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00:00Bonjour Eric Ciotti. Bonjour. Si on m'avait dit, si on m'avait dit, si vous m'aviez dit qu'un jour vous seriez assis à côté de Jordan Bardella
00:07pour présenter un programme commun, est-ce que j'aurais dû vous croire ?
00:11Heureusement que tu es assis là, en fait. Je crois qu'on voit depuis des années notre pays chuter
00:17et moi j'ai toujours dénoncé cette chute. Aujourd'hui on est en tournant historique.
00:22Les Français souffrent. Ils souffrent d'une crise de pouvoir d'achat. Ils souffrent de l'insécurité.
00:28Une insécurité très liée à l'immigration et ils attendent des réponses.
00:32C'est ça qu'il fallait faire pour la réforme.
00:34Ces réponses, depuis des décennies, elles n'arrivent pas.
00:36J'ai fait le constat que ma famille politique était aujourd'hui devenue trop faible
00:41pour porter elle-même cette réforme. Donc il fallait trouver des alliances.
00:45Et j'ai trouvé, j'ai bâti cette alliance comme me le réclamaient les Niçoises et les Niçois dans la rue
00:52en disant mais pourquoi l'extrême gauche s'allie avec la gauche et pourquoi la droite,
00:56les droites ne pourraient pas s'unir.
00:58J'ai bâti cette alliance et je l'assume, je le revendique, je l'ai fait dans la transparence
01:03pour rapporter des réponses, pour qu'on redresse le pays.
01:06Alors on ne va pas revenir sur le fait qu'il y a pas mal de vos collègues qui n'étaient pas d'accord.
01:11Mais du coup, cette alliance fait que sur le bulletin, il y aura marqué quoi ?
01:16Est-ce qu'il y aura marqué LR ? Est-ce qu'il y aura marqué RN ? Est-ce qu'il y aura marqué Alliance ?
01:20C'est une alliance entre les Républicains de droite et le Rassemblement national.
01:26Je suis président des Républicains, je suis républicain et je veux que ma famille politique,
01:32demain, participe au redressement de la France, qu'elle ne soit plus le spectateur impuissant du déclin.
01:38Mais si vous êtes président des LR, vous l'êtes combien de temps ?
01:40Parce que là, on joue vraiment à quelques jours, puisque Mme Tabarro a dit
01:43qu'il fallait réunir encore une instance et que vous serez destituée.
01:47Et là, dimanche prochain, vous serez quoi ?
01:49Est-ce que tout cela est très sérieux ?
01:51La France est en crise, on a un enjeu majeur.
01:56Vous savez, j'ai pris l'analogie, on est en 58.
02:00La 4ème République avait démontré son incapacité à apporter des réponses.
02:06C'était le régime des partis.
02:08Eh bien, la Macronie a fait la même chose, avec des compromissions.
02:11Aujourd'hui, on a plus d'insécurité, plus d'impôts, moins de pouvoir d'achat,
02:16plus d'immigration.
02:18Est-ce qu'on continue comme ça ?
02:20C'est ce que propose peut-être Mme Tabarro,
02:22puisque j'ai vu qu'elle avait nourri une alliance avec la Macronie.
02:25Pour moi, je voudrais que les choses soient claires.
02:27Il y a ceux qui veulent une alliance à droite, c'est mon cas,
02:31pour régler les problèmes, pour changer de méthode,
02:34pour oser un autre programme.
02:36Et il y a ceux qui veulent le statu quo avec la Macronie.
02:40Et en face, il y a le danger de l'extrême gauche.
02:43Mon principal, mon premier adversaire dans cette campagne,
02:48ce sont les amis de M. Mélenchon.
02:51Dans cette circonscription, ça sera Olivier Salerno.
02:53Absolument, et je serai sans doute opposé à lui.
02:55Le danger, il est là.
02:57Qu'est-ce que vous proposez de manière différente ?
02:59Parce qu'il y a quand même des choses dans les programmes
03:01qui sont assez proches, si vous avez fait alliance
03:03avec le Rassemblement National, par rapport au pouvoir d'achat.
03:05Qu'est-ce que vous proposez pour redonner du pouvoir d'achat
03:08très rapidement aux Français, aux Niçois qui attendent ?
03:12Une mesure très simple que j'avais,
03:14celle du Rassemblement National,
03:16mais que j'avais également portée et qui était
03:18dans le contre-budget des Républicains,
03:20c'est de diminuer la TVA qui pèse sur le coût de l'énergie,
03:25le carburant, l'électricité.
