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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 28/06/2024.

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Sport
Transcription
00:00Générique
00:16C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue.
00:19Le Stade Toulousain est champion de France de rugby.
00:22Une finale à Sensunic, remportée par le Stade Toulousain.
00:259 essais au total marqués, encaissés par Bordeaux-Bègle.
00:2859 à 3, c'est le score final.
00:31Et pour débriefer cette partie, il y a quand même eu un match.
00:34J'appelle le comité de spécialistes.
00:37Tout d'abord, l'élégante l'équipe du soir.
00:39Bonsoir le Coping.
00:40Bonsoir le joueur Anamiko.
00:42Ça va ?
00:43Le Coping.
00:44Le Coping.
00:45Je vous présente votre ville-peuple.
00:47Attention, miaou, miaou, miaou.
00:49Le chat de l'équipe du soir fait son retour dans l'équipe du soir.
00:51Yann Chabonat, bonsoir.
00:52Ça va ?
00:53Très bien et vous ?
00:54Il harcèle, il meurt les mollets, c'est votre voisin.
00:58C'est la hyène de l'équipe du soir.
00:59Bonsoir.
01:01Vous avez tenté un nouveau truc, là, du point de vue de l'équipe du soir ?
01:04L'élégant n'étant jamais élégant, je me suis dit, je vais prendre le rôle.
01:07Parce que là, t'es élégant.
01:14Regardez l'élégant.
01:15Sugo Bonneval est dans la place.
01:18Bonsoir M. Bonneval.
01:19Voilà, bonsoir M. Bonneval.
01:21C'est vrai que c'est pas la même veste, c'est bizarre.
01:25On va retomber derrière.
01:26Et puis enfin, le thon gien de l'équipe du soir.
01:31J'ai découvert qu'il y avait même de l'ovalie à Lille-Maurice.
01:35Il y en a qu'un à Lille-Maurice.
01:37Sûrement.
01:38Il doit être un poil moins impressionnant que les Blacks, mais c'est une hypothèse.
01:42Bon, 59 à 3, c'est le score final.
01:44Un succès à Marseille, au Stade Vélodrome du Stade Toulousain, face à Bordeaux-Beigle.
01:47L'Union Bordeaux-Beigle, dépassé.
01:4959 à 3, 9 essais.
01:51On va voir les 9 essais en 30 secondes chrono.
01:53Respirez bien fort Tanguy, c'est à vous de jouer.
01:55On va se contenter de 3 essais.
01:57C'est parti.
01:59Ce 23ème titre de champion de France pour le Stade Toulousain,
02:02avec cet essai splendide, magnifique.
02:04Le chef d'œuvre d'Antoine Dupont.
02:06Le petit coup de pied par-dessus pour éliminer Maxime Lucu.
02:09Son coéquipier en équipe de France pour filer à l'essai.
02:12En deuxième période, 6 essais inscrits par les Toulousains,
02:15dont celui-ci signé Thomas Ramos,
02:17qui n'a pas forcément été en réussite au pied,
02:19mais ce n'est pas vu au niveau du score.
02:21Et puis Julien Marchand inscrit.
02:23Un essai qui permet aux Toulousains de s'imposer au total.
02:2659 à 3, c'est un score jamais vu au final.
02:30On y reviendra parce que vous êtes baladés
02:32dans le palmarès du top 14 du championnat de France.
02:35On a quelques histoires à vous raconter.
02:38Le MVP de la soirée, ça on en parlera dans quelques minutes.
02:41Mais pour l'heure, c'est Toulouse qui humilie le Bordeaux ce soir.
02:44Est-ce que c'est pour vous une surprise ?
02:46Habillage à la Toulousaine, habillage comme vous voulez en régie d'ailleurs.
02:49Merci à la Toulousaine.
02:51Est-ce que c'est une surprise au niveau oui ou non ?
02:53L'humiliation ?
02:55Quand même.
02:57Monsieur Apadou ?
02:59Non, pas tellement.
03:01Yann ?
03:03Etienne ?
03:05Il est prof dans tous les sports lui.
03:07Pas tellement inoublié.
03:09D'ailleurs, il avait fait un édito là-dessus il n'y a pas longtemps.
03:11Etienne ?
03:13Pardonnez-moi, au lieu de casser, on va dire le concept.
03:15Oui, mais ça me fait tellement plaisir.
03:17Bon, on va écouter.
03:19Je pense qu'il y a un petit jingle.
03:21Jingle.
03:23Oh, ça m'est tiré.
03:25Bon, le...
03:27Emile Gillet, votre ami régime,
03:29il dit que c'était nul.
03:31Il ne dit jamais un compliment.
03:33Voilà, merci Louis de Finesse.
03:35Dave voulait vous mesurer à qui ?
03:39C'est votre sagacité président.
03:41Il choisissait moi une proie.
03:43C'est toi qui décide.
03:45C'est vous qui allez au contact.
03:47Il avait l'air bien.
03:49Toulouse-Ubili-Bordeaux ce soir.
03:51C'est une surprise.
03:53Non, nous dit Dave Apadou.
03:55Vous êtes en minorité.
03:57Pourquoi ? Tout était prévu, tout était prévisible.
03:59Vous allez nous raconter ce match que vous avez déjà vu.
04:01En 30 secondes, s'il vous plaît.
04:03Oui, en tout cas, je m'attendais à ce que Toulouse surclasse.
04:05Après le score, on peut discuter.
04:07C'est un score record.
