Quel sera le prochain vainqueur du Tour de France ? Pierre Fagnart pose cette question à Stéphane Thirion, journaliste au pôle Sports. Ils font le tour des protagonistes et font également le point sur l'état de forme de nos coureurs belges.
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00:00Le Tour de France 2024, c'est déjà très bientôt, la grande boucle s'élancera le 29 juin prochain de Rimini, en Italie.
00:07Arrivée prévue à Nice le 21 juillet.
00:10Quelles sont les chances des Belges ? Dans quel état se trouvent Remco Evenepoel et Wout van Aert ?
00:15On en parle tout de suite avec l'un de nos spécialistes.
00:21Et pour tout savoir sur le Tour, on accueille notre spécialiste cyclisme, Stéphane Thirion.
00:25Bonjour Stéphane.
00:26Bonjour Pierre.
00:27Un mot du parcours pour commencer, pour un petit peu planter le décor.
00:31On va assister à quel type de Tour de France ?
00:33Un tour très montagneux, un tour qui permet un petit peu d'avoir des victoires pour tout le monde ?
00:38C'est un tour très difficile, très complet, qui part de Florent.
00:41Je m'excuse de vous corriger par rapport à Rimini.
00:43Rimini, on y arrivera, mais après, c'est un tour très complet qui est dur tout de suite.
00:48Parce qu'en Italie, en tout cas dans ce coin-là d'Italie, il est compliqué de trouver les portions de plats.
00:53Puis on embraye déjà avec une étape de montagne dès la quatrième.
00:57On a deux Contre-la-Montre, ce qui est rare, en tout cas dans les temps modernes du Tour de France.
01:01On a beaucoup de montagnes en deuxième partie, en Auvergne, dans les Pyrénées.
01:05Puis on termine avec une semaine folle dans les Alpes.
01:08Plus ce chrono, entre guillemets, escarpé entre Monaco et Nice.
01:12Donc c'est un tour vraiment dur.
01:14Par rapport au précédent, il n'est plus dur, je pense.
01:16Un tour très difficile avec des étapes notamment de montagne.
01:20Quand on parle favoris du Tour, on tombe souvent sur les mêmes noms.
01:23Les Pogacar, les Vingegaard, les Roglic, les Evenepoel, bien sûr.
01:27Mais ces favoris sont quand même beaucoup tombés en début de saison.
01:30Juste pour faire un tableau général, est-ce qu'on sait comment est-ce qu'ils vont ?
01:34C'est vrai que cet hiver, on avait déjà énuméré les quatre fantastiques.
01:38En parlant de Primoz Roglic, Remco Evenepoel, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.
01:43Le problème, c'est que deux d'entre eux sont tombés assez brutalement autour du Pays Basque.
01:49Donc Vingegaard et Evenepoel, avec des conséquences médicales importantes.
01:53Puisqu'ils ont tous les deux été opérés des clavicules, homoplate et compagnie.
01:57Donc on ne peut pas dire qu'ils arrivent sereins autour de France.
02:02Même si on n'a aucune indication sur Vingegaard, on en a un peu sur Remco Evenepoel.
02:07J'ai pu suivre au Dauphiné où il n'était pas prêt, clairement.
02:10En tout cas, pas prêt dans la perspective de jouer un classement général au Tour.
02:15Mais nous en saurons plus dans quelques jours, évidemment, à son propos.
02:19Donc des quatre, on n'en a déjà plus que deux sûrs qui partent avec des références claires.
02:25C'est-à-dire Tadej Pogacar, vainqueur du Giro et très autoritaire vainqueur du Giro.
02:30Et Primoz Roglic qui gagne ce qu'on appelle le petit tour de France, c'est-à-dire le Dauphiné.
02:34Donc on pourrait dire très aisément, évidemment, maintenant, les deux favoris sont les deux slovennes.
02:39Mais tout ce qui est théorique ne se vérifie pas toujours dans la pratique.
02:43Et c'est sûr qu'il est dommage, d'ailleurs, que les quatre ne partent pas sur un pied d'égalité sur le plan médical.
