Gabriel Attal, Premier ministre, donne une conférence de presse ce jeudi 20 juin pour dévoiler le programme de Renaissance pour ces élections législatives.
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00:00Un choix de société, un choix qui engagera notre pays
00:04et qui changera le quotidien des Français.
00:06Un choix de valeur,
00:08entre 3 visions de ce qu'est la France.
00:11Un choix historique,
00:13car probablement jamais un vote n'aura autant de conséquences.
00:18Mesdames et messieurs,
00:19qu'est-ce qui se joue lors de ces élections ?
00:23Ce n'est pas une élection présidentielle.
00:25Les choses sont très claires.
00:27Le président de la République est élu jusqu'en 2027
00:30et quel que soit le résultat du scrutin,
00:32il restera président de la République jusqu'en 2027.
00:36Cette élection, c'est le choix de votre gouvernement,
00:40c'est le choix de votre Premier ministre,
00:42c'est le choix du projet de société que vous souhaitez.
00:46Aujourd'hui, ce choix est très clair.
00:48Il n'y a que 3 blocs, 3 alternatives claires.
00:52L'extrême droite, menée par Jordan Bardella.
00:55La nupèce, menée par Jean-Luc Mélenchon.
00:59Ou alors, ensemble pour la République,
01:02la majorité que je mène.
01:04Je veux le dire, le choix entre ces 3 blocs
01:07se jouera dès le 1er tour, dès le 30 juin.
01:11Au 2d tour, il sera dans certaines circonscriptions peut-être trop tard.
01:14C'est bien dès le 30 juin que tout se joue.
01:17C'est bien dès le 1er tour que le choix commence à se faire.
01:21Dès le 1er tour que le prochain Premier ministre,
01:23Jordan Bardella, Jean-Luc Mélenchon ou moi-même, se choisit.
01:27Alors, dès le 30 juin, dans l'isoloir,
01:31les seules questions qui se poseront dans l'isoloir,
01:33ce sont quelle société voulons-nous ?
01:36Quelle France voulons-nous ?
01:39Aujourd'hui, avec vous, je voulais parler au français,
01:42dans les yeux, du jour d'après.
01:46Le jour d'après si l'extrême droite de Jordan Bardella l'emporte.
01:50Le jour d'après si la nupèce de Jean-Luc Mélenchon l'emporte.
01:54Le jour d'après si ma majorité,
01:56ensemble pour la République, l'emporte.
01:59Si je veux parler directement au français,
02:01c'est parce que depuis le début de cette campagne,
02:03je crois qu'en réalité, nous sommes les seuls à le faire.
02:07Les seuls à parler de vos problèmes, de nos défis
02:11et à proposer des solutions.
02:13Les seuls qui parlent de vos quotidiens
02:14et de comment les améliorer.
02:16Les seuls quand les autres ont été perdus
02:19pendant des jours ou des semaines dans des combines d'appareils.
02:22Alors, le jour d'après, c'est dire concrètement
02:25ce qui se passera dans notre pays et dans nos vies.
02:29D'abord, je veux le dire, ma majorité, mes candidats
02:33sont les seuls à faire preuve de cohérence
02:35et à avoir une ligne claire dans cette campagne.
02:39En votant pour les candidats de ma majorité,
02:41en votant pour les candidats ensemble pour la République,
02:44vous savez pour qui et pourquoi vous votez.
02:48Cela devrait être une évidence pour chaque candidat.
02:50La réalité, c'est que nous sommes les seuls.
02:54L'extrême droite est devenue le camp du reniement national.
02:57Depuis le début de cette campagne,
02:58ça a été un jour une reculade.
03:01Leur programme, c'est un grand effeuillage.
03:03Il ne reste à la fin qu'une feuille blanche
03:06et en plus, ils vous demandent de signer en bas.
03:09Quant à Jordan Bardelin,
03:10il a affirmé qu'il n'était pas prêt à gouverner,
03:12en tout cas qu'il n'était prêt à gouverner
03:14que si la situation était facile.
03:17Il n'était pas prêt à servir la France et les Français
03:19sous toutes les conditions qu'il fallait que ce soit facile.
03:22Quand on fuit les difficultés, on n'est pas prêt à gouverner.
03:27Le Rassemblement national, c'est l'impréparation,
03:30c'est le brouillon et le brouillard.
03:33L'extrême droite, c'est faire un saut dans le vide
03:35pour les Français.
03:37De l'autre, la nupèce unit derrière la France insoumise
03:40et le camp de la compromission et de la dissimulation.
03:44Compromission avec l'extrême gauche et ses outrances,
03:47avec lesquelles une partie de la gauche
03:49avait pourtant juré la main sur le coeur
03:51ces dernières semaines de couper.
03:53Compromission sur les valeurs,
03:55en s'alliant sur un projet irréaliste
03:58et dévastateur pour notre économie.
04:00Dissimulation sur le programme dont chacun conteste le chiffrage.
04:04Et dissimulation en maintenant un écran de fumée
04:08sur l'identité du locataire de Matignon
04:09en cas de victoire de la nupèce.
04:12Il semble ne pas s'entendre sur un nom,
04:15en tout cas faire mine de ne pas s'entendre sur un nom,
04:18et pourtant, le résultat est couru d'avance.
04:21Ils l'ont dit eux-mêmes.
04:23Le plus grand groupe de la nupèce choisira le Premier ministre.
