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00:00 Bonjour Ousmane, Bertrand Latour, la jeune équipe.
00:04 Comment allez-vous ? Parce qu'il y a un certain nombre d'entre vous qui a priori sont malades.
00:08 Est-ce que vous vous émanez nulle part ?
00:10 Au niveau du foot, lors de la dernière Coupe du Monde, vous avez été amené à pas mal verrouiller le couloir droit.
00:17 Est-ce que vous attendez sur cette Euro avoir davantage de liberté, être davantage détaché du travail défensif ?
00:24 Merci Ousmane.
00:25 Bonjour Bertrand.
00:27 Pour ma part, ça va beaucoup mieux.
00:30 J'ai eu, mardi dernier à Metz, la grippe.
00:34 J'avais un peu mal à la gorge, un peu de fièvre aussi.
00:38 C'est moi le premier qui a ouvert le bal, mais ça va mieux.
00:42 Je pense que toute l'équipe aussi, ça va beaucoup mieux.
00:46 À part Kingsley qui est un peu plus malade.
00:50 Je pense que ça va aller mieux d'ici deux jours.
00:53 Pour répondre au système du jeu, ou si je veux avoir un peu plus de liberté, je pense que c'est un travail de toute l'équipe.
01:03 Qu'on ait le ballon, qu'on n'ait pas le ballon.
01:05 Il faut travailler ensemble, il faut défendre ensemble, il faut attaquer ensemble.
01:08 Le coach me demande toujours quand on a le ballon de dribbler, quand on n'a pas le ballon de venir défendre avec l'équipe.
01:19 Je vais essayer de faire le boulot.
01:22 - Damien Degor, l'équipe.
01:27 Un peu dans le prolongement de la deuxième question de Bertrand.
01:30 Qu'est-ce que ça change pour toi le positionnement pendant la préparation d'Antoine Griezmann ?
01:38 À la Coupe du Monde, justement, il était un peu plus bas.
01:40 Il devait t'aider sur les tâches défensives.
01:42 Là, il joue plus haut.
01:44 Est-ce que pour toi, ça change un peu tes repères ?
01:47 Ça change un peu ta manière de défendre ?
01:49 Non, ça ne change pas parce qu'Antoine fait beaucoup d'efforts pour venir nous aider.
01:54 Après, j'ai quand même N'Golo Kanté qui vient m'aider.
01:58 C'est aussi pas mal.
01:59 Ça ne change pas grand-chose parce qu'on essaie d'être beaucoup plus compact avec le 4-4-2.
02:06 Que ce soit le 4-4-2 ou le 4-3-3, en équipe de France, on a déjà connu ça.
02:11 On connaît un peu le système.
02:13 Il faut juste bien le peaufiner.
02:15 - Tu n'as pas du tout été embêté par les blessures.
02:21 Cette année, je voulais savoir ce que tu avais changé et quelles ont été les raisons
02:26 pour lesquelles tu as vécu une saison pleine, ce qui ne t'est pas arrivé depuis assez longtemps.
02:30 Merci.
02:31 - J'espère que ça va continuer déjà.
02:33 Je n'ai rien changé.
02:36 C'est la préparation avec le staff du Paris Saint-Germain, les prépas physiques,
02:41 avec aussi les kinés.
02:43 J'ai été aussi beaucoup ménagé par Luiz Henrique.
02:47 Certains matchs, je n'ai pas joué.
02:49 Certains matchs, j'étais sur le banc aussi.
02:51 J'étais plutôt en forme.
02:52 Ça m'a aidé à rester fit toute la saison.
02:57 Merci.
02:59 - Bonjour.
03:00 Julien Fouan pour Radio France.
03:02 Demain, c'est le début officiel de l'Euro avec le match de Turcher.
03:05 Les Allemands, notamment, favorisent, selon vous, la compétition.
03:09 Pourquoi on dit souvent que l'Euro, c'est peut-être plus compliqué qu'une Coupe du Monde ?
03:13 Merci.
03:14 - Le favori, je ne sais pas.
03:16 C'est un grand mot, le favori.
03:19 Toutes les équipes se préparent, font des vidéos, comment défendre, comment attaquer face aux adversaires.
03:25 Tu peux tomber dans un jour face à une équipe de l'Autriche qui te mène la vie dure,
03:32 et tu perds ce match-là.
03:34 Je ne pense pas qu'il y ait des favoris.
03:35 On sait très bien qu'il y a les grandes nations comme l'Angleterre, comme l'Allemagne qui est chez elles aussi.
03:41 Mais je pense que ça va être un Euro difficile, comme on l'a connu en 2021.
03:47 Il peut y avoir aussi des surprises, comme on l'a connu en 2021 avec le Danemark.
03:52 - Il y a les, je crois, en demi-finale, c'est ça ?
03:54 - En demi-finale.
03:56 Tout le monde va se préparer.
03:59 Ça ne va pas être facile.
04:01 Il va falloir, comme on dit, mettre le bloc chauffe.
