• il y a 6 mois
Retrouvez le replay de l'Équipe de choc du 28/06/2024.

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Sport
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00:00...
00:14Bonjour à tous et bienvenue dans l'équipe de choc, ça c'est une belle image de bonjour.
00:18L'émission qui entoure vos directs de sport parce que à 17h vous avez rendez-vous avec cette équipe,
00:23l'équipe de France de volley, les champions olympiques en titre qui font toujours le bazar et qui gagnent surtout
00:27et qui affrontent un vieux rival. L'Italie c'est un quart de finale de Ligue des Nations,
00:31on veut monter en puissance à moins d'un mois les Jeux olympiques pour la bande à Engapet.
00:35Le volley à 17h, donc on a une émission un petit peu raccourcie aujourd'hui, présentation rapide du plateau.
00:40Pierre Boubi, Julien Ryan côté droit, tout va bien ?
00:42Bonjour Françette, tout va bien, très en forme.
00:44Vous allez suivre les bleus du volley bien sûr.
00:46Évidemment.
00:46Même s'ils vont gagner facilement.
00:48Figure in the nose.
00:50Et puis de l'autre côté on a Erwan Abed Abotret qui ne dort jamais.
00:52Je ne sais pas comment tu fais, la draft, l'équipe de France, rela draft, ça va tu tiens un peu ?
00:57J'ai besoin de beaucoup d'oseille.
00:59Pas de sommeil, sommeil non, oseille oui.
01:01C'est le mec sans filtre.
01:02Non mais quand on fait ce qu'on aime, on n'a pas besoin de beaucoup de sommeil.
01:06C'est beau ce que tu dis, mais c'est dur à dire quand même.
01:09Et puis l'ennemi public numéro 2, c'est Sacha Tavoieri, le Belge.
01:12Eh oui, en ce moment on ne vous aime pas beaucoup.
01:14Deux jours de suite, deux Belges dans l'équipe quand même, ça va faire.
01:17Ciao Francia, Francia bicicletta, je vais devoir parler l'italien.
01:21Puisque je suis ennemi, je vais devoir devenir ami donc du coup je parle un peu l'italien.
01:25L'italien ce ne sont pas les amis.
01:26Je ne dupe personne.
01:27Attention, événement, après des jours de disparition dans l'équipe de choc,
01:31on a retrouvé notre collègue au fin fond de l'Allemagne, Bertrand Latour.
01:35Merci de nous faire l'honneur de ta présence.
01:38Comment tu vas depuis tout ce temps Bertrand, tu te souviens de nous ?
01:43Bonjour France, tout va bien, j'ai beaucoup de responsabilités à la chaîne
01:46mais je ne fais pas encore les plannings donc je suis sur les créneaux horaires
01:49qu'on me consacre et c'était sans vous mais je vous ai suivi de loin
01:54et pour le reste, il suffisait d'allumer votre télé entre 18h et 1h du matin
01:57et ça fait une amplitude assez large et vous me voyez.
02:00Mais dans le générique de l'équipe de choc, on le voit quand même, rappelez-moi les copains.
02:06Sachez que dans cette émission, on va prendre les nouvelles de nos bleus
02:08en pleine Euro de foot avec Bertrand bien sûr.
02:10Euro qui peut être, pourquoi c'est sur Juju ?
02:12Un euro qui peut être en milieu pour certains, vous le verrez.
02:15Jour de volée, vous l'avez compris, mais aussi jour de finale de top 14
02:18ou encore jour de championnat de France d'athlétisme.
02:21On va en parler tout de suite avec le dernier médaillé d'or français
02:24en athlétisme au JO qui nous attend et qui a un sacré défi.
02:27C'est l'invité de l'équipe de choc.
02:32C'est le meilleur perchisse français de tous les temps avec son record du monde à 6m16.
02:35On le rappelle qu'il va tenter de se qualifier pour les JO ce week-end
02:38aux championnats de France. Renaud Lavillénit est avec nous.
02:41Salut Renaud, ça va ?
02:42Salut, oui, ça va, merci.
02:43J'avais demandé un bonjour de ton jardin à Clermont avec le sautoir derrière.
02:47Visiblement, la météo ne le permet pas.
02:49On a un petit orage qui vient changer un peu les pleurs, donc c'est pas grave.
02:53On prend la place du bureau qui est plutôt bon aussi quand même.
02:56Qui est bien rangé.
02:57On rappelle le contexte. Ce week-end, on dispute les championnats de France à Angers
03:00à suivre d'ailleurs dès maintenant sur l'équipe live et puis dimanche à 13h sur la chaîne.
03:04Dernière chance pour certains athlètes d'aller chercher un ticket olympique.
03:07On est à 28 jours des Jeux, donc grosse pression.
03:09Toi Renaud, comment tu te sens déjà physiquement, mentalement ?
03:12Pas trop de stress, il paraît que tu as fait une semaine de boulot intense.
03:15Raconte-nous.
03:17Déjà, pour moi le plus important, c'est physique.
03:20Parce que quand tu remets dans le contexte où il y a neuf mois,
03:23j'étais à Paris en train de me faire charcuter l'Istio.
03:26Déjà, c'est quand même plaisant pour moi de pouvoir revenir,
03:29de pouvoir refaire des compétitions.
03:31Après, c'est frustrant d'avoir heurté de très peu au niveau des minima olympiques.
03:37Maintenant, la petite blessure que j'ai eue il y a deux semaines et demie
03:41semble être plutôt bien derrière moi.
03:44J'ai réussi à bien m'entraîner cette semaine,
03:45ce qui n'est quand même pas anodin.
03:48Du coup, dimanche, j'ai deux objectifs.
03:51Forcément, le premier, c'est déjà de pouvoir sauter bien,
03:55de pouvoir à minima jouer un podium,
03:58parce que c'est, quoi qu'il arrive, l'objectif de tous les championnats de France.
04:01Et puis, s'il y a le podium derrière, après,
04:04ça va être de monter forcément le plus haut possible
04:07et tenter de faire ses minima pour aller décrocher le billet pour Paris.
04:12C'est un bon challenge.
04:15Je pense que j'en ai déjà relevé des plus durs,
04:17mais celui-là, il est quand même assez sympa.
04:19C'est une équipe au double, donc ça va être cool quand même.
04:23Des minima qui, on le rappelle, sont à 5,82 mètres.
04:26Renaud, je vais faire un truc horrible, s'il te plaît, ne raccroche pas tout de suite.
04:29C'est la liste des derniers ratés.
04:30Tu es encore avec nous ? Ça va.
04:31Parce que ces dernières semaines, tu rates, si je ne dis pas de bêtises,
04:345,60 mètres au Bourget.
04:35Ensuite, tu rates 5,60 mètres à Grenoble.
04:37Ensuite, tu rates 5,50 mètres à Toulouse.
04:40Le bilan est horrible, même si la météo a été mauvaise.
04:43Bien sorti de son contexte, c'est bien.
04:46Je suis désolée.
04:47Comment tu encaisses ça ?
04:48Est-ce que tu as déjà connu une période aussi difficile ?
04:51Je ne mens pas en même temps, c'est la vérité, Renaud.
04:54Oui, sorti de son contexte, c'est la vérité.
04:56Après, je l'aurais mis de manière différente.
04:59Déjà, forcément, oui, c'est une situation que je n'ai jamais vécue
05:02parce que je n'ai jamais vécu quasiment deux ans sans perche,
05:05si ce n'est peut-être quand j'avais dix ans.
05:08Donc, la question ne se pose même pas.
05:11Là, après, le truc, c'est que j'ai dû reprendre les compétitions.
05:14Non pas parce que j'étais prêt, mais parce qu'il fallait,
05:17parce que le calendrier faisait que je n'avais pas le choix.
05:20Donc, forcément, il y a un petit manque de préparation.
05:23Il y a des petits trucs qui vont et qui vont moins bien.
05:26Moi, je suis quand même resté sur une sortie en Pologne avec 5,72 mètres
05:31où je rate de pas grand-chose les minimas.
05:34Derrière ma victoire à Pierre-Bénit où je fais 70,
05:39et c'est en plus sur ce saut-là où je me blesse,
05:42mais j'arrive quand même à sauter à 80 derrière.
05:45Ce qui fait que les trois compétitions qui ont suivi,
05:48ce sont des compétitions où j'avais besoin de sauter
05:51pour voir où j'en étais physiquement.
05:54Parce que si j'étais resté à la maison en me disant « je vais me réparer »,
05:57j'aurais sûrement perdu le rythme, etc.
06:00Donc, on va regarder ça.
06:03C'est comme ça, c'est chiant, c'est pénible.
06:06J'ai eu des contextes en plus où les conditions ne m'ont pas aidé.
06:09Quand tu es en perte de repère, c'est encore plus compliqué.
06:12Mais voilà, ça fait partie du jeu.
06:15J'ai une situation qui n'est pas « confortable ».
06:19Mais comme je le dis avec quand même pas mal de légèreté,
06:22c'est que j'aurais pu ne pas être capable de défendre mes chances tout de suite
06:26parce que l'opération aurait pu demander plus de temps que prévu.
