• il y a 6 mois
Retrouvez le replay de la cinquième étape du Tour de Suisse du 14/06/2024.

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00:00C'est déjà la sixième étape que nous vous proposons de vivre en direct sur la chaîne,
00:13l'équipe sixième étape du Tour de Suisse, un tour que l'on suit depuis de nombreuses années.
00:18C'est la dernière épreuve de préparation, grande épreuve, épreuve du World Tour,
00:22de préparation avant le Tour de France, le deuxième grand tour de la saison.
00:28Et nous allons donc avoir une étape un peu particulière aujourd'hui,
00:32une étape de 42,5 km. C'est quoi ça ? C'est une distance de minime ça ?
00:38Non mais 42,5 km, c'est pas grand chose. Mais en tout cas, avant de parler de l'étape du jour
00:44avec Christophe Riblon, avec Pierre Roland, on revient sur un récap de cette semaine.
00:50Avec le premier jour, Olishenstein, la victoire d'Yves Lampard dans un prologue de moins de
00:555 km. Le lendemain, un sprint presque massif, il y avait beaucoup de monde encore. Brian Cocard
01:02qui se détache en raison d'un saut de chaîne d'Arnaud Delis et qui va pouvoir s'imposer devant
01:08Michael Matthews. Arnaud Delis a remis sa chaîne et est allé chercher la troisième place. Mais
01:13Lampard te restait maillot jaune de ce Tour de Suisse à l'issue de la première étape en ligne.
01:20La suivante était un petit peu plus punchy quand même et c'est un petit groupe qui allait en
01:23découdre avec, vous le voyez, Thibault Naïs qui lance le sprint. Et derrière, Alberto Pétiole
01:31qui en prenant la troisième place va aller chercher le maillot de leader. Ensuite, c'est le
01:38numéro de Thorsten Thrain de l'équipe Bahrein Victorius devant Adam Yetz qui réagit avec un temps
01:47de retard. Thrain était rescapé de l'échappée matinale. Il parviendra à s'imposer en baroudeur
01:53sa première victoire en World Tour. Adam Yetz ne perd pas tout au change puisqu'en terminant
02:01en solitaire à la deuxième position, il endossait le maillot de leader, lui le coéquipier de Tadej
02:07Bogacar. Le deuxième du classement général, c'était Almeida à l'issue de cette quatrième étape.
02:16Almeida va être le principal artisan de la réussite de l'équipe UAE le lendemain. Vous le
02:23voyez emmener son leader et très rapidement, vous allez voir qu'Adam Yetz va se montrer à son tour
02:31efficient. Il n'avait pas gagné la veille, il va vouloir gagner tout simplement hier lors de
02:38cette étape qui s'achevait à Cary. Adam Yetz se détache, provoque l'explosion du groupe des
02:45favoris pour s'imposer en solitaire. Mais derrière, Almeida n'avait peut-être pas tout donné puisque
02:52le coureur portugais va réaliser le doublé. Ils étaient 1 et 2 au général, ils sont 1 et 2 à
02:59l'arrivée de cette étape de Cary et bien sûr ils sont toujours premiers et deuxièmes du classement
03:05général. Derrière on voyait arriver Egan Bernal devant Mathieu Riccitello pour l'arrivée de cette
03:15étape. Adam Yetz donc leader consolidé avec 35 secondes d'avance sur son coéquipier Almeida.
03:21Le vainqueur du Tour de France 2019, Egan Bernal troisième à 1 minute 11. Henrik Maas de Movistar
03:27à 1 minute 49. Et pour l'équipe israël-première tech, Mathieu Riccitello, ce jeune américain, pointe à
03:341 minute 53 devant le vainqueur sortant du Tour de Suisse, Mathias Schelmose. En ce qui concerne
03:41le meilleur français, il faut y aller quand même plus loin dans le classement général et même très
03:47loin puisque Lenny Martinez est désormais 18e de ce classement général. Kevin Vauclin 28e.
03:54Alors le profil aujourd'hui, je vous le disais, c'est une étape particulière. Une étape qui peut
04:02néanmoins susciter pas mal de spectacles en direction de Blatheyn-Belalpe avec un départ
04:07donné, non pas de Locarno comme c'était initialement prévu, mais d'Ulrichen-Christophe-Riblon
04:14ou Ulrichen-Blatheyn. C'est une étape qui pourrait se résumer à une descente et une montée.
04:21C'est ça, une descente et une montée. On va être dans cette vallée, dans un profil plutôt descendant avant
04:26d'aller chercher la montée finale qui va faire 9 km à un peu plus de 8% de moyenne. Donc une
04:31montée difficile. Ça va rouler bien entendu extrêmement vite aujourd'hui. Je ne suis même pas sûr qu'on
04:36ait échappé au pied de ce dernier col. A noter aussi qu'on aura toujours le kilomètre Tissot qui
04:42aura lieu aujourd'hui. Il se situera, si je ne me trompe pas, à 5 km et 3,8 km de l'arrivée.
04:48On voit le profil là. Donc toute cette partie en faux plat descendant jusqu'au début de l'ascension
04:57finale où là il restera 9 km. Oui, ce sera un col de première catégorie. Eh bien écoutez, il est
05:0415 heures et le départ est donné tout simplement de cette cinquième étape. Départ donné, je vous l'ai
05:11dit, d'Ulrichen en direction de Blathen. Et évidemment on va pouvoir commenter cette étape
05:19en direct avec Pierre Roland. Ça va Pierre ? Très bien. On vient de voir Rudy Mollard qui nous a fait
05:24une petite filouterie en arrivant en contresens et en se mettant en première ligne. Donc peut-être
05:29Rudy Mollard en a échappé aujourd'hui. Et le leader de la course à Damietz que vous avez vu en
05:33première ligne. Voilà donc en ce qui concerne les coureurs sur les lignes de départ. On va tourner
05:38une page de publicité. On vous dit tout. Il y aura deux pubs pendant ce programme. Bon, 42 km 500, on
05:43ne va pas en faire non plus 6. C'est mieux comme ça. Deux pages de publicité et on va veiller à tout
05:48vous montrer au cours de cette étape. Et même le départ, vous le voyez, ils sont prêts à s'élancer.
05:54Les coureurs prêts à s'élancer pour cette étape.
06:24Allez, on va voir le départ dans quelques instants. On s'est lancé pour un départ fictif. Oui, alors ça
06:38sera un départ fictif qui sera très court aujourd'hui de toute façon. 1,5 km. 1,5 km seulement avant de...
06:44Je pense qu'on a fait de l'homme traîneur pour la plupart des coureurs aujourd'hui. Il ne faut pas être bloqué,
06:49il faut bien digérer son petit légionnet parce que ça va être très rapide, très intense. Allez,
06:53c'est parti. Eux, s'élancent. Bon, c'est un départ fictif. Nous, on en profite pour faire la page de
06:58pub et puis ensuite, on se retrouve pour suivre cette première partie. Il ne faut pas descendre,
07:02on va tout de suite. Le départ a été donné il y a quelques minutes seulement dans cette sixième
07:08étape du Tour de Suisse et il ne fait pas beau aujourd'hui. Vous le voyez, température assez
07:14fraîche mais surtout la pluie qui a fait son apparition et qui rend les chaussées glissantes.
