• il y a 4 mois
Jean-Luc Mélenchon était hier soir sur France 2 et il a répété une nouvelle fois qu'il avait un rôle en jouer dans le gouvernement qui serait constitué dans le cas où le Front Populaire se retrouverait en tête aux législatives et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a violemment chargés ceux qui ont signé un accord avec lui :

"Pourquoi je serai le seul homme de gauche mis à l'oukase ? Par qui ? Par Mr François Hollande qui a fait exploser la gauche ? Par Mr Glucksmann qui nous a battu de 3 points que j'ai du payer de 100 circonscriptions pour que les socialistes signent l'accord qu'ils sont déjà en train de trahir ? Je les mets en garde ! Mélenchon c'est un nom qui fait ouvrir les portes dans les quartiers populaires! Hollande c'est un nom qui les fait fermer !

Alors je les mets en garde : je dis attention. Je pense que je suis un atout car j'ai fait 22% à la présidentielle. Ce n'est pas parce que on mène contre moi en m'accusant d'être antisémite. C'est très banal cette campagne et tout le monde sait que je ne peux pas être antisémite au vu de mon histoire et je ne vois pas pourquoi je serai antisémite !"

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Transcription
00:00— Ça veut dire que vous allez continuer à vous exprimer comme vous le faites ce soir dans cette campagne. Je ne me tairai pas. Voilà ce que je vous dit.
00:06— Mais madame Roux, vous vous imaginez pourquoi je serai le seul homme de gauche mis à Lucas par qui, s'il vous plaît ? Par M. François Hollande, qui a détruit la gauche ?
00:14Par qui ? Par M. Bluchman, qui nous a battus de 3 points que j'ai dû payer de 100 circonscriptions pour que les socialistes acceptent de signer une fois de plus un accord
00:24dont on a l'impression qu'ils sont déjà en train de le trahir, je les mets en garde. Je leur dis ne faites pas ça. Mélenchon, c'est un nom qui fait ouvrir les portes
00:31quand on est dans les quartiers populaires. Hollande, c'est un nom qui les fait fermer. Je dis à Olivier Faure, attention, si les élus, si les électeurs insoumis
00:41ne viennent pas voter pour toi, tu ne seras pas élu. Je dis à... — Vous êtes une chance pour votre camp. C'est ça que vous dites à soi.
00:46— Non, madame, je ne veux pas être vaniteux. Et ensuite, on me reprendrait sur un mot. Mais je pense que je suis un atout, parce que j'ai quand même fait 22 %.
00:55Et les gens qui ont voté pour moi à la présidentielle ne sont pas des ahuris qui ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Et c'est pas parce qu'on mène une guerre contre moi
01:02qui est très banale. Vous savez, sur l'antisémitisme, avant moi, il y a eu la gauche anglaise, avant moi, il y a eu la gauche chilienne, il y a eu la gauche vénézuélienne.
01:10À chaque fois, c'est le grand argument contre la gauche radicale. Tout le monde sait très bien que pour d'innombrables raisons, je ne peux rien avoir avec l'antisémitisme.
01:18Et d'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je serai antisémite. C'est une campagne. Alors, vous voyez, moi, ce qui me pose le plus problème dans cette affaire,
01:25c'est la vitesse à laquelle des gens se soumettent, prennent peur. — Qui ? — Eh ben, ceux qui se disent « Il faut qu'il se taise, il faut qu'il se taise ».
01:32Mais enfin, Hollande, c'est lui qui devrait se taire, si je peux me permettre de lui donner un conseil amical. Non, qu'il ne se taise pas, il fait tellement de bons mots,
01:39il a tellement de comptes à régler que j'attends de voir, avec ça, avec gourmandise.

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