02:49On rappellera aussi que le Nannet, derrière, Tadej Pogacar a fait le tour avec les résurgences d'une fracture du poignet.
02:56Et on a constaté en troisième semaine que ça lui avait coûté, pas cher, mais en tout cas, ça lui a coûté la victoire finale.
03:02Donc c'est sûr qu'on s'inquiète, évidemment, de savoir si les deux blessés, entre guillemets, seront au top ou pas.
03:10Oui, c'est ça. Vingegaard, on a vu quelques images à l'entraînement, mais c'est extrêmement difficile de se faire un avis concret, un avis solide.
03:17En ce qui concerne Névenopoule, vous l'avez dit, on l'a vu sur les routes du Dauphiné libéré, il a survolé un contre-la-montre, il a craqué en montagne.
03:24C'est ça, c'est un Dauphiné mi-figue, mi-raisin pour Remco.
03:28Je n'aurais pas dit jusqu'à craqué. Il a perdu du temps, mais il était toujours dans son tempo.
03:32Donc je pense que là, il a délibérément choisi son rythme pour ne pas se mettre dans le rouge.
03:36On était aussi dans des cols qu'on voit peu autour de France, c'est-à-dire des cols très durs à la fin d'une étape, des cols qui sont escarpés, qui n'ont pas le même rythme, etc.
03:47Ce n'est pas le galibier, si vous voulez, le galibier, c'est un col qui est très long, très haut, mais qui respecte pratiquement le même pourcentage tout le temps,
03:55où on ne peut pas trop être attaqué, surtout s'il figure en milieu d'étape.
04:01C'est plus technique.
04:02Donc pour Evenepoel, il est sûr et certain que les 15 jours qu'il a passés entre la fin du Dauphiné et le début du Tour auront été bénéfiques, notamment pour son poids.
04:12Il a lui-même précisé qu'il était en surcharge, entre guillemets, moi j'aimerais bien être en surcharge d'un kilo et demi comme lui.
04:18On parle de sportif professionnel, évidemment.
04:20Et par rapport à ça, à partir du moment où il aura son poids de forme idéale, on a déjà une attitude, c'est que contre la montre,
04:28je pense qu'il est même supérieur à Pogacar, ce qui est quand même pas mal.
04:32On peut dire que c'est le meilleur coureur contre la montre du monde aujourd'hui, Remco.
04:36En tout cas, dans le contexte des favoris, je ne sais pas où en seront Joshua Terling, qu'il a largement battu au Dauphiné, et Philippe Ogana, s'il est aligné.
04:47Donc voilà deux éléments, évidemment, qui sont le plus spécialistes, qui peuvent gagner aussi le chrono, mais ça, c'est une autre paire de noms.
04:53Mais par rapport aux quatre favoris dont on a parlé, je pense qu'il est au-dessus, en principe.
04:58Là, si on regarde un petit peu l'ensemble, la route paraît honteusement facilement tracée, presque pour Tadej Pogacar.
05:08Il a gagné le Tour d'Italie et il a sans doute eu la préparation la plus tranquille parmi tous les favoris.
05:15Ce sera possible de battre Pogacar ?
05:18Écoutez, une préparation tranquille, ça n'existe pas.
05:20Quand on a fait un grand tour, on a constaté ces dernières années, avec Contador, Froome notamment, qui ont essayé, se doubler, et qui n'y sont pas parvenus.
05:28Mais ici, on est dans un autre contexte, effectivement. On a affaire à un garçon qui est supérieur aux deux hommes que je viens de citer, ça c'est une chose.
05:35La deuxième, c'est que, comme le dit souvent Eddy Merckx, et il le répétera dans une interview ou à lire dans nos pages bientôt,
05:41c'est que la meilleure préparation de giro, c'est le tour. Pourquoi ? Parce qu'on est dans des cols de plus de 2000 mètres,
05:46donc on s'habitue en altitude, mais en compétition, ce qui est très différent de s'entraîner en altitude sans compétition.