04:09Mais le fait que Toulouse soit très au-dessus de cette équipe
04:11de Bordeaux-Bègles
04:13qui jouait sa première finale.
04:15Qui arrivait avec des joueurs blessés.
04:17Certains avaient déclaré forfait.
04:19Ils ont dû jouer face à une équipe
04:21qui était en pleine forme.
04:23Au maximum de sa puissance.
04:25Qui n'a même pas eu besoin de forcer son talent.
04:27Moi, il me semblait que Bordeaux
04:29ne pouvait pas rivaliser.
04:31Peut-être un peu mieux tenir.
04:33Mais rivaliser absolument pas.
04:35Ils ont été surclassés, c'est normal.
04:37Hugo Bonneval, c'est une surprise pour vous.
04:39Assez considérable. Pourquoi ?
04:41Parce que c'est la finale avec le plus gros écart
04:43jamais enregistré.
04:459 essais à 0.
04:47L'attaque bordelaise qui, tout au long de l'année,
04:49a été une des meilleures du championnat stérile ce soir.
04:51Alors bien évidemment, ils ont des blessés.
04:53Mais Toulouse aussi a des blessés.
04:55Même si moi, je m'attendais à une victoire du Stade Toulousain
04:57au vu de ce qu'ils proposent depuis plusieurs années
04:59de constance qu'ils ont.
05:01Je ne pensais pas qu'ils allaient avoir un tel écart sur une finale
05:03comme ça ce soir.
05:05Pas de poussier de relance de la part de Dave Apadou.
05:077 secondes.
05:09Autre chose à ajouter au personnel ?
05:11Non. Dave, si tu veux te défendre encore un peu plus,
05:13je te les offre.
05:15J'allais tout donner.
05:17Merci.
05:19Fin de cette émission. Le quiz.
05:21Et on va au but.
05:23Le cycle équipe va rejouer de plaisir.
05:25Dave, c'était un bordelais en fin de match.
05:27Non, s'il vous plaît.
05:29Ça fait deux fois que vous vous tentez de l'humilier. Arrêtez.
05:31C'est parce qu'il n'a pas grand-chose à dire.
05:33Je crois que j'ai tout mis dans les vannes.
05:35Vous avez réussi à prendre un jaune.
05:37Ce n'est pas 10 minutes de suspension.
05:39Je vais plus du côté du Go.
05:41Je ne pensais pas qu'il y allait avoir un tel écart.
05:43Je ne pensais pas qu'il y allait avoir un tel non-match.
05:45Surtout sur la deuxième période.
05:47Je m'attendais à ce que Toulouse l'emporte.
05:49Mais pas avec autant d'écart.
05:51Un UVB qui pouvait s'accrocher un peu plus.
05:53Après, il y a peut-être des experts qui vont nous expliquer.
05:55Mais il y a des trucs que je ne comprends pas à Bordeaux.
05:57Je ne comprends pas, par exemple,
05:59pourquoi Jalibert est titulaire ce soir.
06:01Tu fais un quart de finale,
06:03un demi-finale,
06:05où tu remportes tes deux matchs.
06:07Et derrière, la finale,
06:09je ne vois pas pourquoi tu dois le mettre.
06:11Peut-être que vous pouvez me répondre.
06:13En plus, le mec, tu sais qu'il est blessé.
06:15Il n'est pas très bien.
06:17Il a besoin de toutes ses jambes pour mettre de la folie dans le jeu.
06:19Je suis très surpris.
06:21Tu connais mieux la préparation d'une finale
06:23que nous supposons.
06:25Tu sais que le joueur, lui, de toute façon,
06:27est proactif par rapport à la possibilité qu'il a de jouer la finale.
06:29Cette semaine, Yannick Bru
06:31a une déclaration très intéressante en conférence de presse.
06:33C'est le joueur qui décide.
06:35On peut peut-être voir là
06:37une faiblesse de management.
06:39C'est la différence entre un grand club
06:41et non.
06:43Je peux te dire que des finales avant, où Toulouse,
06:45les stars étaient blessés en quart de mille,
06:47Guinovesse les laissait sur le banc.
06:49Yannick Bru dans son management,
06:51un management peut-être trop affectif,
06:53où il laisse peut-être trop la place aux joueurs.
06:55Tamei Funa, ce soir, ne doit pas non plus être sur la pelouse.
06:57Après, le réservoir bordelais,
06:59ce qu'il est aussi.
07:01C'est toute une histoire d'équilibre.
07:03C'est une histoire d'équilibre entre les joueurs et le groupe.
07:05Pour savoir exactement.
07:07Je pensais que ce pari était osé
07:09ou suicidaire.
07:11Dans les deux cas, il était voué à l'échec.
07:13Mathéo Garcia, celui qui l'a remplacé,
07:15n'a pas été extraordinaire
07:17contre le stade français.
07:19Il y a eu des choix de jeu, des ballons directement tapés.
07:21Il n'y avait pas non plus forcément un réservoir.
07:23C'est ce que vous avez dit.
07:25C'est ce qui a peut-être fait pencher la balance.
07:27Ou commis une erreur.
07:29Le jeu de Mathieu Jalibert est un jeu porté sur l'offensive.
07:31Il a besoin d'avoir le ballon entre les mains.
07:33Il a besoin de courir avec le ballon.
07:35Là, il joue en marchant.
07:37C'est terrible.
07:39En plus, le contraste dans tout ce qui l'oppose
07:41avec Romain Ntamac depuis plusieurs années.
