formé au poste de défenseur central,
29:06 là, tu joues latéral gauche.
29:07 Est-ce qu'à terme, tu comptes te stabiliser à un poste
29:09 ou toujours cultiver cette polyvalence ?
29:12 -Non, dans ma tête, c'est toujours avoir cette polyvalence,
29:17 pouvoir jouer arrière-gauche comme défenseur central.
29:20 Et voilà, avec le temps,
29:22 j'espère pouvoir jouer défenseur central
29:25 pareil que l'arrière-gauche.
29:27 -Julien Babou pour M6.
29:30 -Lucas, je suis ici.
29:31 -Juste pour revenir un petit peu sur le cas Griezmann,
29:34 quel que soit son choix,
29:36 le choix, il est fondamental, il est important,
29:37 il va changer sa vie.
29:39 Comment ne pas être perturbé dans ces moments-là ?
29:42 -Bon, perturbé, pour un joueur comme ça,
29:45 personnellement, je sais pas si ça lui perturbe ou pas,
29:48 mais après, j'espère qu'il va prendre sa décision
29:52 le plus rapide possible
29:53 pour qu'il soit bien dans sa tête,
29:58 qu'il pense qu'à la Coupe du Monde.
30:01 -Oui, Hugo Delon, l'équipe.
30:05 -Tout à l'heure, Lucas,
30:08 tu parlais de l'intensité
30:09 que vous mettiez à l'entraînement à l'Atletico,
30:11 et en match également.
30:12 Est-ce que tu penses que cette équipe-là,
30:14 l'équipe de France,
30:15 elle est en capacité également de mettre la même intensité ?
30:18 Ce qu'on n'a pas vu forcément au mois de mars dernier.
30:20 -Oui, bien sûr.
30:21 On a le joueur pour,
30:22 et ça, il ne nous reste qu'à l'entraînement,
30:28 mettre cette intensité et en match
30:31 pour prouver qu'on a le joueur
30:33 pour mettre cette intensité dans les matchs.
30:36 -Fini, pas de regrets ?
30:42 OK, Lucas.
30:43 -C'est bon, merci.
30:46 -C'est bon.
30:47 -C'est bon.
30:48 ...
31:17 ...
31:28 ...
31:57 ...
32:25 ...
32:43 -Il a fait pièce ?
32:45 ...
32:51 Bon, OK, on enchaîne.
32:52 Alors, OK, je ferai après.
32:54 Allez.
32:55 ...
33:06 Allez.
33:07 -Bonjour.
33:08 -Parfait. Allez, on y va.
33:11 Damilix Evraque, le Parisien, pour commencer.
33:14 -Bonjour, Olivier. -Bonjour.
33:16 -On commence à avoir l'expérience
33:18 des phases finales et de l'équipe de France.
33:19 Qu'est-ce qu'elle a dans le ventre, cette équipe de France ?
33:21 Qu'est-ce qu'elle peut donner ?
33:24 -J'espère qu'elle peut donner beaucoup de plaisir
33:25 au public français, en tout cas.
33:28 On a beaucoup d'ambition dans cette Coupe du monde.
33:31 Une très belle génération.
33:33 Donc on va vous montrer progressivement,
33:36 avec les matchs amicaux.
33:37 J'espère qu'on montera en puissance.
33:40 On engrangera un maximum de confiance.
33:42 Et puis...
33:43 Et après, j'espère qu'on pourra vous montrer
33:46 que l'équipe de France est prête
33:50 pour ce premier match contre l'Australie.
33:53 -RTL, Philippe Sanfourche.
33:55 -Bonjour, Olivier. -Bonjour.
33:56 -Bien évidemment, c'est le 16 juin
33:58 qu'il faudra être présent au rendez-vous,
33:59 mais en quoi est-ce que ces matchs amicaux,
34:02 dans la dynamique et dans la préparation,
34:04 sont importants pour mettre tout le monde sur les bons rails ?
34:07 -Ils sont pas là par hasard.
34:09 Ils sont là pour se retrouver sur le terrain,
34:15 en dehors du terrain.
