• il y a 6 mois
Julien Laurens après la nouvelle purge de l'Angleterre : "Je n'ai plus les mots."
Manu Petit après le nouveau nul des Anglais : "Avoir autant de joueurs qui sortent d'une saison incroyable et qui sont aussi mauvais dans cet Euro. Je n'arrive pas à l'expliquer."

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Transcription
00:00Bon, bah on te laisse te lâcher sur Southgate.
00:03Allez, bah de toute façon j'ai plus les mots, vraiment.
00:05J'ai plus trop les mots, j'sais plus trop quoi vous dire,
00:07à part qu'on vous avait annoncé quand même, hein.
00:09Non, moi je pense, Julien, honnêtement que tu as dû ce soir
00:12être encore plus surpris que tu ne l'étais déjà.
00:16Je pense que ce soir, je pense que t'as creusé encore un peu, là.
00:19Ah ouais, c'est sûr.
00:20Non mais là t'as raison parce que j'ai vraiment pensé quand même avant ce match-là
00:22que je me suis dit, même par fierté individuelle de ces joueurs-là,
00:26d'un Bellingham, d'un Kane, d'un Saka, d'un Foden, d'un Stones,
00:29de tous ces joueurs-là, Rice,
00:31que même avec un entraîneur en bois comme ils ont,
00:32même avec un mauvais sélectionneur qu'ils ont maintenant,
00:34le monde entier le sait.
00:36D'ailleurs j'ai commencé un petit peu à raconter aux Anglais
00:38le Sylvain Ripolle anglais et tout ça, ça les fait beaucoup rire maintenant.
00:41Ça ne m'étonnerait pas que ça apparaisse aussi dans les livres.
00:43Oui parce que forcément, il ne savait pas qui était Sylvain Ripolle.
00:45Il n'a rien demandé, Sylvain Ripolle, hein.
00:47Ah bah non, mais là il prend très cher aussi, Sylvain Ripolle.
00:50Si t'arrives à placer dans une émission anglaise, par exemple,
00:52Line Uker qui dise Sylvain Ripolle, tu vois, ce serait magnifique.
00:55Après Will Steele.
00:58Exactement.
00:59Non mais Julien, Julien, moi on rigole mais...
01:01Mais presque par fierté.
01:02Moi j'ai l'impression qu'il y a des joueurs,
01:05c'est à se demander s'ils ont quelque chose à cirer de jouer pour l'Angleterre.
01:08Écoute Julien...
01:09Non mais tu vois, par exemple, je pensais à quelque chose.
01:11Je pensais, tu vois, à l'équipe de France et Domenech de 2006.
01:13Ils avaient un sélectionneur en bois, les joueurs ont pris leur responsabilité.
01:16Oui, absolument.
01:17C'est arrivé à d'autres aussi.
01:19Malheureusement, il y a plein de sélections qui ont des mauvais sélectionneurs.
01:21Ce n'est pas pour ça que tu dois mal jouer non plus,
01:23individuellement parlant, je te parle.
01:24Je me suis dit, ce soir, ces joueurs-là, qui sont en train de prendre cher en Angleterre,
01:27ils vont prendre leur responsabilité.
01:29Mais ils se font taper dessus les joueurs aussi,
01:31parce que c'est bien beau de déclinguer Southgate.
01:33Mais là, honnêtement, tous hein,
01:36Kane, Bellingham, Foden, tous les stars, ce sont des stars.
01:39Non, Julien, moi j'ai une question à te poser,
01:41parce que la semaine dernière j'étais en Allemagne,
01:43j'ai vu certains joueurs anglais, des anciennes gloires,
01:45je ne vais pas citer leur nom parce que je ne vais pas les foutre dans leur baraque.
01:47Bah si, pourquoi ?
01:48Non, non, je n'ai pas envie.
01:49Bah tu crois qu'ils ne vont pas t'entendre ?
01:50Non, ça c'est moi, voilà, j'ai pas envie.
01:52Mais je fais ce que je veux, et je vous, ok ?
01:55Continue la phrase, d'accord ?
01:57Moi j'ai un indice, c'est des anciens de Chelsea ou d'Arsenal, ça c'est...