06:30Donc, je retiens ce côté positif.
06:33Et depuis les images qu'on voit à Toulouse,
06:37la barre des 5,50 que j'ai ratée ce jour-là,
06:41je l'ai passée plusieurs fois à l'entraînement et même plus.
06:44Donc, j'ai réussi à remettre un petit peu les choses en ordre.
06:48Et donc, il n'y a plus qu'à attendre maintenant dimanche
06:51de voir si je vais m'en sortir, en tout cas je l'espère.
06:55Et puis, on verra un petit peu tout ça.
06:59Tu nous rassures en nous disant ça. Parfait.
07:01Pierre Boubi, tu te souviens, il était en plateau la dernière fois.
07:03Il adore la perche.
07:04Salut Renaud.
07:05Je t'ai vu arriver avec plein d'enthousiasme
07:07et les chiffres qu'a énoncé France tout à l'heure.
07:09Honnêtement, moi d'un point de vue de sportif,
07:13je me dis que tu ne vois que le positif.
07:15Je crois que tu n'as rien à perdre en fait.
07:18Étant donné le blessure que tu as eue, vu comment tu es revenu.
07:21C'est que du kiff. Si tu passes, tant mieux.
07:23Si tu ne passes pas, tu auras fait ce qu'il fallait et puis basta.
07:26Après, c'est le discours que j'ai depuis un an.
07:29Il y a un an, j'arrivais à peine à choser 5,40 au mieux.
07:32J'avais mal partout, c'était un enfer.
07:34Je me suis fait opérer.
07:35Et dès lors que j'ai eu cette opération,
07:38je savais que quand j'entends quelques témoignages de personnes
07:42qui ont eu la même chose,
07:43ils ne sont pas revenus au plus haut niveau
07:46et encore moins en si peu de temps.
07:48Donc là, clairement, la calife pour les Jeux de Paris,
07:51c'est que du bonus.
07:52Si j'y arrive, franchement, ça sera extraordinaire.
07:55Je serai extrêmement ravi.
07:57Si je n'y arrive pas, je ne pourrai en tout cas
07:58nourrir aucun regret parce que j'aurais tout donné.
08:01Et ce n'est pas pour autant que ça me fera arrêter.
08:03Là, j'ai repris du plaisir à ressauter.
08:06Et puis maintenant, je vais reprendre le temps
08:09de continuer de construire mon corps
08:12pour continuer à prendre du plaisir.
08:14Mais ça, c'est un grand champion.
08:15Et on croit en toi, Renaud.
08:16Merci beaucoup d'être venu témoigner à quelques jours comme ça.
08:19On compte sur toi pour assurer le show dimanche.
08:20Dimanche, 12h30, météo, pas bouffant.
08:22Oui, on a bloqué.
08:24On va voir.
08:25De toute façon, quoi qu'il arrive, on n'a pas le choix.
08:26Donc, il va falloir se donner les moyens d'y arriver.
08:29Et puis voilà.
08:30Être à un championnat, c'est toujours particulier
08:33avec des émotions différentes.
08:34Donc, quoi qu'il arrive, voilà.
08:36Le cerveau, il est prêt.
08:37Le corps a l'air d'être plutôt prêt.
08:39Donc, ça va être sympa.
08:41Et on t'envoie toute notre force.
08:42Bon courage pour les 5,82 m sur dimanche.
08:44Salut Renaud.
08:45À suivre en direct à partir de 12h30,
08:46ces Championnats de France en direct d'Angers.
08:48Puis ensuite, on le retrouvera aussi sur le meeting de Paris,
08:50la Ligue de Daman, le 7 juillet sur la chaîne L'Equipe.
08:53C'était le petit instant athlée.
08:54Je sais qu'Erwann t'aurait voulu poser des questions,
08:56mais on est pressé.
08:57Pourquoi ?
08:58Il faut aussi qu'on parle de l'euro.
08:59Et on va sur la planète bleue.
09:00Tout de suite.
09:02Je suis prête, moi.
09:03Tu rigoles ?
09:04Tu rigoles ?
09:05Tu rigoles ?
09:08C'est Bertrand Latour peut-être qui n'était pas prêt depuis l'Allemagne.
09:11Mais s'il est toujours prêt, Bertrand.
09:12Re-bonjour.
09:13Alors, hier, on l'a suivi.
09:15On a eu la chance de suivre un moment passionnant en direct.
09:17C'est dans l'équipe de chèque.
09:18L'équipe de choc.
09:20L'équipe de chèque, c'est pour Erwann.
09:22C'était l'entraînement des bleus en direct.
09:24Mais on n'a pas vu toute la séance.
09:26Rassure-nous, tout s'est bien fini.
09:27Il n'y a pas eu de petits bobos, des choses à retenir.
09:29Je ne sais pas.
09:30D'une note ronde.
09:31Ton ressenti ?
09:34Non.
09:35Aucun blessé.
09:36À date, pour l'équipe de France, il y a eu, pour ceux qui n'ont pas pu suivre l'émission
09:40hier, un travail physique pour les joueurs qui étaient remplaçants lors du précédent
09:44match et Kyan Mbappé et Jules Koundé.
09:46Ensuite, une opposition à 8 contre 8.
09:48Pour certains, exercice de finition devant les cages, notamment pour certains joueurs
09:52à vocation offensive.
09:53Parmi les bonnes nouvelles, certains ont retrouvé l'efficacité qui les fit depuis le début
10:00de la compétition et ces trois premiers matchs.
10:02Sur certaines séances auxquelles on avait pu assister, ce n'était pas toujours très
10:06brillant offensivement.
10:07Pour les titulaires, c'était quelques foulées pour certains, un peu plus pour d'autres.
10:12Un peu de travail en salle.
10:13Et d'écrassage en quelque sorte pour ceux qui ont eu beaucoup de temps de jeu lors du
10:19précédent match.
10:20Ça avait été bien analysé en plateau par Pierre Bouby.
10:22Aujourd'hui, c'est huit clos ? Pas trop de boulot pour toi du coup Bertrand ?
10:26C'est l'inverse.
10:27Quand il y a des huit clous, c'est encore plus dur d'avoir les informations.
10:34D'autant que maintenant, le centre d'entraînement, on peut le dire, la Home de Luxe Arena, n'a
10:40plus de secret pour le staff de l'équipe de France.
10:42Donc c'est extrêmement difficile, voire impossible de pouvoir laisser nos yeux traîner.
10:47Donc on va attendre sagement la fin pour essayer de se renseigner ensuite.
10:51C'est une séance importante, blague à part, parce qu'on est à trois jours de la rencontre
10:55de ce huitième des finales contre les Belges et des grosses séances, il n'y en a pas beaucoup.
10:59Aujourd'hui, on en sera une.
11:00Je ne sais pas le contenu de cette séance là encore, mais à J-2 et à plus forte raison,
11:05la veille de la rencontre, les entraînements sont courts, une heure seulement.
11:09Donc il se passe beaucoup moins de choses.
11:10Aujourd'hui, ils vont pouvoir vraiment travailler sur ce qu'ils préparent contre les Belges.
11:13Parfait ça.
11:14Merci Bertrand.
11:15On te retrouve un petit peu plus tard.
11:16Et même maintenant, je crois, je ne sais pas si tu veux intervenir, tu aimes le rugby
11:20ou pas ?
11:21Je ne sais plus si c'est ton émission ou pas.
11:23Je n'aime pas ça, j'adore.
11:24Alors tu restes avec nous parce qu'on va parler rugby jour de match à Marseille.
11:28La finale de top 14 entre le tenant du titre, le Stade Toulousain et Bordeaux, qui fait
11:32d'ailleurs la une de votre journal, le top du top titre l'équipe ce matin.
11:36On le voit en la une du journal ou pas ? Sinon on le verra un petit peu plus tard.
11:39Voilà comme elle est jolie.
11:41Juju, qu'est-ce que tu as à nous mettre sous la dent sur cette opposition ?
11:42On va vous dire que Toulouse va viser un 23ème Brénus pour ce soir au Stade Vélodrome.
11:48Un troisième doublé même possible pour le Stade Toulousain qui a gagné la Champions
11:52Cup un peu plus tôt dans la saison.
11:53Toulouse qui a gagné ses neuf dernières finales.
11:58Donc ça en fait le grandissime favori puisque l'UBB en face découvre cette altitude.
12:03C'est la première finale de top 14 pour l'UBB.
12:05Alors cette finale, elle semble un peu déséquilibrée.
12:09Ça fait quelques jours maintenant qu'on en parle.
12:10Le Stade Toulousain, archi-favori.
12:12Est-ce que c'est déjà joué d'avance pour vous, Pierrot ?
12:15On a un petit peu vu l'histoire des deux clubs.
12:19Evidemment que ça a une part de réussite avec le Stade Toulousain qui est un mastodonte
12:26du rugby français.
12:27Evidemment par rapport à l'UBB, mais moi je crois que oui.
12:30C'est pire ?
12:32Oui.