34:16 On est une équipe qui vit très bien ensemble,
34:18 mais on doit parfaire nos automatismes.
34:21 Et ces matchs amicaux sont là pour ça.
34:24 Encore une fois, on va engranger un maximum de confiance
34:27 et vraiment se retrouver sur le plan
34:32 des automatismes techniques sur le terrain.
34:37 C'est des dernières répétitions
34:40 avant le fameux premier match contre l'Australie.
34:43 -Europe, Céline Delamorinier.
34:46 -Bonjour, Olivier. -Bonjour.
34:47 -Cette équipe de France a un peu plus de 25 ans de moyenne d'âge.
34:51 Quel est le potentiel de ces jeunes ?
34:52 Est-ce que ces jeunes,
34:54 puisque vous en avez vu beaucoup passer,
34:55 vous êtes un pilier de cette équipe de France,
34:57 est-ce que ces jeunes viennent aussi un peu vous consulter ?
34:59 Quel rôle vous avez au fil des années ?
35:01 Est-ce que vous avez pris un rôle plus important,
35:04 notamment dans le vestiaire ?
35:05 -Ecoutez, moi, j'étais content de côtoyer
35:09 des joueurs d'expérience quand je suis arrivé,
35:13 quand j'ai fait ma première part en équipe de France.
35:15 Donc oui, c'est toujours intéressant pour les plus jeunes
35:18 d'avoir des mecs un peu plus expérimentés.
35:20 Et qui ont eu l'occasion de vivre ces moments-là,
35:23 ces grandes compétitions qui sont quand même fortes en émotion.
35:28 Et donc, si je peux apporter quelques conseils
35:32 ou répondre à quelconques attentes de mes plus jeunes partenaires,
35:37 je le ferai avec plaisir, bien sûr.
35:39 -Ils sont tous en haut.
35:41 Non, c'est fini.
35:43 Alors, Julien Ababou, ici.
35:46 M6, à droite, le micro.
35:49 Là, à droite.
35:50 -Bonjour, Olivier. -Bonjour.
35:53 -Pour prendre le contre-pied de la dernière question,
35:55 avoir 14 joueurs qui n'ont jamais goûté
35:57 à une grande compétition internationale,
35:59 est-ce que ça doit inquiéter l'opinion,
36:02 les supporters de l'équipe de France ?
36:04 -Non. Après, l'avantage d'avoir des jeunes,
36:08 c'est qu'il y a beaucoup de fougue, d'insouciance,
36:13 un nouvel élan, je dirais.
36:15 Après, c'est normal de renouveler les générations
36:19 au fil des ans, bien sûr.
36:20 On a beaucoup de jeunes joueurs très talentueux.
36:24 Ça, c'est que du positif pour l'équipe de France.
36:26 Maintenant, si on veut être un peu tatillons,
36:33 peut-être qu'il manque un peu d'expérience,
36:34 mais voilà.
36:36 Après, je pense que tous les joueurs qui sont appelés aujourd'hui
36:40 ont l'habitude de jouer des matchs de très haut niveau,
36:42 et je me fais pas de soucis quant à leur faculté,
36:48 leur capacité à approcher cette compétition
36:52 avec beaucoup de confiance.
36:54 Voilà.
36:57 Le fait d'être jeune, ça peut être aussi un atout
37:02 dans le sens où on laisse la pression de côté,
37:05 on n'a pas trop conscience de ce qui se passe,
37:07 de l'environnement autour,
37:09 et je pense que oui, ça peut être une force.
37:11 -Radio France, Sébastien Hazard.
37:14 -Bonjour, Olivier.
37:15 Sur... Bon, on reste debout.
37:17 Est-ce qu'après le rassemblement du mois de mars,
37:19 il y a pas quelques doutes à lever sur la capacité à réagir, à tenir ?
37:24 On parlait aussi parfois de l'absence un peu de leader.
37:26 Est-ce qu'il y a des réponses à apporter aujourd'hui ?
37:28 -Vous savez, ce match contre la Colombie,
37:31 j'espère qu'il nous servira.