04:04 - Bonjour Ousmane, Benjamin Couarès pour Le Parisien, juste devant toi.
04:09 - Bonjour.
04:10 - Par rapport à l'ambiance, tu commences à avoir une certaine expérience des grandes compétitions internationales.
04:13 Est-ce que tu sens le groupe plutôt bien ensemble, avec une bonne énergie ?
04:18 Et toi, à titre personnel, tu as aussi ce rôle de relais, capable de mettre un petit peu l'ambiance dans l'atmosphère.
04:23 On l'a vu dans les vidéos de la FED encore ce matin.
04:25 Est-ce que tu as l'impression d'avoir un rôle particulier vis-à-vis de ça, pour créer des moments ensemble qui sont importants pour aller loin dans la compétition ?
04:31 Merci.
04:31 - Oui, bien sûr.
04:33 C'est ma troisième compétition officielle.
04:36 Ça fait maintenant 7 ou 8 ans que je suis avec la sélection.
04:40 J'ai un peu plus d'expérience, à part Olivier Giroud, Antoine Griezmann, Alphonse, Kinsley Coman.
04:49 Je suis l'un des anciens.
04:51 Comme je le dis tout le temps, il y a toujours une bonne ambiance dans cette équipe.
04:56 Mais la compétition arrive lundi et il va falloir se concentrer parce que le match de l'Autriche ne va pas être facile.
05:05 Ça va être un match difficile parce qu'on connaît cette équipe-là.
05:10 Je pense que c'est dans le groupe l'une des équipes les plus difficiles à jouer.
05:15 De par comment ils jouent, avec un entraîneur qui connaît très bien son équipe, avec le "gegenpressing", je crois.
05:25 Ça ne va pas être facile.
05:29 Il va falloir rentrer direct dans la compétition pour aller le plus loin possible.
05:36 - Bonjour, Onsmane.
05:38 Sur ta droite, Christophe Ramis Le Figaro.
05:40 Je voulais savoir ce que tu vois de différent, ou pas d'ailleurs, entre le Keyhan Mbappé de la sélection et celui que tu as connu en club au PSG.
05:49 - Pour moi, c'est toujours le même.
05:51 On a toujours le sourire.
05:52 Je parle tout le temps avec lui.
05:55 Chaque minute, chaque seconde, je suis avec lui.
06:00 Pour moi, c'est toujours le même.
06:02 Il a été concentré avec le Paris Saint-Germain.
06:05 On est allé en demi-finale de Ligue des Champions.
06:09 On a gagné les trois titres en France.
06:13 Il sait que l'euro est important.
06:17 Comme il l'a dit, ça fait 24 ans que l'équipe de France n'a pas gagné cet euro.
06:22 Ça commence à faire beaucoup.
06:24 Il est concentré pour amener cette équipe, pour nous pousser aussi à aller jusqu'au bout.
06:32 - Bonjour, Onsmane.
06:34 Dans le prolongement de cette question, par rapport à votre relation avec Kylian, en quoi elle a évolué au fil des années ?
06:42 Il y a une partie du public qui a en mémoire vos débuts ensemble en bleu.
06:46 Est-ce que ça change un peu plus depuis l'officialisation de ce confert au Réal ?
06:51 Ce soir, c'est l'anniversaire de Kingsley Coman.
06:54 Malgré le fait qu'il soit malade, avez-vous prévu quelque chose pour ça ?
06:59 - Sur la question sur Kylian, rien n'a changé depuis qu'on se connaît.
07:06 On a toujours eu une très bonne relation.
07:08 Je connais sa famille.
07:09 Il connaît la mienne aussi.
07:11 Tout se passe bien.
07:13 Il n'y a pas eu de chambrage.
07:15 Kylian Mbappé, je le connais depuis trop longtemps.
07:19 Il signe au Real Madrid.
07:21 Ça ne me choque pas.
07:23 Il a des posters du Real Madrid dans sa chambre.
07:27 Ça ne m'a pas choqué qu'il signe au Real Madrid.
07:31 Pour l'anniversaire de Kingsley, on n'a rien prévu encore.
07:33 Je pense qu'on va lui faire un petit gâteau pour que le chef le ramène dans sa chambre.
07:39 (Rires)
07:41 - Bonjour.
07:43 Bonjour, Osman.
07:45 Nicolas, gardien de Silouheste.
07:47 Vous êtes fait partie des dernières équipes à entrer en Lice lundi.
07:51 Vous êtes là depuis hier.
07:53 Comment on vit ces heures ?
07:55 Est-ce qu'on est déjà un peu dans le match ?
07:57 Est-ce qu'au contraire, il faut temporiser ?
07:59 Comment vous vivez et comment tu vis ça ?
08:01 - Oui.
08:03 On va regarder les premiers matchs de l'Euro tous ensemble.
08:07 On a eu une bonne semaine pour préparer ce match face à l'Autriche.
08:13 On l'a vu dès l'entraînement d'hier avec le coach qui met beaucoup d'envie dans la séance.
08:19 On sait que la compétition va commencer.
