Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 20/06/2024.
Category
🥇
SportTranscription
00:00Musique
00:15Donc Espagne-Italie, quel sera le score final ? Honneur à Siani Dalma, à vous de jouer.
00:191-0 pour l'Espagne.
00:21Guillaume Dufy ?
00:22Allez, 2-0 pour l'Espagne.
00:24Stéphane Guy, ça peut monter à l'atout.
00:262-0.
00:27On reste là.
00:28Régis ?
00:292-1.
00:302-1 pour ?
00:31L'Espagne.
00:32Ouais, quoi qu'il en soit.
00:33Raymond Domenech ?
00:340-0.
00:35C'est l'équipe du soir, bonsoir.
00:39Victoire de l'Espagne, 1-0 contre l'Italie.
00:43Le but contre son camp est signé l'Italien.
00:45Ce qui est logique, c'est qu'à la fleurie, en tout début de deuxième période,
00:50elle jubile, elle en sent quoi ?
00:52C'est Siani Dalma.
00:54Voilà, vous avez le bon pronom.
00:56Vous avez le choix, ma chère Siani.
00:58Soit vous choisissez l'un des deux jokers pour le quiz de la fin de l'émission.
01:03C'est soit j'élimine un copain,
01:07ou soit j'ai donné une mauvaise réponse et j'acclime mon joker.
01:10L'un des deux.
01:11Vous choisissez lequel ?
01:12Éliminer quelqu'un.
01:14Ça vous ressemble bien.
01:16Bon bon ensemble, jusqu'à 1h du matin en compagnie,
01:19vous le voyez de Raymond Domenech, président de cette assemblée.
01:23Siani Dalma qui crâne, c'est normal, elle a gagné le concours de prono.
01:26Guillaume Duffy, Stéphane Guy,
01:29Guillaume qui parle toujours quand je parle,
01:32Régis Bois et Stéphane Guy.
01:35Bonsoir messieurs, dames, je vous répète.
01:37Et Tanguy, bonsoir mon cher Tanguy.
01:40Juste avant les quelques infos que vous m'avez données en images,
01:43je voulais juste commencer l'émission,
01:45je voulais raconter un peu mon histoire.
01:47Il y a 10 jours, je pense que vous êtes censés être au courant,
01:49j'ai été agressé à mon domicile.
01:51Et mon agression a suscité énormément d'émotions,
01:54énormément de commentaires.
01:56Tant sur les réseaux sociaux que je ne fréquente pas, mais on me l'a dit.
02:00Tant sur mes petits textos, j'en ai reçu énormément.
02:03Et tant dans les réactions spontanées dans la rue.
02:05Je voulais juste vous remercier.
02:07Vos messages d'affection, même je veux dire d'amour m'ont beaucoup touché.
02:11Donc ma petite logique, c'est le meilleur remède au coup que j'ai reçu,
02:14c'est votre amour.
02:16C'est à moi de vous le dire maintenant.
02:18Je vous remercie beaucoup et je peux vous le dire,
02:20je vous aime et je vous embrasse.
02:22Vous avez été vraiment magnifiques.
02:24Voilà Tanguy, maintenant je pense qu'on peut passer...
02:26Je pense qu'on peut s'arrêter là-dessus.
02:28Oh non, le quiz ?
02:30Alors maintenant, vous nous donnez les résultats à retenir de la journée.
02:34Il y a l'euro, mais il n'y a pas que l'euro.
02:36A vous de jouer Tanguy.
02:38D'abord le match qui vient de se terminer.
02:40L'Espagne qui s'impose un but à zéro face à l'Italie.
02:42Avec bien la première occasion de la partie signée Nico Williams.
02:46Le centre parfait d'Alvaro Morata.
02:48Les Espagnols vont pousser une nouvelle fois grâce à Nico Williams.
02:52Le malheureux Calafiori qui marque contre son camp.
02:56Le ballon est légèrement détourné par Gianluigi Donnarumma.
02:59Ce qui provoque sa faute.
03:01Les Espagnols vont encore accélérer avec cette magnifique tentative de Nico Williams.
03:05Victoire 1-0 des Espagnols.
03:08L'Italie jouera un dernier match compliqué contre la Croatie.
03:11Côté Espagnol, Rodri sera suspendu pour le troisième et dernier match.
03:15Côté tennis, Alcaraz a été éliminé à Londres au tournoi du Queens.
03:20Il s'est incliné en 2-7.
03:227-6, 6-3 face à Jack Draper.
03:25En France, plus proche de nous, Florent Manonou est en forme.
03:29Il s'est offert le titre sur 50 mètres.
03:31Nage libre du côté de Chartres.
03:33Ça lui offre un billet pour les Jeux sur cette distance.
03:36On n'oublie pas aussi qu'il est candidat pour être porte-drapeau.
03:39C'est la cérémonie d'ouverture de ces JO.
03:41Merci beaucoup Tanguy.
03:43Je vous donne les thèmes de la soirée.
03:45Pour le petit dernier, Stéphane, je donne les thèmes à vous.
03:53Quel est le VP du match ? On en parlera, mais ce n'est pas la première question.
03:55L'Italie a éliminé le champion en titre sorti dès le premier tour.
03:58Est-ce qu'il faut éventuellement l'envisager ce soir ?
04:01Puisque Tanguy vous l'a dit, il y aura un match mardi contre la Croatie.
04:04À la vie, à la mort pour l'Italie.
04:06Une question pour débuter sur l'Espagne.
04:09Est-ce qu'il y a une démonstration qui fait passer l'Espagne comme le grand favori de l'euro ?
04:14Une question qui m'a été inspirée par les commentaires de certains chroniqueurs.
04:17À la pause, habillage à l'espagnol.
04:20Est-ce qu'il y a une démonstration qui fait passer l'Espagne comme le grand favori de l'euro ?
04:24Oui ou non ? Siany ?
04:26Oui.
04:28Car l'Espagne est qualifiée, évidemment, ce soir.
04:31Guillaume ?
04:32Non.
04:33D'accord, je réponds ça à vous en concoctant cette question.
04:36C'est bien. Stéphane, vous me dites oui ou non ?
04:38Je dis oui, mais...
04:40Ah ben non, mais tu ne connais pas le principe de l'émission.
04:42Je n'ai pas le droit. Alors oui, alors.
04:44Parce que sinon, on va rentrer dans l'auto-duel et tout ça.
04:47Régis, vous me dites quoi ?
04:49Connaissant un peu le principe de l'émission, on va dire non.
04:51Non ? D'accord, très bien.
04:53Régis, il a vite compris aussi.
04:55Alors déjà, Régis, il y aura une double pige pour vous ?
04:58Il y en a déjà une double.
05:00Il y en a déjà une double.
05:01Donc on quadruple l'appui.
05:03Raymond, vous connaissez, vous faites l'amour à la caméra,
05:06puis vous faites un petit truc comme ça.
05:07Pas moche.
05:10Donc, Guillaume, vous êtes avec Régis.
05:14Vous vous débroussaillez ?
05:16Moi, je veux bien débroussailler le technicien, l'homme précis,
05:20le tacticien va clore le débat.
05:22C'est un contrat qui vous plaît ? C'est bon ?
05:24Après, s'il veut commencer, ça me va très bien.
05:28J'ai lu Stéphane et j'ai lu Sianni.