02:01Mais mon cul, non ?
02:03Julien, Julien, les joueurs, je leur ai posé la question...
02:06Ça rajoute des sous dans la cagnotte, toi.
02:08C'est pas un problème.
02:10L'argent n'est pas un problème.
02:12Bon vas-y, vas-y.
02:13Tu m'entends, Julien ?
02:14Oui, vas-y.
02:15Est-ce que tu penses comme moi que les joueurs anglais,
02:17ça me rappelle un peu la génération des Lampard-Scholes, John Terry,
02:21cette génération dorée extraordinaire,
02:24qui n'a rien fait d'ailleurs et qui ressemble beaucoup
02:26à ce qu'on voit aujourd'hui à l'Euro.
02:28Tu penses pas que les joueurs sont plus focalisés,
02:30ils sont plus dévoués à leur club qu'à leur sélection ?
02:32C'est une vraie question, je suis d'accord avec toi là-dessus.
02:35Non mais c'est une bonne question.
02:36Parce que les mecs m'ont dit clairement qu'ils préfèrent voir leur club gagner une Champions League
02:39que voir l'équipe nationale gagner un Euro, tu vois.
02:41Non mais je veux... D'accord, mais il y a trois ans, ils sont en finale de l'Euro.
02:43Il y a 18 mois, ils sont en quart de finale de la Coupe du Monde,
02:45ils passent un tir au but, un pénalty de Kane au-dessus
02:48pour nous amener en prolongation, voire mieux.
02:50Donc oui, tu sais...
02:52Ça peut arriver quand même une fois qu'ils arrivent en demi-finale,
02:54vu le potentiel qu'ils ont.
02:55Oui, non mais bien sûr.
02:56Mais là où ils ont quand même eu des résultats sur les trois derniers grands tournois.
03:00Mais à ton époque, c'était déjà comme ça.
03:02C'était déjà avant tout les clubs et après la sélection.
03:05À mon époque, c'était pas comme ça, Julien, je suis désolé.
03:07Moi, j'avais des mecs...
03:08Oh, quand même, Manu !
03:09Non, j'avais des mecs, je jouais contre des mecs,
03:11je jouais avec des mecs qui jouaient pour l'équipe nationale.
03:13Eux, c'était à la vie et à la mort.
03:15Moi, je me rappelle d'une phrase...
03:16De quoi tu te souviens précisément ? De quelle époque ?
03:19Mais moi, les Tony Adams sous ça,
03:20ils étaient prêts à donner leur vie sur le terrain pour l'équipe d'Angleterre.
03:23Voilà, moi, je sais pas ce que je vois avec les générations actuelles, tu vois.
03:27Ah oui, non mais ça qui est un manque d'envie, oui, je pense.
03:30Moi, honnêtement, la dernière équipe d'Angleterre
03:32que j'ai vue se mettre minable sur le terrain...
03:34Alors, dans ce match...
03:36C'est à l'époque de Gascogne ?
03:37Dans ce match à la dramaturgie un peu spéciale qui est restée en Angleterre,
03:40c'est 98, l'Italie-Argentine.
03:42Là, t'avais l'impression que t'avais une équipe d'Angleterre.
03:44Après, t'as peut-être celle de 2004, emmenée par Wayne Rooney,
03:48où ils se font quand même un petit peu berner,
03:51comme souvent dans leurs matchs à élimination directe.
03:54Ça devait être le match contre le Portugal, si je me souviens bien, Julien.
03:57Ouais, c'est ça.
03:58Mais après, derrière, c'est compliqué de trouver.
04:00Il faut remonter au Mondial 90.
04:02Je suis d'accord, Daniel, mais il y a un truc que je comprends pas, les gars.
04:05Peut-être que vous allez m'expliquer.
04:06J'ai l'impression que les Anglais jouent contre nature.
04:08À chaque fois que tu joues contre les Anglais en championnat ou sur les Coupes européennes,
04:12à mon époque, c'était comme ça.
04:14Ça l'est peut-être moins à l'heure actuelle,
04:16mais c'était super dur à la fois mentalement et physiquement.
04:18Ils te rentraient dedans, ils te se battaient comme des chiffonniers sur le terrain.