07:43Ce soir, c'est une catastrophe.
07:45Défensivement, on sait qu'il est plus friable que Romain.
07:47Là, ce soir, c'est n'importe quoi.
07:49Offensivement, tout ce qui peut le ramener
07:51au plus haut niveau et faire de lui
07:53plus qu'un simple remplaçant en équipe de France
07:55et faire un joueur exceptionnel aussi qu'il est offensivement.
07:57Il met des coups de pied à l'heure.
07:59Il ne l'a jamais fait.
08:01Parce qu'il ne peut rien faire d'autre.
08:03Ce n'est pas lui porté.
08:05C'est horrible pour lui.
08:07On va continuer à discuter.
08:09Juste insister sur la performance du Stade Toulousain.
08:11On pourra après trouver des explications dans l'échec bordelais.
08:13Le doublé Coupe d'Europe top 14,
08:15il faut juste s'arrêter quelques secondes dessus ce soir.
08:17Prendre la mesure de ce qu'ils ont réussi cette saison.
08:19Et dans des conditions post-Coupe du Monde
08:21avec des joueurs qui n'étaient pas forcément au mieux.
08:23Il y a eu des blessures.
08:25Il y a eu des péripéties comme dans chacun des clubs.
08:27En tout cas, la petite personnalité du Stade Toulousain.
08:29Là, ils étaient tous au mieux.
08:31C'est du très haut niveau.
08:33On va devoir désigner le MVP du match
08:35côté Toulousain.
08:37Je pense qu'on va prendre un Toulousain sur le MVP.
08:39Ça va être compliqué quand même.
08:41Franchement, je n'ai pas vu un joueur
08:43qui a été quasiment en dessous.
08:45C'est la beauté de ce sport.
08:47Ce soir, il n'y a pas d'individu à ressortir.
08:49C'est une équipe.
08:51Ne t'inquiète pas, on va le trouver.
08:53C'est des nouveaux.
08:55On va faire des comparaisons avec Mbappé.
08:57Enfin, on va faire notre métier.
08:59Ne t'inquiète pas.
09:01Franchement, je suis d'accord.
09:03J'ai insisté sur la performance
09:05Toulousaine parce que l'intensité
09:07qu'ils mettent, la qualité individuelle,
09:09la qualité collective, la technique individuelle,
09:11l'agressivité, ne rien lâcher.
09:13On voyait jusqu'à la fin.
09:15Les remplaçants applaudissaient
09:17encore les essais. Ils étaient fous de joie.
09:19Il y avait un truc vraiment exceptionnel
09:21qui s'est passé côté Toulousaine.
09:23Le tournant du match, c'est dès la sixième minute,
09:25quand il y a essai plus carton jaune.
09:27La touche perdue ?
09:29Là, c'est définitif.
09:31Tu sais qu'ils ne vont pas s'en sortir.
09:33Manque de maîtrise ?
09:35Je peux même prendre un petit accent du typo.
09:37Ils re-rentrent le carton jaune.
09:39Il n'y a que 7 points d'écart.
09:41C'est avant la mi-temps, quand il y a 22 à 3.
09:43Bordeaux n'arrive pas à marquer.
09:45Avant la mi-temps,
09:47ils n'arrivent pas à reprendre la main
09:49sur le ballon, ils n'arrivent pas à marquer.
09:51C'est trop dur.
09:53C'est une guerre psychologique.
09:55Un match de rugby, encore plus une finale.
09:57La touche perdue avec la sanction derrière
09:59et 7 du pont carton jaune, psychologiquement,
10:01pour des Bordelais qui ont un Jalibert
10:03qui joue sur une jambe, un Tamei Funak
10:05à l'épaule dans la boîte à gants,
10:07les mecs se disent que c'est parti pour 80 minutes compliquées.
10:09Donc là, manque de maîtrise technique,
10:11manque de maîtrise dans la discipline.
10:13Ils sont quand même qu'à 7.
10:15Il n'y a pas de franchissement.
10:17On a subi, mais on n'a pas pris plus que ça.
10:19Après, ça déroule.
10:21Ils n'arrivent jamais à rattraper la machine.
10:23Maxime Lucu, à la mi-temps,
10:25je trouve qu'on a la trouille de jouer.
10:27Il est à 22-3.
10:29Il faut jouer notre rugby, arrêter de lâcher
10:31ces ballons au pied.
10:33C'est ce qu'on dit un peu en avance, ces matchs Jalibert.
10:35Mais en plus de ça,
10:37jouer au rugby, il a raison.
10:39Mais s'il n'a pas un rock rapide,
10:41si à chaque zone
10:43de confrontation au sol, ils prennent
10:45une marche arrière.
10:47On parle d'Antoine Dupont qui a fait un match exceptionnel.
10:49Mais Jack Willis, le 7.
10:51Il va falloir se poser une question sur le MVP.
10:53Il a gratté un nombre de ballons incalculable.
10:55Il avance à chaque fois.
10:57C'est monstrueux.
10:59Ça te casse toutes les attaques
11:01et tous les désirs et les envies, Bordeleau-Béglès.
11:03Je pense qu'on a fait le tour.
11:05Il y avait une séquence micro de Nicolas Deporter
11:07diffusée à la pause par Canal+.
11:09Là, on avait Lucu.
11:11Je trouve qu'on a la trouille de jouer.
11:13On se fait humilier et on a peur.
11:15Ça a été votre sentiment ?