05:30Alors, Sianni choisit.
05:31Qui porte la culotte dans ce petit couple ?
05:33Je préfère Sianni.
05:34Je n'ai pas de préférence, vraiment.
05:36Oui, mais il va falloir que vous décidez des baby-cats.
05:38Ce serait bien qu'on ait le temps de faire le quiz.
05:41Bon, Sianni ou Stéphane ?
05:43Je vais commencer.
05:44Très bien.
05:45Est-ce une démonstration qui fait passer l'Espagne comme le grand favori de l'euro ?
05:49Oui, Sianni Dalma.
05:52Le match de ce soir n'a fait que confirmer ce qu'ils avaient déjà montré contre la Croatie.
05:56Déjà, j'avais été impressionnée.
05:57Et j'ai l'impression que ce soir, ils ont confirmé effectivement que c'était l'équipe en forme de cette euro.
06:02Je ne m'attendais pas à les voir déjà aussi près durant ces matchs de poules.
06:07Et je trouve qu'ils font tout bien.
06:10Ça défend bien, ça attaque bien.
06:12Alors, ils ont eu un petit peu de mal sur la fin du match.
06:14Mais globalement, quand il y a une équipe type sur le terrain, c'était vraiment très, très bien.
06:17Et cette Espagne-là me fait vraiment peur pour la suite de la compétition.
06:20Ok.
06:21Vous répondez non.
06:22Pourquoi, Guillaume ?
06:23Giovanni, qui vous a brillamment remplacé pendant votre absence, a déjà posé cette question après les matchs de l'Allemagne.
06:29Et j'ai répondu non.
06:30L'Espagne fait partie des favoris.
06:32L'Allemagne fait partie des favoris.
06:33L'Angleterre fait partie des favoris.
06:35Le Portugal aussi.
06:36La compétition, c'est très long.
06:38Et ce n'est pas parce que tu es en forme aujourd'hui que tu seras en forme en huitième de finale ou en quart de finale ou en demi.
06:43Donc, ça confirme que l'Espagne va mieux et est bien meilleure qu'avant et fait partie des favoris.
06:49Mais il n'y en a pas un qui se dégage.
06:50Personne n'est sorti du peloton.
06:52Stéphane, vous nous dites quoi ?
06:53Vous avez dit finalement oui.
06:55Allez-y vers le oui et puis après on ira dans les nuances un peu plus tard.
06:57Je vais aller vers le oui parce que Barry m'a impressionné.
07:00J'ai pris un pied formidable à regarder cette équipe espagnole.
07:03Historiquement, dans l'Euro, le vainqueur de la confrontation Espagne-Italie en général va au bout.
07:08Donc, ça, c'est un argument un peu pesé.
07:10Et puis, j'ai revu la grande Espagne.
07:12J'ai revu une Espagne que je n'ai pas vue depuis peut-être 2012.
07:18C'est celle qui avait mis 4-0 à l'Italie en finale d'ailleurs.
07:21J'ai revu par moments le jeu enchanteur de l'Espagne.
07:25Du contenu et des certitudes et des statistiques.
07:28A vous, Régis, vous avez dit non. Pourquoi ?
07:31Effectivement, ce soir, l'Espagne a fait un match référence.
07:35Chaque match a sa vérité.
07:37On a bien vu dans différentes compétitions que l'Espagne faisait des bons matchs dans les matchs de poule.
07:42Arriver dans les demi- ou dans les quart de finale ou quand c'est un match direct qu'il faut gagner, ça n'a pas toujours été le cas.
07:49Vous débutez bien une compétition, une forme de confiance, sans pression, sachant que vous avez gagné le premier match.
07:56Donc, dire que c'est un favori ce soir, le prendre avec un peu de recul et voir par la suite.
08:02Je regarde les chronos. Vous avez encore 5 secondes et 2 dixièmes.
08:06La paire Stéphane et Thiany. Quelqu'un a un argument ou personnelle merci ? Je vous donne la main.
08:13Moi, je dirais personnelle merci parce que j'ai le plaisir de le dire pour la première fois.
08:17Quand je regarde la télé en voyant personnelle merci, je ne prends pas le dire moi-même.
08:20Personnelle merci pour Guillaume. Vous avez encore quelque chose à ajouter ?
08:25Je peux avoir un joker pour le quiz et si je donne les 5 secondes à quelqu'un, à une association ?
08:29Faut tard.
08:32C'est une émission de débat, pas que de quiz.
08:35Vous savez que je m'échauffe beaucoup.
08:38Ok, très bien. Une démonstration qui fait passer l'Espagne comme le grand favori de l'Euro.
08:42Vous allez sur le site de l'équipe et puis évidemment, vous vous tranchez.
08:45Le président va trancher ? C'est un oui ou c'est un non et pourquoi ?
08:50Moi, j'aime bien attendre le deuxième match pour tout le monde, pour confirmer.
08:55Ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est que l'Espagne confirme son premier match.
08:58Mais on peut relativiser parce que quand on voit la Serbie jouer aujourd'hui contre la Slovénie,
09:04où ils égalisent à la dernière minute, on ne peut pas dire que c'est une équipe qui va aller au bout.
09:11Le match de référence aujourd'hui, c'était la Croatie.
09:15C'était la Serbie aujourd'hui, mais eux ont battu la Croatie, les Espagnols.
09:19Oui, quand je vois les Croats jouer...
09:22La Serbie avait déjà perdu le premier match.
09:24Ils ont perdu. C'est une équipe qui est complètement...
09:28J'ai l'impression que c'est compliqué, la Yugoslavie, Raymond.
09:31Moi, je suis resté.
09:34Il est resté un petit taux.
09:37Heureusement, il n'y a pas le Kosovo, les Montagnons, la Bosnie.
09:40Moi, je les connais tous.
09:42Mais c'est vrai que ce match de référence des Italiens, il est exceptionnel.
09:48Ce qu'ils ont fait dans ce match-là, on ne peut pas dire qu'ils n'ont pas montré quelque chose.
09:53C'est une équipe de très haut niveau.
09:55Tant qu'ils ont gardé leurs quatre devant.
09:59Ce qui les a sortis à la fin du match, où ils ont souffert un petit peu.
10:02Moi, je dirais que ça reste des favoris parce que j'ai vu les Anglais.
10:07Là, je les ai bien vus.
10:10Ils ne sont pas favoris du tout.
10:12Quand on les voit jouer, on peut dire qu'ils vont s'accrocher, s'améliorer.
10:16Mais ce n'est pas leur jeu qui donne l'impression qu'ils vont aller au bout.
10:20J'irais plutôt dans le sens en disant que pour moi, c'est un des favoris.
10:25Le ou pas ?
10:27C'est le à l'heure actuelle.
10:29Mais il faut attendre les autres matchs du groupe.
10:32On a déjà vu deux fois l'Allemagne, deux fois l'Angleterre, deux fois l'Espagne, deux fois l'Italie.
10:37C'est un argument que j'aimerais que vous discutiez.
10:40La partie adverse, c'est Stéphane et Siani.
10:42La vérité du premier tour n'est pas celui des phases éliminatoires.
10:45On n'aurait jamais gagné une compétition.
10:48L'Espagne en aurait gagné beaucoup.
10:50L'équipe de France n'aurait jamais gagné une compétition.
10:52Là, c'est un argument éventuellement à débattre.