37:32 Il faut qu'il nous serve dans les matchs à venir,
37:35 dans cette Coupe du Monde.
37:37 Il faut pas reproduire les mêmes erreurs.
37:38 Le plus important dans la vie, c'est d'apprendre de ses erreurs,
37:42 et on est tous d'accord pour dire
37:45 qu'on préférait que ça nous arrive avant
37:47 que pendant la Coupe du Monde.
37:49 Donc on est prévenus,
37:51 et il faut être assez mûr et intelligent
37:54 pour s'en servir pour la suite.
37:56 Maintenant, voilà, tout n'est pas jeté sur ce mois de mars.
38:02 Au contraire, on a battu la Russie chez elle,
38:05 et on a bien fini la sélection,
38:08 même si, bien sûr, on a la volonté d'engranger un maximum de victoires.
38:13 Mais encore une fois, c'est aussi dans les moments difficiles
38:17 qu'on se forge une force de caractère.
38:21 -Grigory Schneider pour Libération.
38:25 -Toujours sur cette notion d'expérience et de renouvellement,
38:29 on sait que la transmission,
38:30 c'est quand même une valeur très importante dans une équipe.
38:33 Quand vous êtes arrivés, il y avait des joueurs comme Ribéry,
38:35 il y avait de très, très gros joueurs,
38:37 et forcément, en côtoyant,
38:41 ils apprennent quelque chose à ceux qui arrivent.
38:43 Est-ce que là, il n'y a pas un petit manque à ce niveau-là ?
38:47 Est-ce qu'en gros, on ne paye pas cette insouciance dont vous parliez
38:50 par un manque au niveau de la transmission,
38:52 au niveau de la maîtrise, au niveau du...
38:54 Est-ce qu'il n'y a pas un danger ?
38:57 -Donc, vous insinuez que les mecs expérimentés
38:59 qui sont là aujourd'hui ne peuvent pas transmettre...
39:03 Il y en a moins, mais c'est comme ça.
39:06 Le sélectionneur a fait sa liste en fonction de ses choix
39:11 et aussi des qualités individuelles,
39:14 et la faculté à se fonder dans un collectif.
39:18 Je ne suis pas là pour remettre en cause
39:23 quels que soient les choix faits aujourd'hui.
39:27 Les mecs qui sont là sont aptes et bien déterminés,
39:31 croyez-moi, à en découdre dès le premier match contre l'Australie.
39:36 Maintenant, encore une fois,
39:39 il y a quand même 5, 6 trentenaires dans la sélection,
39:42 et même s'il n'y a pas des leaders
39:46 comme on peut en dégager comme à l'époque,
39:50 je ne me fais pas de soucis par rapport à ça.
39:52 On a vraiment une bonne équipe qui vit très bien ensemble,
39:55 avec une bonne cohésion.
39:56 Je suis persuadé que l'osmose,
40:00 que cette osmose, cette alchimie dont on a besoin,
40:02 prendra... Elle a déjà pris il y a quelque temps, déjà,
40:05 et puis je ne me fais pas de soucis, non.
40:08 -Infosport+ Nicolas Payard. -Bonjour, Olivier.
40:10 Je voulais savoir, qu'est-ce qu'on peut attendre
40:12 d'un match de préparation comme celui de lundi
40:14 contre la République d'Irlande ?
40:16 Est-ce qu'il y a des dangers ou pas ?
40:17 Parce que c'est un match de préparation
40:19 pour une Coupe du monde.
40:22 -Des dangers ?
40:24 Bah, on va...
40:25 Vous allez dire qu'il y a des dangers, des risques de blessure.
40:28 Forcément, ça fait partie des impondérables.
40:31 Maintenant, danger, non.
40:32 Je pense qu'on est très positifs
40:35 et on ne pense pas à ce genre de choses.
40:38 Il faut, encore une fois,
40:39 engranger un maximum de confiance
40:42 et jouer notre meilleur football
40:47 d'ici le premier match.
40:50 On n'est pas dans un état d'esprit négatif.