08:23 Je pense qu'on est serein et concentré pour le match de lundi qui arrive.
08:29 - Bonjour, Osman.
08:31 Yves Leroy pour le journal L'Equipe.
08:33 Avant le départ, vous avez posé devant une fresque représentant des supporters de Tous Horizons pour une photo.
08:39 Est-ce que ce cliché prend une dimension un peu particulière avec l'actualité politique française ?
08:45 - Comment ? Je n'ai pas entendu.
08:47 - Vous avez posé avant de partir devant une fresque avec des supporters de Tous Horizons.
08:51 Est-ce que ce cliché prend une dimension particulière du fait de l'actualité politique en France ?
08:55 - Non, je ne pense pas.
08:57 C'était quelque chose que la FFF voulait.
09:01 On a fait la photo. On était très contents tous ensemble.
09:05 Ça a fait plaisir à tout le monde.
09:07 Et puis voilà, sans rien de plus.
09:11 - Bonjour, Osman.
09:13 - Bonjour.
09:15 - Dans le prolongement de cette question, l'extrême droite est aux portes du pouvoir en France.
09:21 L'extrême droite est traditionnellement raciste.
09:23 Est-ce que tu as envie de te positionner par rapport à cela ?
09:25 - Ce n'est pas que je ne vais pas me positionner.
09:29 Je pense que la situation en France, la sonnette d'alarme, elle a été lancée.
09:37 Et qu'il faut se mobiliser pour aller voter tous ensemble.
09:41 Comme j'ai vu, je crois, je regardais le journal de 13h il n'y a pas longtemps,
09:45 qu'un Français sur deux ne vote pas.
09:48 Et je pense qu'il faut se mobiliser à aller tous voter.
09:51 Et les législatives vont arriver.
09:56 La FFF va mettre en place quelque chose pour qu'on aille voter, par procuration.
10:04 Et voilà, je pense qu'il faut se mobiliser à aller voter.
10:08 - Bonjour, Osman.
10:12 Juste devant.
10:14 Non, là.
10:16 Jonathan Abil et DNA.
10:18 Il y a souvent un débat avec toi assez tranché sur le fait que tu es un joueur qui provoque beaucoup des équilibres,
10:23 qui aime bien le dribble, mais qui finit peut-être un peu mal ses actions.
10:27 En tout cas, pas suffisamment bien.
10:29 Est-ce que c'est quelque chose que tu acceptes ?
10:32 Ou ce n'est pas le débat avec toi ?
10:34 Ce n'est pas là-dessus qu'il faut te juger sur tes buts, tes passes dés ?
10:37 Ce n'est pas ça, Osman Debele ?
10:39 - Non, on me le répète souvent, mais je pense que ce n'est pas quelque chose qui me tracasse la tête.
10:45 C'est mon rôle d'élier, de créer du danger, d'essayer de marquer des buts et faire des passes décisives.
10:51 On me l'a souvent dit.
10:53 J'essaie toujours d'améliorer ça.
10:56 Mon rôle d'élier, c'est de faire des passes décisives, de marquer des buts et de déséquilibrer l'adversaire.
11:04 Bonjour Dominique Serac, Le Parisien.
11:07 L'Allemagne a fait partie de ton parcours professionnel.
11:10 Qu'est-ce que l'Allemagne a appris aux joueurs, à Osman Debele ?
11:13 Est-ce que ça a changé ton jeu ?
11:17 Ça a changé, je pense un peu.
11:20 La façon dont je jouais à Rennes et à Dortmund n'étaient pas la même.
11:27 Ici, il y avait un nouveau système de jeu où je jouais en 5-3-2.
11:33 Ça a tout changé.
11:35 Alors qu'à Rennes, je jouais en 4-2-3-1.
11:37 J'ai énormément appris avec un entraîneur que j'aime beaucoup, Thomas Touchel.
11:43 J'ai énormément appris, que ce soit sur le terrain ou en dehors.
11:47 J'ai aussi bossé à mes côtés Pierre-Emerick Aubameyang.
11:50 Il y a énormément de choses qui ont changé de Rennes à Dortmund.
11:55 Bonjour, Osman. Loïc Braille, RMC Sport.
11:57 Est-ce que vous êtes habitué à ce statut de favori ?
12:01 Ça fait plusieurs phases finales que vous êtes dessiné comme la grande nation favori dans la Coupe du Monde ou en Europe.
12:08 C'est encore le cas aujourd'hui.
12:10 Est-ce que vous vous habituez à ce statut ou est-ce que ça reste une dimension particulière à gérer avant l'entrée dans la compétition ?
12:17 Personnellement, on n'en parle pas avec le groupe.
12:22 Que les personnes disent qu'on est favori, ça rentre et ça passe.
12:27 La vérité, tout le monde le sait, c'est sur le terrain.
12:30 Comme je l'ai dit, tu peux tomber contre une équipe comme l'Autriche ou le Danemark
12:36 et tu te mènes la vie dure dans un match et tu perds le match, tu rentres en vacances.