04:26Le groupe qui a le plus de candidats et le plus de sortants,
04:29c'est la France insoumise.
04:31C'est elle qui a d'ores et déjà imposé son programme
04:33et ses idées aux autres parties de gauche.
04:36Et donc, en cas de victoire de la nupèce,
04:38le Premier ministre,
04:39ce serait nécessairement Jean-Luc Mélenchon.
04:43Mesdames et messieurs, dans ce contexte,
04:44les Français ont donc à faire un choix entre 3 blocs,
04:483 chemins,
04:49et je souhaite avec vous revenir sur les conséquences de chaque choix,
04:53parler de chacun des chemins.
04:56D'abord, quel sera le jour d'après pour le porte-monnaie des Français ?
05:01Aujourd'hui, quelle est la 1re priorité de nos concitoyens ?
05:05Ce qu'il leur reste à la fin du mois pour vivre,
05:07et c'est là-dessus, je le sais,
05:09que nous sommes collectivement le plus attendus.
05:12Que se passerait-il en cas de victoire de l'extrême droite ?
05:16D'abord, je le redis,
05:18le programme du Rassemblement national de Jordan Bardella
05:21sur le pouvoir d'achat a fondu comme neige au soleil
05:23ces derniers jours.
05:25La baisse de l'impôt sur le revenu pour les jeunes, oubliée.
05:28La baisse de la TVA sur les produits de 1re nécessité, remisée.
05:32L'abrogation de la réforme des retraites,
05:34c'est un coup oui, un coup non.
05:36De renoncement en reniement,
05:39le programme du Rassemblement national
05:40pour le pouvoir d'achat des Français s'est intégralement vidé.
05:43Il n'y a plus rien, sauf une mesure,
05:47la baisse de la TVA sur l'énergie et le carburant.
05:51Les effets d'une baisse de la TVA, nous les connaissons,
05:54et les Français les connaissent, parce qu'ils ont payé pour voir,
05:56notamment lors de la TVA sur la restauration
05:59ou sur les protections menstruelles.
06:01Quand on baisse la TVA,
06:03ce ne sont pas les Français qui en bénéficient,
06:05mais les distributeurs qui renforcent leur marge.
06:08Alors le jour d'après, avec le Rassemblement national,
06:11ce sont des prix qui ne baissent pas,
06:13mais des super profits pour total.
06:15J'ajoute, et c'est un point commun avec la NUPES,
06:19que le programme du Rassemblement national
06:20se chiffre à 140 milliards d'euros de dépenses,
06:23mais ne donne pas l'once du début d'une piste de financement.
06:28Les Français le savent, quand les dépenses explosent,
06:31les impôts explosent et le pouvoir d'achat sombre.
06:35Les chiffres sont clairs.
06:37Si le Rassemblement national choisit de financer son programme
06:40avec l'impôt sur le revenu, on va prendre cette hypothèse,
06:43le jour d'après, ce serait entre 7 000 et 8 000 euros
06:46d'impôt sur le revenu en plus pour les foyers français.
06:50Si le Rassemblement national décide
06:52de mener sa réforme des retraites,
06:54on ne comprend plus s'il souhaite le faire ou pas.
06:56Jordan Bardella a dit un jour oui, un jour non,
06:58et au sein même du Rassemblement national
07:01et de son allié Éric Ciotti,
07:02on voit que les positions sont différentes,
07:04et s'il choisisse de mener à bien cette réforme,
07:06soit il la financerait par une hausse de charge
07:09et chaque salarié perdrait alors 2 000 euros net par an,
07:13soit il la financerait par une baisse des pensions
07:15et ce serait 2 500 euros en moyenne par an
07:19pour chacun de nos retraités.
07:21Cela pourrait être également un mélange des deux.
07:24Dans tous les cas, les Français sont perdants.
07:28Du côté de la NUPES, le jour d'après,
07:30c'est aussi le matraquage fiscal et il est même revendiqué.
07:34Que nous dit le programme de la NUPES,
07:37qui, je le rappelle, a été dicté par la France insoumise ?
07:40300 milliards d'euros de dépenses nouvelles
07:43et 50 milliards d'euros d'impôts nouveaux
07:45dès le 1er mois, dès cet été.
07:48Pour un ouvrier qui fait des heures supplémentaires,
07:50aujourd'hui, elles sont sans charges sociales.
07:54Dans son programme, la NUPES propose de rétablir
07:57les charges sociales sur ces heures supplémentaires.
08:00Avec le programme de la NUPES et ce rétablissement,
08:03c'est en moyenne 200 euros en moins
08:05pour les ouvriers qui font des heures supplémentaires.
08:08Pour un retraité qui gagne aujourd'hui
08:10autour de 1 500 euros de pension tous les mois,
08:13aujourd'hui, il bénéficie d'un taux réduit de CSG.
08:18La NUPES, dans son programme, propose
08:20ce qu'ils appellent la CSG progressive.
08:22L'application de cette mesure de CSG progressive
08:26ferait une perte de 160 euros par retraité en moyenne,
08:30160 euros de taxes supplémentaires.
08:33La liste est encore longue. Je pourrais citer beaucoup d'exemples.
08:36Je vous en donne un seul autre.
08:38Les successions seraient désormais toutes imposées
08:41et plus fortement.
08:42Aujourd'hui, il y a un abattement sur les successions,
08:45et notamment les successions agricoles
08:47qui sont protégées, préservées de l'impôt.
