• il y a 4 mois
A peine commencée, la campagne des législatives est entrée lundi dans sa dernière semaine: poussé par les sondages mais accusé de reculer sur des mesures, Jordan Bardella a dévoilé les grands axes du programme du RN quand Gabriel Attal, en campagne à Dijon, tente de réduire l'écart avec la gauche et l'extrême droite.

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Transcription
00:00Ah oui, ça a choqué, on l'est à chaque ligne de son discours.
00:04Vous avez dit qu'il essayait d'apaiser, enfin quand il parle de la question des binationaux,
00:11quand il parle de la suppression du droit du sol, je ne crois pas qu'il soit vraiment
00:17dans quelque chose qui apaise.
00:18Ça c'est pour le volet, le volet on va dire sociétal.
00:22Mais sur le volet économique, moi je suis effaré en réalité.
00:25C'est le vide total, c'est le vide intersidéral.
00:28Moi j'ai eu l'impression d'être devant quelqu'un qui était un étudiant et qui
00:33faisait un concours d'improvisation.
00:34Concours d'improvisation, vous savez quand il faut que vous parliez, vous devez parler
00:39pour ne rien dire et vous devez dire des choses.
00:40Mais il n'a rien dit, il n'a rien dit et surtout il n'a rien proposé qui peut rassurer
00:45les Français sur des questions qui les préoccupent.
00:47Pardon Erwann Balanon, lui il explique, ce vide dont vous parlez, il explique qu'il
00:50est responsable, il a des doutes sur l'état des finances publiques et bien il va faire
00:54cette audite d'écoute de la nation pour ensuite prendre des décisions.
00:59Quand vous travaillez un peu sur les sujets, quand vous êtes député sérieux, les rapports
01:05et l'état des finances publiques, vous les connaissez, voyons il y a le rapport de la
01:09Cour des comptes annuellement, on a tout un travail qui est fait par la commission des
01:13finances, on connaît l'état des finances de notre pays, on connaît les difficultés,
01:16on connaît aussi les marges de manœuvre, on connaît aussi tout ce qu'on doit à un
01:20certain nombre de politiques de réformes qui ont permis de réindustrialiser notre
01:24pays.
01:25Il est quand même censé le connaître, mais là aujourd'hui il a des mesures, des
01:29mesures qui sont effectivement populistes, qui peuvent peut-être laisser croire que
01:34ça va répondre à la préoccupation de certains français, mais par exemple sa TVA 5.5 sur
01:39l'énergie, c'est pas financé et ça rapporterait moins aux citoyens, à l'utilisateur de sa
01:45voiture que le bouclier tarifaire que nous avions mis en place au moment où il y avait
01:49une hausse des prix.
01:51C'est un exemple, prenons l'exemple de la nationalisation des autoroutes, il veut nationaliser
01:56les autoroutes, vous savez ma famille politique, on était contre la nationalisation, la privatisation
02:01des autoroutes à l'époque, mais aujourd'hui il est nationalisé, ça coûterait 45 milliards
02:07d'argent à trouver, plus un fonctionnement à faire tourner pour que ces autoroutes fonctionnent
02:11bien, donc tout ça est hallucinant.

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