10:54Un argument en disant que l'Espagne est bien.
10:56Vous faisiez équipe avec Stéphane et Siani.
11:00La vérité, on va dire les impressions du beau jeu du premier tour,
11:04on va arriver dans les phases d'élimination directe.
11:06Ce que nous rappelle Régis, c'est un tout autre truc.
11:08Je trouve qu'il vaut mieux montrer ce qu'a montré l'Espagne ce soir,
11:11être en confiance et arriver, lancer comme ça, sur cette dynamique,
11:14dans les matchs qui comptent, que l'inverse.
11:17Effectivement, il y a des équipes qui peuvent mal jouer leur premier tour
11:19et ensuite monter en puissance.
11:20Mais en général, quand tu es en confiance sur les trois premiers matchs,
11:23derrière, il y a rarement une catastrophe en huitième.
11:26Ça donne de bonnes indications.
11:27On a des trucs concrets sur l'Espagne qui nous laissent penser
11:29qu'elle peut au moins faire un dernier carré, voire aller plus loin.
11:33L'Espagne avait perdu un match.
11:35Elles n'ont pas été championnes du monde en perdant le premier match.
11:37Oui, c'était en 2010.
11:38C'était la Suisse.
11:39Contre les Suisses.
11:40Donc, je veux dire, le premier tour, on n'a pas effectivement de vérité claire.
11:45Le premier tour, ça sert à se qualifier pour l'huitième de finale.
11:48Le premier tour, ça sert à ça.
11:50Ça ne sert pas à en mettre plein la vue à tout le monde.
11:53Tu ne vas pas te priver d'en mettre plein la vue à tout le monde.
11:58Pour moi, c'est l'école des champs, la DTN française.
12:00Le premier tour, on est bidon.
12:02Personne ne croit en nous.
12:03Et après, on se réveille.
12:04L'Espagne, quand elles ont régné sur le foot, elles ont toujours très bien joué.
12:07Elles ne se sont pas privées de faire.
12:08Chère Stéphane, c'est le moment de poignarder votre partenaire.
12:13Lorsque j'ai fait le premier tour de table, vous m'avez dit oui mais.
12:16Oui.
12:17J'aimerais même maintenant qu'on rentre dans le mais.
12:19C'était quoi les trucs ?
12:20Le mais.
12:21Est-ce que vous avez peut-être entendu un argument ?
12:22Il y a deux éléments dans le mais.
12:23Il y a d'abord la capacité qu'a eue l'Espagne dans son histoire
12:26à souvent briller sur les premiers tours.
12:27Après le premier tour 2006, ils arrivent favoris contre l'équipe de France.
12:31On sait ce qui s'est passé.
12:33C'était une grande équipe d'Espagne.
12:34Le oui mais, c'est effectivement peut-être d'être...
12:40Je crois quand même, pardon, c'est le oui mais mais.
12:43Là, je trouve que c'est une jeune équipe, l'Espagne,
12:47qui n'a pas les repères qu'ont pu avoir ses équipes devantières.
12:50C'est un nouveau sélectionneur dans un nouveau tournoi.
12:52Je pense que c'est très important qu'ils enmagasinent la confiance.
12:55L'autre bémol que je mets, c'est de se rappeler de ce qu'a fait l'équipe de France il y a quatre ans.
12:59Ils avaient un groupe de la mort.
13:01Allemagne, Portugal, Hongrie.
13:03Ils démarrent très bien.
13:04Allemagne, Portugal, c'était très solide.
13:06Et puis, ça ne les a pas empêchés de disparaître en huitième de finale.
13:09Alors, penchons-nous sur le passion espagnol.
13:11Il est éliminé en huitième en 2018, en huitième en 2022.
13:14En 2016, huitième, c'était contre l'Italie.
13:16En 2021, l'Euro, ils font une demi-finale.
13:18Ils sont éliminés au tir au but par l'Italie.
13:20C'est quoi la nouveauté ?
13:23On a dit l'Espagne.
13:25À un moment, ça ronronnait.
13:27Ça se plagiait.
13:29Mais là, pour nos téléspectateurs, c'est quoi la nouveauté ?
13:34Je vais aller rapidement.
13:36Mais je pense que la présence de Williams et Yamal sur les côtés,
13:40qui sont deux dynamiteurs, deux ailiers,
13:43qui sont capables d'offrir de la profondeur,
13:47ou ce mot verticalité que je déteste mais que tout le monde utilise, donc j'utilise.
13:50Oui, c'est clair.
13:51Je trouve que ça change absolument tout.
13:54Aujourd'hui, c'est une équipe également qui ose prendre des risques et frapper de loin.
13:58On l'a vu avec Ruiz.
13:59Au départ, on avait l'impression que l'Espagne voulait que le frappeur,
14:03le mec qui frappe, qui marque, soit dans le but quasiment.
14:07Là, franchement, ça prend énormément de risques.
14:09On a vu Ruiz, on a vu Williams, on a vu Yamal frapper, Morata aussi.
14:13Je trouve qu'il y a une palette incroyable.
14:16Rodri aussi.
14:18Pour compléter, c'est l'équipe 49.
14:20Souvent, en Espagne, il y a eu ce débat autour du numéro 9.
14:22Là, elle démarre en tous les cas avec un 9, un pur 9.
14:25Effectivement, c'est deux ailiers.
14:27On voit la récupération du ballon.
14:29Ce n'est pas comme à l'ordinaire où ils aimaient reposer le jeu et repartir.
14:32Là, ça gicle vite vers l'avant.
14:35Pour vous, notre technicien Raymond et Régis.
14:38Je vous aime.
14:39Je vous aime, technicien Raymond.
14:41Il y a un élément important, qui me semble important dans cette équipe.
14:45Je ne vais pas revenir sur ce qu'il a dit Guillaume.
14:47C'est vrai que leurs deux joueurs extérieurs amènent quelque chose de différent.
14:50Il y a un contraint dans le jeu de la profondeur.
14:52Je trouve qu'après la récupération, ils ont toujours l'intention de jouer de l'avant.
14:55Auparavant, je récupère le ballon et je gèle le ballon pendant un certain nombre de passes.
15:00Là, ils prennent le risque de tenter la passe dangereuse ou la passe décisive.
15:05La passe qui va faire quelque chose.
15:07Qui amène automatiquement un peu de l'allant dans leur animation offensive.
15:10Pour quelle raison, ce soir, ils se procurent autant d'occasions ?
15:13Parce que c'est souvent la première passe après la récup' qui fait quelque chose.
15:15Parfois, elle est courte. Parfois, elle est un peu mi-longue.
15:18Parfois, elle peut être longue.
15:19Mais au moins, cette passe, elle est tentée.
15:21Avant, elle n'était jamais tentée.
15:22C'est-à-dire qu'elle était toujours dans une forme de conservation.
15:24De dire, j'ai récupéré, je ne la perds pas.
15:26Et après, on fait des choses.
15:28Là, il y a quelque chose.
15:29Après, quand vous avez des joueurs extérieurs qui sont capables de faire des différences incroyables.
15:32Plus les latéraux qui viennent dédoubler bien souvent et qui viennent donner un coup de main à un apport offensif.
15:38Ça amène beaucoup de choses.
15:41Mais on ne peut pas enlever aussi la disponibilité de Pedry au milieu.
