Mobilisés dans le centre-ville de Marseille ce lundi 24 juin, les chauffeurs VTC vont être reçus par la délégation de Sami Benfers, l’adjoint (GRS) aux taxis, dans les murs de l’hôtel de Ville à 11h.
À force de klaxonner, ils ont obtenu de la mairie le droit d’être entendus. Les chauffeurs VTC, qui demandent à la Ville de pouvoir utiliser les voies de bus pendant les Jeux Olympiques à Marseille, vont être reçus par la délégation de Sami Benfers, l’adjoint (GRS) aux taxis, dans les murs de l’hôtel de Ville à 11h.
Les représentants de la profession Houari Benali et Jérémie Guillot ont été choisis pour participer à la réunion avec Sami Benfers, le premier en tant que président de Union Chauffeurs Vtc Marseillais, le second comme responsable de la Fédération Française des Exploitants de Voiture de Transport avec Chauffeur (FFEVTC).
Sami Benfers, à l’entrée de la réunion, dit être conscient du rôle d’arbitre qui pèse sur ses épaules : “Il faut être à l’écoute des revendications des chauffeurs VTC pour ne leur donner l’impression qu’ils sont laissés pour compte, mais il faut aussi veiller à ne pas créer de contentieux avec les taxis marseillais, qui eux ont le droit d’utiliser les voies de bus”.
À force de klaxonner, ils ont obtenu de la mairie le droit d’être entendus. Les chauffeurs VTC, qui demandent à la Ville de pouvoir utiliser les voies de bus pendant les Jeux Olympiques à Marseille, vont être reçus par la délégation de Sami Benfers, l’adjoint (GRS) aux taxis, dans les murs de l’hôtel de Ville à 11h.
Les représentants de la profession Houari Benali et Jérémie Guillot ont été choisis pour participer à la réunion avec Sami Benfers, le premier en tant que président de Union Chauffeurs Vtc Marseillais, le second comme responsable de la Fédération Française des Exploitants de Voiture de Transport avec Chauffeur (FFEVTC).
Sami Benfers, à l’entrée de la réunion, dit être conscient du rôle d’arbitre qui pèse sur ses épaules : “Il faut être à l’écoute des revendications des chauffeurs VTC pour ne leur donner l’impression qu’ils sont laissés pour compte, mais il faut aussi veiller à ne pas créer de contentieux avec les taxis marseillais, qui eux ont le droit d’utiliser les voies de bus”.
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00:00La ville de Marseille, c'est la ville la plus emboutie de France, nous demandons à
00:22monsieur le maire de nous accorder une autorisation pour emprunter la voie de bus, exceptionnellement
00:27pendant les JO. Il faut absolument réguler le marché en urgence, sinon d'ici le mois
00:33de novembre, un tiers des chauffeurs vont aller fermer leur société et s'inscrire
00:39pour l'emploi. Donc c'est de la précarité et les conditions qui sont imposées par la
00:44plateforme Uber sont intenables.
00:45Le client, il paye 50 euros, moi je prends 35 et eux le restent. Sauf que moi je vais
00:57faire une course d'une heure, je vais à l'aéroport et je rentre vite. Si je veux
01:03éviter le problème d'attente là-bas, que j'attende 2 heures, 3 heures pour rien,
01:08il faut que je rentre vite. Donc je fais combien de kilomètres aller-retour ? A peu près
01:1350 kilomètres, plus à 35 euros. Ca veut dire qu'on n'est même pas à 1 euro le kilomètre.
01:24La situation ne change pas, je pense encore un an. Je vais voir cet hiver déjà. Si mes
01:31revendications ne sont pas prises en compte, on va changer. Je vais m'orienter vers autre chose.