08:49La NUPES propose de taxer les successions
08:52dès le 1er euro.
08:54Cela veut dire qu'aujourd'hui,
08:56des enfants d'agriculteurs qui héritent du patrimoine,
09:00le petit patrimoine de leurs parents agriculteurs,
09:02qui ne sont pas taxés sur cette succession,
09:04le seraient désormais.
09:06L'impôt sur le revenu augmenterait également,
09:08y compris pour les classes moyennes.
09:11Sur le pouvoir d'achat, le jour d'après,
09:13avec le Rassemblement national et la NUPES,
09:16ce seraient donc des pensions qui baissent pour nos retraités,
09:19ce seraient des travailleurs, des commerçants,
09:20des artisans, des indépendants,
09:22qui verront une partie de leurs revenus
09:24partir en impôts supplémentaires.
09:27Ce serait l'épargne des Français
09:28qui dévisserait avec une explosion des taux d'intérêt.
09:31Et on voit, hélas, aujourd'hui, les prémices
09:34de ce que donnerait une victoire des extrêmes
09:36lors de ces élections législatives,
09:37puisqu'on le voit aujourd'hui, l'augmentation des taux,
09:39par crainte de voir arriver les extrêmes au pouvoir.
09:43De notre côté, quel sera le jour d'après
09:45avec ma majorité, ensemble, pour la République ?
09:49Depuis 2017, nous, les impôts, nous les baissons.
09:53Nous avons supprimé la taxe d'habitation.
09:56Nous avons supprimé la redevance télé.
09:58Nous avons baissé l'impôt sur le revenu
10:00sur les tranches les plus basses,
10:01c'est-à-dire sur les classes moyennes.
10:04Depuis 2017, nous avons aussi revalorisé
10:07les salaires des femmes et des hommes
10:08de nos services publics, nos enseignants,
10:10nos soignants, nos policiers, nos gendarmes.
10:14Demain, avec nous, nous suivrons un principe,
10:17gagner plus et dépenser moins.
10:20C'est la mise en place pour les classes moyennes,
10:22pour les Français qui travaillent dur
10:24et qui ont le sentiment de toujours payer pour les autres
10:27d'un véritable paquet d'actions dès les premières semaines.
10:31Concrètement, c'est la facture d'électricité
10:33qui va baisser de 15% dès cet hiver pour tous les ménages.
10:37Une facture qui baisse grâce à la réforme
10:40du marché européen de l'électricité,
10:42une réforme à laquelle la NUPES,
10:43comme le Rassemblement national, s'oppose.
10:46Pour une famille dans un appartement de 80 m2,
10:50c'est près de 300 euros économisés sur la facture chaque année.
10:54Concrètement, avec nous, nous allons supprimer
10:57les frais de notaire pour permettre aux Français
10:59de classe moyenne d'acheter leur 1er logement.
11:03Ce seront jusqu'à 15 000 euros économisés
11:05pour les Français qui achètent pour la 1re fois.
11:07C'est un gain de pouvoir d'achat,
11:10c'est un gain d'indépendance pour les classes moyennes,
11:12c'est aussi un coup de pouce essentiel
11:14pour le secteur du logement qui est aujourd'hui bloqué.
11:18Concrètement, nous allons permettre
11:20les achats groupés de fournitures scolaires.
11:22C'est en moyenne 50 euros d'économisées
11:24sur les dépenses de rentrée pour les familles.
11:27Concrètement, nous allons mettre fin
11:29à cette situation inacceptable
11:31où la santé est malheureusement parfois un luxe
11:35pour un certain nombre de retraités, de jeunes,
11:37de travailleurs indépendants à cause du prix des mutuelles.
11:40Nous allons donc créer une mutuelle publique
11:42à 1 euro par jour pour un retraité de 70 ans.
11:45C'est une économie de 90 euros par mois.
11:48Et bien sûr, ce n'est pas tout.
11:50Dès la fin de l'année, nous revaloriserons
11:52et nous engagerons la réforme visant à revaloriser
11:55les retraites de nos agriculteurs.
11:57Et nous protégerons le pouvoir d'achat des retraités
11:59puisque, je l'ai annoncé, le président l'a dit aussi,
12:01nous indexons les retraites sur l'inflation.
12:06Enfin, alors que les autres blocs n'ont que les impôts à la bouche,
12:10nous prenons un engagement.
12:12Inscrire dans la loi une règle d'or budgétaire.
12:16Pas de hausse d'impôts, quoi qu'il arrive.
12:18Pour le porte-monnaie, l'équation est simple.
12:22Des impôts qui explosent avec l'extrême droite et la NUPES,
12:25gagner plus et dépenser moins avec nous.
12:292e enjeu, quel sera le jour d'après pour le travail ?
12:33Là encore, je veux revenir sur les conséquences concrètes
12:38de chaque programme.
12:39Car nous sommes, en réalité, le seul bloc
12:41à défendre véritablement le travail.
12:44Que propose l'extrême droite ?
12:47La priorité nationale.
12:49C'est un serpent de mer qui a toujours été proposé
12:51par l'extrême droite depuis Jean-Marie Le Pen,
12:54poursuivi ensuite par Marine Le Pen,
12:55puis aujourd'hui par Jordan Bardella.
12:58C'est l'idée de fermer la commande publique et nos marchés
13:02à toute entreprise venue de l'étranger.
13:05Derrière l'idée de façade, que se passerait-il ?