15:45Qui, sur toutes les ressorties de balles, il est disponible.
15:47Il se met dans le sens du jeu.
15:49Même Ruiz, on peut le mettre dans son registre.
15:52Comme un vrai 10.
15:54Pedry, c'est un vrai 10.
15:55Il est là. Il est derrière les attaquants.
15:57Il vient. C'est lui qui aspire tous les ballons.
16:01Il a cette qualité-là, justement, qui permet après de mettre les extérieurs dans des 1 contre 1.
16:07Parce qu'il a fixé du monde au milieu.
16:10À la limite, on peut se dire qu'ils ont une organisation parfaite avec des joueurs qu'il faut à cet endroit-là.
16:16Combien de temps ça va durer ?
16:18C'est la seule question qu'on peut poser.
16:20Il y a la relation du latéral avec l'extérieur qui me semble intéressante.
16:23Koukour est là, moins Carvalho ce soir.
16:27Je trouve que quand le joueur extérieur est plus haut et sur l'extérieur, le latéral devient l'intérieur du jeu.
16:33Quand le latéral est l'extérieur, c'est le joueur extérieur qui devient l'intérieur du jeu.
16:37Il y a toujours une relation qui amène un peu de flou à l'adversaire.
16:40Sur la frappe, sur la barre de William, c'est typiquement ça.
16:42C'est Koukour qui lui ouvre l'espace.
16:44Moi, je trouve que tu mets un papier calque, tu vois l'Allemagne.
16:47Je trouve que ça ressemble vraiment étrangement à ce que fait l'Allemagne depuis le début de l'Euro.
16:52Je trouve Kroos au milieu, Rodry, Gundogan, Pedry, les deux joueurs de couloir.
17:04Je trouve qu'il prend quand même une place entre les deux axiaux qui gênent énormément la défense adverse.
17:10Je trouve que la participation des latéraux qui rentre aussi à l'intérieur.
17:13Pour moi, c'est les deux équipes les plus agréables à regarder.
17:17C'est l'Allemagne et l'Espagne et je trouve que ça se ressemble énormément.
17:20Il y a des similitudes.
17:21L'Espagne l'a fait contre la Croatie et l'Italie.
17:23L'Allemagne, pour l'instant, ils ont joué les Français.
17:25Il faut le faire quand même.
17:28C'est ça qui m'impressionne quand même.
17:30Ils viennent de faire une démonstration contre deux équipes solides.
17:33Le champion d'Europe en titre quand même.
17:35Même si c'était peut-être un hasard le titre italien il y a deux ou trois ans.
17:39Le champion d'Europe qui n'était pas là.
17:41Moi, ce qui me plaît bien chez ces Espagnols, c'est quand même le sens de la passe.
17:46Il n'y a jamais de passe forcée.
17:49Il y a des récup' et puis là, ils ont des passes.
17:53Mais toutes les passes sont extrêmement bien jouées.
17:58Dans le tempo, avec une compréhension du passeur, du receveur.
18:03Je trouve que celui qui symbolise ça, c'est Nico Williams.
18:06Parce qu'il a des qualités pour aller au dribble, pour tenter des choses.
18:09Il fait toujours très intelligemment la passe qu'il faut au bon moment.
18:12Il ne force jamais rien.
18:14Même des fois, il pouvait passer.
18:16Il ne tentait pas.
18:17Il trouvait un coéquipier dans l'axe.
18:19Je trouve qu'il symbolise vachement ce truc-là de la passe et de la faire au bon moment.
18:23Et de faire le bon choix tout le temps.
18:25Les deux symboles, c'est quand même Rodri et Ruiz.
18:28Surtout Ruiz.
18:29Moi, j'ai trouvé que Nico Williams...
18:31On se demande si c'est le Ruiz.
18:33On le voit au Paris Saint-Germain.
18:35C'est bien le même, Stéphane.
18:37C'est un garçon qui, pour briller, a besoin des autres.
18:41Un peu moins de confiance.
18:43Même lui, individuellement, je trouve qu'il arrive à sortir de situation.
18:47Il ne donne pas l'impression d'être emprunté comme il l'est quand il est avec le PSG.
18:51Il a l'impression de fluidité.
18:53Il a vu avant.
18:54Il s'en sort bien.
18:56On n'a pas l'impression qu'il est lourd et qu'il n'avance pas.
18:59Ou qu'il ne perd pas de ballon.
19:01On revoit le Ruiz qu'on voyait à Naples.
19:04Sur le choix de la passe, ce qui m'a épaté,
19:07quand vous dites Ruiz, quand vous dites Rodri,
19:10je dis tout le monde.
19:12La qualité de compréhension du jeu.
19:15Il y a deux Français qui jouent dans l'Aix.
19:18La qualité de la passe est due à la qualité du receveur.
19:23Parce que les receveurs sont toujours déjà orientés vers l'avant, vers quelque chose.
19:28Quand vous jouez un joueur sur une passe droite ou sur une passe diagonale,
19:31le joueur qui a fait la passe, ils savent qu'ils sont déjà orientés.
19:33Ils savent dans quelle langue ils vont donner ce ballon.
19:35C'est pour ça que la qualité des passes, qu'elles soient courtes ou mi-longues,
19:39au sol, ils sont toujours orientés pour la recevoir.
19:42C'est la raison pour laquelle on dit qu'il y a une vraie qualité de passe chez eux.
19:45Et parfois, elle est risquée.
19:47Parce qu'il y a des passes où il y a peu de place, mais ils la font
19:50parce qu'ils savent qu'ils sont bien orientés.
19:52Vous n'avez pas compte le gain de temps que vous avez.
19:54Vous savez que le passeur et le receveur vont s'orienter déjà.
19:57Ils sont éduqués comme ça.
19:59Je trouve ça extraordinaire.
20:01Même Morata qui joue dans l'Aix, il joue très rarement de haut but.
20:04Oui, il est souvent de trois quarts pour s'orienter vers le but.
20:08Ça a l'air simple quand vous expliquez les choses.
20:11Pourquoi on ne voit pas ça plus régulièrement ?
20:14C'est de la vraie technique, ça ?
20:16Oui, mais c'est si difficile à acquérir.
20:21Les amis, Raymond...
20:23Vous avez le numéro d'Uberfournier ? Appelez-le, c'est le DTN.
20:25Non, mais on ne va pas...
20:27C'est un débat passionnant.
20:29Que ce soit Uberfournier ou pas.
20:31C'est un débat passionnant.
20:32On peut même, chez les Italiens,
20:34des émissions comme la nôtre en Italie doivent se dire
20:36« Merde, qu'est-ce qui se passe bien, le ballon ? »
20:40Comment on fait ?
20:42C'est une culture, dès le plus jeune âge,
20:45chez les gamins, la relation.
20:48Nous, on travaille beaucoup sur la technique individuelle.
20:51Eux, ils travaillent beaucoup sur la technique à deux, à trois.
20:54Le mouvement, la passe, sert à quelque chose.
20:56Tout est construit là-dessus.
20:58C'est vrai que nous, on travaille un peu plus sur l'individu.
21:02Peut-être que c'est ça.
21:03Mais quand on voit quelques joueurs français jouer,
21:06ils ont aussi ces qualités-là.
21:08On ne peut pas dire que le fossé, il est énorme.