11:17La finale, ils l'ont un peu joué dans leur tête ?
11:19Ou pas ?
11:21Moi, je n'ai pas vu jouer Bordeleau cette saison.
11:23On en parlait pendant le match.
11:25Bordeleau est une équipe
11:27qui, pour moi, est très forte face à des équipes plus faibles
11:29et faible face à des équipes plus fortes.
11:31C'est un genre d'expression pour analyser
11:33des rapports de force.
11:35Il y a une espèce de plafond de fer
11:37pour Bordeleau qui les empêche d'aller chercher
11:39des grandes nations.
11:41Il y a des grandes équipes.
11:43Mepotub, le joueur du match,
11:45le MVP.
11:47Tout d'abord,
11:49Tanguy Le Sévillé.
11:51On a parlé d'un record ce soir, 59 à 3.
11:53Avant les précédents records,
11:55c'était quoi votre enquête de la rédaction ?
11:5756 points d'écart ce soir
11:59entre Toulouse et Bordeaux.
12:01Avant, il fallait remonter à 2006
12:03pour voir Biarritz et bien dominer Toulouse.
12:0540 à 13, 27 points d'écart.
12:07C'était l'époque des Yachvili, Nicolas Brusque,
12:09Jean Tray, Ari Nordauqui ou encore Jean-Baptiste Goblet.
12:11En 1998, le stade français
12:13s'était imposé face à Perpignan
12:15avec la bande à Max Guazzini.
12:1734 à 7, même écart qu'en 2006.
12:1927 points d'écart.
12:21C'était le premier titre du stade français, surprise,
12:23face à Lucep qui était donné, on va dire, favori.
12:25Autre chose, des déclarations
12:27à nous faire partager ?
12:29Des vainqueurs, parce que les vaincus ne devaient pas avoir
12:31beaucoup de choses à dire.
12:33Il y en a eu quand même.
12:35Je suis fier de ce groupe.
12:37J'ai fait notre demi-finale ratée contre La Rochelle.
12:39Je n'avais jamais redouté
12:41une finale. J'ai fait abstraction
12:43et on a tous joué notre plus beau rugby
12:45du côté d'Antoine Dupont.
12:47On savait qu'il fallait faire une grosse entame.
12:49On a vite pris le large et c'est toujours compliqué
12:51de revenir au score dans une finale.
12:53On commence à avoir de l'expérience, on a une envie énorme
12:55mais aussi un calme qui nous permet de gagner
12:57ce genre de match.
12:59Ce sera pire la saison prochaine.
13:03Toulouse vs Willy Bordeaux ce soir, c'est une surprise ?
13:05Non, ce n'est pas forcément une surprise pour
13:07Monsieur Apadou.
13:09Ça va, c'est bien.
13:11Le non, c'est moi en fait.
13:15Est-ce que ça vous surprend ?
13:17Ah oui, d'accord.
13:19J'ai tenté.
13:21Ok, mes petits.
13:23Vous êtes naïfs, ce n'est pas grave.
13:25Quel est le joueur du match à présent ?
13:27Recommandation de notre
13:29yenne nationale.
13:31Il va falloir choisir un Toulousain.
13:33Très bien, merci beaucoup.
13:35MVP, quel est le joueur du match ?
13:37On va ramasser les copies et on va faire un petit tour.
13:39Le MVP pour vous, c'est
13:41Monsieur Bonneval.
13:43Moi, je mets Jack Willis.
13:45Monsieur Apadou.
13:47Dupont.
13:49Monsieur Chabonin.
13:51Et Monsieur Boatty.
13:53Dupont.
13:55Si, si,
13:57on peut en mettre.
13:59Il y a un duel ?
14:01Non, vous n'en avez pas le cœur.
14:03Et vous, alors, c'est qui ?
14:07Moi, Dupont.
14:09Je ne suis pas assez
14:11dans le regard de certains ballons gratés.
14:13Je trouve que
14:15Dupont, c'est exceptionnel.
14:17J'ai toujours aimé le rugby.
14:19Je fais le salut à mon papa qui était rugbyman
14:21dans les années 70. Il m'a appris à regarder.
14:23Ça fait longtemps
14:25que je regarde du rugby.
14:27J'ai une question à leur poser.
14:29Pour moi, je n'ai jamais vu un joueur comme ça,
14:31français. Pour moi, c'est le plus grand joueur
14:33de tous les temps français.
14:35Souvent, on parle de Blanco, de Sela.
14:37Quel est son critère ?
14:39L'impact qu'il a sur un match.
14:41L'impact sur un match et tout ce qu'il peut faire
14:43dans un match.
14:45J'ai regardé du rugby
14:47depuis de nombreuses années.
14:49Je n'ai pas le souvenir d'avoir un joueur
14:51aussi complet et fort
14:53à son poste. Un joueur comme Jacques Fouroux
14:55ou Pierre Berbizier, dans une certaine mesure.
14:57Non, non, non.
14:59Je suis d'accord.
15:01S'il te plaît.
15:05Tape du poing sur la table, s'il te plaît.
15:07Parler très fort, ça n'a jamais été un argument.
15:09Oui, mais moi, je l'utilise quand même.
15:11Si, si.
15:13C'était très fort aussi.
15:15Mais là, c'est complet.
15:17J'essaie de voir les critères qui vont
15:19nous amener à déterminer qui est le plus...