13:08Dès le lendemain, tous les autres pays
13:11prendront les mêmes mesures pour leurs entreprises
13:13et nous nous retrouverons donc isolés.
13:16Concrètement, l'entreprise Alstom,
13:17qui a gagné le marché de la construction
13:19des trains régionaux allemands face à l'entreprise allemande,
13:22si mince, Alstom, qui fait travailler
13:25des ouvriers et des ingénieurs français grâce à cela,
13:28serait privée de ce marché.
13:30La liste est longue.
13:31Je pense à Naval Group pour un contrat de sous-marins
13:34avec un autre pays européen.
13:35Je pense à Saint-Gobain, qui a gagné le marché
13:37pour la fourniture de canalisations en Roumanie.
13:40Je pense à une PME, Suna Design, en Gironde,
13:42qui a gagné un contrat public
13:44pour l'équipement de panneaux solaires en Espagne.
13:47Au total, 4 millions d'emplois sont liés à nos exportations.
13:52C'est un emploi sur cinq qui serait menacé de disparaître.
13:57De son côté, que propose la Nupes ?
14:00Une hausse du SMIC à 1 600 euros net.
14:03La promesse paraît belle, mais elle n'est pas la solution.
14:08Ces 500 000 emplois détruits quasi immédiatement,
14:11un salarié sur six au SMIC qui tomberait au chômage,
14:15ce sont des études économiques qui le disent.
14:17J'aimerais pouvoir prendre cet engagement devant les Français,
14:19leur dire que, par miracle,
14:21on pourrait augmenter le SMIC à 1 600 euros par mois.
14:23Pourquoi on le fait pas ?
14:25Parce qu'on sait que ça détruit de l'emploi
14:27et que le chemin pour l'augmentation du salaire
14:29de nos concitoyens n'est pas celui-là.
14:30Il détruirait des emplois et plongerait des Français
14:33au chômage alors même que nous sommes en train
14:35de sortir notre pays du chômage de masse.
14:38Et à cela, il faut ajouter toutes les taxes
14:41qui alourdiraient considérablement le coût du travail,
14:45briseraient notre activité
14:46et dissuaderaient les entreprises de recruter.
14:50Je prends à nouveau un exemple.
14:52Un artisan boulanger qui embauche 3 salariés au SMIC.
14:57Aujourd'hui, il peut le faire parce que nous avons supprimé
15:00les charges patronales au niveau du SMIC.
15:03La NUPES propose dans son programme
15:05le retour des charges patronales au niveau du SMIC.
15:08Ils l'ont défendu à l'Assemblée nationale
15:10dans les débats budgétaires avec des amendements
15:12très clairs que chacun peut consulter.
15:16Ce même artisan boulanger qui a 3 salariés au SMIC
15:19paierait alors plus de 2 100 euros par mois
15:23de charges supplémentaires pour ces 3 salariés au SMIC.
15:27Pour notre boulanger en question,
15:29c'est l'équivalent de plus d'un emploi au SMIC
15:32supplémentaire à payer.
15:34Pour les artisans, pour les petits commerçants,
15:37pour les petites entreprises, cette hausse du SMIC,
15:40cette hausse des charges leur laisse 2 choix.
15:43Le licenciement ou la faillite.
15:46Et souvent, ce seraient les 2.
15:48De notre côté, que proposons-nous ?
15:50Quel sera le jour d'après avec ma majorité ?
15:53Depuis 2017, nous avons mené des réformes courageuses
15:56et nécessaires. Nous avons permis la création
15:59de 2 500 000 emplois dans notre pays,
16:01dont 150 000 emplois industriels.
16:04J'ai grandi, ma génération a grandi,
16:06en entendant en permanence le chômage de masse,
16:09comme si c'était une fatalité dont on ne pouvait pas sortir.
16:12On a réussi à sortir du chômage de masse.
16:15Il est aujourd'hui à 7,5 %, il était à près de 10 % en 2017,
16:19et nous pouvons atteindre le plein emploi.
16:21Nous avons aujourd'hui le taux de chômage le plus bas
16:23depuis 25 ans, le taux de chômage des jeunes
16:25le plus bas depuis 40 ans.
16:27Le taux d'emploi est au plus haut depuis qu'il est mesuré.
16:31Nous avons montré que le chômage de masse n'est pas une fatalité.
16:34Demain, nous voulons continuer.
16:37Concrètement, le travail payera mieux.
16:40Nous permettrons aux entreprises d'augmenter
16:42jusqu'à 10 000 euros par an, sans charges ni impôts,
16:45le montant de la prime de pouvoir d'achat
16:47qu'elles ont versée l'an passé à 6 millions de salariés.
16:50Concrètement, on a donné depuis quelques années,
16:52vous le savez, aux entreprises la possibilité
16:54de verser une prime de pouvoir d'achat à leurs salariés
16:57sans charges ni impôts.
16:59Cette prime, elle est plafonnée à 3 000 euros
17:01dans la plupart des cas sur l'année.
17:03Demain, nous voulons permettre aux entreprises
17:06d'abord de mensualiser cette prime et ensuite,
17:09nous proposons de relever nettement le plafond
17:11à 10 000 euros par an.
17:13Concrètement, nous veillerons à ce qu'aucun salarié
17:16ne passe sa carrière bloquée au SMIC.
17:18Nous allons baisser les charges au-dessus du SMIC
17:21pour que les entreprises revalorisent les salariés
17:24et pour que cela libère les augmentations de salaires.