05:54Donc là, évidemment, il a tous les avantages. Deuxième élément en sa faveur, c'est son équipe qui est au-dessus du lot.
06:00On a rarement vu au départ du tour une équipe pareille. On avait cité l'année dernière Wismali, The Bike, enfin c'était Jumbo à l'époque, avec que ses compagnies.
06:09Mais ici, on est encore un cran au-dessus, avec Jets qui vient de gagner le Tour de Suisse, avec Almeida qui n'était pas loin de le remporter également.
06:17Je n'ai cité qu'eux. Je n'ai pas encore parlé d'Ajus Jaws, je n'ai pas encore parlé d'équipiers de luxe comme Timo Hellens ou Nils Polit.
06:23Là, on est vraiment dans la structure Dream Team, comme on dit. Tout ce qui est à espérer, c'est que cette Dream Team ne fasse pas 1, 2 et 3. Elle en est parfaitement capable.
06:32On parlait de chutes et de coureurs blessés en début de saison. Tout à l'heure, on pense évidemment assez rapidement à Wout Van Aert.
06:38Est-ce que, même question pour Jonas Vingegaard, au final, est-ce qu'on sait comment il va ? Est-ce qu'on a quelques indications sur son état de forme ?
06:45Aucune, à part les données Strava que l'on regarde sur les applications. Lui, il les donne, mais tous ne les donnent pas. Vingegaard, par exemple, on ne sait pas ce qu'il fait.
06:54Enfin bref, ça, c'est autre chose. Donc, il est sûr que... Moi, je pense que si Wisma met en ligne Jonas Vingegaard et Wout Van Aert autour, c'est qu'ils ont tout de même des garanties sur leur état de santé.
07:06On n'aligne pas des coureurs pareils si on n'est pas certain qu'ils ne sont pas à 100% ?
07:09Je ne pense pas. Le seul bémol dans cette réflexion, c'est qu'ils ont perdu beaucoup de coureurs. Il n'y a pas que ces deux-là qui sont tombés, Van Baarle et Kruijswijk, qui sont tombés au Dauphiné.
07:19On n'a aucune nouvelle de Christophe Laporte, qui n'avance pas depuis le début de l'année. Sepp Kuss, au Dauphiné, il était à la rue, complet.
07:26Maintenant, je sais que c'est un grappeur qui peut être là présent quand on aura besoin de lui, mais ça fait quand même beaucoup d'éléments qui, peut-être, poussent l'équipe néerlandaise à aligner ces deux stars. Mais dans quel état ? Ça, je ne sais pas.
07:39Ça risque d'être... Ils risquent d'être alignés parce que Wisma n'aura pas eu le choix ?
07:44Je pense, oui. Parce que, bon, Wisma venir avec Kuss comme leader, c'est injouable. On aurait pu imaginer, d'un point de vue belge au belge, qu'il puisse mettre le jeune Eutebrooks. Pourquoi pas ?
07:55Puisqu'il n'a pas fait tout le Giro où il est tombé malade assez rapidement. Et au Tour de Suisse, il n'était pas terrible. Mais il est trop jeune, je pense, vraiment, pour assumer, en tout cas, des responsabilités de classement général dans un Tour de France.
08:10Or, il y a quand même un classement général à chercher. Et si Vingegaard fait deuxième du Tour, ce sera évidemment une énorme réussite pour cette équipe. S'il le gagne en effort, là, on parlera de miracle.
08:20On a évoqué Evenepoel, on a évoqué Van Aert. Les autres chances belges, sans Tim Merlier, ce sera Jasper Philipsen et ou Arnaud Delis sur des sprints natifs ?
08:31On a deux des meilleurs sprinters du monde alignés au départ du Tour.
08:35Il ne faut pas être honteux.
08:36Bien sûr. Avec, évidemment, le meilleur d'entre eux, qui est Jasper Philipsen, mayovert en titre, ne l'oublions pas. Et donc, il vient au Tour pour ça. Il a clairement expliqué cette semaine ou la semaine passée autour de Belgique.