15:21Si on prend sur
15:23l'importance du joueur dans le système de jeu,
15:25oui, des Jacques Fouroux, des Pierre Berbizier, je le maintiens,
15:27ont une influence énorme.
15:29Individuellement, sur la technique individuelle et sur la capacité
15:31à faire basculer un match, Antoine Dupont
15:33n'a sûrement pas d'équivalent actuellement.
15:35Le joueur que c'est, et la capacité collective aussi.
15:37Oui, mais la transformation de Dupont est intéressante
15:39parce que là où il brillait
15:41par ses exploits individuels, ses fameux départs,
15:43aujourd'hui, il est intéressant dans la façon
15:45d'assurer la continuité du jeu
15:47et de faire les choses progresser.
15:49Dans l'intelligence de jeu,
15:51dans sa capacité à analyser
15:53tout ce qui se passe, je trouve qu'il a toutes ces qualités
15:55que tu viens de citer, et il a en plus ça.
15:57Pour moi, c'est le plus fort que j'ai vu.
15:59Là, je crois qu'on a mis
16:01Blanco aux oubliettes.
16:03Non, c'est ce que je te dis.
16:05Blanco, c'était exceptionnel.
16:07T'as vu, j'imagine, tous les matchs de Blanco.
16:09Même cela, c'est exceptionnel pour moi.
16:11Blanco, c'est au-dessus. C'était un talent
16:13individuel, une créativité.
16:15C'est ton avis.
16:17C'est un débat de spécialistes. Serge Blanco
16:19a une place qui dépasse
16:21le cadre du rugby. Il a installé au
16:23panthéon du sport plutôt que du rugby, on va dire.
16:25Ah oui ?
16:27Avec un palmarès
16:29qui est quand même pas très bon.
16:31Et une capacité
16:33comme à Dupont aujourd'hui
16:35à faire des différences individuelles.
16:37C'est-à-dire que Serge Blanco
16:39te faisait aussi tourner un match.
16:41On continue de parler de Dupont.
16:43Il y a plein de joueurs qui disent
16:45qu'ils sont capables, sur certains matchs,
16:47de te les faire tourner. Moi, je trouve que Dupont,
16:49il a une régularité en plus sur une saison
16:51entière, sur l'équipe de France, sur les matchs
16:53importants. Le mec est souvent présent.
16:55Il est régulièrement présent.
16:57À l'époque de Blanco, on a le souvenir de Blanco,
16:59surtout, évidemment, en équipe de France.
17:01En club, il n'était pas dans un
17:03club très fort. Il était plutôt
17:05pénalisé. Mais il faisait
17:07tourner les matchs à l'avantage de l'équipe de France
17:09avec une régularité incroyable aussi.
17:11Hugo, sur le phénomène Dupont,
17:13interrogation du président, il dit
17:15franchement, de mémoire comme ça, mais je suis
17:17d'accord avec lui là-dessus.
17:19Je vois son match en finale
17:21de H-Cup,
17:23pas celui-ci parce que celui-ci,
17:25je ne le mets pas MVP
17:27parce que c'est trop facile,
17:29on va dire pour lui. Mais la finale de l'H-Cup
17:31qu'il fait, j'ai rarement vu un joueur
17:33sur un match comme ça, une finale,
17:35avoir un impact sur tout
17:37le déroulé de la finale pendant 100 minutes, sans sortir
17:39offensivement, défensivement,
17:41jeu au pied. J'ai l'image de Dan Carter
17:43avec la Nouvelle-Zélande contre
17:45l'Alliance britannique en 2005
17:47sur la tournée, ou sur le match numéro 2.
17:49Il met 30 points,
17:51il fait quelque chose que personne n'a fait.
17:53Mais non, comme dit Yohan,
17:55je crois qu'aujourd'hui, Antoine,
17:57sur la planète rugby, c'est le meilleur joueur du monde.
17:59Il arrive à se sortir de toutes les situations,
18:01il arrive à se sortir de toutes les défenses aussi
18:03parce qu'il est énormément
18:05pisté maintenant par toutes les défenses.
18:07Tout le monde essaye de créer un plan anti-Dupont.
18:09Il arrive toujours à s'en sortir, soit par
18:11son individualité,
18:13soit en jouant autour de lui.
18:15Il a zéro défaut,
18:17parce que même défensivement, et c'est là où
18:19j'ai du mal avec toi, avec les anciens,
18:21c'est que défensivement, là, attention.
18:23Plaquage, ruck, contre ruck,
18:25là c'est pas le même rugby les gars.
18:27Là Antoine, il gratte, il se met au milieu des
18:29avants, il secoue les mecs.
18:31Il fait du Byron Keller
18:33avec une intelligence
18:35de jeu offensif supérieur et un jeu au pied
18:37qui est d'une précision...
18:39C'est compliqué de comparer les efforts qu'on s'y met.
18:41Non, mais exactement.
18:43Blanco, c'est le rugby amateur.
18:45Concrètement, c'est le rugby amateur.
18:47On n'est pas encore dans l'ère du professionnalisme.
18:49Tu n'as pas la même qualité
18:51de préparation.
18:53Il n'y a rien, c'est un sport complètement différent.
18:55Il n'y avait aucune préparation. Il y avait un documentaire
18:57de Sébastien Tarragon qui disait que...
18:59Non, ce n'est pas la même chose.
19:01Vas-y, vas-y.
19:03Il y avait un documentaire de Sébastien Tarragon
19:05sur les finales disputées aux Coupes du Monde
19:07par les Français en 1987.