04:22Ça fait un paquet de temps que je ne vois plus ça.
04:24Peut-être que les mecs n'ont plus de caractère.
04:26Je le vois toujours dans les clubs, mais je le vois plus en sélection.
04:28Peut-être pas.
04:29Les mecs, quand ils jouent à City, dans un football qui est complètement différent,
04:32où on insiste pas justement sur ce côté caractère,
04:35mais plus sur la technique, le mouvement.
04:37Alors là, il faut citer Foden, ceux qui jouent à City.
04:40Walker, franchement, tu ne le reconnais pas.
04:41T'as l'impression qu'il n'a plus de pied.
04:42Regarde Liverpool, l'intensité qu'ils ont mis pendant des années.
04:44Il y a pas mal d'Anglais qui jouent.
04:45Ils sont où les joueurs de Liverpool ?
04:47Très, très, très…
04:48Alexander Arnold.
04:49Il n'y a que lui et il n'a même pas joué ce soir.
04:51Et en plus, quand ils jouent, on ne sait jamais quel est son poste.
04:53Après, les autres…
04:54Julien voulait en passer une.
04:55Les autres sont des stars, mais bon, je ne le vois pas.
04:58Je ne vois pas Kane, je ne vois pas Bellingham.
05:02Enfin, je ne sais pas.
05:04Benningham, il a commencé à gauche aujourd'hui.
05:08Il m'a inventé un truc, Southgate, encore aujourd'hui.
05:10Non, mais ça, de toute façon, il invente tout, c'est Marie-Paul Anglet.
05:12Mais moi, je pense que sincèrement, je pense que l'incompétence de Southgate
05:15a tellement tiré cette équipe vers le bas, ce groupe-là,
05:18même pas que l'équipe, mais le groupe vers le bas,
05:20que ces joueurs-là, soit ils n'en ont plus vraiment rien à foutre.
05:22Et là, tu as raison, Manu.
05:23Soit ils n'ont pas vraiment envie, de toute façon.
05:25Soit ils se disent, mais c'est un tel bordel
05:27qu'on ne peut rien faire, finalement.
05:29Tu peux essayer, tu peux avoir…
05:31Je pense qu'un Declan Rice, par exemple,
05:33il aime son pays, il aime la sélection.
05:35Il aime être là autour de moi.
05:37Exactement.
05:38Tu vois, c'est pour ça que je pensais qu'on allait voir
05:41un petit truc en plus aujourd'hui.
05:43De fierté ?
05:44Parce que par cette fierté individuelle.
05:45Voilà, tu vois, qu'ils allaient faire.
05:46Bon, c'est pas possible, on ne peut pas être encore…
05:48Ou le fighting spirit anglais, quoi, que je n'ai pas vu.
05:50Un troisième match de suite, tu vois.
05:51Et au final, c'est peut-être le pire des trois matchs.
05:53Il y a le fighting de l'ennui, là, maintenant.
05:54Il n'est plus rien.
05:55C'est l'ennui spirit.
05:56Le pire des trois matchs.
05:58Voilà.
05:59Bon.
06:00Et ensuite, on n'a pas encore le probable.
06:02Oui, ils vont jouer un meilleur troisième.
06:04Ça peut être les Pays-Bas, non ?
06:05Oui, ils finissent premiers.
06:06Ça peut être les Pays-Bas, la République tchèque, la Slovaquie, par exemple.
06:10C'est les plus probables.
06:12La République tchèque, c'est pas facile.
06:14Je ne sais pas.
06:15Je suis incapable de dire si cette équipe peut se retrouver
06:17sur un huitième, sur un match coup près.
06:19À l'élimination directe, c'est ce qu'on disait.
06:21Ça peut changer de visage.
06:22D'accord, mais qu'est-ce que ça peut changer ?
06:23Ça peut changer de caractère ?
06:24Tu sais qu'à la fin du match, si tu ne donnes pas tout,
06:26tu passes à la trappe.
06:30Je pense que dans la préparation mentale des joueurs,
06:32c'est différent quand tu arrives sur le terrain.
06:34Tu sais que si tu te viandes, tu n'as pas le droit...