12:33Et puis il y a Jalibert qui revient de blessure, je ne sais pas comment il fait, qui est le
12:38joueur de cette équipe qui peut faire changer les choses, qui revient avec une seule jambe.
12:42Et puis de l'autre côté, tu as une armée qui a l'habitude de ces sphères-là et je
12:51pense qu'il va complètement les avaler.
12:52Donc moi j'ai très peur pour l'UBB.
12:54Ça fera de l'expérience.
12:55Mais pour moi, je n'ai aucun doute sur la victoire du Stade Toulousain.
12:57Et en face, qu'est-ce qu'on en pense ?
12:59C'est Toulouse en finale, que ce soit de Coupe d'Europe ou de Championnat de France,
13:03c'est une ADN.
13:04On a tous entre 30 et 40 ans, on a l'impression qu'on a toujours connu Toulouse au top.
13:09Du rugby continental ou national.
13:12Ils sont en plus sur une saison quasi historique.
13:15Évidemment qu'ils sont grandissimes favoris.
13:18Maintenant, je vais vous sortir un lieu commun, mais il y a sur un match, tout est possible
13:22dans le sport.
13:23Ça sera aussi à l'UBB, je pense, dans l'entame, d'envoyer un petit peu, c'est un sport qui
13:27l'est très déjà, mais envoyer du bois, comme on dit, être très physique dans les
13:30impacts et essayer de faire douter cette équipe-là, si c'est possible.
13:33Moi, je pense que quand on n'a rien à perdre, en fait, on a tout à gagner.
13:37Voilà ce que devra se dire l'UBB.
13:39Maintenant, c'est que faire bouger Toulouse encore plus cette saison, c'est très compliqué.
13:43Bertrand Latour, en direct de l'Allemagne, mais pour parler rugby, je crois que pour
13:47toi, ce n'est pas si joué d'avance que ça, c'est ça ? Tu penses que Bordeaux a quand
13:50même une petite chance de bousculer ce stade toulousain ?
13:52Qu'est-ce qu'il y connaît, lui ?
13:54Oui, le stade toulousain, il ne joue pas contre le SUH1, il joue quand même contre une grosse
13:59équipe.
14:00Évidemment que les Toulousains sont favoris.
14:01Il y a l'historique, bien sûr, ça compte, mais il y a aussi la saison des Toulousains
14:06qui ont régné en Coupe d'Europe.
14:08Mais si vous prenez la composition d'équipe de Bordeaux, autant devant, ils peuvent être
14:12inférieurs à Toulouse pour ce qui est de derrière, des lignes arrière.
14:15Du 9 au 14, vous n'avez que des internationaux français qui, pour certains, jouent.
14:19Vous avez Lucus et Jalibert.
14:21Sur les deux ailes, il y a Biel Barret et Damien Penault.
14:25Pierre disait que le seul joueur qui est capable de faire la différence, c'est Jalibert.
14:28Oui, c'est vrai, c'est le chef d'orchestre, mais Damien Penault, pas besoin de vous raconter
14:31ses qualités.
14:32C'est le meilleur marqueur de l'équipe de France, ou un des meilleurs marqueurs de l'équipe
14:36de France.
14:37Il peut faire de grosses différences.
14:38Moé Fana, deux portaires au centre.
14:39Il y a plein de grands joueurs dans cette équipe-là.
14:42Oui, Toulouse part avec les faveurs des pronostics, mais ce n'est pas aussi déséquilibré que
14:47votre plateau.
14:48Il n'y aura pas 40 points d'écart ce soir.
14:50Je suis d'accord avec ce que tu dis, Bertrand, sur les compos, etc.
14:54La problématique, c'est que tu me dis si je me trompe, mais je crois que Jalibert est
14:57en plein test.
14:58Il n'est pas en pleine capacité de rechute.
15:01Il est loin d'être à 100% et c'est une blessure musculaire.
15:04Il n'est pas là avec une attelle ou un truc où c'est juste la douleur.
15:08Tu ne prends pas un anti-inflammatoire et tu joues.
15:10Là, c'est un all-in.
15:12Ils sont en train de faire un all-in.
15:13Et puis, personne ne dit, Bertrand, qu'il va y avoir 40 points d'écart.
15:16Le bébé, il faut une super saison et s'ils sont là, attention, on n'arrive rarement
15:18aux finales du top 14 par hasard.
15:20Maintenant, on ne connaît que tous les petits détails d'une finale, la discipline notamment
15:24dans ce sport qui est très important.
15:26On sait que souvent, ce sont des choses qui font basculer les matchs du côté du Stade
15:32Je vais être devant ma télé, j'espère ne pas voir un match où il y aura 40 points d'écart.
15:37J'en suis même sûr qu'il n'y aura pas 40 points d'écart.
15:39On va parler du coach de Toulouse, Hugo Mola, qui est en poste depuis 2015, le coach de 51 ans,
15:46qui a évoqué l'expérience des grands rendez-vous.
15:48Mais pour lui, ça ne reste pas une garantie de succès non plus.
15:51Écoutez-le au micro d'Hassane Sahel.
15:54Je ne sais pas si à ce mesure, l'expérience, c'est comme l'inconscient culturel, il transpire
16:01dans l'équipe et dans l'entourage de l'équipe des choses qui font que notre culture de club
16:08nous a amené très souvent à gagner en finale et arriver très souvent dans cette disposition-là.
16:16L'expérience des uns contre l'inexpérience des autres, ce serait trop simple de parler que de ça.
16:23Là où peut-être peut agir l'expérience, c'est dans la capacité à appréhender l'événement
16:27et à jouer ton rugby et ne pas passer à côté de ça.
16:30Sacha, tu es d'accord, l'expérience n'est pas une garantie de succès ?
16:33Non, ce n'est pas une garantie de succès.
16:35Je vais faire un petit parallèle avec l'euro.
16:38La Belgique ?
16:39Non, pas du tout.
16:40Je vais parler de l'euro 92, à l'époque où le Danemark gagne 2-0 contre l'Allemagne.
16:45C'est l'Allemagne qui est favorite à ce moment-là.
16:46Le David contre Goliath en finale, ça existe.
16:49Il y a une vraie possibilité.
16:50D'accord, les pronostics sont 90-10 pour Toulouse, il y a cette expérience.
16:58Mais il peut se passer des choses, une blessure, il y a certainement peut-être des fautes
17:05qui peuvent être provoquées d'un côté, qui peuvent faire par exemple que le timing
17:08de la façon dont Toulouse veut gagner ne sera pas celui qu'ils avaient attendu.
17:13Il va falloir gérer l'impondérable.
17:15Cet impondérable, il existe et c'est une réalité lors d'une finale.
17:18Oui, mais moi je veux bien, mais je pense que le rugby est un sport où la force de
17:23chaque élément fait vraiment la différence contre la force d'éléments de l'autre équipe.
17:28Tu vois ce que je veux dire ? C'est difficile, dans le football c'est possible, tu le vois
17:32en Coupe de France, dans tous les matchs, même si t'es un petit, on l'a vu avec la
17:36Géorgie récemment, mais au rugby, je pense que quand t'es plus fort, t'es plus fort.
17:40C'est l'impact physique en fait.
17:41C'est comme un peu un petit peu au basket, enfin tu me dis si je me trompe Erwann, mais...
17:44Mais quand t'es plus fort, tu veux dire au sens physique du terme ?
17:46Oui, parce que c'est comme au foot, tu peux faire plus de surprises que dans le sport.
17:53Mais on en a vu beaucoup des surprises dans le rugby, le rugby tu peux aussi par le fait
17:59de se dire, alors c'est un peu cavalier de dire sur ce match-là on met la tête, là
18:03oui ils ne veulent pas mettre la main, et tu peux faire basculer sur cet impact physique
18:07aussi par rapport au rugby, et Bertrand le disait pour le coup, ils ont aussi des internationaux,
18:11c'est pas une finale de Coupe de France avec une équipe de fédéral de carrives.
18:16Non, mais j'ai l'hiver là, tout de suite, il n'est pas international.
18:19Bertrand, j'ai l'impression pour conclure que en plus Toulouse a un peu raté sa demi-finale
18:24face à La Rochelle, c'était gagné, mais c'était pas extraordinaire, et qu'ils passent
18:27rarement deux fois à côté de leur match, et qu'ils vont vraiment vouloir prouver qu'ils
18:30ont le niveau pour être champions de France.
