• il y a 6 mois

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Transcription
00:00 Un honneur, joie, il y a pas mal de choses qui sont passées dans ma tête au niveau
00:14 de l'émotion.
00:15 Un retour, ça faisait longtemps que je n'étais pas revenu déjà à la Fédération, je pense
00:19 que c'était l'ancienne adresse, donc ça date.
00:23 Mise à part ça, non vraiment, joie, le coq, j'ai pensé à pas mal de choses, à Lille,
00:34 pouvoir chanter Lille encore, pas à la maison, mais dans un match, représenter la sélection
00:41 quelle que soit la sélection, c'est toujours un honneur.
00:43 J'aime la France, j'aime la sélection, donc voilà, il y a pas mal de choses qui
00:49 sont passées dans ma tête.
00:51 Et d'ailleurs, comment se sont passés ces premiers contacts entre vous et le président
00:56 pour l'acquisition de ce poste ?
00:58 Pas mal de discussions, d'appels, le président d'ailleurs était occupé, comme vous le
01:05 savez très bien, avec la Coupe du Monde féminine, donc voilà, pas mal de discussions, avoir
01:12 certaines certitudes, c'est tout à fait normal, et puis après ça s'est vite fait,
01:17 bien sûr il a fallu parler du contrat, c'est tout à fait normal, mais j'ai senti tout
01:23 de suite, je pense qu'ils ont senti aussi tout de suite de mon côté qu'il y avait
01:28 une grosse envie, bien sûr, pour moi de venir, et je pense à la fédération de m'avoir,
01:36 donc ça s'est fait assez rapidement.
01:39 Justement, un petit mot aussi sur cet amour du maillot bleu ?
01:43 Écoutez, je vais le dire là, je le dirai, je pense aussi en conf de presse, et après
01:48 je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais on m'a souvent parlé d'amour bleu, sur
01:56 une discussion perso, j'ai été champion du monde et je suis retourné un an et demi
02:00 en espoir, donc je pense que c'est dans le titre.
02:02 Peu importe la sélection, ce que c'est, les galons que tu peux avoir, si la sélection
02:11 t'appelle, en général il faut venir que ce soit espoir, donc l'amour des bleus, c'est
02:18 juste quelque chose qui est en moi, j'ai dû le mettre de côté à un moment donné,
02:22 vous le savez très bien pourquoi, parce que le travail m'a appelé ailleurs, ça a été
02:27 difficile d'ailleurs de mettre l'amour pour ce maillot là de côté, mais après
02:31 il faut travailler, là il n'y aura pas besoin de mettre d'amour de côté, même
02:35 si j'ai un grand respect pour les Belges et pour l'opportunité que j'ai eue, c'est
02:44 un peu une deuxième nation pour moi.
02:47 Mais bon, je suis français, je suis content d'être de retour, et surtout le coq, je
02:55 sais que pour certaines personnes c'est juste un symbole, mais c'est plus que ça.
03:02 J'ai pleuré avec ce maillot, j'ai rigolé avec ce maillot, j'ai perdu des grandes
03:08 finales et gagné aussi, donc j'ai joué pratiquement aussi dans toutes les sélections,
03:15 donc voilà, content vraiment.
03:18 Justement, un petit retour en arrière, vous avez connu cette sélection espoir, qu'est-ce
03:23 qu'elle représente pour un joueur ? Déjà pour moi, la sélection espoir ne devrait
03:30 pas être une punition, j'ai l'impression de temps en temps, de par mon vécu aussi,
03:34 que ça a été pris comme ça, alors que c'est quand même une sélection et c'est
03:39 quand même important.
03:40 Et j'aimerais aussi dire que ça fait quand même longtemps, et même si c'est souvent
03:43 rabâché, ça fait quand même longtemps que l'équipe de France espoir n'a pas gagné
03:47 un euro ou plus.
03:49 Donc ça veut dire que c'est pas facile, vous pouvez citer pas mal de générations
03:56 qui auraient pu le faire, mais on ne l'a toujours pas fait, depuis, bien sûr, on sait
04:01 très bien les ensembles.
04:02 Donc voilà, c'est pas évident, c'est une sélection qui n'est pas évidente,
04:09 parce que de temps en temps, si t'es proche des A et tu dois revenir, c'est pas toujours
04:16 évident au niveau de l'émotion, mais c'est une sélection que tu dois respecter,
04:20 comme toute sélection, développer une culture de la gagne, ça passe aussi par là, aussi
04:24 dans les sports, ça fait longtemps qu'on n'a pas gagné, et c'est pas facile.
04:28 Donc pour moi, c'est pas une punition, je parle pas de moi, je parle de ce que j'ai
04:35 pu ressentir en tant que joueur de temps en temps, sur certains joueurs qui redescendaient,
04:41 ou ce que j'ai pu voir de loin.
04:43 C'est une sélection qu'il faut respecter, un super tremplin pour pouvoir passer au-dessus.
04:48 En tant que sélectionneur, quelle philosophie de jeu comptez-vous donner à cet équipe
04:56 Espoir ? Personnellement, il va falloir discuter aussi
04:58 un peu avec, pas que moi, avec tout le monde.
05:01 Il y a Dédé qui est au-dessus, il y a les coachs en dessous aussi en sélection, regarder
05:06 ce qui a été fait.
05:07 Pas arriver à faire tout et n'importe quoi, mais c'est quand même l'équipe de France.
05:12 Avoir la balle, presser, c'est quand même important, dicter le jeu.
05:16 Je pense qu'avec les joueurs qu'on a, les générations qu'on a eues, ce que ce maillot
05:22 représente, même si je sais qu'il n'y a pas les étoiles sur le maillot Espoir, le
05:28 coq est là.
