Le Champion du Monde Steven Nzonzi a tenu a célébrer samedi la victoire des Bleus à la Coupe du Monde 2018 avec son club formateur du Racing 92 à Colombes (Hauts-de-Seine).
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00:00En fait on est au Racing, mon premier club, c'est là où j'ai commencé, c'est ma ville
00:26aussi, on est à Colombe, c'est là où j'ai grandi.
00:48On ne s'attendait pas à autant de personnes, mais je crois que ça vaut le coup avec cette
00:53belle coupe du monde, ce beau trophée, et les enfants du Racing pour nous accompagner.
00:57Moi j'ai le plaisir de conduire le deuxième royaume de la finale France-Racing, surtout
01:03à Racing, c'est beaucoup d'égalité, c'est beaucoup de monde, et c'est beaucoup d'envoi
01:07d'ordures.
01:14Premier entraîneur de Student, je l'ai eu, il avait encore 6 ans, je suis fier d'avoir
01:21eu ce gamin en premier lieu, qui aujourd'hui représente la France, représente un peu
01:28ce que le monde du football devrait être.
01:31J'ai appris ce qu'il y a de mieux, je crois que cette session, elle s'assemble.
01:38Aujourd'hui N'Josie est venu nous voir au Racing, son club où il a commencé, et franchement
01:55ça faisait plaisir, il a parlé avec nous, il a ramené la coupe en plus, on lui a demandé
02:00des photographes, on a fait des photos, franchement ça m'a fait plaisir, surtout qu'il a commencé
02:05au Racing, c'est un exemple à suivre, s'il a réussi, dans notre tête on se dit qu'on
02:10peut réussir, il a dit tout le temps, le travail, le travail, le travail, il faut toujours
02:15travailler, voilà, il faut toujours travailler.
02:18Retour à la maison, ça fait très longtemps que je n'étais pas revenu, ça m'a fait plaisir,
02:35un beau petit moment que j'ai pu partager avec beaucoup de jeunes, donc c'est toujours
02:42agréable de voir ce retour et cet échange avec les supporters, parce qu'on voit vraiment
02:48qu'ils sont derrière nous, qu'ils étaient derrière nous pendant ce moment.
02:52C'était dur, je ne voulais pas, un peu d'émotion, ça fait tellement longtemps, ça doit faire
03:00une vingtaine d'années que je ne les ai pas vus, et surtout mon premier coach, c'est
03:05vraiment lui qui m'a donné l'amour de jouer au foot, c'était comme un deuxième père,
03:12franchement il m'a beaucoup fait progresser, surtout fait kiffer le foot, donc vraiment
03:18ça m'a ému de le voir.
03:20Redonner à ton club formateur, foot amateur, c'est important ?
03:22Oui, c'est important, c'est très important, c'est là que tout commence, et franchement
03:28je me sens à l'aise, je me sens beaucoup plus à l'aise que quand j'ai fait presque
03:34toute ma carrière à l'étranger, de revenir ici en région parisienne, où je commençais,
03:39je me sens vraiment bien avec les jeunes, donc c'est quelque chose d'important pour eux.
03:45C'est là où tout a commencé, tu l'as dit, le chemin était incroyable ?
03:48Le chemin était incroyable, il était tellement dur, ma carrière n'est pas finie, mais déjà
03:54pour arriver à un titre de champion du monde, de faire partie d'un groupe qui gagne la
04:00coupe du monde, c'est incroyable, mais pour arriver, les gens ne s'en rendent pas compte,
04:06c'est tellement dur, moi personnellement j'ai connu ma première sélection quand j'avais
04:0928 ans, donc voilà, c'est dur, c'est beaucoup d'obstacles, beaucoup de difficultés, et
04:16c'est pour ça que de revoir vraiment l'endroit où j'ai commencé, ça m'a touché et ça
04:21m'a fait énormément plaisir, de leur montrer la médaille, c'est des choses qui, ça les
04:26fait plaisir, les petits, surtout les jeunes qui voient ça, je pense que le plus important
04:30c'est aussi de partager avec eux, parce que c'est le futur, ils ont de bonnes conditions
04:35ici, mais ce n'est pas forcément les meilleures, et de voir ça, ça leur permet de rêver,
04:40à cet âge-là, c'est très important de rêver.