18:35Non mais ils sont passés à côté, je ne suis pas forcément d'accord avec toi, ils
18:38ont eu de l'adversité, mais La Rochelle n'a pas réalisé une grande saison régulière
18:42de top 14, il ne faut pas oublier qu'ils ont gagné les deux dernières Coupes d'Europe,
18:46donc battre La Rochelle c'est difficile, même pour Toulouse, Toulouse cette année
18:51fait une grande saison, parce que déjà ils ont été champions d'Europe, et c'est extrêmement
18:54difficile de gagner leur Champions Cup, c'est une Coupe d'Europe avec des équipes sud-africaines,
18:58donc c'est un concept quand même, mais bref, vous avez compris ce que je voulais dire,
19:01mais il n'y a pas de marge énorme, ils ont gagné à la fin de la fin, et ils ne mettent
19:04pas 40 points à tout le monde, c'est extrêmement dur, et le niveau est très dense, et c'est
19:08d'ailleurs pour ça que notre championnat est probablement, en tout cas, un des meilleurs
19:11si ce n'est le meilleur au monde, donc moi je trouve que ce qui se dégage de ce que
19:14vous dites, je trouve que vous sous-estimez un peu l'UBB, qui à sa décharge, à son
19:21débit, a effectivement cette interrogation jalibère, et c'est vrai que ce sera intéressant
19:26de savoir dans quelle mesure il est capable de jouer ou non, et combien de temps, et à
19:29quel niveau, ça c'est vrai, donc effectivement c'est une interrogation et une faiblesse,
19:32et l'inexpérience de ces finales-là comparées à Toulouse, mais moi je pense qu'ils vont
19:38avoir plus de, ils vont avoir vraiment du fil à rotor les Toulousains, franchement.
19:41Mais on aime bien quand on n'est pas d'accord, c'est parfait Bertrand, merci, on se retrouve
19:44un peu plus tard, il y a les enfants derrière toi qui commencent à s'emballer, on rappelle
19:47qu'on est en direct de l'hôtel des Bleus, nous après la pub, c'est ce qu'il y a,
19:51ils veulent un autographe, ils veulent faire une photo, après la pub on continue de parler
19:57des Bleus, mais des espoirs cette fois qui sont à Clairefontaine en ce moment, qui s'entraînent
20:01sous la houlette de Thierry Henry, c'est l'équipe de France Olympique qui apprend
20:04à se connaître, à un petit peu faire connaissance et à surtout progresser, avant ce grand rendez-vous
20:09olympique, on ira à Clairefontaine juste après la pub, à tout de suite.
20:12Ils voulaient un autographe.
20:20La suite de l'équipe de choc, l'émission qui laisse la priorité au direct et d'ici
20:23trois quarts d'heure maintenant, on sera en direct de cette salle à Pols en Pologne
20:27pour le match France-Italie, c'est un quart de finale de Ligue des Nations, c'est les
20:30Bleus qui sont déjà à échauffement, on dirait, on avait Jean-Patrick hier en direct
20:33qui nous expliquait à quel point cette compétition était importante, mais ils s'étirent, voilà,
20:37t'as peut-être pas beaucoup fait d'étirements dans ta vie, Pierre Boubi, c'est important
20:39les étirements.
20:40T'as rarement échauffé comme ça.
20:41Et tiré non plus, t'as joué au moins ? T'as rarement joué à ce niveau-ci aussi.
20:46Au volet ? Ah oui, c'est dans le niveau international, je te le dis, t'es sûr.
20:50France-Italie, ce sera à 17h, nous on va faire le tour de la planète sport avec Juju,
20:54qui sautille, toujours.
20:55C'est Philippe Bouvard le mec.
20:58Question de Madame Bollefeuille.
21:01Demain, c'est le grand départ du Tour de France.
21:04Oui !
21:05Du Tour de France, oui exactement, nous sommes déjà en Italie, à Florence même, avec
21:09notre envoyée spéciale.
21:10Salut Claire, est-ce que tu peux nous raconter un petit peu la journée des coureurs ?
21:14Ok Claire.
21:15Salut Julien, salut France.
21:18Là, je fais exactement ce que les coureurs cherchent le plus aujourd'hui.
21:22L'ombre, parce qu'il fait très chaud à Florence, le repos aussi un petit peu, le
21:27rafraîchissement bien sûr aussi, parce que franchement, là on va en avoir besoin.
21:30On est la veille du Tour de France, mais en fait les coureurs n'ont pas arrêté depuis
21:33une semaine quasiment.
21:34Il y a eu le voyage jusqu'en Italie, il y a eu la présentation des équipes hier, il
21:37y a les confs de presse, les sollicitations médiatiques, les sollicitations des sponsors
21:41également.
21:42Donc aujourd'hui, on est en train de chercher du repos après une grosse semaine, alors
21:45que le Tour de France n'a pas encore commencé.
21:47On a quand même, nous, été à la rencontre de certains coureurs, dont Romain Bardet,
21:50ça va vous intéresser ce matin.
21:52Romain Bardet qui nous a raconté bien sûr ce qu'il attendait de son dernier Tour de
21:56France.
21:57On sait qu'il va prendre sa retraite, ce sera en juin prochain maintenant.
22:01Donc voilà, il a très envie d'aller dans des échappées, de tenter des victoires d'étape
22:04et tout.
22:05Il est surtout très détendu, très souriant, donc c'est un coureur qu'on attendra.
22:08Et évidemment, on garde un oeil, nous, sur Pogacar, Vingegaard, Roglic et Evenpool, qu'on
22:13attend très frais demain au départ.
22:16On va te retrouver toute la journée encore dans nos émissions, et puis même demain
22:20pour ce grand départ du Tour de France.
22:22Pourquoi tu râlais Pierre ?
22:24Non, non, c'est qu'en clair, nous expliquait le programme que les coureurs faisaient depuis
22:29la semaine.
22:30Je disais que c'était leur travail, ça fait partie du job.
22:34Si tu cours à ce niveau, c'est que tu as des sollicitations, c'est normal.
22:37Il râle tout le temps.
22:38Non mais c'est vrai, non ?
22:39Mais c'est comme dans le foot, quand tu es obligé de faire des confs de presse, tu es
22:43obligé, ça fait partie du boulot.
22:45Est-ce que notre cher Bertrand nous entend en direct d'Allemagne ?
22:48Est-ce que tu es là Bertrand ? J'ai un petit doute.
22:51Oui, tu es là.
22:52Bien sûr.
22:53Bertrand, est-ce qu'on connaît déjà le vainqueur de ce Tour de France ?
22:55Je parle de Pogacar, bien évidemment, qui a gagné le Giro, mais il reste très compliqué
23:00de faire doubler Giro-Tour de France.
23:02Il est bébé quand même.
23:07Très bon.
23:08Et à David Gaudu, qui a priori a vraiment la confiance de son équipe, de ce que j'ai compris.
23:14C'est sûr que ce doublé-là, il est très rarement arrivé dans l'histoire.
23:18Le dernier étant de mémoire en 1987, ou Pantani, je ne sais plus, j'ai un petit doute.
23:23En tout cas, c'est extrêmement difficile à réaliser.
23:25Moi, je ne suis pas si sûr que ça, que le Tour de France soit gagné par Pogacar, parce
23:29qu'évidemment, il a donné une impression de très grande facilité sur le Tour d'Italie,
23:33mais la concurrence n'était pas la même.
23:35Il y a aussi quand même l'enchaînement pour lui, parce que tout lui paraît simple,
23:39mais enchaîner deux grands tours consécutivement, c'est très difficile.
23:43Il y a aussi le Covid qui l'a touché.
23:45Il l'a dit en conférence de presse, donc comment il réagira-t-il ?
23:48Ça, c'est une autre question.
23:49Ce n'est plus le même Covid qu'il y a quelques années, mais il faut surveiller ça.
23:52Je pense que nos amis néerlandais, Visma et Lisebaeck, s'ils ont plusieurs cartouches,
23:59il y a Vingegaard, bien évidemment, on verra dans quelle forme il est,
24:02mais il y a aussi Jørgensen, qui a été très impressionnant, qui a été à deux doigts
24:05de gagner le Critérium du Dauphiné contre Primoz Roglic.
24:07Il peut se passer plein de choses.
24:09Donc, même s'il a une Armada, même s'il a été impressionnant sur le Giro,
24:12je ne pense pas du tout que ce soit fait d'avance, au contraire.
24:15Merci Bertrand.
24:16Claire, je vais te poser la même question.
24:17Est-ce qu'on connaît déjà le vainqueur du Tour de France ?
24:22Moi, je suis un peu moins mesurée que Bertrand.
24:25Je pense que vraiment Pogacar s'avance ici en ultra-favori.
24:28En tout cas, c'est ce qu'on entend vraiment beaucoup.
24:30Et puis, pour justement nuancer les propos de Bertrand,
24:33évidemment, il y a énormément d'inconnus.
24:34Mais c'est vrai qu'hier, on était à la conférence de presse de Jonas Vingegaard,
24:37celui qui a gagné le Tour de France les deux dernières années.
24:39Et à aucun moment, il a dit qu'il ne voulait gagner le Tour de France.
24:42À aucun moment, il a parlé de son état de forme à 100%, par exemple.
24:46Je pense qu'il est dans un énorme doute en ce moment, Jonas Vingegaard.
24:49Il aura plus de réponses dès demain.
24:50Ce sera vraiment compliqué, déjà, ce week-end.
24:52Mais voilà, on s'est vraiment posé des questions avec les journalistes danois,
24:56notamment, en se disant, tiens, il n'a jamais affirmé quoi que ce soit,
24:59ce double vainqueur du Tour.
25:01Claire, moi, j'ai juste une question par rapport à Vingegaard, justement.
25:04Est-ce que tu penses qu'il peut monter en pression
25:07et justement avoir trois premiers jours tranquilles pour voir un petit peu son état
25:11et après lancer les chevaux ?