12:42 Le statut de favori, ça rentre dans nos oreilles et ça sort directement.
12:47 On est plus concentré sur le terrain.
12:50 Bonjour, Osman. Samuel Duhamel de M6.
12:55 Est-ce que tu peux nous dire, avec ton expérience et le début de la préparation,
12:59 les points forts ou le point fort de l'équipe ? Nous aidait à identifier l'aspect où les bleus sont en avance par rapport aux autres équipes de l'Europe.
13:08 Le point fort de l'équipe, je pense que c'est une équipe soudée.
13:13 Quoi qu'il arrive dans un match, on essaye d'être ensemble.
13:17 Quoi qu'il arrive, même si on perd, si on prend un but, si on mène au score, on reste toujours soudés.
13:23 Je pense que c'est ça la qualité de l'équipe de France.
13:27 Bonjour, Osman. Xavier Giraudon, Infosport + Canal.
13:30 On sait que vous aviez la confiance de Luis Enrique.
13:33 Mais est-ce que vous avez changé des choses personnelles, tactiquement ou même techniquement ?
13:38 Est-ce que vous avez corrigé ou changé des choses pour être plus performant ?
13:42 Ce qui a changé avec Luis Enrique, c'est qu'il me donne beaucoup plus de liberté.
13:48 Au FC Barcelone, j'étais beaucoup plus collé à la ligne.
13:53 Avec Luis Enrique, je joue un peu partout. Je peux jouer 10, je peux jouer sur le côté aussi.
13:58 Je peux jouer aussi 4-9. Il me donne énormément de liberté sur le terrain.
14:02 Il me dit d'aller un peu partout sur le terrain.
14:05 Sauf quand il me dit de rester collé à la ligne.
14:09 Mais sur cette deuxième partie de saison, il m'a donné beaucoup plus de liberté.
14:13 Il m'a laissé un peu libre.
14:16 Vous avez changé de jeu ?
14:20 Dans le moment, dans mon jeu, je n'ai pas tellement changé de choses.
14:24 Je continue à prendre des risques, à dribbler, à essayer de déséquilibrer l'adversaire.
14:31 Que ce soit sur le dribble ou par la passe.
14:34 Bonjour, Daniel Benétry pour Le Monde.
14:38 Ça fait plusieurs années que vous êtes en concurrence avec Kingsley Coman sur le côté droit.
14:42 Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu comment évolue cette concurrence entre vous ?
14:45 Comment vous la vivez tous les deux ?
14:47 Et puis, il y a Randall Colomoni qui est en train d'apparaître aussi dans cette concurrence.
14:51 Comment vous la voyez cette arrivée ?
14:54 Moi, je la vois très bien.
14:55 Je pense que c'est une bonne chose pour l'équipe de France.
14:59 Quoi qu'il arrive, à tous les postes dans l'équipe de France, il y a de la concurrence.
15:03 Que ce soit en défense, au milieu ou en attaque.
15:07 Après, moi, Kingsley et Randall, on se pousse chaque match.
15:10 Que ce soit en sélection ou en club aussi.
15:13 On a élevé notre niveau parce que si tu fais un mauvais match, derrière ça pousse aussi.
15:19 Je pense que c'est très bien pour l'équipe.
15:22 Bonjour, Jean-Luc Thansy pour l'équipe.
15:28 Adrien Rabiot a repris l'entraînement dernièrement avec vous.
15:31 Comment vous le trouvez ? Quelles sont ses sensations ?
15:33 Et qu'est-ce que ça change d'avoir Rabiot sur le terrain avec vous ?
15:35 Adrien se sent très bien.
15:38 Il avait une petite gêne, je crois que c'est au mollet.
15:40 Là, il se sent beaucoup mieux.
15:42 Il s'est entraîné hier.
15:44 On est content de le retrouver.
15:46 Il y a lui aussi et Aurélien qui est revenu.
15:49 Encore plus de concurrence en équipe de France.
15:52 C'est très bien pour l'équipe.
15:54 Adrien Rabiot, c'est quelqu'un de très important dans cet effectif.
16:00 On va terminer rapidement avec deux questions.
16:03 La première, Clément Grasse pour Beyin.
16:05 Ensuite, on finira avec Baptiste Després du Figaro.
16:09 Ousmane, vous êtes l'un des anciens du groupe France.
16:15 Est-ce que vous avez vu évoluer le sélectionneur Didier Deschamps depuis vos premiers pas en équipe de France ?
16:21 Est-ce que vous trouvez qu'il vous accorde plus de liberté à l'intérieur de la ville-groupe ?
16:25 Plus de liberté sur le terrain collectivement, bien sûr.
16:28 En quoi vous diriez qu'il a éventuellement changé depuis vos débuts ?
16:32 Comme vous le dites, ça fait maintenant sept ans que je connais le sélectionneur.
16:37 C'est vrai qu'il a beaucoup évolué.
16:40 Il nous laisse un peu plus de liberté.
16:42 Il nous fait beaucoup plus confiance.