40:52 Au contraire, on est très, très positifs.
40:55 -Pour l'équipe, Hugo Delon.
40:56 -Bonjour, Olivier.
40:58 Vous disiez, il y a quelques réponses de cela,
40:59 que vous aviez commis des erreurs
41:01 contre la Colombie au mois de mars.
41:03 Je voudrais concrètement comprendre
41:04 quelles étaient ces erreurs
41:05 et qu'est-ce qui a révélé concrètement ce match
41:08 sur le plan collectif ?
41:09 -Les erreurs,
41:12 ça a été tout simplement le relâchement,
41:15 le fait de ne pas avoir continué à attaquer,
41:19 à se mettre à l'abri.
41:20 On a pensé que l'équipe colombienne était...
41:25 Enfin, que la victoire était acquise bien trop tôt.
41:28 Il y a eu une espèce de relâchement,
41:29 même si le scénario du match fait
41:31 qu'on a été quand même malchanceux,
41:33 de par leur force mentale
41:38 et capacité à ne rien lâcher jusqu'au bout.
41:40 Ils nous ont montré qu'un match, c'était 90 minutes.
41:42 Il faut que ça nous serve à l'avenir.
41:45 Et voilà, il faut agir plutôt que réagir.
41:50 Et dans ce match-là,
41:51 on a été beaucoup en réaction.
41:53 Donc c'est à prendre en compte pour les matchs à venir.
41:57 -RMC BFM, Saber Desfarges.
42:00 -Olivier, bonjour.
42:01 -Bonjour.
42:02 -Tu en as connu quelques-unes,
42:03 des préparations en vue d'une phase finale d'un tournoi.
42:06 Pour certains joueurs, c'est une première.
42:08 Quel petit bilan tu dresses de ces premiers jours
42:11 à J-2 maintenant de France-Irlande ?
42:13 Est-ce qu'un élan est en train de se créer ?
42:15 Est-ce qu'il y a une force qui se dégage ou non ?
42:18 -Bien sûr. Là, on est en mode Coupe du monde.
42:21 Ça y est, on y est.
42:22 On y pense maintenant, on en parle régulièrement.
42:25 On est dans la compétition déjà,
42:28 même s'il ne faut pas commencer à jouer les matchs
42:31 avant l'heure.
42:32 J'ai...
42:34 Voilà, le meilleur souvenir qui me vient à l'esprit,
42:39 c'était hier matin, en fait.
42:41 Enfin, un souvenir qui est assez récent.
42:44 On a été...
42:47 On a pris partie d'une séance de course
42:51 qui a été quand même très difficile,
42:53 il faut dire ce qui est.
42:54 Et on s'est tous serrés les coudes.
42:55 Et j'ai une image en tête d'un joueur qui aidait un autre
42:59 pour rester collé au groupe.
43:03 Et ça, c'est une belle image de solidarité,
43:07 d'envie de tous y aller ensemble,
43:10 tous réussir ensemble.
43:12 Donc, je pense qu'il y a vraiment quelque chose
43:15 dans cette équipe.
43:17 Et cet état d'esprit qui nous anime,
43:20 il faudra le garder jusqu'au bout.
43:21 -Radio France, Sébastien Hazard.
43:24 -Olivier, cette année, on célèbre les 20 ans de France 98.
43:29 Il y a quelques joueurs qui nous ont dit
43:31 qu'ils n'avaient pas de souvenirs, parce qu'ils avaient 2 ans.
43:33 Est-ce que vous, il y a une image qui reste de France 98 ?
43:36 Et si oui, laquelle ?
43:37 -Oui, bien sûr, j'étais dans le sud,
43:40 chez mon cousin, quand j'ai vu la finale.
43:42 Et j'avais 11 ans.
43:44 C'est un souvenir extraordinaire
43:47 en tant que joueur de foot professionnel
43:49 et qui a la chance de porter le maillot bleu.
43:51 On a tous en tête ces moments-là, ces images-là.