21:11Après, c'est la manière de jouer, de construire,
21:14d'organiser son équipe qui donne cette impulsion
21:18et cette envie de jouer.
21:20C'est des choix de profil de joueurs.
21:22Quand vous mettez Cucurella latéral-gauche,
21:25vous optez pour un profil de latéral.
21:28Même si Carvarale est un profil très différent
21:31de l'autre côté d'ailleurs.
21:32Ce n'est pas le même profil
21:35de Kiron Trippier avec l'équipe d'Angleterre.
21:38Dans la culture de travail à travers la passe,
21:41je suis entraîneur français.
21:43On va faire une forme de conservation à l'ère française.
21:46On va faire de la conservation statique
21:48ou de la conservation classique.
21:49L'Espagne, quand ils font de la conservation,
21:51à partir du moment où ils vont jouer dans des zones,
21:53à partir d'un certain nombre de passes,
21:55c'est obligé de changer de zone.
21:57Que d'avoir l'intelligence et l'orientation
21:59de dire que je suis obligé de changer de zone
22:01à partir du moment où j'ai fait trois passes dans une zone,
22:03ailleurs, fait gagner du temps.
22:05Plus vous répétez des choses comme ça,
22:07plus la qualité de la passe se fait naturellement.
22:09Nous, à la française, quand on fait des conservations,
22:11on n'est pas toujours dans cet objectif.
22:13On fait de la conservation pour faire la conservation,
22:15pour travailler l'aspect technique individuel.
22:18On gèle le ballon.
22:19On gèle le ballon.
22:20On travaille l'aspect technique individuel.
22:23Mais eux, quand vous cherchez autre chose,
22:25vous allez autre part,
22:26après un certain nombre de passes,
22:27ou à la première ou à la deuxième,
22:30automatiquement, vous travaillez le mouvement
22:32et vous travaillez la passe.
22:34Et ça vous oblige à vous déplacer.
22:36Moi, je partage évidemment ça.
22:38Le premier match des Bleus contre l'Autriche,
22:40l'une des grandes forces des Bleus,
22:42ça a été aussi la qualité de passe sur les sorties de balle.
22:44Ils ont remarquablement fait ça.
22:46Ils ont totalement désamorcé le jeu autrichien
22:48par la qualité de passe.
22:49Ils ont beaucoup allongé Stéphane.
22:51Peut-être qu'on ne le trahit pas.
22:53On n'a pas la même ADN de toute façon.
22:55Mais la qualité technique individuelle
22:57des joueurs français, elle est très forte aussi
22:59quand il faut la mettre en avant.
23:01Stéphane, j'ai trouvé que contre l'Autriche,
23:03les Français ont beaucoup allongé.
23:05Non, pas dans la première demi-heure, Olivier.
23:07Quand il s'est agi au départ
23:09de perturber le jeu autrichien, de le dérégler,
23:11ils n'ont pas balancé.
23:12Moi, je ne trouve pas.
23:13Je crois que je parle sous le contrôle des entraîneurs.
23:15Je devais être encore perturbé
23:17par rapport à ce que j'ai vécu il y a 10 jours.
23:21Après, quand tu joues plus bas,
23:23ce qui a été le cas des Bleus,
23:26trouver une passe dans la profondeur,
23:28je trouve que tu as plus d'angle
23:30que l'Espagne qui joue constamment
23:32dans le camp des Italiens
23:34et qui, malgré tout, dans des petits espaces
23:36avec des défenses regroupées,
23:38arrive à trouver un décalage.
23:41Les Français ont trouvé ce genre de passe
23:44en étant beaucoup plus bas.
23:46Et plus souvent à gauche qu'à droite.
23:48Ils sont sortis plus souvent à gauche qu'à droite.
23:50On va aller voir Tanguy Le Sévillé
23:52sur cette victoire espagnole ce soir
23:54contre l'Italie.
23:56Qu'est-ce qu'il en dit peut-être en Europe,
23:58en Espagne, en Italie ?
24:00On se fait un petit détour ?
24:02En Espagne déjà, on est plutôt conquis
24:04de ce qu'on a vu ce soir.
24:06As nous l'explique, c'est du pur art
24:08ce soir ce qu'on a vu.
24:10On insiste également sur les performances
24:12de Nico William, de Lamine Yamal et de Koukouria.
24:14Ce sont des joueurs de luxe,
24:16c'est ce qu'on peut lire sur ce site-là.
24:18Et du côté de Marca,
24:20l'Espagne s'habille en Armanie
24:22et file en huitième de finale.
24:24L'Espagne qui est première du groupe.
24:26Faites gaffe aux pubs qui passent
24:28parce qu'on croit que vous faites
24:30votre shopping.
24:32Je vais citer Gap et puis je vais citer
24:34Lee Cooper, un truc comme ça.
24:46Sur cette Espagne qui passe comme grand favori,
24:48on en discute évidemment,
24:50sur le niveau individuel des joueurs
24:52sur cette charnière, le Normand Laporte,
24:54est-ce que c'est peut-être pas...
24:56Ils ont fait un bon match ce soir,
24:58Laporte a sauvé les coups,
25:00mais est-ce qu'au fur et à mesure
25:02que l'Espagne va monter,
25:04est-ce que le niveau individuel des joueurs
25:06peut-être que c'est là
25:08où ça peut coincer ?
25:10Je ne sais pas moi.
25:12Ce soir on n'a pas vraiment pu
25:14se rendre compte
25:16parce qu'à part les dix dernières minutes
25:18où l'Espagne est un petit peu tremblée
25:20et l'Italie un peu plus poussée,
25:22ils n'ont pas trop été mis en danger.
25:24Le Normand a pris un cachot.
25:26Un jaune.
25:28Il était près du rouge d'ailleurs.
25:30Globalement, je pense qu'ils n'ont pas
25:32été poussés dans leur retranchement,
25:34donc il faudra voir contre une opposition
25:36un petit peu plus forte.
25:38C'est encore un moyen de critiquer les Français.
25:40C'est génial d'avoir...
25:42C'est quand même extraordinaire
25:44d'avoir un pays frontalier
25:46qui choisit une charnière
25:48100% française.
25:50C'est bien d'être vivier.
25:52C'est exceptionnel.
25:54Si ils gagnent,
25:56on va finir par être champions d'Europe.
25:58Qu'est-ce qu'une démonstration
26:00qui fait passer l'Espagne
26:02comme le grand favori de l'euro ?
26:04Vous allez sur le site de l'équipe.
26:06Est-ce que vous pouvez les afficher ?
26:08Est-ce que c'est Siani ou Stéphane
26:10qui gagnent ou est-ce que c'est
26:12Régis et Guillaume ?
26:14Siani est confiant.
26:16De toute façon,
26:18c'est exactement la même question.
26:20Demain, si les Français gagnent 2-0
26:22contre les Pays-Bas ?
26:24Ça dépend de la manière.
26:26Ça dépend de la manière.
26:28De la manière ?
26:30On connaît la manière avec Didier.
26:32C'est tranquille.
26:34Ça va gagner.
26:36On n'est pas là pour une bonne surprise.
26:38Le MVP à présent.
26:40J'avais les noms en tête.
26:42Nos artistes en région ont dit
26:44non, ne met rien.
26:46Laissez-les venir mes petits.
26:48La question est très simple.
26:50Quel est pour vous le MVP du match ?
26:52Habillage, Tina Turner.