16:44 Dès qu'on lui donne, il nous donne aussi.
16:46 Il y a une relation de confiance avec le sélectionneur et ce groupe.
16:50 C'est quelqu'un qui aime beaucoup ses joueurs.
16:53 Qui parle énormément à ses joueurs.
16:55 Dès qu'un joueur voit ça, il a envie de tout donner pour le sélectionneur.
17:00 Bonjour, Ousmane. Baptiste Després du Figaro.
17:03 Qu'est-ce que tu pourrais dire sur l'évolution de Kylian en tant que capitaine ?
17:06 Toi qui le côtoie en club et là en sélection.
17:08 Je suis vraiment sur le brassard de le capitaine.
17:10 Il nous donne une qualité, un défaut de l'homme.
17:13 Franchement, c'est un bon capitaine.
17:19 C'est un leader.
17:21 Il donne de la voix quand ça va.
17:23 Si ça ne va pas, il le dit.
17:25 Il ne va pas se cacher.
17:27 Il essaie toujours de pousser le groupe.
17:30 Toujours de mettre le groupe dans de bonnes conditions.
17:33 A tous les joueurs.
17:35 Les joueurs qui viennent d'arriver.
17:36 Les anciens aussi.
17:37 Je pense que c'est un très bon capitaine.
17:40 Lui et Antoine Griezmann aussi.
17:42 Olivier Giroud aussi.
17:44 Les anciens.
17:45 Il donne beaucoup de voix pour les jeunes qui viennent d'arriver.
17:48 Ceux qui ne connaissent pas les compétitions comme l'Euro ou la Coupe du Monde.
17:52 Et après un défaut qualité.
17:55 Je ne peux pas tout dire.
17:59 - La qualité c'est un défaut ?
18:01 - Non, la qualité c'est un meilleur d'homme.
18:07 Après les défauts je vais les garder pour moi.
18:09 Parce que sinon ça va faire parler.
18:11 - On va faire les interviews.
18:18 Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu pourquoi ?
18:20 - Profitez-en.
18:22 Honnêtement, il n'y a pas de réponse à ça.
18:27 Je n'ai pas trop l'habitude de faire des conférences.
18:31 Je préfère éviter.
18:33 - Je n'avais pas prévu du tout.
18:41 Sébastien Tarragon, la chaîne d'équipe.
18:43 Pourquoi tu préfères éviter ?
18:45 - C'est mon tempérament.
18:48 Tout simplement.
18:49 - Bonjour, Fernand, Bertrand Latour, la chaîne d'équipe.
19:02 Depuis le début de ta carrière, on a le sentiment qu'il y a une histoire d'amour raté avec l'équipe de France.
19:08 Par rapport à tout ce que tu réalises en club.
19:10 La Ligue des Champions remportée avec le Real Madrid, bien évidemment.
19:12 Comment tu expliques ça ?
19:14 Qu'est-ce qui s'est passé ?
19:15 Est-ce qu'il y a eu un moment d'incompréhension entre toi et le staff ?
19:18 On en profite, vu qu'on te voit rarement.
19:21 - Non, il n'y a pas eu de problème d'incompréhension.
19:24 Après, il y a eu un petit problème entre mon ancien docteur qui a dit des choses un peu tardives.
19:31 Il n'y a jamais eu de problème.
19:33 Le coach fait ses choix, tout simplement.
19:35 - C'est-à-dire ?
19:38 - Par rapport à...
19:40 En juin dernier, j'ai été convoqué.
19:46 À Madrid, ils savaient longtemps avant que je ne venais pas.
19:51 Le docteur a dit au dernier moment que je ne venais pas.
19:53 - Bonjour, Farlan.
19:57 Sam Duhamel de M6.
19:58 Pour rebondir un peu sur la dernière question,
20:00 c'est vrai que tu as un statut un peu particulier entre le joueur de club
20:04 qui a toute cette expérience et tous ces titres,
20:07 et le joueur international qui découvre une grande compétition.
20:11 Est-ce que tu peux nous dire dans quel état d'esprit tu es de disputer un premier Euro
20:16 avec en plus cette expérience que tu as, Auréal ? Merci.
20:20 - Je suis très content de disputer l'Euro.
20:24 Après, j'essaierai de donner le meilleur de moi-même pour contribuer à, on espère, une victoire.
20:32 - Bonjour, Nicolas Legardien de Sud-Ouest.
20:37 Un peu en prolongement, tu as eu une quinzaine de jours assez particulières
20:42 entre le rappel en sélection, la finale de la Ligue des Champions, l'arrivée dans le groupe.
20:46 Est-ce que tu peux nous raconter comment tu l'as vécu et ce qui s'est passé ?
20:52 - Honnêtement, je l'ai très bien vécu, comme vous le savez.
20:55 On a pris la Ligue des Champions, j'ai été convoqué.
20:58 Je pense qu'un joueur ne peut pas espérer mieux.
21:02 Je suis très satisfait d'être là.
21:06 D'avoir gagné la Ligue des Champions, tout simplement.
