• il y a 5 mois
Transcription
00:00Quand j'entends le mot « violence policière », moi, personnellement, je m'étouffe.
00:06L'état d'urgence sera décrété.
00:08La seconde décision que j'ai prise, c'est la fermeture des frontières.
00:14Ce que ces mots inauguraient,
00:16était rien de moins que l'amorce d'une lente sortie de l'état de droit.
00:20Nous sommes demandés de choisir notre camp.
00:23Notre camp est français. Ne faites pas de erreur.
00:42Le problème de l'immigration...
00:44Nous défendons nos revendications, nos droits.
00:48On veut travailler dans la dignité.
00:50Pour moi, la genèse de ces problèmes,
00:52c'est quand les élites ont réalisé que ces musulmans étaient là pour rester.
00:55Et qu'en plus, ils osaient demander l'égalité.
00:59Que doivent vivre les 19-20 ans, qui sont noirs ou arabes,
01:02qui débarquent sur le marché du travail,
01:04dans un climat où l'islamophobie s'est vraiment décomplexée ?
01:08Ce sont souvent les mêmes visages qui reviennent.
01:10Parfois d'autres qui émergent.
01:12Alors maintenant, il est plus que temps pour qu'il y ait une convergence des luttes.
01:16Quand elle commence par taper sur un groupe, elle tape sur tout le reste.
01:19Lorsque les droits d'un groupe sont déniés,
01:21les droits de tous sont menacés.
01:23C'est pourquoi j'ai décidé qu'en novembre prochain,
01:25nous sortirons de l'état de droit.
01:27Mais avant cela, de l'état d'urgence, pardonnez-moi.