17:27Grâce à ça, les salaires vont pouvoir progresser davantage
17:32et nous permettrons de les porter progressivement
17:34et bien plus facilement jusqu'à 2 000 euros par mois.
17:37Je rappelle qu'aujourd'hui, pour un salarié au SMIC,
17:41si l'employeur veut l'augmenter de 100 euros,
17:44ça lui coûte près de 500 euros,
17:47parce que les charges ont été considérablement allégées
17:50au-dessus du SMIC.
17:51C'est ce que beaucoup d'économistes appellent
17:52les trappes à bas salaire.
17:54Nous proposons de revoir ce système d'allègement de charges
17:58pour permettre plus de progression salariale au niveau du SMIC.
18:03Concrètement, nous ferons donc en sorte que le travail paye mieux.
18:06Nous ferons aussi en sorte que l'on travaille mieux.
18:09Nous expérimenterons la semaine en 4 jours
18:12qui permet aux salariés qui ne peuvent télétravailler
18:15de bénéficier eux aussi d'un jour de repos supplémentaire.
18:18Nous permettrons aux parents divorcés
18:20de pouvoir travailler plus les semaines
18:22où ils n'ont pas la garde de leur enfant
18:24et moins les semaines où les enfants sont à la maison.
18:28Nous voulons créer un sursaut face aux accidents du travail
18:30avec une COP travail qui nous permettra,
18:33avec l'ensemble des partenaires sociaux autour de la table,
18:36d'élaborer un véritable plan de lutte
18:38contre les accidents du travail pour la qualité au travail.
18:42Mesdames et messieurs, ce que je dis ici
18:44sur les conséquences de chaque programme,
18:46ce ne sont pas d'ailleurs seulement mes propos,
18:49mais ce sont ceux du monde économique,
18:51ceux des professionnels qui se mobilisent depuis 10 jours
18:54pour alerter sur les conséquences d'une victoire
18:57de la nulle paix ou de l'extrême droite.
19:00C'est la Fédération des grandes entreprises, la FEP,
19:03qui parle de risques majeurs pour notre économie.
19:05Quand vous avez la Fédération des grandes entreprises françaises,
19:08qui ne prend quasiment jamais position dans le débat public,
19:10qui représente 2 millions de salariés en France,
19:1320% de notre recherche en France,
19:1515% de la production en France,
19:17qui alerte sur une victoire extrême droite ou extrême gauche
19:20qui entraînerait, selon elle,
19:22un décrochage durable de l'économie française,
19:24il faut prendre cette alerte au sérieux.
19:27C'est le syndicat des PME,
19:29les PME qui maillent notre territoire,
19:31qui font respirer notre économie,
19:33qui affirment que le Rassemblement national
19:35mènerait les PME et la France, je cite, dans le mur.
19:39Là aussi, on n'a pas l'habitude d'entendre
19:41ces PME prendre position ainsi
19:43dans un débat électoral et un débat public.
19:45S'ils le font, c'est bien qu'il y a une raison.
19:48Ils sonnent l'alarme parce qu'évidemment,
19:50le risque est élevé.
19:52Alors ne prenons pas ce risque du saut dans le vide,
19:55du saut en parachute sans parachute.
19:57N'envoyons pas l'économie française dans le mur
20:00avec le Rassemblement national
20:01ou la nuppesse de la France insoumise.
20:03Leur programme, ce serait le retour du chômage de masse.
20:07Au contraire, continuons à construire la France
20:10du travail, du plein emploi et du bon emploi.
20:13C'est le travail qui a construit la France,
20:15pas les impôts supplémentaires.
20:17Mesdames et messieurs, je veux ensuite parler avec vous
20:20de ce que serait le jour d'après pour notre planète,
20:22pour la transition écologique.
20:25La transition écologique, c'est le défi d'une génération.
20:29C'est un défi existentiel.
20:32Passer à côté, ce serait nous condamner collectivement.
20:35Alors que serait la transition écologique
20:38avec l'extrême droite ?
20:40La réponse est simple.
20:42La fin pure et simple de la transition écologique
20:44dans notre pays.
20:46A force de climato-scepticisme, de méfiance vis-à-vis
20:49de la science, de reculades, nos émissions de gaz
20:53à effet de serre repartiraient à la hausse
20:56et toute perspective de réussir à tenir les accords de Paris
20:59s'éloignerait.
21:00Avec eux, ils l'ont dit, dès le lendemain de leur élection,
21:05les énergies renouvelables s'arrêteraient.
21:08Concrètement, je le dis, ce serait nous tirer
21:10une balle dans le pied.
21:12Ce serait mettre au placard l'équivalent de la production
21:14d'électricité d'un EPR par an.
21:17Ce serait faire mécaniquement monter les prix
21:19pour nos concitoyens, ceux-là même qui vous disent
21:22on va baisser votre facture d'électricité
21:24dans le même temps et disent on abandonne le renouvelable.
21:26Si on abandonne le renouvelable, on produit moins d'électricité
21:30et donc l'électricité coûterait plus cher.
21:33Et donc ceux qui vous disent qu'ils baisseraient votre facture,
21:35en réalité, la facture repartirait à la hausse très vite
21:37puisqu'on produirait moins d'électricité
21:39et donc ça coûterait plus cher.
21:41Ce serait nous condamner par ailleurs
21:43à acheter de l'électricité ailleurs, à l'étranger
21:47et au retour des énergies fossiles.