07:17On vous remonte le moment où il y a eu la première échappée, première tentative avec Alexis Renard
07:23qui, vous le voyez, porte le premier démarrage dans sa rouge Stéphane Bisséguerre et ces hommes
07:28vont parvenir à se détacher. Quatre coureurs dans un premier temps se sont détachés. Sur l'écran de
07:35gauche, vous voyez l'image du direct avec la formation Arkea qui s'est un peu fait piéger au
07:40départ. On a vu dans un premier temps Kevin Vauclin qui tentait de revenir. 96 km, peut-être pas
07:46quand même. Ah bah si, j'ai l'impression qu'on y est là. On y est, on est dans la course. Tout le départ
07:50est en faux plat descendant. Ça roule très vite. Il y a eu quelques agglomérations. Là, on est sur
07:55une zone de travaux. Ça roule très très vite en ce début de course. Tout le monde est motivé pour
08:00prendre l'échappée. Désormais, il y a des écarts au classement général. Donc, des coureurs qui sont
08:04loin peuvent espérer, sur un format aussi court, ça paraît étonnant, mais peuvent espérer prendre
08:10assez d'avance pour pouvoir se disputer la victoire d'étape. Donc, a priori, on n'a plus que trois
08:15coureurs devant et Alexis Renard ne serait plus aux avant-postes. Ça demande
08:20vérification. On aurait Pisséguerre, Vandenbroek et Anders Foldager, le coureur danois de l'équipe
08:25Jaiko Ayloula. Et là, c'est la tête du peloton qui est secouée par des tentatives. Mais on ne
08:34laisse pas sortir de coureurs pour l'instant. Enfin si, peut-être. Attention quand même. Là, regardez,
08:39on en a trois qui sont en train de prendre un peu d'avance. Un coureur de l'équipe
08:44Koratek. Ici, en première ligne, un Arkea et un coureur d'Astana qui essayent de revenir sur ce
08:52petit monde. Ça ferait 3 plus 3, 6. Les UAE, ça peut leur convenir. Ils essayent de mettre un
08:58petit peu d'ordre dans le peloton. On a vu notamment Kevin Vauclin tenter de s'échapper.
09:04Voilà, la course n'est pas terminée pour le moment. Ça reste encore actif. Tant qu'il n'y a pas une
09:11minute d'écart, il peut y avoir des attaques dans le peloton. On peut profiter de ces
09:17petites agglomérations, de cette petite cuvette dans le peloton. On peut s'en servir pour s'élancer.
09:22On l'a vu derrière, le coureur de l'équipe Kofidi Simpson en train de relancer en tête de peloton.
09:28Là, déjà, la route est un peu plus sèche. C'est déjà plus confortable pour les coureurs. Moins de
09:34risques de chute. Et tout à l'heure, vous nous disiez que les coureurs avaient tout intérêt à
09:39s'échauffer avant le départ. On comprend mieux pourquoi. Même si l'on est sur des portions en
09:43faux-plat descendant. Et peut-être justement parce que l'on est sur des portions en faux-plat
09:47descendant. Souvent, on dit qu'il est nécessaire de s'échauffer quand, dans une étape de montagne,
09:50on part par un premier col. Mais là, c'est surtout la distance réduite qui a conduit.
09:56Probablement, tout le monde a bien s'échauffé. Parce que sur 42 km, évidemment, 42,5 km,
10:02on se doute bien que ça va être très intense. Dans un premier temps, surtout sur ce faux-plat
10:09descendant. Et puis ensuite, sur la montée vers Blatheine. Une ascension de première catégorie.
10:16Et là, nos trois hommes de tête. C'est bien ça. C'est bien les noms qu'on a donnés. Bisséguerre,
10:21Vandenbroek et Voldager. Bisséguerre pour IF Education Easy Post. Franck Vandenbroek pour
10:27la formation DSM Firmenicht. Et Anders Voldager pour la formation Jaiko Ailula.
10:34Ça temporise un petit peu dans le peloton. L'UAE essaye de laisser partir ces trois coureurs.
10:45Ils tiennent les trois autres à distance pour essayer de les décourager. Voilà, 40 secondes.
10:50Ils temporisent sans vraiment se relever. S'ils se relèvent complètement, c'est sûr,
10:54on va attaquer de partout. Donc voilà, il faut maintenir un bon rythme. C'est à l'échapper de
10:58partir. Ce n'est pas au peloton de se relever, pas dans cette phase de course-là. Clairement,
11:02là, si l'équipe UAE se relève complètement, on va assister à de nombreuses attaques, c'est sûr.
11:07C'est sûr que rouler à cette allure-là, c'est décourageant d'attaquer. On sait qu'on aura du
11:13mal à prendre de l'avance. Voilà, ils vont les maintenir à 40 secondes, 1 minute, 1 minute 20,
11:21peut-être, grand max. Ça va aller très vite aujourd'hui. Ils vont arriver au pied de la
11:31difficulté finale. Ils vont avoir aux alentours des 50 km heure de moyenne, les coureurs de tête et
11:37le coureur de peloton ne seront pas bien loin derrière. Format très court, moins d'une heure
11:44de course ou une heure de course, plus ou moins. Alors, c'est une étape, un format particulier,
11:51on l'a dit. On s'interrogeait un petit peu au départ et notre envoyé spécial, Claire Bricogne,
11:55avec notre caméraman Charles-Antoine Nora, enfin, ce n'était pas ce matin, c'est hier soir même,
12:01qu'ils ont évoqué cette étape en compagnie de Félix Gall, le leader de la formation d'hécatelons
12:07à G2R, la mondiale. Écoutez ce qu'il disait la veille de ce départ auquel nous avons assisté
12:13il y a quelques instants. Ça va être super intéressant. Ce qui est sûr, c'est que ça va
12:19être très agité dans le peloton. C'est difficile à dire. Ça va être un jour spécial en tout cas,
12:27c'est sûr. Très rapide, punchy. Félix Gall qui est aux portes du top 10 au classement
12:36général. Il est à 4 secondes du 10e Sergio Higuita, 11e donc à 3 minutes 05 d'Adam Yetz.
12:50Alors hier, on soulignait justement que les Français n'avaient pas été brillants sur cette étape
12:55de par leurs résultats avec Valentin Parépin, Kevin Vauclin et Lenny Martinez qui tous à leur
13:03niveau, on va dire, ou avec leur possibilité du moment, ont reculé au classement. Les équipes
13:11françaises, d'une manière générale, dans ce tour de Suisse, sont quand même assez loin puisque
13:15je parlais de Félix Gall, il est précisément le mieux placé d'une équipe française à la
13:1911e place. Aucune équipe française représentée dans le top 10 du tour de Suisse, alors qu'on
13:24avait souligné la présence de quelques bons Français comme Martinez, Vauclin, Mollard,
13:29Valentin Parépin, vous le voyez, il n'y en a qu'un qui est dans le top 20 et encore plus près de la
13:3420e place que de la première évidemment. Valentin Parépin a singulièrement reculé mais on sait que
13:40Valentin a disputé le Tour d'Italie et qu'il est peut-être fatigué probablement par ce premier
13:48grand tour de la saison. Est-ce que c'est être cruel que de souligner effectivement que les
13:57Français ne sont pas au niveau qu'on pouvait peut-être espérer ? Non, non, c'est un constat, on ne peut faire
14:03que ce constat-là. Clairement, on pouvait s'attendre à mieux. Léni Martinez, Valentin Parépin,
14:09Kevin Vauclin sont vraiment des coureurs d'avenir, des coureurs qui doivent à un moment donné
14:14bien figurer sur ce type de classement. Ils n'en sont pas tous au même point. Valentin Parépin a fait
14:20un gros Tour d'Italie, il a très bien commencé ce Tour de Suisse et là il commence un peu à coincer,
14:25à accuser le coup, c'est un peu logique. Pour Léni Martinez, pareil, un gros début de saison. Là on
14:30n'explique pas trop sa contre-performance mais bon il a peut-être aussi un retour de manivelle de son
14:33gros début de saison. Et puis Kevin Vauclin, lui, il n'a pas couru depuis l'I.S. Bastognaise donc je
14:38pense qu'il a fait une grosse préparation pour le Tour de France. Bon cas à voir, peut-être que pour
14:42l'instant tout n'est pas validé. Il faut peut-être encore qu'il assimile tout le travail qui a été
14:47fait au mois de mai. Rudy Mollard, lui, il avait fait sa rentrée, rappelez-vous, sur le Tour de
14:52Romandie. C'était une épreuve diffusée sur la chaîne L'Equipe après une chute en Australie en tout
14:58début de saison, une grosse chute. Et on l'a vu faire sur une Coupe de France troisième, c'était
15:05lors du Tour du Finistère, cher à Marc Fayet. Derrière Benoît Costefroy et Corbyn Strong, Rudy
15:14Mollard avait été chercher la troisième place. Mais sur les courses par étapes, que ce soit sur
15:19les quatre jours où il n'avait pas terminé, que ce soit sur ce Tour de Suisse, il montre encore ses
15:24limites du moment. Voilà en ce qui concerne les cours en français. Kevin Vauclin,
15:31Kevin Vauclin, je dirais, est-ce que Pierre Rolland, ce n'est pas finalement le plus préoccupant
15:37d'une certaine façon, si l'on est un petit peu chauvin, si l'on attend une performance des
15:40Français sur le prochain Tour de France, puisqu'il s'alignera au départ de la Grande Boucle pour la
15:45première fois. Lui qui dans sa carrière n'a disputé qu'un Grand Tour jusqu'à présent, c'était à
15:50l'occasion de la Vuelta, qui n'avait pas terminé d'ailleurs. Alors c'est toujours une période un
15:58peu compliquée. Le Tour de Suisse, le Dauphiné. La vérité du Tour de Suisse, du Dauphiné, ce n'est
16:04pas celle du mois de juillet. Le mois de juin, ce n'est pas le mois de juillet. Il faut en tenir
16:09compte. Et voilà, on ne sait pas, il sort de stage. Est-ce que les bienfaits de l'altitude, il ne les a
16:15pas tout de suite ? Le contre-coup ? Claire Bricolle disait aussi qu'il se plaignait un peu du genou, Kevin Vauclin.