43:56 Bien sûr, les débuts de Zizou,
43:59 le héros du match,
44:00 mais pas seulement, surtout une équipe
44:03 qui n'était pas forcément destinée à ce destin, tout simplement,
44:08 et qui a cru en ses chances
44:12 et qui est allée chercher cette Coupe du monde.
44:14 C'était vraiment d'autant plus beau,
44:19 parce que c'était pas écrit, c'était pas favori.
44:21 Bien sûr que j'ai des images plein la tête.
44:23 Et j'espère du fond du cœur vivre ces moments avec les mecs.
44:29 -Julien Ababou pour M6.
44:31 -Olivier, vous, comment ça va ?
44:33 Si on refait rapide votre historique en équipe de France,
44:35 et je vais pas vous demander de parler de ça,
44:37 mais ça a été Giroud ou Benzema.
44:39 Giroud peut-il faire oublier Benzema ?
44:41 Giroud joue-t-il assez en club ?
44:43 Est-ce que vous pensez que but après but,
44:44 vous avez fait le ménage dans tout cela ?
44:47 -Je sais pas si le ménage est terminé,
44:49 mais en tout cas, c'est sûr que ça m'a suivi
44:52 tout au long de ma carrière.
44:54 C'est aussi quelque part mon destin, c'est comme ça.
44:58 Et il faut dire que je m'en suis bien servi,
45:01 je me suis nourri de tout ça pour grandir en tant qu'homme
45:06 et en tant que joueur.
45:08 Donc aujourd'hui, si j'ai une force de caractère
45:11 qui est la mienne aujourd'hui,
45:13 elle est liée à toutes ces péripéties.
45:15 Après, mon boulot, c'est d'aider l'équipe
45:20 à atteindre ses objectifs.
45:23 J'essaie de le faire.
45:26 Et si je peux encore marquer beaucoup de buts
45:28 pour parvenir à nos fins,
45:30 je le ferai avec un grand plaisir.
45:34 -Libération, Grégory Schneider.
45:36 -A votre avis, est-ce que vous seriez monté aussi haut
45:39 que vous vous êtes monté sans ça ?
45:41 Ca a sans doute pas été simple, mais quand même, 70 sélections.
45:44 Est-ce que ça vous a pas quand même...
45:45 Ca a pas sorti des choses de vous
45:48 au-delà de ce que vous pouviez penser ?
45:51 -Oui, bien sûr. Je pense que dans la vie d'un homme
45:54 ou dans la vie d'un sportif de haut niveau,
45:57 ce sont des moments importants
46:00 qui soit te permettent d'évoluer, de passer un cap
46:05 ou alors de baisser la tête.
46:08 Moi, j'ai décidé d'accueillir ça
46:11 comme une sorte de défi, un challenge.
46:16 Et je m'en suis servi pour m'améliorer,
46:19 pour progresser, pour garder la tête haute
46:23 et à être efficace et fier
46:27 de ce que j'accomplis avec l'équipe de France.
46:30 -Gaule.com, Julien Quelaine.
46:32 -Bonjour, Olivier.
46:33 Tu es le seul vrai numéro 9 de la liste.
46:36 Est-ce que pour toi, ça veut dire
46:37 que tu as une place spéciale dans ce groupe
46:39 ou est-ce que tu t'es dit plutôt
46:40 la concurrence va se déporter sur des joueurs
46:42 comme Kylian Mbappé, maintenant ?
46:44 -Chaque joueur a une place spéciale dans cette équipe.
46:48 Croyez-moi, on est tous importants.
46:51 Et ça, voilà, le sélectionneur a fait sa liste en conséquence.
46:58 Tout le monde a un rôle à jouer important.
47:01 Donc, voilà, je me pose pas plus de questions que ça.
47:04 On est beaucoup d'attaquants avec différentes qualités
47:08 pour apporter le meilleur à cette équipe de France
47:10 qui en a besoin.
47:12 On est très complémentaires,
47:14 donc c'est que de bonnes augures pour la suite
47:18 pour l'équipe de France.
47:20 C'est que des atouts et non pas des problèmes.
47:23 -Infosport + Nicolas Payard.