08:49Je viens pour aller décrocher un nouveau mayovert en s'appuyant de nouveau sur le champion du monde, Mathieu Van Der Poel.
08:57Donc, il y a pire comme Lido dans un sprint. Il y a des sprints, il y en aura quelques-uns. Il y en aura cinq ou six.
09:03Arnaud Delis, lui, découvre le Tour de France. Ça, c'est autre chose. Il découvre d'ailleurs son premier grand tour, son premier grand cours de trois semaines.
09:10Dans les sprints massifs jusqu'à présent, il n'a pas montré des signes d'autorité, je veux dire, exclusives par rapport à son emballage.
09:19Mais dans des étapes un peu plus escarpées, avec un finish en petit comité, etc., on peut compter sur lui.
09:25Et moi, je suis convaincu que c'est la bonne option d'avoir choisi le Tour dans le chef d'équipe de Tours pour lui comme premier grand tour.
09:33Parce que dans les autres tours, Giraud, c'était trop tôt. Vuelta, c'est trop montagneux et moins favorable aux sprinters.
09:39Donc, je pense qu'ici, sprint ou pas, dans un autre contexte aussi, il pourrait gagner une étape.
09:44Mais c'est ce que je lui souhaite. Et je pense qu'il en a largement les moyens.
09:48Outre les possibilités avec Arnaud Delis, tant qu'on est avec une équipe belge, l'Otto a réussi un plutôt beau printemps.
09:54Ils ont aussi d'autres espoirs à part Delis sur le Tour.
09:57Évidemment, Maxime van Gielsen, qui est peut-être le meilleur coureur belge, entre guillemets, de la saison en cours,
10:02parce qu'il a rapporté plusieurs grandes courses. C'est un grimpeur. Il l'avait déjà prouvé l'année passée au Tour de France.
10:10Il a failli gagner l'étape du Grand Colombien. Donc, c'est un garçon pétri de qualité qui n'est pas mauvais non plus contre la montre,
10:16ce qui n'est pas négligeable. Il a aussi un sprint, donc il peut aller vite, de nouveau, dans l'esprit d'un sprint en petit comité.
10:25Vous avez évoqué Keanu Tewbrooks, Maxime van Gielsen. La jeune garde belge, elle sera là, surtout pour apprendre.
10:33C'est un peu tôt pour eux, pour briller cette année ?
10:35Disons, dans le chef d'Arnaud Delis, oui. En plus, il ne connaît pas le contexte de la pression.
10:42Il va découvrir la pression médiatique, déjà, le Tour de France.
10:46Oui, ça s'apprend. Il y a toute une phase d'apprentissage.
10:49Tout à fait. Ça n'a rien à voir avec le Giro ou la Vuelta. On fait x10 pour le nombre de médias, plus les retransmissions, plus les directs,
10:59plus les podiums, les transferts. C'est très fatiguant, le Tour de France, pour un coureur. Donc, il faut être prêt mentalement.
11:05Mais je n'ai aucune crainte à cet égard, sur le plan mental. C'est un Ardennais qui a de quoi faire, qui a déjà vu d'autres choses dans la vie que ça.
11:14Mais la pression, elle sera surtout vis-à-vis de, je dirais, dans les cinq derniers kilomètres.
11:20S'il savait que le sprint massif sera inéluctable, là, il va voir ce que sont les grosses écuries qui emmènent un train d'enfer dans des sprints qui vont être bien disputés.
11:31Quand il se retrouvera face à un poisson pilote nommé Mathieu Van Der Poel, pour Philipsen, il comprendra à quel point c'est important d'être bien emmené.
11:38Pour apprendre la route, Philipsen.
11:40Juste pour terminer, c'est un tour particulier parce que juste après, il y aura les Jeux Olympiques.
11:45L'un pourrait avoir une conséquence sur l'autre. On pourrait voir des coureurs un peu lever les pieds en fin de tour pour garder un peu de réserve pour les Jeux.
11:52Lever les pieds, je n'irai pas jusque là. Mais il y a en tout cas des coureurs, en tout cas d'un point de vue belge.
