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Adji Mbergane Kanouté : « Ousmane Sonko a toujours eu peur de la confrontation et de la contradiction »

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Transcription
00:00Bonjour M. le Président du groupe parlementaire honorable Président Abdoumbaou.
00:06Je tiens à remercier mon honorable collègue,
00:09et les journalistes qui ont fait leur travail pour informer l'opinion nationale et internationale
00:21sur ce qui se passe dans l'Assemblée Nationale.
00:25Nos collègues qui sont dans le groupe parlementaire
00:29nous avons fait le même choix que le premier ministre
00:36en faisant point de presse pour violer le principe de la séparation des pouvoirs.
00:45Le choix exécutif, nous avons donc fait le choix exécutif et nous sommes législatifs.
00:51Aujourd'hui, dans son article 55 de la Constitution sénégalaise,
00:59il est clair qu'il faut faire ce que l'on appelle une déclaration politique générale.
01:09Car une déclaration comme celle-ci est inévitable face à face avec le peuple.
01:14Car le peuple est notre député et c'est pourquoi il est le plus important pour nous.
01:22Il va venir discuter avec les députés sur les visions qu'ils ont.
01:29Sur les ambitions qu'ils ont et sur les grandes orientations.
01:36Car aujourd'hui, si vous prenez l'exemple de la BRT
01:41vous saurez où vous allez et quel genre de BRT vous allez avoir.
01:46Et vous pouvez l'assimiler avec le premier ministre de l'Ontario.
01:52Aujourd'hui, nous pensons que ce que les députés de l'Ontario font
01:58est inévitable car ils invitent les premiers ministres à venir à la gare normale.
02:06C'est inévitable car ce qui se passe ici au Sénégal n'a jamais eu lieu.
02:10Car aucun premier ministre n'a jamais été là avec des députés
02:15pour vous expliquer ce qui se passe ici et ce qui est programmé par le gouvernement.
02:22Nous pensons que ce qu'on dit aujourd'hui sur le règlement intérieur
02:27est un faux règlement intérieur.
02:31Si vous vous rappelez, le règlement intérieur
02:36que les députés ont évoqué hier
02:38c'est ce que l'ex-premier ministre Amadou Bach
02:43avait proposé au mois de décembre.
02:48Il a également été soutenu pour faire la motion de censure que nous avons déposée.
02:56Si vous vous rappelez, la constitution est dans le cadre du règlement intérieur.
03:03La constitution est la base du règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
03:10On a dit qu'il n'y avait pas de délai
03:14mais si vous vous rappelez, le Conseil constitutionnel
03:19a dit qu'il y avait un meilleur délai dans l'élection présidentielle.
03:25Nous pensons que le meilleur délai est le délai raisonnable.
03:29Le premier ministre aurait dû faire ce qu'il a fait dans les 90 jours
03:34avec la déclaration de politique générale.
03:39Si vous vous rappelez, les députés de nos collègues
03:48avaient préféré qu'il s'occupe du premier ministre
03:53plutôt que des députés de l'Assemblée.
03:59Si le premier ministre n'était pas là, il n'aurait pas dû faire la déclaration.
04:06Si vous vous rappelez, le premier ministre de l'Assemblée
04:11a dit qu'il prépare la déclaration politique générale
04:16et qu'il ne voudrait pas que l'Assemblée s'occupe du premier ministre.
04:20Je veux dire à tous les députés
04:23que le député de Son Koué est un vrai député.
04:28Avant de faire la déclaration, nous avons discuté avec celui que vous connaissez.
04:35Il nous a dit où se trouve la commande.
04:38Donc, nous avons dit qu'il devait la faire aujourd'hui.
04:46Maintenant, les Sénégalais se sont mis en colère.
04:52Ils ont vu que nous députés de Bernoumbouk et Yarkar
04:56nous faisons l'exemple des républicains.
04:59Nous faisons l'exemple du fonctionnement qui est le plus important pour nous.
05:04Car nous avons fait tout pour l'Assemblée.
05:07Nous avons fait tout pour l'Assemblée.
05:11Mais le manque de respect et de mépris au Sénégal
05:18est une des raisons pour lesquelles le premier ministre l'a fait aujourd'hui.
05:22C'est pour cela que l'Assemblée est là aujourd'hui.
05:26Et c'est pour cela que le peuple sénégalais est là aujourd'hui.
05:30Nous rappelons aussi aux premiers ministres l'obligation de respecter la constitution.
05:36C'est-à-dire qu'il doit s'adresser aux députés pour qu'ils s'adressent au Sénégal.
05:44Aujourd'hui, le premier ministre n'a pas accepté la confrontation.
05:51Ce n'est pas la première fois car l'Assemblée n'a toujours pas eu l'occasion de s'exprimer.
05:57Il y a eu beaucoup d'erreurs politiques mais il y a eu du courage.
06:01Mais il faut aussi rappeler que le courage n'est pas dans la confrontation.
06:07C'est plutôt dans les débats contradictoires.
06:12C'est pourquoi on a demandé aux universitaires et aux sociaux civils
06:21de s'adresser à la confrontation et à la contradiction.
06:26On dit que c'est le président de l'Assemblée Nationale Amodou Mbamdjoum
06:31qui a le pouvoir d'exécuter tout ce qu'il veut.
06:41Pour qu'on puisse faire ce qu'il veut pour la déclaration de protège générale.
06:46On dit aussi qu'il va utiliser tous les moyens légaux et constitutionnels.
06:53Ce que nous voulons aujourd'hui, c'est une défiance.
06:57Une véritable défiance.
07:00On dit aussi que le président de l'Assemblée Amodou Mbamdjoum
07:04va enclencher un processus.
07:07Il s'agit de l'article qui dit que le président de l'Assemblée
07:13n'est pas le président de l'Assemblée Nationale.
07:16Ce n'est pas une motion d'assassinat.
07:22C'est pour ça que l'Assemblée est un groupe majoritaire.
07:29Nous travaillons pour l'indépendance de l'Assemblée.
07:33Le président de l'Assemblée n'a pas le pouvoir d'assassiner l'Assemblée.
07:37Car ce qu'il va faire, c'est d'envoyer des meurtres à l'Assemblée.
07:44Ce qui se passera au Sénégal.
07:47Nous savons que le groupe n'est pas un seul.
07:52Nous avons une position républicaine mais nous travaillons pour l'assemblée.
08:09C'est quoi ceci?
08:17Vous, là-bas, animez-vous?
08:23Vous l'avez vu?
08:28Porte-moi ça toi-même!

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