25:14Oui, c'est clairement, en tout cas, ce qu'on a l'air de penser tout autour de lui.
25:20Même lui l'a dit hier.
25:22En effet, il a dit qu'en fait, il va falloir tenir bon pendant les premiers jours
25:26et mon état de forme va s'améliorer.
25:28Je serai de mieux en mieux sur les deuxième et troisième semaines.
25:31Le seul problème, c'est que ça reste une première semaine compliquée
25:34avec déjà deux étapes compliquées, mais déjà de la montagne aussi,
25:36qu'on va vite affronter.
25:38Donc voilà, si Pogacar est en super forme, par exemple,
25:40et qu'il crée déjà un écart,
25:42on peut déjà avoir une situation un peu déséquilibrée,
25:46en tout cas au début de la deuxième semaine, par exemple.
25:48Bertrand, je crois que tu voulais répondre à l'intervention précédente de Claire
25:51concernant Pogacar.
25:53De l'Italie à l'Allemagne, c'est génial !
25:57C'est l'Europe, c'est la grande Europe.
25:59Moi, je ne suis pas surpris que Vingegaard ne se soit pas avancé,
26:02dans la mesure où la dernière fois qu'on l'a vu sur une course,
26:04il a terminé dans une ambulance.
26:05Donc il n'a aucune raison de se mettre une pression supplémentaire
26:07en disant je viens ici pour tout casser.
26:09Ce que j'imagine, en tout cas aisément,
26:11c'est qu'il y a eu des tests qui ont été réalisés
26:13et que quand vous arrivez sur une épreuve
26:15dont vous êtes double vainqueur en titre,
26:17s'il pensait faire groupe étau,
26:19il ne serait pas venu pour passer un mois de juillet
26:21à porter les bidons pour ses coéquipiers.
26:23Moi, je pense que s'il vient, c'est qu'il a quand même quelques garanties
26:25qu'il ne veut pas dire publiquement, forcément,
26:27parce que c'est inutile, puisqu'il a peu de points de référence.
26:30Mais moi, je pense qu'il ne vient pas là pour prendre le bouillon
26:32pendant trois semaines.
26:34Et j'insiste à nouveau, je pense que Jorgensen,
26:36que je connais parfaitement Claire,
26:38moi, il m'a donné de grands signes de qualité
26:40et que c'est un plan B qui serait un plan A
26:42dans pas mal d'équipes.
26:44Merci beaucoup Bertrand et merci également à Claire
26:46qu'on retrouve un peu plus tard dans nos émissions.
26:48On va enchaîner maintenant avec de l'athlétisme.
26:50Et c'est une figure, vraiment, de l'athlétisme français
26:52qui tire sa révérence.
26:54À 34 ans, le sprinter Christophe Lemaitre
26:56a annoncé au journal L'Équipe
26:58qu'il mettait un terme à sa riche carrière.
27:00On rappelle qu'il est toujours recordman français
27:02sur 200 mètres.
27:04Lemaitre a fait cette annonce à la veille des championnats de France
27:06qui démarre aujourd'hui sur la chaîne L'Équipe.
27:08Il est usé physiquement
27:10et après une énième blessure, et il ne participera pas
27:12aux Jeux Olympiques de Paris,
27:14il a expliqué sa décision au journal L'Équipe
27:16que le corps n'arrivait pas à suivre,
27:18même en faisant les choses bien.
27:20C'est pourquoi j'ai décidé de m'arrêter.
27:22Je vais faire de l'athlétisme pour mon plaisir.
27:24Je ne vais plus m'embêter à faire du haut niveau.
27:26Je rappelle, Lemaitre, c'est 4 titres de champion d'Europe
27:28dont 2 sur 100 mètres.
27:30Il a gagné le 200 mètres, il a gagné le 4 fois 100 mètres
27:32au championnat d'Europe.
27:34Il a également été le premier sprinter blanc
27:36sur la course reine.
27:38C'est l'argent au championnat du monde.
27:40C'est le bronze.
27:42Double médaillé olympique
27:44en bronze pour Christophe Lemaitre.
27:46Moi, Pierre, j'ai une question.
27:48Est-ce que c'est une légende de l'athlétisme français
27:50pour toi ?
27:52Ben non.
27:54La vache !
27:56Attendez, je peux m'expliquer quand même.
27:58Vas-y, vas-y.
28:00Je suis étonné par ses propos.
28:02Moi, légende, je pense à Méliballa,
28:04Mimoune, Marie-Jo, évidemment.
28:06Je ne peux pas le mettre sur le même plan
28:08que Marie-Josée Perrec.
28:10C'est impossible pour moi.
28:12Même Renaud Lavillenie.
28:14Même s'il était avec des phénomènes, je suis d'accord.
28:16Malgré tout,
28:18je n'ai pas de vrai truc en tête.
28:20Il ne m'a pas marqué émotionnellement.
28:22Moi, j'ai besoin de ça
28:24pour m'identifier à des sportifs
28:26de l'athlétisme français.
28:28Marie-Josée Perrec, moi, ça me touche.
28:30Renaud Lavillenie, ça m'a touché
28:32parce que je l'ai vu aussi.
28:34Mais la question, ce n'est pas de savoir
28:36s'il est au niveau de Marie-Jo.
28:38Marie-Jo, c'est Marie-Jo.
28:40C'est la reine.
28:42Maintenant, la question, c'est de savoir
28:44si c'est une légende.
28:46Bien sûr que c'est une légende.
28:48Faire une médaille sur du sprint
28:50face à tous les monstres qu'il y avait
28:52avec Schoenbach et tous les autres
28:54qui étaient chargés comme des mules
28:56aux Jeux Olympiques, c'est ce qu'il a fait.
28:58Il y a une certaine forme de longévité.
29:00Quand on a regardé un Français
29:02sur des finales du 100 et du 200 aux Jeux Olympiques
29:04se dire qu'on peut faire médaille,
29:06c'est exceptionnel.
29:08La concurrence sur le sprint, on la connaît.
29:10Les Jamaïcains, les Américains,
29:12c'est déjà intouchable.
29:14On ne s'est jamais dit qu'il allait pouvoir les battre
29:16mais qu'il allait pouvoir rivaliser.
29:18On va aussi remettre les choses au niveau national.
29:20Est-ce que c'est une légende de l'athlète française ?
29:22Évidemment.
29:24Il a roulé sur le continent.
29:26En France, je ne t'en parle même pas.
29:28Si le mètre n'est pas une légende de l'athlète français,
29:30ça veut dire que tu mets beaucoup de monde.
29:32Pas tant que ça.
29:34L'athlétisme, il y a beaucoup de disciplines.
29:36On peut le comprendre qu'il est une sprinteuse.
29:38Tu ne parles que du sprint.
29:40Il y a d'autres disciplines que le sprint.
29:42Le sprint, c'est quand même la catégorie reine.
29:44Le 100 mètres.
29:46Il a réussi à exister là-dessus.
29:48Pour moi, c'est une légende.
29:50Le fait de passer sous les 10 secondes
29:52pour, tu l'as dit, un athlète blanc,
29:54c'est quelque chose de tellement extraordinaire
29:56dans la performance,
29:58dans l'histoire de l'athlétisme en général,
30:00que déjà, c'est à saluer comme étant quelque chose de légendaire.
30:02Tu penses que Shane Bolt est arrivé devant le truc
30:04et s'est dit, il faut faire attention,
30:06il y a le mètre qui est là.
30:08Personne n'a dit ça.
30:10Il n'y a personne qui peut
30:12communiquer avec Shane Bolt.
30:14C'est impossible.
30:16C'est la vérité.
30:18J'ai beaucoup de respect pour le mètre.
30:20La vitesse était loin d'être mon truc favori.
30:22Je trouve que
30:24avec ce qu'il a fait,
30:26c'est honorable, c'est fantastique.
30:28Il y a eu beaucoup de choses qui sont passées et il n'y a pas de problème.
30:30Par contre, légende, le mot est important quand même.
30:32En français, sur du sprint,
30:34c'est honorable.
30:36Je te trouve très sévère, Pierre.
30:38La médaille olympique est difficile
30:40pour tout le monde.
30:42Vu que c'est du sprint...
30:44C'est le seul athlète français qui a réussi à avoir
30:46une médaille olympique sur du sprint.
30:48C'est peut-être une légende du sprint français.
30:50Pas de l'athlétisme.
30:52On va parler un peu
30:54de NBA, Pierre.
30:56Je suis plus expert du plateau.
31:00LeBron James va pouvoir réaliser son rêve
31:02joué dans la même franchise que son fils,
31:04Bronny, qui a été drafté en
31:0655ème position par les Lakers
31:08de Los Angeles. Cette association
31:10serait une grande première puisque jamais
31:12un père et son fils n'évoluent en même temps
31:14en NBA. Bronny a donc été retenu
31:16en 55ème position, quasiment au bout
31:18d'une drafe qui ne comptait que 58 choix.