16:19Genou qui, avec qui, c'est clairement, sans faire de vilains jeux de mots, c'est un peu son
16:25nom d'Achille, j'ai l'impression, le genou. Puisqu'il a eu des gros soucis l'année dernière également.
16:29Ce n'est pas évident de savoir où en sont ses coureurs. Valentin Parépinte, on le sait, il a
16:34fait le Giro. Il est certainement fatigué. Rudy, il revient, ça fait un mois qu'il a repris. Forcément,
16:41il a peut-être un petit contre-coup. Et encore, Rudy, moi, je le trouve bien. Et Lenny, c'est
16:46pareil. Lenny, la saison a commencé à être longue. Il a certainement hâte que la coupure arrive. Et
16:52dans le peloton, ça s'agite. Il y a des équipes invitées qui essayent de relancer.
16:57Les UAE, avec autorité, les doubles les repassent devant pour leur montrer que
17:05ce n'est pas la peine. On va rouler fort. Il y a peu d'opportunités pour tenter de piéger.
17:15J'ai vu qu'il y avait une petite bosse au niveau du sprint à Furkas. Je ne vais pas me lancer là-dedans.
17:23Kilomètre 22, ça remonte légèrement. Mais avant, c'est que des faux plats descendants.
17:30Donc, c'est quasiment impossible de déniveler entre le kilomètre 20 et le kilomètre 22.
17:35Ça peut servir de rampe de lancement si on veut tenter quelque chose. Mais ça paraît compliqué
17:42de piéger les UAE sur un tel parcours.
17:44On a trois hommes en tête. Stéphane Bisséguerre, en ce moment devant Anders Foldager, le Danois de l'équipe Jaiko Aelula.
17:52Et en troisième position, le Néerlandais Frank Vandenbrouck, de l'équipe DSM Firmenicht.
17:59Relais puissant de Stéphane Bisséguerre, le Suisse d'IF Education Easypost qui défendra son titre de champion de Suisse
18:10dans quelques jours du contrôle à montre. On a une page de pub encore à tourner avant d'arriver au pied du col.
18:18Évidemment, on va la tourner immédiatement. Ainsi, nous n'aurons plus d'autres interruptions sur la fin de cette sixième étape du Tour de Suisse.
18:27Richie Tello en difficulté à l'arrière du peloton. C'est une petite surprise.
18:35C'est le début ou c'est la fin de l'étape quand on a 42,5 km dans cette sixième étape ?
18:41On est déjà pas tout à fait au bas de la descente de ce long faux-plat.
18:46Richie Tello s'est retrouvé en difficulté. Est-ce qu'il a eu un incident mécanique ?
18:52Ou est-ce que ce départ extrêmement rapide pénalise ce petit format ?
18:58C'est réel. Je ne me moque pas de lui. C'est un format de poche Richie Tello.
19:05Cet Américain s'est singulièrement illustré sur ce Tour de Suisse à tel point qu'après l'étape d'hier, il occupe la cinquième place du classement général derrière Yetz, Almeida, Bernal, Massa.
19:18Mais là, attention à ne pas perdre du temps. Ses équipiers l'attendent.
19:22Il est revenu au freinage avec les lacets, ça ralentit devant. Il va reprendre une cassure en bas à la relance.
19:29Il est dans les 3-4 dernières positions, il va essayer de se faufiler.
19:33Christophe Réblon, ça descend encore un petit moment dans cette étape ?
19:37Ça va descendre jusqu'à 9 km de l'arrivée. Ça va descendre encore 8-9 km comme ça.
19:43Ça descendra un petit peu moins après, on sera peut-être plus sur un faux-plat descendant.
19:47Profil descendant jusqu'à l'amorce de la montée finale.
19:51Je vous rappelle que nous avons 3 hommes en tête qui sont sortis quasi immédiatement après le départ.
19:57Sous l'impulsion d'un quatrième homme qui malheureusement n'est plus là.
20:00Je dis malheureusement parce que c'est un Français de l'équipe que finissent qui a lancé les hostilités, Alexis Renard.
20:06Et qui finalement, pour une raison que j'aurais du mal à vous détailler, n'a pas réussi à suivre Stéphane Bisséguerre, Frank Vandenbrouck et Anders Voldager.
20:16Qui sont actuellement tous les 3 en tête de cette 6ème étape du Tour de Suisse en direction de Bladen.
20:253 hommes, un écart qui oscille autour de la minute.
20:32Et un peloton qui, comme les hommes de tête d'ailleurs, roule à vive allure.
20:36Compte tenu de la topographie, c'est tout à fait normal mais ils en rajoutent dès qu'on peut en pédale.
20:41Parce qu'on veut essayer d'obtenir un peu d'avance.
20:44Ça ne sera pas facile quand même. On n'a pas beaucoup de temps pour ceux qui croyaient beaucoup d'avance.
20:48Est-ce que c'était le jour pour aller chercher une échappée ?
20:51Il faut essayer. Il n'y a pas d'autres options pour ces coureurs qui sont à l'avant.
20:58Il faut essayer d'arriver avec le maximum d'avance au pied.
21:00La montée ne fait que 9km. 9km, un peu plus de 8% de moyenne. Donc c'est quand même assez raide.
21:04Mais malgré tout, pourquoi pas ? Peut-être qu'aujourd'hui l'équipe UAE a moins d'envie de rouler que ce qu'elle l'a fait hier et avant-hier.
21:12Pourquoi pas ? En tout cas, ça a le mérite d'être tenté.
21:14Et pour l'instant, honnêtement, vu la vitesse dans le peloton,
21:17je trouve qu'on a quand même réussi à prendre une très belle avance pour les 3 hommes de tête.
21:20On fait bien le job devant.
21:32En tout cas, oui, on passe les relais. On essaye de résister au pressing du peloton qui reste important.
21:41C'est une échappée, hormis Bisséguerre, de jeunes coureurs puisque Franck Vandenbrouck est âgé de 23 ans.
21:48Lui qui a remporté cette saison le Tour de Turquie avec une étape à la clé.
21:55Et puis dans cette échappée, je vous l'ai dit, le coureur de la formation Jaiko Aigloula,
21:59c'est le Danois Anders Voldager qui est passé professionnel dans cette World Team en début de saison
22:08et qui l'année dernière s'était illustré sur le Jiro Next Generation, le Jiro Espoir si vous préférez,
22:16et sur le Tour de l'Avenir.
22:18Sur chacune de ses courses, il avait remporté une étape.