19:09Serge Blanco racontait à Sébastien Tarragon
19:11que les mecs ne faisaient pas de traction.
19:13Ils étaient incapables.
19:15Il y avait eu de la préparation physique.
19:17Il y en avait un qui faisait.
19:19Cette analyse de dire avant
19:21que les mecs n'avaient pas la même préparation qu'aujourd'hui,
19:23bien sûr, mais tous les joueurs
19:25avaient cette préparation-là.
19:27Si tu étais plus fort, tu étais plus fort.
19:29C'est d'analyser ça.
19:31C'est pas ça.
19:33Antoine Dupont, par exemple,
19:35moi ce qui m'étonne,
19:37c'est dans sa capacité à gagner
19:39ces duels offensifs et défensifs.
19:41Ce qu'il fait à Madrid, par exemple, avec le Seven,
19:43à un moment donné, là, sur ce match,
19:45sur la demi, où il dépose le défenseur anglais
19:47qui essaie de le prendre en haut.
19:49Quand je vois cette image, je me dis qu'il n'y a que lui
19:51pour faire ça, aujourd'hui, dans le monde,
19:53à résister à un défenseur.
19:55Là, c'est du talent pur.
19:57Si on doit parler de talent, on va parler d'émotion.
19:59On va ramener à ça des souvenirs.
20:01Est-ce que c'est vraiment le meilleur joueur français de l'histoire ?
20:03C'est une vraie question.
20:05Lui, il n'a pas terminé son histoire.
20:07Quand je disais par rapport à l'époque,
20:09c'est le fait de dire,
20:11Dupont, aujourd'hui, il est capable de dominer pendant 100 minutes.
20:13Non, mais la finale, c'est quand même...
20:15Non, mais ça, j'entends bien.
20:17Aujourd'hui, c'est le joueur le plus fort, il n'y a pas de doute là-dessus.
20:19Mais ce sont des performances physiques
20:21qui nécessitent une qualité de préparation,
20:23d'infrastructure et tout,
20:25qui, en fait, étaient impossibles.
20:27Oui, mais parce qu'aujourd'hui, tu as une intensité qui est supérieure.
20:29Avant, tu avais une intensité qui était moindre,
20:31donc tu pouvais peut-être gérer le temps.
20:33Blanco était le joueur qui était ciblé
20:35par toutes les équipes adverses,
20:37parce que c'était le joueur plus-plus.
20:39Moi, je me souviens, les Anglais qui mettaient un contrat sur Blanco.
20:41Dans un jeu totalement différent,
20:43ils pouvaient prendre un couteau dans la bouche.
20:45C'est vrai, c'était n'importe quoi.
20:47Sur l'essai de Dupont,
20:49la sixième minute,
20:51j'ai revu le ralenti,
20:53il est insaisissable.
20:55Il arrive,
20:57il prend, il y a Poirot
20:59qui veut le choper,
21:01il est agrippé, puis il y a Jalibert.
21:03On sait que défensivement, ce n'est pas ça.
21:05Mais il arrive quand même à s'infiltrer.
21:07Il y a plein de situations comme ça.
21:09Le mec, c'est une vraie savonnette.
21:11Le gars est insaisissable.
21:13C'est surtout une vraie boule de muscles.
21:15En plus, il est petit et trapu,
21:17donc il est dur à prendre avec un bassin très explosif.
21:19Sur des courtes distances comme ça,
21:21il développe une puissance exceptionnelle.
21:23Il est très tonique, il va vite,
21:25il est costaud du haut du corps aussi.
21:27Pour moi, aujourd'hui, il n'a pas de défaut.
21:29Il a progressé un peu dans tous les domaines.
21:31Avec l'apport du set, notamment.
21:33Quand on franchit, d'être capable
21:35de sortir immédiatement du plaquage
21:37et d'avoir ces deux ou trois petites foulées
21:39qui immédiatement vous redonnent l'accélération.
21:41Ça, c'est le truc du set.
21:43Ou qu'il a cultivé, en tout cas.
21:45Depuis l'école de rugby, il travaille.
21:47Il n'a pas acquis ça avec le set,
21:49mais ça a développé un travail spécifique.
21:51C'est de l'atelier, c'est une musculation particulière
21:53qu'on développe.
21:55Aujourd'hui, c'est un athlète totalement moderne
21:57qui a commencé le rugby à 15 de par son passage à 7.
21:59Il est devenu beaucoup plus athlétique.
22:01Il s'est un peu affiné sur certaines parties du corps.
22:03Il a appris un peu plus ailleurs.
22:05On a, grâce au set,
22:07réussi à maximiser
22:09le potentiel d'Anthony.
22:11C'est fou parce qu'il a
22:13toute cette puissance, ce côté physique.
22:15Mais à côté, il a une technique et une finesse dans le jeu.
22:17Incroyable.
22:19Il peut taper pied gauche, pied droit.
22:21C'est exceptionnel.
22:23C'est une machine.
22:25On a laissé Jacques Houlis de côté.
22:27Moi, je donne à Jacques Houlis
22:29parce qu'en finale de H-Cup,
22:31c'est Antoine Dupont qui l'a.
22:33Jacques Houlis fait un match aussi
22:35particulièrement en défense face au Leinster
22:37qui est, à mon sens, monstrueux.
22:39Ce soir, la défense de Toulouse
22:41a moins eu besoin de travailler.
22:43Mais quand même,
22:45d'entrée de match, il arrive à annihiler
22:47les attaques bordelaises.
