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00:00On parle aussi des conséquences de cette campagne express et de ces élections anticipées à l'étranger,
00:05puisqu'il y a eu cette défaite du camp présidentiel.
00:08Il n'est pas le seul, Emmanuel Macron, à avoir subi un revers, le chancelier allemand également.
00:11Patrick Sos, c'est dans ce contexte que le G7 s'ouvre en Italie,
00:15chez Giorgia Meloni, qui elle a gagné.
00:17Emmanuel Macron est-il affaibli, demande Mathieu.
00:20Est-ce qu'avec lui, la France l'est sur la scène internationale ?
00:23Disons que ce n'est pas tout à fait le bon moment pour Emmanuel Macron,
00:27et l'ironie de l'histoire fait que, vous venez de le dire, le sommet du G7,
00:31premier sommet de chefs d'État et de gouvernement important à venir juste après les européennes,
00:36se déroule dans les pouilles chez Giorgia Meloni,
00:39qui vient de faire 29 % avec sa liste aux européennes.
00:43Mais disons-le, il n'est pas le seul.
00:46C'est la droite populiste.
00:47C'est la droite populiste, oui.
00:49Elle s'est bien gardée d'aller directement avec les identitaires,
00:52mais ça pourrait changer au gré des changements dans la plupart des États.
00:57Puisqu'on est dans le G7, et c'est incroyable de le voir,
00:59Emmanuel Macron, oui, il est affaibli, mais il n'est pas le seul.
01:03En fait, il n'y a que Giorgia Meloni qui est en position de force.
01:06Dans les scènes, je vais prendre les pays au-delà de l'Italie et de la France.
01:09Joe Biden, qui est affaibli par la mauvaise publicité du procès de son fils,
01:15a quelques jours d'un débat avec Donald Trump.
01:17Il est vraiment au coude à coude, mais il y a le danger, Trump.
01:19Rishi Sunak, le parti conservateur, premier ministre britannique,
01:24est 23 points derrière les travaillistes.
01:27Il va perdre les élections.
01:28Ola Scholz, vous l'avez dit, il est en train de battre des records d'impopularité en Allemagne.
01:33C'est une thérapie de groupe, en fait.
01:35C'est une thérapie de groupe.
01:36On oublie un peu, mais Fumio Kishida, le premier ministre japonais,
01:40c'est l'un des pires taux de popularité de l'histoire du Japon.
01:45Il nous reste Justin Trudeau, le Canadien,
01:47qui, à peu près tous les jours, dans des interviews, le dit,
01:50avec une naïveté presque confondante.
01:53« Je pense tous les jours à quitter ce job fou. »
01:56Il le dit lui-même.
01:57Donc, Georgia Melanie, elle est en position de force.
01:59Et c'est comme ça que ça peut fonctionner,
02:01notamment pour des choses extrêmement concrètes.
02:03Les Français ne le voient pas forcément,
02:05mais ce que l'on appelle les top jobs en ce moment,
02:06qui sont en train d'être discutés.
02:08On sait qu'il y a 27 pays dans l'Union européenne, 27 commissaires,
02:11mais certains postes sont plus importants que d'autres.
02:14Le marché intérieur, par exemple, c'était Thierry Breton qui l'avait.
02:17Si vous êtes un président français un peu affaibli,
02:19c'est plus difficile de dire,
02:21« Nous, on veut telle personne à tel poste. »
02:23Et lorsque vous appelez Georgia Melanie,
02:25vous avez quasiment tous les droits en ce moment,
02:28quasiment parce qu'elle aimerait,
02:30parce que c'est elle qui accueille tout le monde,
02:32qu'on parle énormément d'immigration.
02:33Par exemple, aujourd'hui, les dirigeants du G7
02:36sont concentrés sur l'Ukraine
02:38et sont eux qui vont gagner les arbitrages.
02:40Mais ça devient difficile pour Emmanuel Macron.
02:42Et je ne vous ai pas encore parlé du sommet de l'OTAN
02:44qui arrive très vite à Washington,
02:46qui arrivera deux jours après le second tour.