11:57Wout Van Aert en premier, Arnaud Delis en deuxième, Jasper Philipsen en troisième, qui viennent pour préparer les Jeux.
12:05C'est à dire que pour aller aux Jeux Olympiques, surtout pour Van Aert qui n'a pratiquement pas roulé cette année, le tour est indispensable.
12:12Pour emmagasiner des kilomètres.
12:14Voilà. On a rarement vu un champion du monde, par exemple, puisqu'on est un peu dans la même configuration, qui était champion du monde sans sortir d'un grand tour.
12:21C'est compliqué parce qu'on y prend le rythme, on y prend le coffre, on y perd du poids aussi.
12:25N'oublions pas, les types, ils sortent de là physiquement affûtés.
12:29Pour ceux du général comme Pogacar, Vingegaard, tout ça, c'est peut-être un peu plus compliqué.
12:34Parce que s'enfiler dix jours après une course de 270 kilomètres, ce qui sera le cas à Paris, c'est quand même beaucoup.
12:41Mais eux ont tellement de réussite, de talent et des qualités naturelles que je n'ai pas peur pour eux.
12:48Même si, on l'a vu l'année dernière, au mois d'août, je fais une parenthèse avec Pogacar, il n'était pas là dans les championnats du monde.
12:54Ni au chrono, ni sur la route, il était cuit.
12:57Voilà, tout simplement, il a reconnu lui-même.
12:59Par contre, pour Van Aert, c'est très très important.
13:02Malheureusement, je dirais le bémol à tout cela, c'est que la sélection va tomber le 25 juin, c'est-à-dire avant le tour.
13:09Donc, ça veut dire que le sélectionneur va choisir quatre noms dont on connaît déjà deux sûrs,
13:14qui sont Remco Evenepoel et Wout Van Aert, par le fait qu'ils froncient le Comte Lamont.
13:18Les deux autres, ont été choisis avant le tour, donc n'auront pas eu l'occasion de s'exprimer.
13:23On parle beaucoup de De Lys et de Philippe Seine, on en parlait en tout cas de nouveau, j'en reviens à l'hiver,
13:27parce qu'à l'époque, le sélectionneur de la Nouvelle Tour de Nantes avait dit que De Lys serait au jeu,
13:33grâce notamment à sa prestation aux championnats d'Europe de Drande.
13:36Aujourd'hui, rien n'est moins sûr, franchement, pourquoi ?
13:39Par rapport à Philippe Seine déjà, il a dit plus ou moins entre les lignes autour de Belgique,
13:43il ne se voyait pas au jeu, mais il n'a pas voulu le dire, il a dit c'est pas à moi de communiquer.
13:48Arnaud De Lys, lui, il n'en parle pas, parce qu'on ne l'a pas beaucoup vu ces dernières semaines,
13:53et on se demande si le sélectionneur ne va pas plutôt opter pour deux, entre guillemets, équipiers de luxe.
13:59On parle beaucoup de Jasper Steuven, de Lidl Trek, qui est effectivement un diable rouge en puissance,
14:05qui peut jouer à tous les postes et qui peut gagner aussi, il a gagné Milan-San Remo,
14:10pas par hasard, on ne gagne pas Milan-San Remo par hasard.
14:12On parle aussi de Tij Benot, qui est évidemment proche de Wout Van Aert,
14:16alors là se poserait le problème, mais quitte pour quelqu'un pour Remco Evenepoel.
14:20Donc c'est pour ça que la candidature de De Lys reste pour moi prioritaire et favorable,
14:25parce que De Lys peut rouler pour les autres, surtout pour Remco Evenepoel et qui s'entend bien,
14:30ils communiquent beaucoup ensemble, donc voilà, suspens d'ici le 25 juin.
14:34Et on suivra ça avec attention, tout comme l'ensemble du Tour de France,
14:38que l'on suivra à travers vos articles, notamment à retrouver sur le site du soir et celui de Sudinfo.
14:46Le soir.
14:47Repensons notre quotidien.