06:37Ça veut dire que tu as été tiré au flanc avant,
06:39ce qui n'est pas non plus très brillant.
06:40Oui, mais quand tu joues des phases de groupe de trois matchs,
06:42tu sais que tu peux arriver à diluer sur les trois matchs tes efforts.
06:47Là, sur un match élimination directe, tu n'as pas le droit.
06:50Quand on dilue le troisième match, quand tu as gagné les deux premiers,
06:53mais là, quand tu as offert des prestations si mauvaises,
06:55à un moment, tu te dis qu'on va peut-être s'obliger un peu à montrer quelque chose.
06:59Julien, on a ici à Fougères quelques auditeurs fidèles de Lafter
07:03qui interviennent régulièrement pour parler des clubs anglais.
07:05Sérieux ?
07:06Oui.
07:07Je crois que c'est le cas de Kevin qui est là.
07:09Kevin ?
07:10Affirmatif.
07:11Tu nous entends, toi ?
07:12Salut, Kevin.
07:13Oui, je vous entends.
07:14On l'entend, Kevin.
07:17Mets bien le micro en face de ta bouche.
07:19Oui, c'est mieux.
07:20Là, je m'entends.
07:21Tout à coup, ça marche mieux.
07:22On entend ma belle voix.
07:24Oui, d'habitude, je parle.
07:26Tu appelles pour parler d'Arsenal, d'habitude.
07:28Toujours, toujours.
07:29La dernière fois, c'était pour la Ligue des Champions.
07:31Manu était déjà présent.
07:33Contre le Bayern ?
07:34Contre le Bayern.
07:35Et on avait vu un meilleur Saka que ce soir.
07:37Fantomatique.
07:38Comme des Clan Race ?
07:39Comme des Clan Race, oui.
07:41Les deux ont été stratosphériques, encore cette année, avec Arsenal.
07:43Oui.
07:44Mais bon.
07:45Foden, pareil, avec City.
07:47Bellingham, pareil, avec Madrid.
07:49Quand tu vois le nombre de joueurs qui ont réussi…
07:51Il ne faut pas s'exprimer sans structure.
07:52Oui, mais c'est quand même incroyable, les gars,
07:54d'avoir autant de joueurs qui sortent sur une saison aussi incroyable
07:57et qui sont aussi mauvais.
07:58Je n'arrive pas à me l'expliquer.
07:59Julien, tu places où le curseur de responsabilité entre Southgate et les joueurs ?
08:03Pour toi, c'est Southgate en un et de loin ?
08:06Oui, mais on en a parlé avec Daniel l'autre soir,
08:08après le match contre le Danemark, je crois que c'était.
08:10Daniel et moi, on était ensemble dans l'émission.
08:12Les joueurs n'ont pas de responsabilité, il n'y a aucun doute là-dessus.
08:15Mais c'est quand même l'entraîneur qui est censé mettre des choses en place,
08:19qui met une structure pour le pressing.
08:21Une structure pour les relances, quand tu veux repartir de derrière,
08:24toutes ces choses-là, il n'y a rien.
08:25Il doit inspirer ses joueurs, il n'inspire pas ses joueurs, ce garçon.
08:27Oui, c'est le néant.
08:28Non, mais ça, qu'il n'ait pas de charisme, ça, on le savait.
08:30Sincèrement, il ne ressemble à rien.
08:31Quand il va à la conférence de presse, il murmure, il chuchote.
08:33J'ai presque l'impression qu'il va s'excuser avant de répondre à une question.
08:38Oui, c'est sûr, mais j'en avais parlé aussi.
08:40Sa communication, de nous parler du fait que l'objectif, c'est de sortir des poules.
08:44Déjà, ça, c'était du grand n'importe quoi.
08:46Du grand n'importe quoi.
08:47Parce que les joueurs, ils le voient, ça aussi.
08:49Quand tu dis, ça fait huit ans que je cherche un milieu de terrain,
08:51les joueurs, ils le voient, ça aussi.
08:53Ils l'entendent, ils le lisent.
08:55Quand tu dis, bon d'accord, on a été nuls pendant les deux premiers matchs,
08:58eh bien, vous savez quoi ?