22:21En ce qui concerne le Tour de l'Avenir, c'était l'étape bretonne qui s'achevait à Lagacigui
22:27et il s'était imposé dans un petit groupe échappé pour la victoire d'étape.
22:34Patrick, je me suis trompé tout à l'heure.
22:36J'ai dit que les coureurs allaient arriver avec 50 kmh de moyenne au pied de la dernière ascension
22:41et ils sont un petit peu en avance sur les temps de passage.
22:44Ils ont 60 kmh de moyenne, les trois coureurs qui ouvrent la route à l'heure actuelle.
22:50Forcément un profil descendant, mais ce n'est pas une descente vertigineuse.
22:55Ils ont descendu en l'espace de 28 km, ils ont descendu 400-500 mètres de dénivelé.
23:04Voilà, ça roule vite, ils ne vont pas sentir le rang fermé les coureurs aujourd'hui.
23:08Non, ça c'est sûr.
23:09J'imagine que la transition sera brutale.
23:14À 9 km de l'arrivée, la route va commencer à se cabrer.
23:22Blathen, en réalité, c'est surtout 5,8 km à 8,8 %.
23:29J'étais curieux de savoir, un coureur comme Bischegger, voir le grand plateau qu'il a mis sur son vélo.
23:34Je suis sûr qu'on a changé les braquets.
23:35Il a dû se faire plaisir.
23:36Je suis sûr qu'on a changé les braquets par rapport à des étapes comme hier ou avant-hier.
23:40Pour avoir couru dans cette équipe IF, on était déjà coutumiers à changer les plateaux.
23:45Il y a certaines équipes où c'est plus ou moins toléré.
23:50Chez IF, ça changeait régulièrement.
23:52À mon époque, j'imagine qu'aujourd'hui, c'est encore un cran au-dessus.
23:59Je pense qu'il a dû sortir au minimum un 56, voire même peut-être plus gros.
24:04L'écart s'est stabilisé depuis un moment.
24:07En 10 km à peu près, ils ont atteint la minute, les 3 hommes de tête.
24:13Depuis, on reste avec 7 minutes.
24:15Une grosse minute, si vous voulez.
24:17On va voir.
24:18Là, on a l'impression que l'écart semble repartir à la hausse.
24:21L'équipe UAE contrôle la distance.
24:24Pour moi, ils font un peu plus que contrôler.
24:26J'ai l'impression que l'équipe UAE a encore de l'ambition aujourd'hui.
24:32Parce qu'on roule quand même très vite.
24:34Le premier, c'est Vandenbroek, il y a 17 minutes.
24:38Dans le peloton, on a bien compris qu'on n'allait pas boucher 1 minute 20 sur les 3 hommes.
24:42Ça ne sert à rien d'attaquer.
24:44On n'est plus obligé de rouler aussi vite pour l'équipe UAE.
24:46À mon avis, si on veut arriver avec 1 minute 30 maximum au pied,
24:50c'est clairement qu'on a de l'ambition pour aller chercher une étape aujourd'hui.
24:53Les temps changent dans le vélo.
24:56On ne fait pas de cadeaux aux adversaires.
24:59L'équipe UAE est bien coutumière du fait.
25:01Rappelez-vous les 6 victoires de Pogacar sur le dernier Tour d'Italie.
25:04Il n'y a pas que l'équipe UAE.
25:06Je pense qu'à partir du moment où une équipe domine,
25:08elle estime qu'elle ne voit pas pourquoi elle laisserait passer des victoires.
25:13On a vu par le passé l'équipe Kluxteb qui faisait ça.
25:17L'équipe Jumbo-Visma aussi par le passé.
25:19C'est Visma Liseba qui faisait ça.
25:21Aujourd'hui, l'équipe UAE avec notamment Pogacar sur le 0.
25:26Pourquoi on laisserait des victoires d'étape aux autres ?
25:29Pourquoi on laisserait des victoires ?
25:31Les temps changent.
25:34Je comprends ce type d'attitude.
25:37C'est un peu frustrant pour les autres coureurs dans le peloton.
25:40C'est vrai que je n'aimerais pas être dans le peloton.
25:43Peut-être qu'on n'aurait jamais gagné à l'Alpe Pierre avec des équipes comme aujourd'hui.
25:48Vous êtes en train de vous dire qu'on vous a fait cadeau de la victoire ?
25:51Je crois avoir été à la chercher.
25:54Avant, quand on visait le classement général,
26:02on pouvait laisser des échappées se développer sur certaines étapes
26:06parce qu'on ne voulait pas épuiser nos équipiers.
26:10Aujourd'hui, on voit bien que ce n'est plus du tout cette variable d'ajustement qui est prise en compte.
26:16On estime que dès que le profil le permet et qu'on peut aller chercher une étape,
26:21on met toute son équipe au travail et on essaie de faire le maximum.
26:24Pierre Roland, on se souvient au Saint-Gothard,
26:27quand Adam Ietz a pris le pouvoir, il avait 26 secondes d'avance sur son adversaire le plus direct.
26:32Je ne parle pas de son coéquipier Almeida,
26:34mais de Skelmoze, le vainqueur sortant, qui était à 26 secondes.
26:37Désormais, ce n'est plus Skelmoze qui est son adversaire le plus direct.
26:44C'est Almeida son équipier ?
26:47Je ne parle pas de son équipier Almeida, bien sûr.
26:49Egan Bernal, mais il est déjà à 1 minute 11 de retard.
26:54Skelmoze a reculé, il est à 2'17 et il n'est même plus en troisième ou quatrième position.
27:00Après, c'est Enric Mas, quatrième à 1'49.
27:02Les écarts sont quand même déjà bien décantés.
27:04Refaire 1 minute et 11 secondes, si on veut gagner aujourd'hui,
27:07c'est qu'on estime en tout cas, peut-être, que l'écart n'est pas suffisant
27:12car il reste encore le contre-la-montre de Villars-sur-Aulon
27:19qui va sûrement occasionner de gros écarts
27:22puisque c'est qu'un contre-la-montre en côte
27:24et puis une grosse étape de montagne demain
27:27en direction de Villars-sur-Aulon également.
27:29Deux cols de deuxième catégorie, deux cols de première catégorie demain.
27:32Clairement, demain, c'est une vraie étape de montagne.
27:37Je suis en train de voir le dénivelé qu'on aura à proposer demain.
27:42En plus, on est sur une étape assez courte.
27:43Il y a plus de 3'000 m sur 130 km.
27:45C'est une vraie étape au format très réduit
27:48comme les organisateurs aiment proposer désormais.
27:51Comme c'était le cas hier, rappelez-vous, il y avait moins de 150 km déjà.
27:55Et alors aujourd'hui, je n'en parle pas, mais là, on sait,
27:57c'est surtout en raison des conditions météo
27:59qui ont conduit les organisateurs à annuler le franchissement du Nouf-Hénène.
28:03Comme la Furcane, ça ne passait pas non plus,
28:05le col de la Furcane qui est un col réputé,
28:07eh bien, on s'est rabattu sur une simple étape raccourcie
28:10avec juste la montée finale qu'on va aborder dans quelques minutes.
28:14A l'issue de cette montée finale,
28:16où l'on nous en saura davantage sur l'identité du futur vainqueur de ce Tour de Suisse,
28:20de cette 87e édition du Tour de Suisse,
28:22on retrouvera pour la dernière fois cette semaine l'équipe de choc
28:26avec Franck Spiron et toute sa bande.
28:28Vous aurez toutes les dernières infos sur l'Euro 2024
28:31qui débute aujourd'hui en Allemagne.
28:34Et puis à 18h30, vous retrouverez l'équipe de Greg
28:38à 22h55, Giovanni Castaldi qui vous présentera l'équipe du soir.
28:44Et demain, on en parlait, la 7e étape du Tour de Suisse
28:48à suivre en direct à 14h50.