22:49Il est sur tous les points de rencontre.
22:51Il gratte, il ralentit les ballons.
22:53C'est un peu chaud.
22:55Antoine aussi, de temps en temps, il cherche.
22:57Il a les mecs qui arrivent à hauteur.
22:59Il a Jacques Houlis qui arrive lancé.
23:01Il a des François Croce.
23:03Ça avance tout le temps.
23:05Dans le système du jeu du Stade Toulousain,
23:07c'est un joueur qui est arrivé il y a un peu plus d'un an.
23:09Il est arrivé un peu comme un cheveu sur la soupe
23:11parce que les WASP en Angleterre se faisaient liquider.
23:13C'est un mec qui, aujourd'hui, est exceptionnel.
23:15Et il ne peut pas jouer avec l'équipe d'Angleterre, heureusement.
23:17Réussite aussi, à travers ça,
23:19du staff et de la cellule recrutement
23:21du Stade Toulousain qui a réussi
23:23et qui facilite l'intégration de tous les joueurs.
23:25King Horn aussi, qui vient d'arriver.
23:27C'est des intégrations hyper rapides.
23:29Dans un club porté vers la haute performance,
23:31ce n'est pas facile d'arriver à Toulouse.
23:33Il ne se trompe pas beaucoup.
23:35Comme tous les autres qui sont arrivés ces dernières saisons.
23:37Là aussi, il y a un gros travail
23:39de la part du joueur.
23:41Je reviens sur l'exploit de Dupont,
23:43son deuxième essai dans le match.
23:45Il est face à l'UQ.
23:47Après, sur la ralentie,
23:49c'est pratiquement un joueur.
23:51On a parlé des qualités d'explosivité de Dupont.
23:53Mais en plus, il peut avoir Chocobarès aussi.
23:55Il peut remettre au 13
23:57ce qu'il peut finir.
23:59Donc l'UQ, j'y vais, j'y vais pas.
24:01C'est terminé.
24:03Je pense qu'il sait qu'il se la joue.
24:05En plus, c'est vraiment une action en première main.
24:07C'est vraiment quelque chose qui a été vu à la vidéo,
24:09qui a été travaillé. On le voit en plus sur les ralenties.
24:11Tu as les entraîneurs de l'attaque et des trois quarts
24:13qui sautent de joie parce qu'ils savent
24:15que c'est quelque chose qu'ils ont vu, qu'ils ont planifié.
24:17C'est un jeu prédéfini et tout se déroule
24:19comme sur des roulettes.
24:21Après, le talent fait, le rebond,
24:23parce que le rebond lui retombe 9 fois sur 10 dans les bras.
24:25C'est magnifique, c'est parfait.
24:27Et même le rebond, ce n'est pas trop du hasard
24:29parce qu'au moment de sa frappe, il prend le ballon par-dessous.
24:31Donc il impose, il imprime un mouvement,
24:33une rotation vers lui du ballon.
24:35Ça, c'était Serge Blanco qui disait ça.
24:37La balle, c'est deux rebonds, le troisième, la balle remonte.
24:39Là, il le fait et donc il a ce rebond
24:41où on peut dire c'est de la chance.
24:43Ça aussi, ce n'est pas que de la chance.
24:45Il s'est inspiré, j'imagine.
24:47Voilà, il s'est inspiré.
24:49C'est le 23ème titre de champion de France
24:51du Stade Toulousain.
24:53Je voulais élargir la question parce qu'on a souvent
24:55des débats avec les clubs, et notamment en foot.
24:57Et ce Stade Toulousain,
24:59c'est le plus grand club français tout sport confondu.
25:01Donc on regarde l'oeuvre à la fois en Europe.
25:03Je crois que c'est leur sixième Coupe d'Europe cette année.
25:05Leur troisième doublé.
25:07Il n'y a pas d'équivalent en France.
25:09Lorsqu'on parle des clubs en France,
25:11notamment dans cette émission, on parle des clubs de foot.
25:13Il n'y a pas cette permanence.
25:15On a été moins gênés par les victoires en Coupe d'Europe.
25:17Depuis longtemps d'ailleurs.
25:19Le Stade Toulousain en termes de trophées glanés.
25:21Le Real peut-être.
25:23Le Real, le Barça.
25:25Il n'y a pas qu'eux. Il y a le Milan.
25:27Le Bayern.
25:29On va prendre le top 10 des clubs de foot.
25:31Mais qu'un club de rugby s'immisce
25:33au milieu des 10 meilleurs clubs du monde de foot,
25:35c'est déjà exceptionnel.
25:37Vous avez raison.
25:39C'est en termes de jeu aussi.
25:41C'est ce qui fait du bien rugby.
25:43Des équipes comme ça,
25:45qui envoient tant de jeux,
25:47arrivent à gagner des titres aussi importants.
25:49Je pense.
25:51Les mecs qui revoient ça,
25:53ils pensent qu'on peut peut-être le faire.
25:55C'est un peu comme l'histoire du Barça à l'époque.
25:57Si tu prends l'histoire du jeu du Stade Toulousain,
25:59c'est vraiment ce qui se rapproche le plus
26:01de Barcelone.
26:03Aussi par leur centre de formation.
26:05C'est l'équipe qui a fait jouer le plus de joueurs
26:07cette année Toulouse.
26:09Je viens d'un match où ils vont jouer à Montpellier
26:11le samedi, le vendredi soir.