21:50Pour la NUPES, de son côté, le jour d'après tient
21:53en 2 piliers une écologie brutale
21:55faite de contraintes, d'interdits, de sanctions, de taxes
21:59et la fin du nucléaire.
22:01Dès le jour d'après, la NUPES multiplierait les règles,
22:06les normes, les interdictions sans solution.
22:09Elle l'a déjà montré, par exemple, avec les agriculteurs.
22:13Cette écologie-là, c'est celle qui cale
22:16parce que c'est celle qui braque les Français
22:18et qui empêche d'avancer.
22:21Dès le jour d'après, la NUPES l'a dit,
22:23la France insoumise l'a dit,
22:25elle enclencherait la sortie du nucléaire.
22:27La sortie du nucléaire, c'est perdre une énergie
22:30qui ne dégage pas une émission de gaz à effet de serre.
22:34C'est nous condamner, comme l'Allemagne,
22:36à rouvrir des centrales à charbon, à augmenter nos émissions.
22:40C'est détruire des milliers d'emplois.
22:43C'est renoncer à notre souveraineté énergétique
22:46et nous mettre entre les mains de nations étrangères.
22:50De notre côté, le jour d'après, c'est celui de l'action,
22:54de la neutralité carbone et de l'écologie des solutions.
22:58Depuis 7 ans, les émissions de gaz à effet de serre
23:01ont diminué de 20%.
23:04Durant le quinquennat de François Hollande, je le rappelle,
23:07les émissions de gaz à effet de serre
23:09baissaient de 1% par an en moyenne.
23:13Entre 2017 et 2022, les émissions de gaz à effet de serre
23:16ont baissé en moyenne de 2% par an.
23:18On a doublé, dans le précédent quinquennat,
23:21le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
23:23L'an dernier, et c'est le CITEPA indépendant
23:26qui vient de le dire, l'an dernier,
23:28les émissions de gaz à effet de serre ont baissé en France de 5,8%.
23:32C'est près de 6 fois plus qu'avant 2017.
23:36Parce que nous avons fait le choix d'investir
23:38tout à la fois dans le renouvelable et dans le nucléaire,
23:40parce que nous avons fait le choix d'investir
23:42pour décarboner notre industrie,
23:44parce que nous avons fait le choix d'investir
23:46pour aider les Français à rénover leur logement,
23:48parce que nous avons fait le choix d'investir
23:50pour permettre aux Français de changer de véhicule.
23:53Nous avons massivement augmenté le rythme
23:56de nos émissions de gaz à effet de serre.
23:59Avec nous, le jour d'après, je le dis,
24:01c'est celui du nucléaire,
24:03avec la mise en chantier de 14 nouveaux réacteurs nucléaires.
24:08C'est celui du renouvelable,
24:10en continuant la recherche et les investissements,
24:12car c'est la seule solution pour notre indépendance énergétique.
24:14Ceux qui vous disent qu'on pourrait faire qu'avec le nucléaire
24:17vous mentent.
24:18Il faut un peu de temps pour sortir une centrale nucléaire.
24:21Et d'ici là, la demande d'électricité
24:22va continuer à augmenter parce que les usages s'électrifient.
24:26Et donc, il faut du renouvelable qui s'installe plus rapidement
24:28pour répondre à cette demande d'électricité.
24:30Et ceux qui vous disent qu'on va sortir du nucléaire
24:34vous mentent aussi,
24:36parce que ce n'est pas avec le seul renouvelable
24:38que nous arriverons à répondre
24:39aux besoins des Français en matière énergétique.
24:43Avec nous, le jour d'après,
24:45c'est une écologie qui s'adresse à tous,
24:47qui ne laisse personne sur le côté.
24:50Les véhicules électriques sont encore aujourd'hui
24:52trop souvent un luxe.
24:54Nous proposerons chaque année 100 000 véhicules propres
24:57en location à 100 euros par mois maximum.
25:00Je rappelle que nous avons mis en place
25:02le leasing social cette année.
25:0550 000 Français ont pu en bénéficier.
25:07Ca a été très, très vite.
25:09Et les 50 000 véhicules ont été très, très vite pris.
25:13Nous voulons poursuivre sur ce succès
25:15et doubler le nombre de Français qui pourront en bénéficier.
25:19Avec nous, le jour d'après, c'est aussi celui du mieux vivre.
25:22Après l'interdiction des plastiques à usage unique,
25:25nous continuerons à lutter contre le gaspillage
25:27et la pollution de l'environnement
25:29en supprimant progressivement le plastique jetable
25:32et en développant l'économie circulaire.
25:35Mesdames et messieurs, j'ai souvent dit que ces élections
25:37étaient les plus importantes de l'histoire,
25:40et je crois que l'Europe et le monde également nous regardent
25:44et qu'elles sont évidemment aussi majeures
25:46pour la place de la France dans le monde.
25:48Aussi, je voulais revenir avec vous sur ce que serait
25:50le jour d'après pour la France dans le monde.
25:53A l'extrême droite, le jour d'après est très clair.
25:57Ce serait le blocage de l'Union européenne.
26:00Cela se vérifie dès aujourd'hui.
26:02Jordan Bardella propose de financer ses promesses intenables,
26:05en partie en diminuant notre cotisation à l'Europe.
26:09En un mot, c'est le début du Frexit.