28:51Alors attention, non pas sur notre antenne,
28:53mais sur l'équipe live,
28:55l'équipe live, la plateforme l'équipe,
28:57donc sur votre ordinateur,
28:59vous allez sur l'équipe.fr,
29:02vous vous rendez sur l'onglet TV
29:05ou vous pouvez le faire directement de votre application
29:08si vous êtes sur votre téléphone.
29:10L'onglet TV, et vous trouverez donc l'accès à
29:13cette diffusion du Tour de Suisse
29:16que vous pourrez suivre.
29:17Et puis demain, à partir de 9h, les 24h du Mans,
29:19à suivre tout le week-end en direct sur la chaîne d'équipe
29:23avec Mesut Benterki qui sera sur place
29:26à la tête d'un dispositif exceptionnel.
29:29Allez, c'est parti.
29:31C'est pas le départ arrêté des 24h du Mans,
29:34mais ça les arrête un peu quand même.
29:36Bisséguerre, il a changé de rythme.
29:38Il est en train de digérer son plateau de 58,
29:41c'est un peu indigeste la transition
29:43entre le grand plateau et le petit plateau.
29:45Alors on a dit que 5,8 km,
29:47donc si j'en crois le compteur kilométrique,
29:49on n'est pas encore dans les...
29:51Non, non, la montée finale,
29:53parce qu'en fait, là il y a les sprints,
29:55donc ils considèrent que ça compte pas,
29:57mais la montée a fait 7,5 km
29:59quand vraiment ça part du pied
30:01et 660 m de dénivelé positif.
30:04On est déjà dans le rouge,
30:06comme si on reprend le code couleur
30:08que l'on avait sur cet écran.
30:10Et voilà le peloton qui se jette
30:12à la poursuite de ces hommes de tête
30:14et qui s'étirent, qui s'étirent évidemment
30:16et les non-grappeurs vont rapidement disparaître.
30:18On en a pris deux là.
30:19Bisséguerre qui s'en va tout seul.
30:21La montre, la montre !
30:23Ah oui, c'est ça !
30:25Ils se battent pour la montre.
30:26Il y a une montre tissue à gagner
30:28sur ces sprints,
30:30les trois secondes de bonif
30:32qu'il y a à prendre sur chaque sprint.
30:34Deux sprints en moins d'un kilomètre
30:36et il y en a un qui dit
30:37« Non mais alors là, attendez là,
30:39ça va pas être possible. »
30:40C'est tout simplement le coureur danois
30:42de l'équipe
30:46Changement Kohailula,
30:48Anders Voldager.
30:50Changement de tête de peloton,
30:51les Ineos Grenadiers
30:53se sont mis en ordre de marche
30:55avec Ethan Heiter
30:57au premier round,
30:59et Joao Almeida
31:01qui est déjà à l'avant du peloton.
31:03Lui qu'on a l'habitude de voir quand même
31:05souvent tamponner ou être un peu
31:07en difficulté au pied sur ce Tour de Suisse.
31:09Il a clairement passé un cran
31:11au niveau de sa tactique,
31:13au niveau de sa forme aussi.
31:15Hier, il a été vraiment impressionnant.
31:17Et Marc Hirschi qui a roulé, lui,
31:19toute la partie descendante là,
31:21s'écarte maintenant.
31:22Marc Hirschi s'est fait 30 bornes
31:24à 35 km à 60 km heure.
31:26Il va pouvoir rentrer tranquille.
31:27Vous savez qu'Almeida,
31:29qui a souvent disputé le Tour d'Italie,
31:31disputera cette année, pour la première fois,
31:33le Tour de France.
31:35On verra le portugais au service
31:37de Tadej Pogacar.
31:39Aujourd'hui, il est au service
31:41d'Adam Yates.
31:43Alors, est-ce qu'il est vraiment au service
31:45d'Adam Yates sur ce Tour de Suisse ?
31:47Ou est-ce que finalement,
31:49quand on va compter les coups,
31:51avec le chrono qu'il y a à vivre
31:53et quand on connaît ses qualités,
31:55c'est pas lui qui va ramasser la mise au fil.
31:57D'avoir une équipe aussi forte,
31:59avec autant de densité,
32:01je ne vous explique pas
32:03le management pour gérer les égaux.
32:05Parce que là, un Almeida,
32:07on sait que c'est un coureur
32:09qui a de l'ambition, qui a de l'égo.
32:11Là, il est deuxième hier
32:13à 5 secondes en ayant fait
32:15tout le boulot dans la dernière ascension.
32:17Il sait qu'il est rapide au chrono.
32:19Il sait qu'il est peut-être meilleur
32:21qu'Adam Yates en compte la montre.
32:23L'année chrono, il est quand même très particulier.
32:25Il va aller au Tour de France
32:27pour la première fois.
32:29Lui, le portugais.
32:31Lui qui a été capable de terminer
32:33sur le podium du Tour d'Italie
32:35c'était l'année dernière, en 2023.
32:37Il avait fait troisième.
32:39Ça n'a pas été évident à gérer tout ça.
32:41Là, c'est Yann Christen
32:43qui se met au boulot devant Del Toro.
32:45On reprend la même physionomie.
32:47Je disais que c'était une course de minimes
32:49en raison de la jeunesse.
32:51En raison de la distance, pardon.
32:53A couvrir aujourd'hui 42,5 km.
32:55Yann Christen, 19 ans
32:57et 349 jours
32:59pour être précis, Patrick.
33:01Donc pas encore 20 ans, mais ça ne se rétarde.
33:03Et Del Toro, 20 ans et 195 jours.
33:05On parle là du vainqueur
33:07du dernier Tour de l'Avenir alors que Bisséguer
33:09est en train de s'envoler.
33:11Stéphane Bisséguer, spécialiste du chrono
33:13est parti pour un chrono
33:15mais en côte cette fois-ci.
33:17Yann Christen qui fait le tempo.
33:19Là, ça explose de partout.
33:21Il y a quand même plus grand monde
33:23dans le peloton.
33:25Il n'y a plus qu'une trentaine de coureurs.
33:27On pourrait se dire
33:29qu'avec 55 secondes, il s'arrête.
33:31Il a juste été chercher la montre.
33:33C'est tout.
33:35Il a juste été chercher les sprints
33:37et là, il s'arrête.
33:39J'allais dire, mais là, il est parti pour gagner
33:41parce que s'il garde ce rythme-là...
33:43Ça va durer 100 mètres.
33:45Ça va durer 100 mètres.
33:47Quel esbouf !
33:51Quel esbouf !
33:53Il a failli nous faire rêver
33:55là, Stéphane Bisséguer.
33:57Vous apprenez par cœur
33:59l'âge des coureurs
34:01et le nombre de jours qu'ils ont
34:03et vous corrigez chaque jour.
34:05Je ne dors pas de la nuit.
34:07Vous savez, ça demande un travail.
34:09Eleni Martinez, on est sur 20 ans
34:11et 334 jours.
34:13Il va passer dans la case des vieux,
34:15Eleni Martinez.
34:17Et d'ailleurs, Eleni, il a l'air mieux
34:19aujourd'hui. On l'a vu un peu plus haut
34:21dans le peloton.
34:23Dans ce qu'il en reste, déjà.
34:25Oui, parce que là, ça explose.
34:27On se salue, mais il y en a un qui n'est pas résigné
34:29contrairement à Bisséguer, c'est Frank Vandenbrouck.
34:31C'est ça, non ?
34:33C'est ça, exactement.
34:35Lui, il a lissé son effort
34:37là où Bisséguer a carrément fait un sprint
34:39pour aller chercher les sprints.
34:41On voit derrière le Danois
34:43de DSM Firmenicht.
34:47Non, pardon, le Danois
34:49de Jelko Iloula.
34:51Alors qu'effectivement,
34:53Vandenbrouck, ici à l'image
34:55pour DSM Firmenicht,
34:57poursuit son
34:59bonhomme de chemin.
35:014,9 km. On pourrait dire, avec moins
35:03de 50 secondes, il n'a aucune chance
35:05avec tous les hommes qui sont derrière. Mais ce n'est pas comme
35:07une échappée traditionnelle avec une montée finale
35:09quand on a fait de nombreux kilomètres
35:11d'échappée. Là, je dirais que...