21:10 - Bonjour, Ferland.
21:14 A ta gauche, Damien Degor, l'équipe.
21:17 Ton entraîneur, Carlo Ancelotti, te présente comme le meilleur latéral gauche du monde.
21:21 Qu'est-ce qui manque au meilleur latéral gauche du monde pour être titulaire en équipe de France ?
21:25 - Bonne question.
21:27 Honnêtement, je ne sais pas.
21:31 J'en discuterai avec le coach et il me le dira.
21:36 - Bonjour, Ferland.
21:38 Jean-François Perresse, OJDD, juste en dessous de toi.
21:40 Ça va être une découverte pour le public français de te voir en équipe de France.
21:44 C'est ta première phase finale après 6 ans de présence intermittente.
21:49 Quel message tu aurais à faire passer aux supporters français ?
21:52 Qu'est-ce que tu as envie de leur dire avant que cet oron ne débute ?
21:56 Et ensuite, par rapport au Real et à la place que tu as,
22:00 est-ce que tu penses pouvoir jouer le même jeu au Real Madrid et en équipe de France ?
22:05 Est-ce que ce sont les mêmes qualités qui te sont demandées ici ? Merci.
22:08 - Qu'ils soient derrière nous et on donnera le maximum.
22:13 Après, c'est vrai qu'à Madrid, c'est différent.
22:20 À Madrid, c'est différent parce que le coach ne nous demande pas la même chose.
22:24 Après, je trouve qu'il faut s'adapter et essayer de jouer comme on nous le demande ici.
22:32 - Bonjour Ferland, Benjamin Courrès pour Le Parisien.
22:36 Tu l'as dit, il y a eu cet épisode de juin dernier qui a fait qu'on a attendu peut-être un peu plus longtemps que prévu de te revoir.
22:42 Mais tu as quand même eu 10 sélections et une équipe de France.
22:44 Est-ce que tu as le sentiment d'avoir raté certains rendez-vous, certains regrets ?
22:47 Est-ce que tu as l'impression d'avoir raté certains moments qui ont fait que ça aurait passé dans une autre sphère aussi,
22:52 dans ta sélection, il y a quelques mois, quelques années ?
22:55 - Je ne dirais pas que j'ai raté.
22:58 Après, comme je l'ai dit et je le répète, le coach prend ses décisions et il faut l'accepter tout simplement.
23:06 Après, moi, je me donne au maximum en club en espérant être là.
23:11 Si je suis là, c'est très bien.
23:13 Je donne le meilleur de moi-même.
23:14 Et si je ne suis pas là, c'est comme ça.
23:15 C'est le football.
23:16 Il y a de la concurrence.
23:18 - Bonjour Ferland, Emmanuel Banguet pour l'AFP.
23:21 J'avais aussi une question sur la phrase d'Ancelotti que j'aimais bien.
23:24 Je voulais te demander dans quoi tu avais progressé défensivement.
23:29 Est-ce que derrière ce compliment, il se cache aussi le fait qu'il attend un peu plus de toi offensivement ?
23:35 - Non, je ne trouve pas qu'il se cache.
23:38 Il me l'aurait dit directement.
23:40 Après, vous savez que devant moi, j'ai un joueur qui a besoin d'espace, qui a besoin de plus de liberté.
23:48 Je pense qu'en montant autant, je pense que je le ramènerai des jours en plus, sauf qu'il en a déjà assez.
23:54 Donc, honnêtement, non.
23:57 Il me demande de bien défendre.
23:59 C'est le principal.
24:00 Et offensivement, je pense qu'il fait le travail.
24:03 - Pourquoi tu as progressé défensivement ?
24:05 - Je pense que j'ai plus de confiance défensivement et j'ai plus progressé sur les 1 contre 1.
24:11 - Bonjour Ferland.
24:17 Anthony Clément de l'équipe.
24:19 Tu es un joueur important du Real Madrid, on l'a dit, mais tu parlais qu'un statut de remplaçant pour cette Euro.
24:24 Comment t'apportes la compétition ?
24:25 Est-ce que c'est frustrant de savoir qu'on va peut-être moins jouer ?
24:28 Comment ça se gère au fil de la compétition d'avoir un rôle plus secondaire qu'à d'habitude ?
24:32 - Non, je pense que...
24:33 Après, c'est vrai que je joue beaucoup en club.
24:36 Après, je pense qu'il faut s'adapter et il faut être prêt.
24:41 On peut faire appel à nous à n'importe quel moment.
24:45 Donc, il faut être concentré, il faut être focus, il faut être derrière l'équipe et essayer de pousser tout le monde vers le haut.
24:51 - Bonjour Ferland, Baptiste Duru et Ayrtel.
24:53 Je voulais savoir ce qu'on apprend quand on passe 5 ans au Real Madrid dans ce vestiaire avec tellement de joueurs importants
24:59 et savoir aussi qui est le meilleur entre Venitius Junior et Kyan-Embappé.
25:03 - On apprend à gagner.