31:20Erwann, l'arrivée de Bronny
31:22aux Lakers intervient alors que LeBron
31:24a jusqu'à samedi pour activer
31:26sa dernière année de contrat aux Lakers.
31:28Tu me vois venir. Est-ce que LeBron a mis la pression
31:30à ses dirigeants pour prendre son fils et rester aux Lakers ?
31:32Son option, il ne va pas la prendre.
31:34Il va re-signer deux ans, le maximum.
31:38Pour ceux qui ne savent pas trop comment ça marche,
31:40il ne va pas prendre sa dernière année de son contrat,
31:42ce qu'on appelle une player option, et derrière
31:44il va re-négocier un contrat pour signer deux ans,
31:46pour prendre plus sur plus longtemps.
31:48C'est intéressant ta phrase du début,
31:50pour dire que LeBron va réaliser son rêve.
31:52Oui, il va réaliser son rêve. Je ne sais pas
31:54si c'est celui de son gamin. Alors oui, l'histoire
31:56est belle, c'est un magnifique documentaire
31:58Netflix. Maintenant, le petit, il sort quand même
32:00d'une année de fac à
32:02USC. Il n'a pas quand même
32:04affolé les stats.
32:06Il a le niveau pour l'NBA, franchement ?
32:08C'est un athlète. C'est un athlète,
32:10il va pouvoir un peu défendre, il va pouvoir sur du jeu
32:12rapide, courir, aller mettre quelques dunks
32:14sur contre-attaque. Mais on a quand même l'impression
32:16que c'est un caprice du daron, tu vois,
32:18ces images-là, quand il est sélectionné en 55ème position.
32:20Même lui, il est un petit peu
32:22gêné, la mise en scène.
32:24L'histoire est cool. Maintenant,
32:26la réalité, il va falloir qu'elle se rapproche aussi un petit peu
32:28de la volonté du père.
32:30C'est Djé Djéridik, le pote de LeBron, ancien joueur,
32:32qui va coacher. Il fait venir son fils.
32:34Où est le projet sportif dans tout ça ?
32:36Ça reste quand même les Lakers.
32:38Au-delà de ça, où est le projet humain pour lui ?
32:40La vidéo, elle est dramatique quand même.
32:42J'ai l'impression qu'il est plus
32:44gêné d'être là que... Là, franchement,
32:46t'arrives dans un vestiaire et tu sais déjà tout ce qui se passe.
32:48Et pour la petite info, l'agent
32:50de Bronny James et de LeBron James
32:52a appelé toutes les franchises qui auraient pu être intéressées
32:54pour drafter
32:56le petit avant. Il a dit, si vous le draftez,
32:58parce que comme c'est au second tour, t'es pas obligé
33:00d'honorer ton contrat, tu peux le jouer ailleurs. Il fait, il ira jouer
33:02en Australie. Ah ouais, il a mis la pression.
33:04Donc il a dit à toutes les franchises, si vous le sélectionnez, il jouera pas
33:06pour vous, pour que les Lakers le prennent. C'est quand même
33:08cousu de fil blanc, un petit peu trop à mon goût.
33:10Maintenant, on va voir... Maintenant, il y est.
33:12Il a réalisé son rêve. On va voir ce que ça donne.
33:14Toujours en NBA, Melvin Ajansa,
33:16lui, a été choisi en 55ème position.
33:18Le français a été choisi par les Knicks
33:20de New York, puis directement envoyé au
33:22Dallas Mavericks. Oui, oui, il est lié de 51.
33:24Et le cinquième et dernier français
33:26drafté cette année au NBA. Parce qu'il y a
33:28un autre français qui a rejoint l'NBA.
33:30Il a pas été retenu par la draft. Mais il a signé
33:32à Rouen un tout...
33:34Merci. Il s'appelle Armel Traoré.
33:36Et il va alterner
33:38entre la J-League et l'NBA
33:40avec les Lakers. C'est un petit peu ça.
33:42Ça veut dire exactement que tu vas alterner.
33:44Comme le petit qu'on a eu l'autre jour.
33:46Ryan Ruppert ? Ryan, ouais.
33:48Mais ça me dérange. Armel Traoré,
33:50pour l'info, c'est le frère de Nolan Traoré
33:52qui avait fait... Le grand frère de Nolan Traoré.
33:54Et c'est bien, c'est un athlète.
33:56Il a vraiment un corps pour l'NBA.
33:58C'est vraiment un bel athlète, capable de faire
34:00plein de choses sur un terrain. Maintenant, il rentre
34:02dans cette nouvelle aventure où il va passer par
34:04la Summer League. Parlez certainement peut-être
34:06qu'il va falloir essayer de se faire sa place petit à petit.
34:08On peut se faire une place en NBA sans forcément
34:10être drafté. C'est ce qu'on va tenter de faire Armel Traoré.
34:12Pour revenir sur Melvin Ajintsa,
34:14le cousin d'Alexey Ajintsa.
34:16Bravo, déjà, parce que se faire drafter, c'est quand même
34:18une première étape importante
34:20dans une jeune carrière. Il arrive
34:22à Dallas. On a vu que cette nuit,
34:24Dallas a fait venir Cantin Grimes
34:26dans un transfert avec Tim Hardaway.
34:28Là aussi, ça va être compliqué. On va voir s'il va peut-être
34:30revenir en Europe. Il va certainement
34:32faire la Summer League. Voilà, il va falloir là aussi se faire sa place.
34:34Ce n'est pas gagner, mais quand même,
34:36grand bravo à ces deux-là de pouvoir mettre un premier pied en NBA.
34:38Trop de mots en anglais, je n'ai rien compris.
34:40Oui, c'est deux chemins en fait.
34:42Donc, GV et NBA.
34:44Demain, c'est le début des matchs
34:46de préparation aux Jeux Olympiques sur la chaîne
34:48L'Equipe. On va commencer par l'équipe de France féminine
34:50de basket qui affronte la Finlande
34:52au Vendée Spas. Oui, à Mouiron-le-Captif.
34:54Un match à suivre à partir de
34:5621h05 avec Arwano au commentaire
34:58et Andy Miem. Notre journaliste Tom Trichereau
35:00lui a rencontré les joueuses de Jean-Aimé Toupane,
35:02Marine Johannès, Marine Fautoux ou encore
35:04Hélène Arruper, Dominique Mallonga ou encore Janelle Salin.
35:06Et vous allez voir qui est
35:08la plus... Je vous laisse découvrir.
35:10Sympa.
35:16Je serai moi.
35:18Oui, pardon.
35:26Valou, elle aime bien parler à l'arbitre.
35:28Valériane Ayahi.
35:32Je pense que...
35:34Alors, notre DJ
35:36de l'équipe, c'est Emilia.
35:38Donc, c'est vraiment
35:40elle qui arrive à la salle
35:42en sainte musique.
35:44Celle qui met la musique,
35:46c'est Emilia. C'est notre DJ
35:48à tuto.
35:50Ça peut être Alexia aussi.
35:52Marine Fautoux, malheureusement.
35:54C'est la sœur de...
35:56Oui. Sympa.
35:58Arwano, le match c'est demain.
36:00Ils ont fait un Euro un peu
36:02en demi-temps dans le jeu, mais un TQO assez enthousiasmant.
36:04Tu t'attends à quel type de match face à la Finlande ?
36:06Je m'attends
36:08à ce qu'elles imposent leur rythme.
36:10On sait que Jean-Méthoupan, il y a un peu plus d'un an
36:12et demi maintenant, a dit...
36:14Il veut jouer du small ball.
36:16Il veut que ça coure. Jouer petit.
36:18Il veut que ça coure. Donc, de la contre-attaque.
36:20On ne l'a pas vu à l'Euro. On l'a vu sur le TQO en février.
36:22Donc, on veut maintenant la confirmation de ça.
36:24Il a monté une équipe pour ça.
36:26C'est une équipe très jeune. Il s'est passé
36:28à une équipe d'ancienne qui, justement, courait moins vite.
36:30Là, c'est une équipe très jeune. On veut voir de la relance.
36:32Entre autres.
36:34On veut voir de la relance.
36:36Je te coupe la parole. C'est le moment préféré de Pierre Bouby.
36:38Le quart arrive.
36:40Le quart des Bleus en direct de Paderborn
36:42devant l'hôtel des Bleus où se trouvait Bertrand Latour.
36:44On te coupe pour ça parce que, regarde,
36:46ils sont à huit clos. Donc, on ne peut pas les voir.
36:48C'est peut-être le seul moment, la seule fois
36:50où on va apercevoir un petit coucou
36:52de Didier Deschamps. Un petit rideau
36:54qui se soulève. Les Bleus quittent leur hôtel.
36:56À leur entraînement, qui sera à huit clos.
36:58Donc, on ne verra rien. C'est la seule image du jour.
37:00Regarde à travers la vitre.
37:02Coucou, Bertrand.
37:04Ça doit être frustrant pour les enfants.
37:06Ils ne vont pas à Disneyland.
37:08Oui, je sais. Mais bon.
37:10C'est toujours sympa. S'il y a quelqu'un qui descend,
37:12qui fait une petite photo.