08:59On est tellement nuls, mais tellement nuls,
09:01que je ne fais qu'un seul changement, je mets Galaguer en plus,
09:04comme si c'était la réincarnation de Pat Rivière et Manu Petit,
09:06mélangés et qui ont un enfant.
09:08Et comme s'il avait sauvé la situation.
09:11Et qu'est-ce que tu fais ? Tu le sors à la pause.
09:13Donc, c'est encore pire.
09:14Tu te désavoues tout le temps.
09:15Il se désavoue.
09:16Le gars est tellement nul, qu'il se désavoue lui-même.
09:18Donc, à un moment, pour moi,
09:20même si les joueurs ont leur part de responsabilité,
09:22pour moi, c'est un 80-20, 70-30.
09:24J'ai vu que certains en Angleterre ont lancé un appel
09:27pour qu'on fasse comme pour la Côte d'Ivoire,
09:29c'est-à-dire le virer au milieu de la compétition.
09:30C'est ça, tout à fait.
09:31Pour prendre un autre gars maintenant.
09:32Jean-Louis Gasset irait en Angleterre ?
09:34C'est ça.
09:36Julien, est-ce que tu peux confirmer quelque chose ?
09:38Parce que j'ai reçu des messages d'Angleterre.
09:40On n'a pas bien vu...
09:42De qui ?
09:43Tu ne donnes pas les noms ?
09:44Non, mais...
09:45C'est bien beau de balancer, il faut des noms.
09:47Ça me rappelle quelqu'un.
09:50C'est pour les plus anciens.
09:53Qu'est-ce que je voulais dire ?
09:54Oui.
09:56Apparemment, il y a des joueurs anglais
09:57qui sont pris la tête sérieusement sur le terrain.
09:59On parle notamment de Foden avec Declan Rice,
10:01qui sont pris la tête sur Tripierre.
10:03Oui, j'ai vu.
10:04Oui, mais alors je n'ai pas...
10:05En tout cas, les images que j'avais à la télévision,
10:07je n'ai pas très bien vu, mais effectivement.
10:08Mais moi, on m'a raconté, Jacques,
10:09qu'il y avait pas mal de tensions.
10:10Et en fait, on en revient à la seule chose positive
10:13que le Sylvain Ripolle anglais avait faite
10:15avant cette compétition-là,
10:17c'était d'avoir pacifié cet environnement-là
10:19avec les médias,
10:20mais entre eux aussi à l'intérieur.
10:21Les clans que tu as pu avoir par le passé,
10:23quelques tensions entre joueurs,
10:24il n'y avait plus tout ça.
10:25Il n'y avait plus...
10:26Il y avait de la sérénité,
10:27il y avait...
10:28Tu pouvais travailler,
10:29il y avait des...
10:30C'était un bien meilleur environnement,
10:31même avec les médias,
10:32même avec les tabloïds.
10:33Là, ça a explosé en un million de morceaux.
10:37Et le problème, c'est que les joueurs,
10:39maintenant, ça s'embrouille,
10:40il y a de la tension,
10:41ils ne sont pas contents,
10:42ils se regardent un peu de travers,
10:44ils regardent ce que fait l'autre,
10:45ceci, cela.
10:46Lui, il ne presse pas assez,
10:47moi, je presse.
10:48Quand moi, je vais au pressing,
10:49derrière, ça ne suit pas.
10:50Quand moi, je fais un appel,
10:51le ballon, il n'arrive jamais
10:52ou il arrive à contre-temps
10:53ou il arrive derrière.
10:54Tout ça.
10:55Sauf qu'entre une équipe soudée,
10:57comme il disait il y a trois ans, par exemple,
10:59à l'Euro,
11:00il s'est devenu cette équipe-là
11:01complètement éclatée avec...
11:03Il n'y a rien sur le terrain
11:04et il n'y a rien en dehors.
11:05Alors qu'avant,
11:06pour être honnête avec eux,
11:07pour être juste,
11:08avant, au moins,
11:09il y avait cet état d'esprit-là
11:10en dehors du terrain.
11:11Là, ils n'ont rien,
11:12ni en dehors, ni sur le terrain.

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