25:05 On apprend à gagner.
25:06 Mais non, on apprend la solidarité.
25:09 Honnêtement, je trouve qu'on a une équipe très solidaire.
25:13 Ça s'est vu sur les années même où on a gagné la Ligue des champions.
25:17 On arrive à faire des remontées incroyables.
25:20 Et honnêtement, c'est deux joueurs différents.
25:24 C'est deux joueurs différents, mais deux grands joueurs.
25:28 Et j'espère que ça se passera très, très bien là-bas et qu'ils feront le travail.
25:34 Bien tenté.
25:36 - Bonjour Ferland, Clément Gagnard pour SoFoot.
25:40 Vous allez disputer l'euro dans un contexte particulier en France au niveau politique.
25:44 L'extrême droite se rapproche du pouvoir.
25:46 Par exemple, au Havre où tu as grandi, où tu as été formé, le RN a fini en tête avec 27% des voix.
25:51 Qu'est-ce que ça t'inspire déjà ?
25:53 Et est-ce que tu penses que vous avez une mission, un rôle auprès des Français par rapport à tout ça ?
25:57 Merci.
25:58 - Moi, je trouve que chacun a son avis personnel et j'ai le mien.
26:03 Et c'est comme ça.
26:04 Je pense que je n'ai pas besoin de l'étaler, quoi que ce soit.
26:10 - Bonjour Ferland, Clément Gres, Binsport.
26:17 David Alaba va sans doute faire partie du staff de l'Autriche pendant cette compétition.
26:24 Qu'est-ce que tu penses, le connaissant un petit peu, qu'il peut apporter dans sa manière de communiquer,
26:31 dans un rôle peut-être plus sportif avec les Autrichiens pendant cette compétition ?
26:37 - Ça fait un long moment qu'il est capitaine là-bas.
26:41 Je pense qu'il pourra aller pousser vers le haut mentalement.
26:46 Et il fait partie du staff, c'est ça ?
26:50 Il est parti longtemps que faire partie du staff.
26:53 Je pense qu'il les poussera et il essayera de les aider au maximum.
26:59 - Bonjour Ferland, Dany Ménétrier pour Le Monde.
27:02 On l'a dit, vous avez un statut très important en club.
27:05 Vous avez un palmarès.
27:06 Comment vous faites pour vous intégrer au groupe sans prendre non plus trop de place,
27:11 parce que vous êtes plus remplaçant ?
27:13 Comment on fait quand on a ce statut en club pour arriver et bien s'intégrer au groupe ?
27:17 - Honnêtement, après il y a des personnes que je connais, ça fait très longtemps.
27:22 Il y a des personnes, j'ai été en pré-formation avec eux.
27:25 Donc c'est facile et tu t'intègres facilement dans le groupe.
27:30 Tout le monde est gentil.
27:32 Après moi, je suis quelqu'un un peu dans mon coin.
27:35 C'est simple, ça peut être difficile.
27:39 - Bonjour Ferland, Louis Vix, Infosport + Canal.
27:42 Comment décrivriez-vous le rôle d'Ousmane Dembélé en équipe de France,
27:45 à la fois sur le terrain mais aussi dans la vie de groupe ?
27:47 Une question par rapport à votre contrat au Real qui se finit la saison prochaine.
27:51 Je sais bien que vous êtes dans le cadre de l'équipe de France
27:54 et que vous n'avez pas forcément vos occasions à vous exprimer sur votre avenir.
27:57 Mais il y a beaucoup de questions qui se posent quand même.
27:59 Est-ce que vous aimeriez prolonger ou est-ce que vous aimeriez quitter le Real ?
28:02 - Je vais parler d'Ousmane.
28:06 Honnêtement, c'est une personne au top.
28:10 Il génère de la joie, il est toujours content, il a toujours le sourire.
28:16 Ça nous fait plaisir et ça nous met bien au moral.
28:22 Par rapport au Real, je ne pense pas que ce soit le sujet de discussion.
28:27 Tout simplement.
28:31 - Bonjour Ferland.
28:33 Ici, à votre droite, Aymeric Le Gall de 20 minutes.
28:35 J'avais une petite question.
28:37 Il y a eu un débat lancé par Antoine Griezmann sur le gagner moche,
28:42 le fait d'être chiant à regarder pendant la compétition,
28:45 condition pour aller loin et gagner 7 euros.
28:48 Est-ce que vous comprenez ce qu'il a voulu dire par là ?
28:51 Est-ce que vous cautionnez ? Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
28:54 Qu'est-ce que vous en pensez de cette philosophie ?
28:57 - Il a dit quoi ?
28:59 - Que les bleus allaient être chiants à regarder.
29:02 - Comment ? Tu t'es pas réveillé tout de suite avec le Real.
29:04 - Ah, j'étais pas encore là.
29:06 - Vous comprenez les bleus d'être chiant à regarder ?
29:10 - Bah, honnêtement, je sais pas.
29:14 J'ai rien à répondre à ça.
29:17 - Il va en débattre avec Antoine.