26:12Le jour d'après, si le RN l'emportait,
26:15ce seraient aussi des revirements très sérieux et très graves.
26:18Donc chacun doit mesurer les conséquences.
26:21C'est la fin d'une grande partie du soutien à l'Ukraine,
26:24alors que Jordan Bardella a annoncé hier
26:26qu'il reviendrait sur le soutien de la France,
26:29notamment la livraison de missiles Scalp de longue portée
26:32qui permettent aujourd'hui aux Ukrainiens
26:34de se défendre face à l'agresseur russe.
26:37Avec Jordan Bardella, très concrètement,
26:40l'Ukraine ne pourrait plus accomplir
26:43une partie des actions de défense
26:45qu'elle accomplit aujourd'hui face à la Russie.
26:48Avec le RN, dès le jour d'après,
26:50ce serait le risque de la soumission à la Russie
26:53qui multiplierait les manipulations,
26:55les ingérences, les déstabilisations.
26:58Une Russie avec laquelle le Rassemblement national
27:00voulait encore s'allier il y a quelques mois.
27:03Le jour d'après, avec le RN, c'était jusqu'à hier
27:07la volonté de sortir du commandement intégré de l'OTAN,
27:10mais j'ai noté que sur ce sujet absolument fondamental
27:12pour notre sécurité,
27:15ils ont là encore une nouvelle fois changé d'avis,
27:17encore un revirement.
27:20De son côté, la Nupes fait front des Unis.
27:23C'est une véritable cacophonie
27:25sur la place de la France dans le monde,
27:28qui fait cohabiter des partisans de l'Ukraine
27:30et des idolâtres de la Russie,
27:33des partisans de la solution à 2 Etats
27:35et des opposants à l'existence même d'Israël,
27:38des défenseurs du régime d'Assad
27:40et des responsables qui ont voulu l'attaquer.
27:43On ne peut pas représenter la France
27:45quand on ne sait pas où l'on va.
27:47J'ajoute que la Nupes,
27:49ce serait aussi le désarmement du pays.
27:52Pas une seule fois, le mot défense n'apparaît dans leur programme.
27:55Ce n'est pas une question, pas un sujet pour eux.
27:57La défense française n'apparaît pas,
27:59le mot ne figure même pas dans leur programme.
28:03De notre côté, le jour d'après est très clair.
28:06Notre jour d'après, c'est le choix de l'Europe,
28:09qui nous aide et qui nous protège,
28:11l'Europe qui nous a permis de bénéficier
28:13du plan de relance et des vaccins.
28:15Notre jour d'après, c'est une voie forte
28:17sur la scène internationale, une défense solide,
28:20en doublant le budget des armées d'ici 2030.
28:24Notre jour d'après, c'est une France qui tient son rang,
28:27qui reste au sein de l'OTAN
28:29et qui porte nos valeurs
28:31au sein des organisations internationales.
28:33Notre jour d'après, c'est la France
28:35qui organise les Jeux olympiques et paralympiques,
28:37en fait une fête populaire à un moment de fierté nationale.
28:42Dernier défi sur lequel je tenais à conclure,
28:46quel sera le jour d'après pour l'ordre républicain,
28:49pour les valeurs républicaines,
28:52pour l'autorité et la sécurité, bien sûr.
28:54Au Rassemblement national, on propose
28:57une forme de brutalité et des propositions du passé
28:59qui ont déjà prouvé leur inefficacité.
29:02A la NUPES, la question de la sécurité
29:04est, elle aussi, un des grands absents du programme,
29:07et certains vont même jusqu'à proposer
29:09de désarmer les policiers.
29:12Dans les deux cas, le jour d'après, c'est le désordre.
29:16Quand notre jour d'après, à nous,
29:18c'est une jeunesse enfin protégée de la violence
29:20des réseaux sociaux, puisque les moins de 15 ans
29:23ne pourront plus s'y inscrire.
29:24C'est l'école, l'école par laquelle tout part,
29:28l'école qui est la clé de l'émancipation,
29:30l'école où l'autorité du professeur sera réaffirmée,
29:33où l'on va aider chacun à avancer à son rythme
29:35et selon ses besoins,
29:37où nous serons intransigeants sur la laïcité.
29:39J'ai montré que c'était possible
29:41avec l'interdiction de l'Abaya et du Camis.
29:44Nous continuerons.
29:45A l'heure où la NUPES a défendu, défend pour une partie d'entre eux,
29:50le retour des vêtements religieux à l'école,
29:52je rappelle que la France insoumise a attaqué en justice
29:55la décision que j'ai prise d'interdire le port de l'Abaya
29:58et du Camis dans nos établissements scolaires.
30:01Je rappelle qu'au sein de la NUPES,
30:02vous avez des déclarations de responsables politiques
30:05qui voudraient revenir sur la loi de 2004
30:08sur l'interdiction du port de vêtements religieux à l'école.
30:12C'est le soutien, évidemment, à nos forces de l'ordre,
30:14à nos policiers et nos gendarmes.
30:168 500 recrutements supplémentaires sont en cours
30:18et nous voulons continuer, donc, dans les années à venir,
30:21à recruter des policiers et des gendarmes supplémentaires.
30:24C'est l'expulsion des étrangers délinquants et radicalisés.
30:2812 000 l'ont déjà été.
30:30C'est l'impunité zéro
30:31et un sursaut d'autorité pour notre jeunesse.