47:24 -Olivier, est-ce que vous vous dites
47:26 que l'équipe de France est plus forte
47:27 au moment de préparer et de jouer cette Coupe du monde
47:31 que par rapport à l'Euro,
47:32 dernière Euro où vous étiez finaliste ?
47:35 -Il y a beaucoup de nouveaux joueurs,
47:37 donc je sais pas si on est plus forts,
47:39 mais il y a peut-être plus de diversité
47:44 de joueurs peut-être plus jeunes, plus talentueux,
47:49 plus prometteurs.
47:50 Mais en 2016, c'est vrai qu'on avait un super groupe
47:53 et on se le disait récemment avec Hugo.
47:57 On avait vraiment un noyau dur qui vivait très bien ensemble
48:06 et c'est ce qu'on essaye de retrouver en ce moment
48:09 avec cette jeune équipe de France.
48:13 En tout cas, on est dans la bonne direction.
48:16 Je saurais pas dire laquelle est la plus forte,
48:19 mais déjà, réussir une compétition comme ça,
48:22 aller jusqu'en finale chez nous,
48:25 c'était pas écrit d'avance, on l'a fait.
48:27 Maintenant, on a toujours envie de s'améliorer,
48:29 donc l'étape suivante, c'est de la ramener.
48:34 -Les 2 dernières questions.
48:35 Dominique Sévrac, Le Parisien.
48:37 -Oui, Olivier, qu'est-ce que vous avez pensé
48:39 de l'épisode radio cette semaine
48:42 qui a donc écrit aux sélectionneurs plusieurs fois
48:45 pour refuser l'éventuel statut de juge ?
48:47 -J'ai pas envie de m'exprimer par rapport à ça.
48:50 Ça me concerne pas directement.
48:52 Après, je peux comprendre la déception.
48:58 Après, il faut quand même toujours réfléchir
49:02 aux conséquences de ce qu'on dit ou de ce qu'on fait.
49:06 Et voilà, c'est tout.
49:08 Après, on pense pas à ça sérieusement.
49:14 C'est dommage, puisque c'est un super mec
49:18 et c'est un très bon joueur.
49:21 J'espère qu'il pourra rebondir très rapidement, en tout cas.
49:24 -Dernière question pour Grégory Schneider, Libération.
49:28 -Rétrospectivement, qu'est-ce qui a manqué
49:31 pour être champion d'Europe en 2016 ?
49:33 Est-ce que c'est un truc qui, de temps en temps,
49:34 a tourné dans votre tête ?
49:36 Est-ce que vous vous êtes dit, il a manqué ça,
49:39 peut-être tel détail, peut-être telle chose ?
49:41 Vous avez quand même de l'expérience,
49:43 vous savez comment ça marche.
49:44 Ou est-ce que c'est juste l'épaisseur d'un poteau
49:46 et c'est comme ça ?
49:47 Ou est-ce que ça a été plus... Enfin, voilà.
49:49 -Non, c'est ça, c'est un peu de chance, un peu de réussite.
49:52 Dans le football, j'ai l'habitude d'en parler avec mes proches
49:56 quand on se remémore à ces moments un peu difficiles.
50:01 Dans le football, des fois, tu vas rejouer 9 fois le match sur 10,
50:05 tu vas le gagner 9 fois.
50:07 Et ce jour-là, il était écrit
50:10 que le Portugal allait gagner.
50:13 On a essayé, j'imagine qu'on a tout donné.
50:18 En tout cas, c'était vraiment le sentiment que j'avais
50:21 à la fin du match, avoir tout essayé
50:22 pour faire basculer le destin en notre faveur.
50:26 Ça n'a pas été le cas, mais voilà.
50:28 Dans le foot, c'est comme ça, c'est très cruel,
50:31 c'est la beauté du football.
50:34 Quand ça vous sourit, c'est extraordinaire.
50:36 Quand c'est dans l'autre sens, ça fait mal.
50:41 Mais encore une fois, il faut se servir de ça
50:43 pour continuer à avancer.
50:46 -Merci, Olivier. -Merci, Pierre.
50:48 ...