29:19 - Je vais aller le voir au vestiaire, je lui demanderai.
29:22 - Oui, bonjour Grégory Schneider, Libération.
29:28 Comment vous voyez-vous ?
29:32 Sur quel plan ressentez-vous le besoin de progresser ?
29:37 Qu'est-ce que vous faites de bien ? Qu'est-ce que vous faites de moins bien ?
29:40 - De bien, je suis bien en 1 contre 1.
29:48 Je suis prêt sur...
29:52 - Je peux détailler ?
29:54 - Oui.
29:56 Je dois plus coulisser.
29:59 Et après, offensivement, peut-être un peu plus me lâcher.
30:03 J'ai pris l'habitude d'être un peu moins offensif, un peu plus derrière.
30:08 Je trouve que je devrais me lâcher plus.
30:11 - Encore une question pour Ferland ?
30:22 Premier, on ne parle pas du Real.
30:24 Sur ce que vous venez de dire, il y a une forme de frustration
30:27 chez certains observateurs quand on voit que vous vous ballopiez
30:30 et que vous ne continuez pas vos actions.
30:32 Ça fait écho, j'imagine, aux consignes de Carlo Ancelotti en club.
30:36 Mais là, en équipe de France, c'est un registre un peu différent.
30:38 Est-ce qu'on demande à Théo, par exemple, d'être beaucoup plus haut ?
30:41 Est-ce que c'est un cadre qui pourrait vous permettre d'exprimer
30:44 un peu plus vos qualités offensives, puisque vous en avez ?
30:47 - Honnêtement, j'espère.
30:49 Après, on verra. Si je suis sur le terrain,
30:52 j'essaierai de faire le travail, être plus haut comme on me le demande
30:58 et essayer de finir mes actions.
31:01 Honnêtement, non.
31:04 Ça fait cinq ans que je suis à Madrid.
31:07 Au bout d'un moment, tu fais ce qu'on te dit et puis basta.
31:14 - Bonjour Ferland.
31:17 Je suis auprès de Figueron.
31:19 Par rapport à la situation politique en France,
31:20 dernière question là-dessus.
31:21 Est-ce que c'est une situation qui est évoquée au sein des Bleus,
31:23 avec le staff, les joueurs ?
31:25 Est-ce que vous êtes hermétique à tout ça ?
31:27 Ou au contraire, ça vous inquiète ?
31:29 - Non, on en a parlé.
31:31 Après, comme je l'ai dit tout à l'heure, chacun a sa position.
31:35 Je ne pense pas qu'on a détaillé notre position ou quoi que ce soit.
31:38 Ici, ils nous ont parlé des votes qui se passera...
31:44 La procuration dimanche, la procuration dimanche.
31:48 Chacun fera ce qu'il a à faire.
31:51 - Bonjour Ferland, Julien Froment pour Radio France.
31:54 Vous l'avez dit, ça fait cinq ans que vous êtes au Real Madrid.
31:56 Si je ne dis pas de bêtises, vous êtes sous contrat encore une année là-bas.
31:59 Est-ce que vous avez envie de poursuivre ?
32:02 Est-ce que vous avez entamé des discussions pour prolonger avec le Real ?
32:06 - Honnêtement, on verra ce qui se passera.
32:10 Mais je suis à focus sur l'Euro.
32:13 Je penserai à ça après l'Euro.
32:16 - Merci.
32:19 - J'avais encore une. Ça ne t'embête pas, Raphaël ?
32:22 - Ah, excusez-moi.
32:24 - Merci. Ferland, si je ne dis pas de bêtises, depuis septembre,
32:27 les blessures te laissent tranquille ? On est à peu près d'accord ?
32:30 - À peu près, je ne sais pas.
32:32 - Tu es tranquille ? Tu es à la plénitude de tes moyens physiques ?
32:35 Tu n'es pas embêté ? Ce qui n'était pas le cas forcément ces dernières saisons.
32:38 Je voulais savoir à quoi tu l'attribues.
32:40 Est-ce que c'est juste les saisons précédentes, la faute à pas de chance ?
32:43 Ou est-ce qu'il y a des choses sur lesquelles tu as appris à travailler
32:46 physiquement, mentalement, pour éviter de nouveau renouveler
32:50 ces blessures qui t'ont un peu pourri ces cinq dernières saisons ?
32:53 - Après, il y a eu des blessures. Je n'ai pas envie de détails ou quoi que ce soit.
32:58 Je ne vais pas pouvoir m'en sortir.
33:01 Mais quand même, il n'y a pas de souci.
33:06 Vous n'aurez pas réussi.
33:09 Cette année, j'ai changé un peu ma routine.
33:14 Je pense que ça m'a fait du bien.
33:17 J'ai travaillé musculairement.
33:20 J'ai pris un nutritionniste.
33:23 Je mangeais très bien déjà, mais je pense qu'il y a des choses
33:26 que je ne mangeais pas qui étaient importantes.
33:29 Ça a payé. Cette année, j'ai été épargné des blessures.