26:54Et on y va.
26:56Siani, vous êtes qui ?
26:58Nico Williams.
27:00Guillaume ?
27:02Celui qui certainement va avoir
27:04une meilleure note demain dans l'équipe,
27:06c'est Donnarumma.
27:08Stéphane ?
27:10Nico Williams.
27:12Régis ?
27:14Je n'ai pas le choix.
27:16Je ne peux rien inventer.
27:18Partagez la vie de Guillaume.
27:20C'est vrai ?
27:22J'ai bien aimé
27:24le latéral gauche.
27:26Cucurella ?
27:28Un petit Cucurella.
27:30Raymond,
27:32votre MVP, le joueur que vous aimeriez distinguer ?
27:34Le cousin de Ruiz, celui qui joue avec l'Espagne.
27:36Fabien Ruiz.
27:38Fabien Ruiz.
27:40Il y a quand même
27:42deux Nico Williams.
27:44C'est Stéphane et Siani.
27:46Unis ce soir.
27:48Siani,
27:50Nico Williams.
27:52Pourquoi ?
27:54Comme je le disais tout à l'heure,
27:56c'est un joueur hyper technique.
27:58Il pourrait perdre le ballon dans ses dribbles.
28:00Je trouve qu'il est super intelligent.
28:02Il fait tout au bon moment.
28:04Quand il fallait faire une passe,
28:06il la faisait.
28:08Quand il y avait deux joueurs devant lui,
28:10c'était la transversale.
28:12Il est impliqué sur le but.
28:14Il fait tout ce soir.
28:16J'ai trouvé formidable.
28:18Je suis fan.
28:20Il est dans toutes les vraies occasions espagnoles.
28:22C'est lui qui déclenche
28:24ou qui a la conclusion.
28:26Il a mangé.
28:28Il a pris des coups.
28:30Le parallèle est peut-être osé,
28:32mais il me rappelle
28:34le bon Mbappé.
28:36Comme disait Siani,
28:38il choisit le dribble.
28:40Il choisit la passe.
28:42Il ne peut pas insister bêtement.
28:44Il ne peut pas être dans la résolution individuelle
28:46d'un problème.
28:48Il m'a épaté.
28:50Mbappé, c'est un attaquant
28:52qui n'attaque plus vraiment.
28:54On ne peut plus trop savoir ce qu'il y a.
28:56On ne va pas tout de suite vous parler de Mbappé.
28:58Ne vous inquiétez pas.
29:00Il n'est pas là.
29:02On y reviendra.
29:04Je sens une colère poindre
29:06du côté de la présidence.
29:08Fabian Ruiz, c'est un joueur
29:10que vous ne reconnaissez pas.
29:12Que vous découvrez.
29:14Il y a un écart.
29:16Il y a quand même un écart
29:18entre ce qu'il fait et ce qu'il a fait.
29:20Même s'il était mieux à la fin.
29:22Avec le PSG, il était mieux.
29:24Mais par rapport à ce qu'il fait dans ce match-là,
29:26il doit toucher à 150 ballons.
29:28J'exagère.
29:30Mais le nombre de ballons,
29:32il n'en a pas perdu un.
29:34Il ne passe pas l'assuré.
29:36C'est pas lui.
29:38Lui, il est un peu court.
29:40Mais tout le reste, il se sort des situations.
29:42Il change de côté.
29:44Il donne quand il faut.
29:46Il sait accélérer.
29:48Il sait calmer.
29:50Il frappe au but.
29:52Au milieu, il représente cette Espagne.
29:54Ce qu'ils ont été capables de faire.
29:56C'est lui qui a mis le tempo.
29:58On l'a vu de partout.
30:00A droite, à gauche, devant, derrière.
30:02Les autres devant n'ont pas été bons.
30:04Mais les autres, à la limite, on le sait.
30:06Williams, on le connaît.
30:08Il joue comme ça.
30:10Il fait les matchs souvent.
30:12Il y a quelques minutes sur le plateau,
30:14vous m'avez un peu désarçonné.
30:16Vous avez parlé de Pedry.
30:18Dans ce qu'il apportait,
30:20j'avais l'impression que je voyais plutôt
30:22l'influence de Ruiz.
30:24C'est quoi la différence entre ces deux
30:26milieux de terrain, ces deux animateurs ?
30:28Ruiz travaille beaucoup plus au milieu.
30:30Il est derrière la ligne de défense
30:32entre les attaquants et les milieux.
30:34Il donne l'option
30:36pour déstabiliser toute l'organisation.
30:38Justement, les passes de Ruiz,
30:40de...
30:42Comment il s'appelle ?
30:44Rodry.
30:46C'est lui qui donne ça.
30:48Il est toujours là,
30:50en train de gêner les milieux et les défenseurs.
30:52C'est difficile d'aller presser
30:54parce qu'il sait se mettre au bon endroit
30:56pour recevoir le ballon.
30:58Il n'est pas derrière.
31:00C'est le truc qu'on voit.
31:02Ça me met dans une colère folle.
31:04Quand les milieux
31:06où les défenseurs arrivent à construire
31:08et à trouver dans l'interligne
31:10quelqu'un, qui remet le ballon
31:12derrière ?
31:14Pedry ne le fait jamais.
31:16Il se tourne, il l'a orienté,
31:18et il le met de l'autre côté.
31:2014 ballons récupérés ce soir.
31:22C'est pour Fabien Ruiz.
31:247 de plus que tout autre joueur.
31:26100 ballons touchés.
31:28Je me souviens
31:30de quelques débats
31:32qu'on a fait autour du Paris Saint-Germain
31:34en disant que
31:36Luis Campos, le directeur sportif,
31:38va falloir qu'il recrute
31:40des milieux de terrain
31:42parce que Paris est un peu sous-équipé.
31:44C'est un débat régulier.
31:46Quand vous voyez Wijnaldum pendant 5 ans
31:48à Liverpool et que vous le voyez arriver à Paris,
31:50c'est la capacité qu'a Paris
31:52d'engloutir les joueurs.
31:54C'est le climat qui est mauvais.
31:58Quand Luis est arrivé,
32:00je me souvenais du Ruiz Napolitain.
32:02C'est une super idée.
32:04Ils sont obligés d'aller chercher
32:06et d'aller puiser dans leur réserve.
32:08Wijnaldum, c'est pareil.
32:10Je reviens.
32:12Merci de me remettre dans mes quarts.
32:14Est-ce que Fabien Ruiz
32:16a un niveau, une grande qualité
32:18dans un certain milieu ?
32:20C'est-à-dire dans un certain football ?
32:22Dans une certaine compréhension du jeu ?
32:24Non ?
32:26Dans un jeu d'équipe.
32:28Oui.
32:30Je la trouve sévère avec Ruiz cette année.
32:32Je l'ai vu faire des très bons matchs.
32:34Raymond Andy l'a bien fini,
32:36mais il n'a pas que bien fini.
32:38Il a fait des très bons matchs.
32:40Il a une étiquette derrière.
32:42Il est bidon.
32:44Je ne les citerai pas.
32:46Ils ne sont pas là.
32:48Franchement, ils l'ont massacré.
32:50Si vous avez des noms à lancer,
32:52balancez.
32:54Ce n'est pas très élégant,
32:56mais ça fait tellement plaisir.
32:58Il est en Allemagne.