35:13Est-ce qu'ils ont beaucoup plus donné
35:15parmi les trois devant que ceux qui sont
35:17derrière ? Est-ce que réellement
35:19il n'a aucune chance avec un
35:21écart aussi mince, finalement,
35:23Vandenbrouck ? Il a quand même donné,
35:25on l'a dit, quasiment 60 de moyenne pour aller au pied
35:27même si ce n'était pas très long, tout en faux-plat descendant.
35:29Ils n'étaient que trois, donc
35:31on se doute bien qu'il a quand même fallu
35:33s'employer pour prendre autant d'avance.
35:35Moi, ce qui me fait dire que
35:37ça n'ira pas au bout, c'est l'attitude du peloton, tout simplement.
35:39On voit bien que l'équipe UAE n'est pas du tout sur la réserve.
35:41L'équipe UAE, elle est encore
35:43là pour taper un grand coup aujourd'hui,
35:45pour encore essayer de faire gagner un de ses
35:47coureurs. Est-ce qu'on va essayer de faire gagner
35:49Dalmeida ? Je ne sais pas.
35:51Mais en tout cas, c'est
35:53l'attitude de l'équipe
35:55UAE qui me fait dire que pour l'échapper,
35:57je pense que c'est mort.
35:59On avait deux néopros dans cette échappée de
36:01trois coureurs.
36:03Et bien, il en reste un qui est
36:05encore aux avant-postes, c'est
36:07Franck Vandenbrouck, qui
36:09insiste maintenant, lui qui a rejoint
36:11l'équipe
36:13DSM, alors qu'il était dans la
36:15formation réserve de cette équipe DSM
36:17auparavant. Il est seul
36:19en tête, mais on le voit,
36:21l'écart a plutôt tendance à diminuer
36:23qu'à augmenter depuis qu'il est
36:25même en étant seul
36:27désormais
36:29dans cette fin d'étape.
36:31Denis Martinez
36:33à l'image. Effectivement, ça a l'air
36:35d'aller un petit peu mieux qu'hier, même s'il est
36:37toujours à l'arrière du groupe. Il reste
36:39encore une bonne vingtaine de coureurs,
36:41peut-être même 30.
36:43Il est dans les 3-4 derniers, mais ça semble
36:45aller mieux. C'est Enric Mas
36:47le dernier, le Movistar
36:49qui est en train de recoller.
36:53Non, c'est Harold Lopez
36:55que vous avez vu pour
36:57l'équipe... Vous parliez
36:59de qui, pardon ?
37:01C'est Enric Mas pour l'équipe Movistar.
37:03Pardon, j'étais sur
37:05l'équipe Astana.
37:07J'ai cru voir son coup de pédale
37:09à la longeline espagnole.
37:11Il me semble que
37:13c'est lui qui est en dernière position.
37:15Vous avez vu Valentin Parépan ?
37:17C'est ça, c'est lui.
37:19Valentin Parépan qui est dans les toutes premières positions,
37:21la 3, 6, 9ème position
37:23avec Félix Gall qui est juste devant lui.
37:25Pareil, ça va mieux pour Valentin aujourd'hui.
37:27Quelque chose hier, apparemment,
37:29les coureurs ont souffert de la chaleur.
37:31Il faisait une vingtaine de degrés, mais c'est vrai qu'ils n'ont pas eu
37:33tellement de beau temps
37:35depuis le début de saison.
37:37Aujourd'hui, il fait un peu plus frais.
37:39Peut-être qu'on trouve un meilleur rendement pour
37:41certains coureurs qui ont été mis en difficulté
37:43pour cette raison hier.
37:45J'ai l'impression qu'on a vu Kevin Vaucla
37:47qui avait été distancé avec l'un de ses équipiers.
37:51Alors que là, on est
37:53dans un groupe attardé
37:55avec Alex Bauda.
37:57Ça explose dans le peloton.
37:59Henrik Maas, il est piégé.
38:01Il est piégé avec Lenny.
38:03Il est en train de se faire distancer.
38:05Ça y est, il est à l'arrière.
38:07Ça va trop vite pour lui.
38:09Cette montée sèche correspond moins à ses qualités
38:11qu'une vraie étape de montagne.
38:13Lenny Martinez qui s'accroche.
38:15Vous avez rappelé le classement d'Henrik Maas ?
38:17Il est 4ème.
38:194ème au pied du podium.
38:21Le podium risque de s'éloigner.
38:23Non, il est 5ème.
38:254ème avec un retard d'1'49.
38:27Il est à 38 secondes
38:29d'Egan Bernal pour aller chercher le podium.
38:31Richie Tello, il est juste derrière lui.
38:33Richie Tello, jeune Américain.
38:35Il est en train de prendre une place
38:37au classement général.
38:41On est déjà à 3,7 km de l'arrivée.
38:43On a arrêté trop vite cette étape.
38:49Plus que 15 secondes.
38:51Je vous le disais tout à l'heure.
38:53L'habitude de l'équipe UA
38:55ne donne aucun espoir à l'échapper.
38:57Christen, terminé.
38:59C'est au tour de Del Toro d'imprimer le tempo
39:01pour la UAE.
39:07Ça va vite comme ça le vélo.
39:09Vous leur donnez 42 km.
39:11Une descente à 60 km heure.
39:13L'équipe UAE.
39:15Almeida est en train de coincer.
39:17Et ça y est.
39:19Comme il l'a fait hier.
39:21J'aimerais bien coincer comme Almeida.
39:25Ou du moins, il a laissé un écart.
39:27Et c'est Schelmoz qui fait l'effort.
39:29Mathias Schelmoz.
39:31Qui a peut-être compris lui aussi
39:33qu'E.M. n'était pas dans un bon jour.
39:35Schelmoz est sixième du classement.
39:37Je crois surtout qu'on essaye
39:39de donner le meilleur de toute façon.
39:41Sur cette montée sèche.
39:43Qui n'est pas très longue,
39:45mais très pentue.
39:47Près de 9% de pente moyenne.
39:49Alors oui, effectivement.
39:51Vandenbroek peut se retourner.
39:53Il voit Damietz revenir sur lui.
39:55Le leader de la course.
39:57Comme hier.
39:59Sur la montée de Cary.
40:01Comme avant-hier.
40:03A la poursuite des derniers échappés.
40:05Sur la montée du Saint-Gothard.
40:07S'échappe.
40:09S'en va.
40:11Est-ce qu'il pourra être repris
40:13par Schelmoz qui emmène
40:15d'autres coureurs derrière lui ?
40:17C'est pas sûr.
40:19Parce que c'est très progressif
40:21de la part de Damietz.
40:23Mais on a l'impression
40:25qu'il est capable malgré tout
40:27de creuser progressivement
40:29au fil des hectomètres.
40:31Les attaques en deux temps.
40:33Damietz a un beau démarrage.
40:35Après il tamponne un petit peu.
40:37Et puis après il est capable
40:39vraiment de relancer.
40:41Hier, quand on regarde bien son final,
40:43son dernier kilomètre et demi,
40:45il va se débarrasser de ses adversaires
40:47un à un.
40:49Regardez là, il relance.
40:51Schelmoz, ça va mieux
40:53qu'hier aussi, clairement.
40:57Schelmoz, Almeida, Bernal.
41:01On a un autre groupe derrière.
41:032, 3, 4 avec Ricci, Tello, Félix Gall.
41:05J'ai vu Lenny Martinez aussi
41:07qui n'est pas trop mal.
41:09Il est derrière en 9-10ème position.
41:11Là ça fait le jeu d'Almeida.
41:13Schelmoz est en train de ramener Almeida
41:15sur Damietz.
41:17Il n'a pas eu à rouler aujourd'hui.
41:19Il ne peut que faire d'autre.
41:21S'il ne roule pas,
41:23Almeida ne va pas...