37:14C'était leur journée de repos. Ils ont fait des photos avec tout le monde.
37:16Il fallait être là le jour du repos.
37:18Je n'ai pas vu l'image.
37:20Là, il y a un match à préparer.
37:22Tu peux signer des autographes. Mais nous, on a un match à préparer.
37:24On va passer du quart des A
37:26à l'équipe de France Olympique de Thierry Henry
37:28qui s'est entraîné en milieu d'après-midi.
37:30Notre journaliste Giovanni Castaldi
37:32est au plus près de la sélection tricolore.
37:34Giovanni, comment ça va déjà ?
37:36Comment s'est passé l'entraînement ?
37:38C'était léger, je crois, cet après-midi.
37:44Tout se passe bien ici pour cette équipe de France Olympique.
37:46Toujours emmenée, bien sûr, par Thierry Henry.
37:48Il y a du soleil, de la bonne humeur.
37:50L'entraînement qui avait débuté de manière un peu tranquille
37:52avec des échauffements, des exercices de course.
37:54Et puis, tout s'est vraiment accéléré
37:56sur le position, sur le grand terrain.
37:58Là, on a vu des enchaînements de qualité
38:00avec un désiré doué plutôt en canne.
38:02Alexandre Lacazette qui s'est énervé sur les hors-jeu.
38:04Bref, on voit que cette équipe de France
38:06vit bien, que les joueurs sont impliqués.
38:08Content d'être là et que le niveau,
38:10quand il s'élève vraiment, il y a des contacts.
38:12C'est intense. C'est extrêmement intéressant
38:14de voir tout ça pour ce qui est la suite
38:16de programme de cette équipe de France.
38:18Ce soir, repos. Samedi également.
38:20Rendez-vous dimanche soir à Bayonne
38:22pour trois jours d'entraînement dans le sud-ouest
38:24de la France, avant jeudi.
38:26La rencontre qui marquera le début de cette préparation
38:28aux Jeux Olympiques.
38:30Merci beaucoup Giovanni. On te retrouve très vite
38:32dans l'équipe de choc et dans toutes les émissions
38:34sur la chaîne du rugby maintenant avec nos U20
38:36qui ont l'occasion de remporter un quatrième
38:38titre consécutif de champion du monde.
38:40La compétition se déroule en Afrique du Sud
38:42du 29 juin au 19 juillet et c'est à suivre
38:44sur la chaîne équipe ou encore l'équipe live.
38:46Les Bleuets démarrent la compétition
38:48demain face à l'Espagne à partir de 14h
38:50sur notre antenne et avec
38:52Benoît Cossé et Hugo Bonvalo au commentaire.
38:54L'ouvreur Hugo Ross
38:56a été désigné capitaine
38:58des Bleuets pour la Coupe du Monde.
39:00Il a participé hier à la
39:02traditionnelle photo des capitaines
39:04comme vous allez le voir sur ces images.
39:06Il sera associé en charnière au demi-mêlée
39:08breviste Léo Carbono que nos journalistes
39:10Tony Molina et Benoît Cossé ont rencontré
39:12à Marcoussy avant la compétition.
39:14Entretien croisé avec Mathis Ferté
39:16qui sera titulaire demain
39:18contre l'Espagne.
39:46Parfois, c'est vraiment lourd.
39:48Moi, c'est plutôt sur le côté sportif.
39:50C'est quand même sa vitesse,
39:52son explosivité.
39:54C'est une qualité que j'ai envie.
39:56Je ne cours pas non plus très vite
39:58donc c'est quelque chose que j'aimerais bien avoir.
40:02Depuis qu'on est tout petits
40:04ensemble, on se suit
40:06donc c'est sûr de partager ça
40:08avec son meilleur pote et aussi
40:10avec Maxence Biazotto.
40:12Ce sont des choses qu'on n'oublie pas
40:14par rapport à ce qu'on a pu faire
40:16pendant la Coupe du Monde et aussi
40:18le partager avec son meilleur pote
40:20depuis que je suis tout petit.
40:22C'est sûr que c'est même plus.
40:24Rendez-vous demain à partir de 14h
40:26France-Espagne sur la chaîne L'Equipe
40:28avec Benoît Cossé et Hugo Bonneval au commentaire.
40:30De la Copa América maintenant à vous proposer
40:32dans cette planète sport avec les USA
40:34qui sont tombés à domicile contre le Panama.
40:36Défaite 2 buts à 1.
40:38Au niveau du rond central,
40:40Timothée Ouéha qui s'est trompé de sport
40:42il a mis un coup de poing à son adversaire.
40:44Carton rouge, logique
40:46pour l'ancien Lillois.
40:48L'ouverture du score est quand même signée
40:50elle est américaine
40:52et quel but signé Follarin Balogoul ?
40:54Frappe cul de pied, poteau rentrant
40:56pied gauche pour lui, le droitier
40:58l'attaquant monégasque qui ouvre le score
41:00on est à la 22ème minute
41:02magnifique, frappe cul de pied, poteau rentrant
41:04mais égalisation du Panama
41:06de Blackman
41:08l'homme en noir si vous voulez en anglais
41:10latéral droit qui s'y prend en deux temps
41:12d'abord pied droit et ensuite pied gauche pour tromper le gardien américain
41:14et le Panama
41:16qui va l'emporter grâce à Murillo
41:18notamment la tête du défenseur marseillais
41:20le ballon qui navigue un petit peu dans la surface
41:22le centre d'Ayarza pour le but
41:24de Fayardo
41:26le but de la victoire 2 buts à 1 à la 4'23ème
41:28le match qui s'est terminé un petit peu
41:30en moule, bagarre presque générale
41:32à l'américaine
41:34pour cette énorme France France
41:36de Karaskia sur Pulisic
41:38un rouge direct
41:40mais la balayette elle est terrible
41:42au classement les USA sont 2ème
41:44dernier match de Pouls, mardi à 2h du matin
41:46contre l'Uruguay de Marcelo Bielsa
41:48les Uruguayens qui l'ont emporté 5-0
41:50contre la Bolivie
41:52l'Uruguay, attention, grand favori
41:54pour cette copa américaine
41:56avec notamment l'Argentine
41:58c'est d'abord Pellistri qui va ouvrir le score
42:00après une remise à tête d'Arojo, Darwin Munez
42:02va marquer son 13ème but en sélection
42:04la pied gauche, on est à la 21ème minute
42:06de la seconde période, dans le dernier quart d'heure
42:08les Uruguayens vont faire la différence magnifique
42:10passe de De La Cruz pour
42:12Maximiliano Arrojo
42:14cette passe dans le dos de la défense, elle est parfaite
42:16parfaitement dosée, donc on est à 3-0
42:18à ce moment là de la partie
42:20Federico Valverde qui va récupérer le ballon
42:22il faut enlever le synthé, aïe aïe aïe, sur le côté droit
42:24il va accélérer, décaler
42:26côté droit, la remise, parfaite
42:28et puis le capitaine qui va inscrire
42:30le 4ème but de la Céleste
42:32et puis à la 89ème, couffrant de
42:34Iskeita et la tête de Bentancourt
42:36le joueur de Bielsa, son leader
42:38avec 6 points et quasiment qualifié
42:40pour les quarts de finale de cette
42:42Copa America
42:44Je veux vous dire aussi que les matchs de cette nuit
42:46concernent le Costa Rica
42:48et la Colombie de James Rodriguez
42:50et puis surtout à 3h du matin
42:52le Brésil qui fait
42:54d'entrée en lice un peu pénible, 0-0 justement
42:56contre le Costa Rica, le Brésil
42:58va affronter le Paraguay, c'est à suivre
43:00à 3h, sur l'équipe live foot
43:02sur l'application, l'anglais TV
43:04n'oubliez pas
43:06Mais aussi le matin si on est trop fatigué pour se réveiller la nuit
43:08tranquille
43:10C'est terminé
43:12C'est fini ? Ah oui c'est fini
43:14parce qu'il faut qu'on garde du temps pour l'info du jour
43:16on continue
43:18de parler des bleus bien sûr
43:20ce sera lundi 18h, France-Belgique en 8ème
43:22nous on est contents, on est un petit peu chauvins
43:24mais de manière générale cet Euro a du mal à séduire
43:26et c'est un coach de Ligue 1 qui en a parlé ce matin
43:28avec un langage fleuri
43:30c'est Will Steele, l'entraîneur de 31 ans
43:32qui est arrivé à Lens le 10 juin dernier
43:34qui a signé un contrat de 3 ans avec les 100 Euros
43:36lui il s'emmerde à l'Euro
43:38pour reprendre ses mots, c'est ce qu'il a confié
43:40à notre correspondant dans le Nord
43:42c'est Sébastien Boué, écoutez-le
43:44J'ai regardé beaucoup
43:46beaucoup de matchs
43:48après on ne veut pas se mentir
43:50on s'emmerde un peu
43:52c'est pas ouf l'Euro
43:54j'espère que sur la
43:56phase à élimination directe
43:58ça va s'emballer un peu
44:00je sais que les gens disent que je suis belge
44:02mais je suis beaucoup plus l'équipe nationale anglaise
44:04qui est catastrophique, on va pas se mentir non plus
44:06non non je plaisante
44:08le début de compétition de belge
44:10c'était pas fou non plus
44:12mais c'est à l'image de tout l'Euro
44:14il est cash Will Steele
44:16il est de retour, on aime bien ce langage
44:18il n'y a pas de tabou, pas de filtre
44:20pour réagir sur ses déclarations
44:22qui sont un peu fortes, je vous propose
44:24qu'on aille voir Bertrand Latour
44:26qui nous manque un peu d'antenne
44:28donc on y va
44:30Bertrand, est-ce que ça te fait réagir ?