33:00Il a souvent un blouson en cuir.
33:02Un petit ?
33:04Non, ce n'est pas celui-là.
33:06Je crois que c'est le biker.
33:08Il fait une fixette sur Ruiz, ça m'agace.
33:10Sur ce Fabien Ruiz,
33:12est-ce qu'il est bon dans un certain contexte ?
33:14C'est-à-dire, c'est un joueur espagnol
33:16qui est très bon
33:18avec...
33:20Là, il fait un début de haut.
33:22Très bon.
33:24Allez-y, Régis.
33:26Par rapport à son gabarit,
33:28on peut croire qu'il a besoin
33:30de temps et d'espace
33:32pour s'exprimer.
33:34Au PSG, il est dans une position
33:36relativement assez basse.
33:38Dans leur jeu de position,
33:40il faut garder le ballon.
33:42L'entraîneur Enrique, il leur demande ça
33:44de préparer.
33:46On se rend compte qu'il a cette faculté
33:48de s'orienter et de se mettre
33:50dans les bons intervalles
33:52ou dans ce fameux demi-espace
33:54que Pedri fait très bien
33:56qui fait automatiquement
33:58accélérer son jeu à lui
34:00et ça l'oblige
34:02à aller plus vite.
34:04Je pense que quand vous mettez un joueur
34:06dans un registre qui est sûrement demandé
34:08de la part de l'entraîneur
34:10où lui, dans son esprit, il voudrait peut-être
34:12accélérer le jeu et on lui dit de faire
34:14des orientations parce que je pense qu'à Paris
34:16on lui demande que d'orienter
34:18soit sur du jeu latéral ou soit de ne pas perdre
34:20le ballon. Lui, dans son esprit,
34:22il ne conçoit pas
34:24le foot comme ça. Et là, je pense que
34:26dans l'équipe d'Espagne, il est dans
34:28sa réflexion de QI à lui,
34:30football, d'aller
34:32un petit peu plus vite et d'aller
34:34plus haut et c'est la raison pour laquelle peut-être
34:36il s'exprime aussi bien aujourd'hui.
34:38Il est quand même titulaire et au milieu,
34:40en Espagne, il y a quand même
34:42du beau monde. Il est là.
34:44Il est là et je pense que d'ici
34:46la fin de l'Euro, on va le revoir.
34:48Peut-être qu'il va tourner sur le 3e match
34:50parce que je crois que c'est Rodri qui a également suspendu
34:52donc au milieu, il y aura peut-être un peu
34:54de mouvement mais il est
34:56quand même indiscutable.
34:58C'est un match par l'impapin, son premier,
35:00assuré du groupe. Après,
35:02il a fini un peu difficilement ce soir aussi.
35:04C'est peut-être l'occasion, le 3e match,
35:06de le faire un peu reposer puisqu'on a vu qu'il était en difficulté
35:08pour la fin et notamment
35:10physiquement.
35:12Surtout, ce qui change radicalement, c'est de voir l'Espagne
35:14il y a un an dans une option de coupe du monde
35:16et puis de voir l'Espagne d'aujourd'hui
35:18à l'Euro. Le jeu de l'Espagne,
35:20la dynamique collective de l'Espagne, il n'y a rien à voir.
35:22L'envie d'aller vite vers l'avant,
35:24de jouer, ce n'est pas le football de Louis Cédric
35:26qu'on voit là. C'est un autre football.
35:28Le sélectionneur espagnol, il a révolutionné
35:30le jeu de l'Espagne.
35:32Je ne sais pas s'il a révolutionné mais en tout cas, il l'a fait évoluer.
35:34Ça reste quand même l'Espagne.
35:36Je pense que ce n'est pas une révolution.
35:38C'est des adaptations.
35:40Oui.
35:42On retrouve l'ADN de l'Espagne.
35:44Il n'a pas fait quelque chose
35:46de complètement différent. Il a gardé les qualités.
35:48De toute façon, ils ne peuvent pas changer.
35:50En tout cas, il a fait quelque chose de beaucoup plus efficace.
35:52On m'avait sans doute demandé qu'elles étaient gelées.
35:54Deux joueurs du Barça sur le terrain.
35:56C'était devenu quand même
35:58une sorte
36:00d'Espagne poussée à son paroxysme.
36:02C'était n'importe quoi. Effectivement, c'était trop.
36:04Il y a quelque chose de plus raisonnable et de plus pragmatique.
36:06J'ai l'impression aussi avec les joueurs qu'il a.
36:08Stéphane, je vous découvre.
36:10Je crois que vous souffrez d'une Louis-Sénériqueuse.
36:12Ne vous inquiétez pas.
36:14On en guérit très bien.
36:16C'est juste passager.
36:18Si vous êtes un Ken, ne vous inquiétez pas.
36:20Au PSG, ça change vite. On passe à un autre.
36:22Je parle de l'Espagne.
36:24Je ne parle pas du Louis-Sénériqué du PSG.
36:26En parlant de l'Espagne,
36:28tu as quand même réussi à parler du Louis-Sénériqué.
36:30Tu as quand même réussi à parler qu'il y a des mappés.
36:32Je ne sais pas. Je crois que le mal est profond.
36:34Ne vous inquiétez pas.
36:36Tanguy,
36:38vous avez deux ou trois petites choses à nous dire.
36:40J'ai oublié le lancement.
36:42Vous démerdez.
36:44C'est simplement l'homme du match.
36:46Désigné par l'UFA.
36:48Siani et Stéphane avaient parfaitement raison.
36:50C'est Nico Williams qui a récupéré le trophée
36:52d'homme du match après cette belle prestation
36:54face à l'Italie.
36:56Lorsque vous nous avez parlé, Guillaume,
36:58de l'exposé sur ce qui a changé en Espagne
37:00et sur la profondeur.
37:02Très mécaniquement,
37:04vous êtes venu sur ces deux joueurs de côté.
37:06Notamment sur Nico Williams.
37:08Ce soir qu'on a vu.
37:10Le jeu a penché très sérieusement à gauche.
37:12Yaman n'a pas vraiment touché.
37:14Surtout en seconde période.
37:16Il a disparu de la circulation.
37:18D'ailleurs, c'est le premier à être sorti
37:20à 70e.
37:22Franchement, les deux gamins changent tout.
37:2416 ans et 21 ans.
37:26C'est un enfer pour les défenseurs.
37:28C'est un enfer.
37:30Ça rentre, ça peut dribbler à l'intérieur, à l'extérieur.
37:32Ils ont quasiment les deux pieds.
37:34Et quand ils centrent,
37:36c'est des vrais centres.
37:38Ils regardent où ils mettent le ballon.
37:40Et souvent, contrairement à d'autres
37:42équipes internationales
37:44qu'on a l'habitude de suivre,
37:46dans la surface, sur le premier ballon
37:48de la tête de Pedry,
37:50ils sont quatre dans la surface.
37:52C'est quand même plus facile de marquer des buts
37:54quand tu es en nombre dans la surface.
37:56Un centre est une passe.
37:58On en revient à la même chose.
38:02Régis,
38:04vous aviez un petit faible
38:06pour chevelure,
38:08Cucurella.
38:10On va le noter, Cucurella.
38:12Vous aurez la main, mon cher Régis.
38:14On met la note de Cucurella.
38:16Je ne sais pas si vous avez le barème.
