Après la victoire du Rassemblement national aux Européennes et la dissolution de l'Assemblée nationale, les partis de gauche se sont unis sous le nom de "Front populaire". Arthur Delaporte, député sortant, candidat PS-Place publique aux législatives, était en direct sur BFMTV.
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00:00Vous évoquez, Raphaël Glucksmann, une union avec des insoumis qui ont parfois insulté de manière très virulente, Raphaël Glucksmann, ça ne pose pas de problème ?
00:08Évidemment que, je ne vais pas vous dire que ces discussions ne sont pas simples, mais c'est des discussions qui sont nécessaires,
00:15parce que l'enjeu qui est derrière ça, c'est la question de la survie de la République, si on n'a pas cette union.
00:20Alors dans ce cas-là, on peut considérer qu'on est disqualifié dans un certain nombre de circonscriptions,
00:24sauf que ça sera des duels entre, peut-être, des représentants de la droite qui fait aujourd'hui alliance avec l'extrême droite,
00:29ou de la majorité qui fait alliance avec la droite qui fait alliance avec l'extrême droite,
00:32et le risque est extrêmement fort que dans ces duels-là, c'est l'extrême droite qui l'emporte.
00:36Donc si on veut être en capacité d'être une alternative solide, une alternative crédible,
00:40eh bien, on n'a pas d'autre choix que l'union, et ça sera l'union sur des bases claires,
00:44c'est ce qui est en train de se négocier en ce moment, ce qui, j'espère, va aboutir dans les prochaines heures,
00:49parce que nous n'avons pas d'autre choix.