41:25Damietz aurait pu être patient
41:27et faire rouler Almeida.
41:29On a changé un petit peu la stratégie.
41:33Ricci, Tello, en compagnie de Félix Gall.
41:35Pitcock.
41:37Tom Pitcock.
41:39Les deux coureurs de DSM, Lenny Martinez.
41:41Il n'a pas complètement explosé.
41:43Wilco Keldorman aussi.
41:45Pelayo Sanchez qui est là avec lui.
41:49C'est un vrai grimpeur
41:51qui a l'habitude
41:53d'escalader plusieurs montées.
41:55Peut-être que cette montée sèche
41:57ne lui correspond pas complètement.
41:59Et dans ce groupe,
42:01Valentin Paré-Peintre.
42:05On revient sur la tête de la course.
42:07Il ne creuse pas vraiment
42:09en tout cas à Damietz.
42:11Skjelmoz qui fait tout le travail
42:13derrière en menant dans son sillage
42:15Almeida et Bernal.
42:17On n'a pas aperçu
42:19Hulstebroek aujourd'hui.
42:21Il ne me semble pas.
42:23Le coureur de la Vismali The Bike.
42:25Le jeune belge.
42:27On a vu Keldorman mais pas Hulstebroek.
42:31Les étapes courtes réservent toujours
42:33de belles surprises.
42:35Belles pour qui ?
42:37Pour nous !
42:41C'est toujours
42:43très spectaculaire.
42:49On verra bien sûr à Damietz
42:51s'il sera sur le Tour de France
42:53au service de Tadej Pogacar.
42:55Mais Skjelmoz
42:57a peut-être malgré tout,
42:59même s'il ne gagne pas le Tour de Suisse
43:01comme l'année dernière,
43:03qu'il progresse tranquillement
43:05encore plus fort sur le Tour de France
43:07qu'il ne l'était l'année dernière.
43:09Pas de Tour pour Skjelmoz.
43:11Il l'avait annoncé dès le début de saison.
43:13Pas de Tour.
43:15A cause des Jeux Olympiques peut-être ?
43:17Oui, certainement.
43:19Jeux Olympiques, Volta.
43:21Dès le début de saison, il s'était annoncé.
43:23J'avais oublié ce détail.
43:25Bernal, lui, en revanche,
43:27il fera bien le Tour.
43:29Et pareil, il est peut-être
43:31en train de monter en puissance.
43:33Une épreuve qu'il a remportée en 2019
43:35avant d'être victime d'une terrible chute
43:37et de vivre une longue convalescence.
43:39Regardez, on ne creuse pas
43:41en ce qui concerne Adamiets.
43:43Ce n'est pas grand-chose en tout cas.
43:45Mais ça peut suffire malgré tout
43:47puisqu'on est à moins de 2 km maintenant
43:49en ce qui concerne le Britannique
43:51à 2 km d'un deuxième succès d'étape.
43:53La portée de fusil d'Almeida
43:55à Adamiets.
43:57Ça va commencer à être sympa
43:59à savoir s'ils vont se tirer la voie.
44:01Vous avez le vice.
44:03Vous attendez qu'Almeida attaque.
44:05Cette équipe UAE
44:07est de nos limites au niveau budget.
44:09On le sait, tout le monde le sait.
44:11Ils recrutent des leaders.
44:13Ils en font des équipiers.
44:15Mais à un moment donné,
44:17c'est des champions. Ils ont de l'ego.
44:19Ils ont aussi envie de gagner.
44:21On leur dit qu'on va te payer plus
44:23et que tu vas te mettre au service
44:25d'Intel ou d'Intel.
44:27Mais à la base, c'est des champions
44:29qui vont se tirer.
44:31Pour vous, des 3.
44:33Skelmozy la font.
44:35Il roule derrière.
44:37Bernal, il va attaquer.
44:39J'allais dire au contraire
44:41que Bernal n'avait peut-être pas
44:43les moyens d'attaquer.
44:45C'est exactement le contraire.
44:47Almeida n'y va pas.
44:49Et Almeida n'y va pas pour l'instant.
44:51Almeida, c'est pareil.
44:53A priori, il a progressé
44:55sur les phases de montée
44:57C'est sèche comme ça.
44:59Il n'aime pas trop ça.
45:01C'est à 100 m.
45:03C'est le GPM.
45:05L'arrivée, bien sûr, à 1,6 km.
45:07Ça continue de monter jusqu'à l'arrivée.
45:09Toujours Adam Yates
45:11sur ce rythme avec ce braquet.
45:13Bernal semble en mesure
45:15de revenir sur Adam Yates.
45:17Dans ces cas-là, Adam Yates
45:19est probablement prévenu du retour de Bernal.
45:21Il se retourne un peu.
45:23Il a de la marge.
45:25Je suis convaincu qu'il est en mesure
45:27de réaccélérer.
45:29Il en a encore
45:31sous la pédale britannique.
45:33Almeida qui est en train de mettre en route
45:35comme il le fait très souvent
45:37dans le dernier kilomètre 500.
45:39Il va tranquillement aller chercher
45:41Egan Bernal.
45:43Tranquillement.
45:45À son rythme.
45:47Ce n'est pas vraiment le mot.
45:49Vous m'avez compris.
45:51Sans stress.
45:53En tout cas,
45:55ils se tiennent à peu de choses.
45:57Derrière...
45:59On va assister à un sprint à quatre.
46:01On se dirige peut-être
46:03vers un regroupement.
46:05C'est un beau combat qui se livre.
46:07Ils sont un par un sur la route.
46:09Chacun avec son vélo.
46:11Ils doivent se débrouiller.
46:13Derrière, on a un groupe
46:15avec Félix Gall, Tom Pitcock,
46:17Oscar Honnely,
46:19Mathieu Riccitello.
46:21Ils sont deux derrière.
46:23Ils ne sont plus quatre.
46:25Ils ne sont que deux.
46:27Pitcock monte en pression.
46:29Tous les jours, c'est un peu mieux.
46:31Pitcock fera du classement général.
46:33Son objectif sur le prochain tour
46:35actuellement, il occupe
46:39la huitième place.
46:41Cinq secondes entre
46:43le groupe Bernal, Almeida,
46:45Schelmose et Adam Yates.
46:47Il y a un peu plus derrière.
46:49Ça commence à se regarder derrière Adam Yates.
46:51Il y a quand même une victoire d'étape.
46:53Almeida qui y va. C'est parti.
46:55Pierre le voulait.
46:57On va l'avoir, le fameux duel
46:59entre deux leaders de l'équipe UAE.
47:01Regardez comme Bernal est malin.
47:03Il s'est écarté.
47:05Il laisse faire Schelmose qui va se replacer.
47:07C'est Pitcock et Lenny Martinez,
47:09ce n'est pas Riccitello.
47:11Lenny Martinez, confirmation,
47:13qui est mieux que les jours précédents,
47:15mieux qu'au Saint-Gothard,
47:17comment ça va se passer maintenant ?
47:19Qu'est-ce qu'il va se dire dans les arrêts ?
47:21Comment les deux coureurs vont réagir ?
47:23Almeida qui prend tout de suite le relais.
47:25Adam Yates qui se retourne
47:27et Almeida qui passe devant.
47:29Schelmose qui demande apparemment
47:31du soutien de la part de Bernal.
47:33Et là, si Bernal peut le faire,
47:35effectivement, c'est le moment.
47:37Parce que là, Almeida passe en devant.
47:39On risque de creuser du côté
47:41des deux coureurs de l'équipe UAE.
47:43Ils s'observent derrière les deux.
47:45Bernal est un petit peu à fond.
47:47Pendant ce temps-là, Almeida donne tout.
47:49Almeida aussi s'est mis à fond
47:51pour terminer ce dernier kilomètre d'ascension.
47:53Il n'y a pas le choix.
47:55On va offrir la victoire à Almeida
47:57pour Adam Yates.
47:59Imagine que non.
48:01Ça nous annonce deux derniers jours
48:03de folie.