38:18Bon match.
38:20Bon match pour Siani.
38:22Très bon match pour Guillaume.
38:24Très bon match également.
38:28Elles sont là.
38:30C'est moi qui les note.
38:32Allez.
38:34C'est un 8.
38:36Vous aurez vos notes.
38:38En toute innocence.
38:40Vous avez la main, mon cher Régis,
38:42parce que c'est un joueur
38:44qui vous a emballé.
38:46Il a tout bien fait ce soir.
38:48Offensivement et défensivement.
38:50On peut penser qu'il peut être en difficulté
38:52sur les fermetures,
38:54éventuellement sur les 1 contre 1.
38:56Peut-être un manque de puissance.
38:58Contre un adversaire direct,
39:00peut-être qu'il peut aller plus vite que lui.
39:02Puis on se rend compte qu'en fait,
39:04il n'a jamais été mis en difficulté.
39:06Dans l'interception, il a été bon.
39:08Dans l'agressivité, il a été bon.
39:10Dans les fermetures, il a été bon.
39:12Combien de fois il est venu fermer.
39:14Guillaume a été très bon.
39:16Quand un joueur est très bon au-dessus,
39:18on peut parfois dire qu'en dessous,
39:20il a du jus.
39:22Ça joue juste dans la passe.
39:24Regis, il y a aussi des zones qui couvrent
39:26qui sont assez intéressantes.
39:28Il peut également plonger.
39:30Il peut repartir du centre.
39:32Il est parfois un peu comme
39:34un meneur de jeu.
39:36Sur certaines situations.
39:38C'est intéressant.
39:40Beaucoup de volume.
39:42Je serais curieux de voir
39:44sa haute intensité.
39:46Ce qui est très amusant,
39:48c'est qu'on a les mêmes débats
39:50que sur Ruiz
39:52à propos du Curella d'Angleterre.
39:54Il est presque moqué à Chelsea.
39:56Il était moqué.
39:58Je l'ai découvert à Brighton.
40:00Formidable, comme tel que ce soir.
40:02Et puis à Chelsea,
40:04dans le barnum de Chelsea,
40:06c'est pas un club de foot.
40:08Il était perdu, noyé.
40:10Ce qui est fort,
40:12c'est de la part du sectionnaire espagnol
40:14de l'avoir maintenu dans son équipe.
40:16Quand vous jugez un jeu offensif,
40:18un jeu collectif offensif,
40:20est-ce que pour vous,
40:22dans votre regard,
40:24c'est la porte des latéraux ?
40:26C'est énorme.
40:28A travers ce choix-là, je me dis
40:30Regis, peut-être un jeu offensif,
40:32c'est aussi...
40:34Je trouve que dans une animation
40:36offensive sur la largeur du terrain,
40:38la porte des latéraux
40:40est primordiale aujourd'hui.
40:42Vous offrez plusieurs solutions.
40:44Avant, souvent, les latéraux,
40:46ils dédoublaient, ils étaient couloir-couloir.
40:48Aujourd'hui, il y a une palette plus importante
40:50où ils peuvent venir à l'intérieur du jeu,
40:52proposer, même parfois dans certaines équipes,
40:54ils se positionnent comme des milieux de terrain.
40:56Pour pouvoir les toucher,
40:58ils viennent jouer dans le milieu,
41:00ils viennent proposer quelque chose.
41:02La première fois que j'ai vu ça,
41:04c'était au baillard de Guardiola.
41:06Lame et Kimmich ont joué comme ça.
41:08Ça a donné beaucoup d'idées.
41:10Beaucoup de joueurs font ça aujourd'hui.
41:12Automatiquement, ça ouvre des possibilités,
41:14ça ouvre le jeu.
41:16Quand vous êtes juste techniquement
41:18dans l'utilisation du ballon,
41:20ça arrange beaucoup de choses.
41:22Là, ce n'est pas vraiment le rôle de Cucurella.
41:24Il est dans un rôle plus classique de latéral.
41:26Il n'est pas dans un rôle à la Cancello
41:28ou à la Kimmich.
41:30Il ne vient pas en milieu...
41:32Non, je ne l'ai pas vu faire ça.
41:34À la récupération, il vient à l'intérieur.
41:36Il va chercher et il peut désonner.
41:38Il est très agressif.
41:40Il n'est pas dans la construction du jeu.
41:42Il est resté sur le côté.
41:44Il a joué.
41:48Je pense qu'on a assez parlé de Cucurella.
41:50La régie dit que c'est terminé.
41:52Vous nous mettez du Lyamal.
41:54Du rythme.
41:56C'est 6,8.
41:58C'est entre 6 et 7.
42:00C'est satisfaisant. Bon match.
42:02Lamine-Lyamal.
42:04Je ne l'ai pas trouvé.
42:06C'est un phénomène.
42:08Attendez.
42:105.
42:126.
42:147.
42:16Le plus sévère.
42:18Sur la durée,
42:20il n'a pas tenu.
42:22Il a un peu pioché en seconde période.
42:24Vous me dites qu'il y a deux périodes.
42:26Il y a eu une bonne période.
42:28La première, c'est pas mal.
42:30À chaque fois qu'il a touché le ballon,
42:32il a été hyper intéressant.
42:34Après, il a disparu.
42:36Il a sa percée.
42:38Il a été encore moins bien.
42:40Il a beaucoup joué cette saison.
42:42Il a que 16 ans.
42:44Il est jeune.
42:46Il récupère vite.
42:48Depuis le début de la compétition,
42:50il n'y a que deux matchs.
42:52Je crois que c'était le cas
42:54contre les Croates.
42:56C'est une manière intéressante
42:58de le gérer aussi.
43:00Je trouve qu'il a joué par intermittence.
43:02Il a eu des moments forts.
43:04Des absences.
43:06Pendant 3 ou 4 minutes,
43:08on ne le voyait pas ou il n'était pas touché.
43:10Parfois, quand il a été touché,
43:12on voit qu'il peut se passer quelque chose.
43:14Est-ce qu'il a manqué de constance dans ce match ?
43:16Le jeu ne passe pas beaucoup par lui.
43:18Il s'est beaucoup penché côté gauche.
43:20Je trouve qu'il souffre de la comparaison
43:22avec Nico Williams de l'autre côté
43:24qui a un peu le même rôle.
43:26Pour le coup, il a plus de maturité
43:28dans tout ce qu'il fait, dans son jeu.
43:30C'est normal.
43:32Tu les as vus ce soir sur le terrain.
43:34C'est 5 ans d'écart.
43:36Il y a peut-être aussi le positionnement
43:38des Italiens qui était plus fermé
43:40de son côté. Il n'a pas eu d'espace
43:42comme il l'a eu.
43:44C'est vrai que Carvajal
43:46n'est pas venu de doubler
43:48pour l'aider. Il est bien resté derrière.
43:50Dans quelques minutes,
43:52on passe directement aux prolongations.
43:54Dès le premier tour, il y a des prolongations
43:56à l'équipe du soir. On vous parlera de Donnarumma.
43:58C'est le choix de Guillaume Dufy.
44:00Guillaume fait une révolution
44:02dans l'éditorial.
44:04Il choisit Donnarumma.
44:06On parlera de l'Italie
44:08qui pourrait éventuellement passer
44:10à la trappe dès le premier tour.
44:12A tout de suite.