05:29 C'est l'équipe de France, donc il y a certaines choses qu'il faut quand même respecter et
05:33 développer quand même une culture de la gagne.
05:35 Encore une fois, je le répète, ça fait un petit moment qu'on n'a pas gagné en Espoir
05:38 aussi.
05:39 Vous parliez justement de ce lien aussi avec l'équipe première de Didier Deschamps.
05:44 Le fait que vous vous connaissiez, est-ce que c'est un plus aussi pour communiquer
05:50 entre vous ?
05:51 Je pense que c'est juste logique.
05:53 Après, oui, on a eu l'opportunité de connaître des choses extraordinaires avec le coach.
06:00 Je vais pas dire Didier, avec le coach.
06:04 Est-ce que ça peut aider ? Oui, au niveau de la communication, mais après, il y a des
06:09 choses qui doivent se mettre en place au niveau de la hiérarchie.
06:12 Il y a des choses à respecter et quelque part, toutes les sélections qui sont en dessous
06:17 de la sélection A sont au service du grand patron.
06:21 L'équipe de France Espoir va rentrer dans une phase de qualification pour le prochain
06:28 Euro, mais en même temps, il y a aussi cette échéance J.O. l'été prochain qu'on imagine
06:34 déjà dans le coin de la tête.
06:35 Personnellement, pas pour l'instant.
06:38 Je pense que c'est super important.
06:40 C'est le rêve de tous.
06:41 Jeux olympiques dans ton pays, ça arrive pas souvent de pouvoir faire partie de cette
06:50 génération, mais je dis pas qu'il faut mettre ça de côté parce que c'est quand même
06:53 un engouement énorme pour le pays et pour la ville de Paris.
06:57 Même si on sait que nous, peut-être on sera amené à jouer ailleurs, mais bon, c'est
07:03 comme ça.
07:04 Il y a une qualification d'abord.
07:05 Il y a un match contre le Danemark à Nancy, il y a un match en Slovénie, il y a un match
07:09 tout de suite après en Bosnie.
07:11 Et personnellement, je les ai joués ces matchs.
07:12 Ils sont durs, vraiment durs, surtout quand c'est une nouvelle génération et tu as peut-être
07:22 un jour pour préparer le match du Danemark.
07:25 Donc, il va falloir que tu prépares le match de la Slovénie, une nouvelle philosophie
07:30 et un nouveau style de jeu peut-être et une nouvelle génération dans ton match contre
07:36 le Danemark pour pouvoir aller tout de suite être performant en Slovénie.
07:40 C'est la difficulté de temps en temps, assez souvent dans cette équipe Espoir, parce que
07:44 tous les deux ans, ça change.
07:45 Il n'y a pas forcément une continuité.
07:48 C'est pour ça que je voulais aussi profiter pour rendre hommage à Sylvain Ripolle qui
07:55 a fait quand même un travail extraordinaire.
07:58 Parce qu'avant ça, ça faisait un petit moment que l'équipe de France ne se qualifiait
08:00 plus pour l'Euro.
08:02 Il a souvent été loin.
08:04 Et je sais que ce n'est pas facile.
08:06 Ce n'est pas facile.
08:07 En sélection, tu n'as pas souvent le temps.
08:09 Il y a des changements tous les deux ans.
08:11 Donc, voilà, chapeau bas parce que ce n'est pas évident, même s'il n'y a pas eu la victoire
08:17 à la fin.
08:18 Mais oui, je préfère penser déjà au match de la Slovénie sans mettre de côté le Danemark.
08:27 Mais ce sont des choses déjà qui sont dans ma tête.
08:29 Comment activer cette équipe qui va jouer d'une manière différente avec une nouvelle
08:34 génération ? Je me répète, un jour, pour préparer le match du Danemark, tu vas devoir
08:38 te préparer aussi dans ce match-là contre le Danemark sans vraiment de certitude au
08:46 niveau de certains joueurs.
08:47 À part peut-être, et je ne sais pas encore, parce qu'il faut que je parle un peu à tout
08:50 le monde aussi là et voir ce que le coach au-dessus va faire pour pouvoir aussi faire
08:55 la liste.
08:56 Ce n'est pas évident, mais c'est comme ça.
08:59 Il faut gérer ça.
09:01 Et ça ne va pas être évident.
09:03 Mais encore une fois, je le répète, ces matchs-là ne sont pas faciles à gagner.
09:07 Pour conclure, à quelques jours de retourner à Clairfontaine et de réenfiler ce maillot
09:13 bleu avec ce coq, quel sentiment prédomine ?
09:16 Moi, ça va être le survet.
09:18 Parce qu'il y a le maillot, je ne vais pas le mettre.
09:22 Mais déjà, pas mal de choses.
09:23 Je vais devoir en parler.
09:25 J'en parle en l'occurrence.
09:26 Après, on va devoir passer à autre chose.
09:28 Mais retourner à Clairfontaine, le chemin, tout.
09:31 Les gens rigolent souvent quand je dis ça.
09:34 Toucher les équipements.
09:37 Je suis toujours comme un gosse quand ça m'arrive.
09:40 Mais revenir, c'est un peu retour aux sources pour moi.
09:43 Parce que tout le monde sait très bien que je suis passé à Clairfontaine aussi.
09:45 Donc, retourner à Clairfontaine, retourner à la Fédération, revoir le coq, pouvoir
09:50 rechanter la Marseillaise avec fierté.
09:52 Ce sont des choses qui font que je suis vraiment honoré et content d'être là.
09:58 Mais au travail.
09:59 Merci.
10:00 Merci à vous.
10:02 Merci.
10:03 Merci.
10:04 Merci.
10:05 Merci.
10:06 Merci.
10:07 Merci.

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