48:05Vous voyez le mal partout.
48:07Ce n'est pas beau ça.
48:09C'est pour Almeida aujourd'hui.
48:11Vous avez dit ça hier.
48:13Hier, c'était trop indécis.
48:15Il n'avait pas assez d'avance.
48:17Là, ils sont deux à 600 m.
48:19Il n'y a vraiment pas beaucoup d'avance.
48:21Ça devrait suffire
48:23pour les deux coureurs de l'UEA.
48:25On a Martinez-Pitcock
48:27derrière.
48:29Derrière Bernal
48:31et Schelmose.
48:33Ils sont à une quinzaine de secondes.
48:35Derrière le deuxième échec
48:37de la course.
48:39Ensuite, on a Félix Gall, Oscar Andli
48:41et Marcelo.
48:43En vue de l'arrivée,
48:45on va passer au panneau des 300 m.
48:47On va probablement assister à un doublé.
48:49Dans quel sens ?
48:51Il est trop tôt pour le dire.
48:53Est-ce que ce sera la victoire
48:55pour le Portugais Almeida ?
48:57Est-ce que ce sera à nouveau
48:59un deuxième succès pour Adam Yates ?
49:01Almeida qui accélère.
49:03Almeida qui est en train
49:05de s'envoler vers un succès.
49:07Un nouveau succès pour l'UEA.
49:09Il y a les bonifs à l'arrivée.
49:1110 et 6.
49:13Il y aura 4 secondes de mieux
49:15au bénéfice du Portugais
49:17qui n'avait que 35 secondes de retard.
49:19Plus la cassure.
49:21Plus le temps sur la ligne.
49:23On va peut-être revenir à 25 secondes
49:25au classement général pour Almeida.
49:27Peut-être même un peu moins.
49:29Yates coince un peu.
49:31Almeida qui prolonge cet effort
49:33et qui va s'imposer.
49:35Victoire de João Almeida.
49:37Victoire portugaise
49:39sur le Tour de Suisse.
49:41La deuxième victoire de sa carrière.
49:43La première de la saison
49:45pour João Almeida.
49:47Adam Yates deuxième.
49:49Le vainqueur sortant du Tour de Suisse
49:51troisième, Egan Bernal.
49:53Qui vient assurer son podium.
49:554ème place par rapport à Enric Mas
49:57et Richie Tello.
49:59Lili Martinez va beaucoup mieux aujourd'hui.
50:01Il va aller chercher la 5ème place.
50:03Lili Martinez qui se retrouve
50:05sur les pentes
50:07de cette montée difficile
50:09que l'on a vécu aujourd'hui.
50:11Et qui va aller chercher
50:13une place qui lui permettra
50:15de remonter au classement général.
50:17Il était 18ème ce matin.
50:19Est-ce que ça suffira pour entrer
50:21dans le top 10 ? Pas sûr quand même.
50:23Pitcock qui vient ensuite.
50:25Enric Mas également.
50:27Richie Tello le porteur du maillot blanc.
50:29Félix Gall.
50:31Félix Gall et Pelayo Sanchez.
50:33Lili Martinez a retrouvé sa place.
50:35C'est la place qu'on attend
50:37pour Lili Martinez
50:39dans les 5 premiers de ses arrivées au sommet.
50:41Et Almeida qui revient
50:43à 27 secondes d'Adam Yates
50:45au classement général.
50:47Valentin Paré, peintre aussi,
50:49qui passe la ligne maintenant à 1 minute 8.
50:51Ça va beaucoup mieux aussi.
50:53Les Français ont passé une bien meilleure journée
50:55qu'hier.
50:57Vous savez que ça fait 10 ans
50:59qu'on n'a pas vu de victoire portugaise
51:01C'était il y a 10 ans.
51:03C'était en 2014.
51:13Et ça fait déjà plus d'une minute 30
51:15que l'on a vu Almeida en terminer
51:17dans cette étape.
51:19Eutebrooks ? Non, non, c'est pas lui.
51:21On a vu Kelderman passer tout à l'heure.
51:23Eutebrooks là,
51:25il a complètement...
51:27Bon, écoutez,
51:29on va avoir encore un classement
51:31romanier, mais pas en ce qui concerne...
51:33Il est là, Rui Costa, vous en parliez.
51:35Rui Costa avec Kevin Vauclin.
51:37Rui Costa qui arbore l'israël
51:39de champion du monde sur son col.
51:41Woodpulse qui arrive.
51:43Williams.
51:45Voyez quand même que Félix Gall
51:47avait raison que ça allait être une étape spectaculaire.
51:49Avec des écarts malgré tout
51:51et des modifications,
51:53mais pas en ce qui concerne
51:55les toutes premières positions du classement général
51:57puisque Yetz, Almeida
51:59et Bernal restent
52:01sur le podium. Les écarts
52:03seront un peu plus importants, évidemment.
52:05Pas entre Yetz
52:07et Almeida
52:09puisqu'il n'y a plus que 27 secondes
52:11au lieu des 35 qu'il y avait au départ
52:13de cette étape. En revanche,
52:15Egan Bernal qui était à 1'11
52:17se retrouve à 1'28
52:19désormais d'Adam Yetz.
52:21On parle bien sûr du podium.
52:23Imaginez un podium qui se tient
52:25en 1'30 et ce tour de Suisse
52:27est loin d'être terminé.
52:29La septième étape
52:31sera évidemment demain
52:33sur la plateforme L'Equipe
52:35via votre application ou le web
52:37avec l'onglet TV.
52:39C'est accessible et c'est gratuit, bien sûr.
52:41Et tout de suite après,
52:43dès que l'on rend l'antenne, ce sera
52:45l'équipe de choc avec Franz Piron
52:47où il sera question de cette première journée
52:49de l'Euro 2024. C'est du foot, évidemment.
52:51Almeida.
52:53Almeida ici, il lève les bras
52:55alors que Léni Martinez est aux côtés
52:57de Claire Brécogne pour une première réaction.
53:01On voit Léni Martinez
53:03qui est en train d'endosser sa veste
53:05pour ne pas attraper froid.
53:07C'est important. Il doit être rassuré
53:09après cette journée. On rappelle qu'il avait vécu
53:11des moments difficiles et qu'il était
53:1318ème au départ
53:15de cette étape. Voilà, il est prêt,
53:17il est souriant, il est rassuré
53:19et il est aux côtés de Claire Brécogne.
53:23Oui, il fallait bien mettre la veste.
53:25Léni, on imagine que le sourire est retrouvé
53:27à 100% aujourd'hui. Oui, retrouvé.
53:29Je finis
53:31dans les 5 ou pas loin.
53:33Ça fait plaisir d'enfin avoir
53:35des sensations et de se faire plaisir à l'avant
53:37avec les meilleurs. Ça fait du bien.
53:39C'est un peu bizarre une étape courte comme ça.
53:41Oui, c'est un peu bizarre, d'autant plus
53:43que souvent j'ai
53:45les meilleures jambes en fin d'étape
53:47au début.
53:49Je me suis dit que ça allait être bizarre un peu.
53:51Finalement, les jambes allaient bien.
53:53Je suis content.
53:55Comment vous l'avez géré ?
53:57J'ai été super bien placé par l'équipe.
53:59C'était parfait, j'étais aux avant-postes.
54:01Après, il fallait suivre le train de l'IUAE
54:03qui était très élevé.
54:05Après, quand Yates est parti, j'étais surpris
54:07qu'il ne prenne pas directement un écart.
54:09C'était un peu comme ça.
54:11J'ai fait mon effort
54:13et j'ai tout mis jusqu'à la fin.
54:15C'est un peu long.
54:17Quand on s'est vu en début de semaine,
54:19vous m'avez dit que ce week-end et dimanche
54:21vous attendiez beaucoup.
54:23C'est toujours le cas.
54:25Même si j'ai reculé un peu au général,
54:27ça fait du bien.
54:29On continue de bosser.
54:31Je donne sur toutes les étapes
54:33et ça fait du bien.

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