30:34Nous reverrons l'excuse de minorité pour les jeunes délinquants
30:37afin de casser la récidive.
30:40Nous présenterons dès l'été un projet de loi
30:42pour mettre en oeuvre le principe de sanction immédiate
30:46avec comparution immédiate dans les cas les plus graves.
30:50Mais plus encore et plus fondamentalement encore,
30:53ce qui nous distingue du bloc de la NUPES
30:57et de l'extrême droite,
30:59c'est un attachement viscéral à la République.
31:03Parce que la France insoumise qui mène la NUPES
31:05a passé 2 ans à tenter de changer l'Assemblée nationale
31:08en une forme de foi,
31:10à multiplier les outrances, les insultes,
31:13la brutalisation du débat public.
31:16Parce que ces derniers mois, ils ont tenu les pires propos
31:18et montré les pires accointances avec l'antisémitisme.
31:22Parce que parmi leurs candidats, on compte Raphaël Arnaud,
31:25fiché S, poursuivi pour apologie du terrorisme,
31:28pour avoir comparé les massacres terroristes
31:30du Hamas du 7 octobre, je cite,
31:33à l'offensive d'un mouvement de résistance.
31:37On compte Noé Gauchard,
31:39qui compare les forces de l'ordre à une milice.
31:43On compte des personnes qui ont eu des commentaires
31:46extrêmement ambiguës sur la question de l'homophobie.
31:49On compte Ali Douara,
31:51qui ne cesse de multiplier les insinuations
31:54contre une partie de nos concitoyens
31:55sur les réseaux sociaux.
31:57Quant aux candidats de l'extrême droite,
32:00le vernis craque et il craque vite
32:03derrière les discours policés.
32:05Écoutons-les.
32:06Écoutons leurs candidates.
32:08Virginie Joron, anti-vax, complotiste,
32:10partie en déplacement en Syrie pour soutenir Assad.
32:14Gilles Bourdoulex, condamné pour avoir dit
32:16comme quoi Hitler n'en a pas tué assez.
32:19M. Boccaletti, condamné pour violence en Réunion,
32:21ancien propriétaire d'une librairie négationniste.
32:25Les anciens Duguid, un ancien porte-parole
32:28de la campagne de Donald Trump en France.
32:31Un candidat qui, hier, on l'a vu en Meurthe-et-Moselle,
32:35qui a affirmé, juif qui parle, bouche qui ment.
32:38Il est aujourd'hui investi
32:40par l'Alliance du Rassemblement national
32:42et de M. Ciotti.
32:44Sa candidature a été déposée au titre de cette étiquette.
32:46C'est sous cette étiquette qu'il se présentera
32:48et que ses bulletins de vote ont été imprimés
32:50et seront distribués dans les bureaux de vote.
32:52Ou cet autre candidat, encore dans le Morbihan,
32:55qui a dit que le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah.
32:59La liste est encore bien longue.
33:01Le jour d'après, si l'extrême droite l'emportait,
33:04il serait aux commandes.
33:06Le jour d'après, ce seraient leurs idées qu'ils mettraient en oeuvre.
33:09Le jour d'après, ce seraient les violences qu'ils attisent
33:13qui s'exprimeraient à visage découvert.
33:15Ce seraient les haines qu'ils défendent qui se débrideraient.
33:19On a entendu, il y a quelques semaines,
33:21un jeune Duguid qui a été interpellé pour agression homophobe,
33:26qui est, je crois, le fils d'un cadre du Front national
33:30et qui, avec ses comparses, a déclaré, je cite,
33:34vivement dans 3 semaines,
33:35sous-entendu après les élections législatives,
33:38on pourra casser du PD comme on veut.
33:42Combien sont-ils, dans le pays,
33:44à attendre une victoire de l'extrême droite
33:46pour pouvoir libérer cette haine
33:49contre une partie de nos concitoyens ?
33:51Nous ne laisserons pas faire,
33:52nous ne laisserons jamais faire et nous nous battrons.
33:56Mesdames et messieurs, c'est bien par là que je veux conclure.
33:59Le jour d'après, ça doit être celui de la République,
34:02de la République qui rassemble, de la République qui protège,
34:06de la République qui garantit la liberté,
34:09qui assure l'égalité, qui veille sur la fraternité,
34:12toujours sur la laïcité,
34:15de la République qui montre le chemin de l'émancipation
34:17et du progrès,
34:19de la République qui offre sa chance à chacun.
34:22Notre France, c'est celle-là.
34:24Notre France, c'est celle qui défend le pouvoir d'achat
34:26et le travail.
34:27Evidemment que c'est difficile.
34:29Evidemment qu'on ne peut pas régler tous les problèmes
34:30en quelques instants.
34:32Evidemment que les solutions magiques n'existent pas.
34:34Mais c'est ce combat-là que nous menons
34:35et que nous voulons continuer à mener.
34:38Notre France, c'est celle des services publics,
34:39de la santé et de l'éducation.
34:42C'est celle qui veille sur l'ordre républicain,
34:43qui protège ses frontières,
34:44qui assure la sécurité de chacun.
34:47C'est celle qui mène la transition écologique.
34:50C'est celle qui est à la hauteur de ses valeurs
34:52et de son histoire, à la hauteur des Français.
34:56Alors, jusqu'à la dernière seconde de cette campagne,
34:59avec nos candidats ensemble pour la République,
35:01je me battrai pour que le jour d'après
35:04soit celui de la République.