44:32Est-ce que tu t'ennuies dans cet Euro
44:34devant les matchs de toutes les équipes de manière générale ?
44:38disons que
44:40je le trouve sévère, Will Steele
44:42son avis est respectable, il n'y a aucun problème là-dessus
44:44je trouve que le début de la compétition
44:46était vraiment passionnant à suivre
44:48jusqu'aux deux premiers matchs de poule
44:50ensuite les derniers ont été beaucoup plus serrés
44:52plus cadenassés, certaines équipes ont pu faire tourner
44:54il a fait très chaud aussi
44:56ces derniers jours en Allemagne
44:58ça a peut-être aussi impacté le niveau de jeu
45:00avec les rencontres qui avaient lieu
45:02en fin d'après-midi
45:04je ne partage pas tout à fait
45:06son constat global
45:08sinon pour le reste
45:10il repart fort
45:12il repart comme il finit avec Reims
45:14en disant n'importe quoi
45:16pour ceux qui avaient peur
45:18qu'il change, il ne changera pas
45:20on va encore se régaler
45:22ce soit ce qu'on attend d'un coach
45:24Merci Bertrand Latour, on te libère parce qu'il y a du boulot
45:26aujourd'hui et puis nous on n'a plus beaucoup de temps pour en discuter
45:28donc je vais vite aller voir nos copains
45:30Pierre Bouby, est-ce que tu es choqué de ce qu'il a dit ?
45:32Est-ce que tu t'ennuies devant cet Euro ?
45:34Non mais je pense qu'on est un peu
45:36il faut prendre en considération
45:38je suis assez d'accord avec Bertrand sur le fait que
45:40les premiers matchs, moi j'ai kiffé
45:42la première semaine, j'ai passé des bons moments
45:44c'était vachement bien
45:46et moi c'est le combo France-Pologne
45:48Angleterre-Slovénie et Ukraine-Belgique
45:50mais alors là, les trois matchs d'affilée
45:52là ça met un coup de bambou derrière la nuque
45:54t'as besoin de prendre une petite douche
45:56et de te réveiller parce que c'était affreux
45:58ou RTT, tu te débrouilles
46:00Mais c'est pas l'effet face de poule qui fait ça ?
46:02Je pense plus que c'est
46:04cet enchaînement de matchs en fait
46:06qui nous donne une mauvaise vision de ce qu'on a vu
46:08de cet Euro et qui
46:10noircit un peu le tableau
46:12honnêtement la première semaine j'ai kiffé
46:14la Géorgie j'ai adoré, j'en ai parlé
46:16cette semaine aussi
46:18je pense que les matchs à l'élimination direct
46:20commencent quand même parce que les gros sont décevants
46:22t'as quelques pépites, t'as l'Espagne
46:24qui est là, non mais c'est vrai
46:26et quand on regarde l'Angleterre, je suis désolé mais
46:28Wilsie Lacroix il a raison, c'est affreux
46:30c'est pour ça que Wilsie Lacroix il a raison, moi je m'ennuie devant cet Euro
46:32je vais pas utiliser les mêmes mots
46:34que le coach Lansoy mais oui
46:36je m'ennuie clairement alors peut-être qu'on s'est embourgeoisé
46:38avec l'âge mais moi je m'ennuie
46:40je m'ennuie parce que déjà les favoris ne sont pas au niveau
46:42parce que notre équipe nationale propose
46:44un football d'une pauvreté rare
46:46et je crois aussi que
46:48le troisième match de toutes les équipes
46:50on s'ennuie aussi parce que
46:52le fait que quasiment tous les troisièmes puissent passer
46:54on rentre dans des calculs d'apothicaires
46:56mais tu te bats sur les derniers matchs
46:58on veut plus jouer, non mais
47:00tu te bats sur tous les derniers alors dans ce cas là
47:02on s'ennuie durant tout l'Euro, là je suis pas d'accord avec toi
47:04mais c'est pas grave, mais je t'ai dit que moi je m'ennuie depuis le début
47:06parce que déjà la France est pas bonne
47:08parce que tous les favoris sont pas au rendez-vous
47:10ça ça fait partie depuis les premiers matchs
47:12en plus les troisièmes matchs pour moi
47:14on peut se qualifier quasiment tous les meilleurs troisièmes
47:16ça tue tout, c'est pas que tu peux passer avec trois points
47:18ça veut dire que tu calcules
47:20tu joues pour faire des matchs nulles
47:22c'est pas ce qu'on attend
47:24donc moi je m'ennuie
47:26espérant que la deuxième phase
47:28à élimination directe soit plus cool
47:30moi je m'ennuie
47:32mais peut-être que je vieillis mal
47:34je serais peut-être plus mesuré quand même
47:36alors que c'est pas vraiment mon habitude d'être mesuré
47:38mais il y a quand même eu des matchs qui sont exceptionnels
47:40on démarre avec un Allemagne-Ecosse
47:42on démarre avec Buza1
47:44c'est exceptionnel ça ?
47:46Franchement oui, le match est hyper intéressant à voir
47:48il y a de l'intensité, il y a des buts, on se fait plaisir
47:50il y a des Fabian Wurst, il y a des Jamal Mousiala
47:52il y a quelque chose, il se passe un truc
47:54et puis surtout quand on regarde l'Espagne
47:56c'est quand même incroyable
47:58je trouve que l'Amine Yamal, Fabian Ruiz
48:00il y a des révélations
48:02individuellement quand on regarde la qualité intrinsèque
48:04de certains joueurs qui se révèlent
48:06il y a quand même des satisfactions à en retirer
48:08moi je pense que
48:10Didier Deschamps contamine un peu toutes les nations
48:12avec son jeu sans risque
48:14j'ai l'impression que la Belgique fait pareil
48:16j'ai l'impression que l'Angleterre fait pareil
48:18quand tu fais du name dropping autant
48:20comme vient de le faire Sacha, c'est que quelque part pour moi
48:22c'est un voile qui cache un peu
48:24je suis assez d'accord
48:26comment il t'a eu ?
48:28je suis un grand fan de l'Europe
48:30c'est vrai que par rapport aux deux dernières éditions
48:322016 et 2020
48:34sur cette phase de poule
48:36il y a eu plus de buts, 81 buts
48:38pour la phase de poule
48:4094 en 2020
48:42et en 2016
48:44c'était seulement 69
48:46c'est depuis l'instauration des huitièmes de finale
48:48moi je m'ennuie quand même
48:50parce que les buteurs je trouve qu'ils ne sont pas au rendez-vous
48:52même fils de paille c'est un but, Cain c'est un but, Bappé c'est un but sur pénalty
48:54Scamalca n'a toujours pas remarqué l'attaquant italien
48:56Lewandowski bon
48:58un euro compliqué
49:00je trouve que les stars ne sont pas du tout au rendez-vous de cet euro
49:02même Cristiano n'a pas marqué
49:04s'il y a un moment qui vous ennuie
49:06une autre équipe de France et d'autres stars
49:08qui eux ne vont pas vous ennuyer
49:10c'est l'équipe de France de voler
49:12il est 5h moins le quart c'est l'heure d'aller rejoindre
49:14Yannick Bazet et Anne-Sophie Bernadie
49:16qui seront aux commentaires de ce France-Italie
49:18qui nous promet quart de finale de Ligue des Nations
49:20ça donne quoi ce match, on est archi-favoris
49:22bonjour à tous les deux
49:24bonjour France archi-favoris
49:26c'est Yannick qui va nous le dire
49:28on est face à cette équipe d'Italie qui est championne du monde en titre
49:30mais pourquoi les bleus sont favoris
49:32Yannick parce que les stars italiennes ne sont pas là
49:34oui alors l'Italie qui a fait le choix
49:36c'est l'entraîneur de cette équipe qui a fait le choix
49:38de se passer de son 6 titulaire
49:40il fait carrément tourner pour cette
49:42final 8
49:44de cette compétition
49:46donc on est favoris maintenant, attention encore
49:48c'est l'Italie, ça reste un vivier de joueurs
49:50vraiment incroyable et il y a beaucoup de jeunes potentiels
49:52dans cette équipe, on va aller voir tout à l'heure
49:54Andréa Gianni avait dit que l'objectif c'était la demi-finale
49:56on est donc plus qu'à un match de cette demi-France
49:58ils vont le faire, on a hâte de voir ça
50:00à tout de suite pour France-Italie
50:02on se retrouve dimanche 15h35
50:04on se quitte avec le volet, salut !

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