03:27Donc ça aboutira immédiatement, dans quelques semaines,
03:31à une baisse très importante du coût de l'électricité pour les ménages.
03:36Ça coûte plusieurs milliards d'euros par an.
03:38Nous l'assumons.
03:41On le trouve autrement.
03:43J'ai entendu beaucoup de choses,
03:45aujourd'hui dans le Figaro Magazine,
03:47il y a un institut très sérieux qui s'appelle IFRAP
03:49qui chiffre ce programme, notre programme,
03:52à environ 12 milliards d'euros.
03:54Mais il y a des mesures d'économie.
03:56J'en ai pointé une, supprimer la région par exemple.
03:58Une région qui ne sert à rien,
04:00et en plus dans les Alpes-Maritimes,
04:02qui est totalement inefficace,
04:04qui a détruit le Comité Régional du Tourisme.
04:08Vous savez, c'est un échelon de trop.
04:10La proximité, les communes, les départements,
04:12suffisent pour agir.
04:14Mais il y a 460 agences de l'État.
04:16Il y a les agences régionales.
04:18On a des fonctionnaires à l'éducation
04:20qui ne sont pas devant les élèves.
04:22On a à l'hôpital des personnels administratifs
04:24qui ne sont pas devant les malades.
04:26Donc là on fait des économies et c'est quelque chose
04:28qui permet de baisser la TVA.
04:30Très exactement.
04:32On a un programme qui est équilibré
04:34et qui vise à redonner, par la baisse des charges aussi,
04:36par la baisse des impôts,
04:38on baisse les impôts.
04:40J'ai toujours porté personnellement ces mesures.
04:42Tant hier, le MEDEF n'avait pas l'air d'être très d'accord
04:44avec ce programme.
04:46Il a dit qu'il était impossible à tenir.
04:48Je n'ai plus la phrase devant moi,
04:50mais c'était assez dur.
04:52On n'est pas là pour rendre des comptes au MEDEF,
04:54on est là pour rendre des comptes aux Français.
04:56Et moi je dis aux Français d'avoir confiance.
04:58Un, d'éviter le danger d'extrême gauche
05:00parce qu'on passerait d'une démocratie
05:02dans une dictature,
05:04avec M. Mélenchon au pouvoir.
05:06C'est pour ça aussi que j'ai fait ce choix.
05:08Au scrutin législatif majoritaire,
05:10il y a deux blocs qui s'opposent.
05:12Il y a le bloc des droites,
05:14le bloc national,
05:16le bloc des patriotes d'un côté
05:18et de l'autre, il y a l'extrême gauche.
05:20Donc si on ne veut pas M. Mélenchon à Matignon,
05:22Mme Rousseau à Beauvau,
05:24Mme Rima Hassan au Quai d'Orsay,
05:26il faut voter pour notre alliance.
05:28Le reste ne servira à rien,
05:30ce sera un vote inutile.
05:32Est-ce que vous vous présenterez à la mairie de Nice
05:34et à la Rassemblement National ?
05:36Est-ce que vous y avez pensé quand vous avez fait l'alliance ?
05:38Le débat, il n'est pas aujourd'hui.
05:40Mais vous avez toujours un coup d'avance,
05:42on le sait.
05:44Est-ce que vous y pensez déjà, Eric Ciotti ?
05:46Il arrivera et de toute façon,
05:48les seuls à qui j'ai des comptes à rendre,
05:50ce sont les niçois.
05:52Pour l'instant, leur confiance m'a toujours été acquise
05:54et je la sens immense dans la rue.
05:56Il y a une espérance qui se lève.
05:58Il faut qu'elle se traduise dimanche
06:00par la victoire de Bernard Schex
06:02dans la deuxième circonscription
06:04de Christelle d'Antorny dans la cinquième
06:06et la mienne dans la première.
06:08Ça voudra dire qu'avec le professeur Castillo
06:10qui est désormais député européen,
06:12on aura quatre parlementaires
06:14qui travailleront ensemble
06:16pour régler les problèmes des niçois
06:18et des niçois,
06:20l'insécurité dans la rue,
06:22la violence qui se dégrade,
06:24l'immigration,
06:26tout ce qui fait que nous ne vivons
06:28de plus en plus mal ce quotidien à Nice.
06:30Dans la première circonscription Nice-Port-Nice-Centreville.