26:13Il y a 10 jeunes du centre de formation
26:15qui sont en partiel de BTS.
26:17Ils montent dans le wagon le soir pour aller jouer le samedi.
26:19Ils vont gagner à Montpellier.
26:21Ils ont cette culture de la gagne.
26:23Ils ont cette culture du jeu aussi,
26:25un peu à l'image de Barcelone au foot.
26:27C'est vrai qu'ils arrivent à dominer.
26:29Ils ont eu une période un peu creuse.
26:31C'est ça que je veux dire.
26:33Le coach là.
26:35Parce qu'il y a eu Novesse.
26:37Quand Hugo sur sa première saison,
26:39il fait barrage.
26:41Le barrage contre le Racing, je crois, de mémoire.
26:43Et l'année d'après, il y a cette saison difficile.
26:45La saison de transition.
26:47Et après, ça repart.
26:49Après Novesse, il y a eu Molard direct.
26:51Oui, c'est ça.
26:53Il fait barrage parce qu'il serve justement
26:55sur la fin de cette génération sur ce barrage perdu.
26:57Et puis l'année suivante, il y a Toulouse.
26:59Après, ils vont chercher Dupont.
27:01Là aussi, le recrutement.
27:03Le grand club,
27:05ou en tout cas le creuset de Toulouse.
27:07C'est la formation et c'est une idée du jeu.
27:09Oui, tout à fait.
27:11C'est le jeu à la Toulousaine.
27:13Le fameux jeu de main.
27:15Et les anciens à la maison.
27:17L'intelligence situationnelle.
27:19Et les anciens à la maison.
27:21Didier Lacroix, champion de France.
27:23Le président, champion de France avec Toulouse.
27:25Champion d'Europe.
27:27Vous prenez Hugo Molard.
27:29Il a joué avec le stade Toulousain.
27:31Tous les entraîneurs des sections jeunes
27:33sont tous là, les gars.
27:35Même aujourd'hui, tu vois le staff.
27:37T'as Clément Poitronneau, Virgile Lacombe, Jérôme Queneau.
27:39Tout ça, c'est sans pied stade Toulousain.
27:41T'es obligé d'avoir joué
27:43à Toulouse ?
27:45T'es obligé d'avoir joué au stade Toulousain pour entraîner ?
27:47Je ne sais pas.
27:49Le jour où, je ne suis pas sûr que Christophe Furios
27:51débarque un jour à Toulouse.
27:53Ce n'est pas la question.
27:55Pour entraîner Toulouse, il faut avoir joué à Toulouse.
27:57Oui, je pense.
27:59Il faut être imprégné de cette ADN.
28:01Quand tu discutes avec eux,
28:03mon papa joue au stade Toulousain.
28:05Quand ils t'en parlent,
28:07c'est ce jeu-là.
28:09C'est quelque chose qui est viscéral pour eux,
28:11qui est ancré depuis le biberon.
28:13Eric, bonne balle.
28:17Etienne, vous avez pris un rafu par Yann
28:19qui m'a dit que c'était la dernière fois.
28:21Il s'en excuse.
28:23Je suis court sur les appuis.
28:25Je suis fort du haut du corps.
28:27Je suis habile du bas.
28:29C'est le seul point courant avec Dupont.
28:31Je vous relancez.
28:33C'était pour avoir quelque chose.
28:35Il y a une vraie culture club
28:37qu'on voit dans des grands clubs européens
28:39dans le foot et dont on reproche
28:41aux clubs français de ne pas l'avoir.
28:43Quand tu viens, il y a une autorité naturelle
28:45des structures du club, de l'encadrement.
28:47Quand tu viens, tu te fonds dans le moule.
28:49Ce que font les Rubens qui jouent
28:51à Toulouse, alors qu'il y a des stars.
28:53Les Dupont, les Ramos,
28:55les Entamac, etc.
28:57Tu ne les entends pas faire des histoires.
28:59Chose que dans le foot français,
29:01en ce moment, on n'a pas.
29:03Quand c'est au Bayern, il y a l'autorité du club français.
29:05Quand c'est à Milan, etc.
29:07En foot, on l'a.
29:09C'est le Bayern français.
29:11Il y avait cette culture-là.
29:13Tanguy, l'homme du match,
29:15c'est Ulysse, Dupont, Mauvacar,
29:17vous, un autre.
29:19Je suis désolé pour Hugo, mais ce sera bien Antoine Dupont.
29:21Il n'était pas forcément désolé.
29:23Il voulait louer le travail de Ulysse.
29:25Il est reparti avec son petit trophée également.
29:27Rugby, Coupe du monde 2020.
29:29Ça, ça se passe chez nous.
29:31C'est France-Espagne, le match de poules
29:33qui débute demain.
29:35On a le droit.
29:37Rappelons que les Français aussi ont le droit,
29:39parce que ça fait trois fois qu'ils remportent cette compétition.
29:41Ils sont tenants du titre, évidemment.
29:43Ça démarre ce samedi en Afrique du Sud.
29:45Les Français ont découvert l'arène où ils évolueront.
29:47C'était aujourd'hui.
29:49C'est le Captain Stadium,
29:51qui est une enceinte de 55 000 places.
29:53Ils affronteront l'Espagne ce samedi à partir de 13h50.
29:55Ce sera sur la chaîne L'Equipe,
29:57avec Benoît Cossé et Hugo Bonnevale
29:59au commentaire.
30:01Le reste des matchs de la journée, ce sera sur L'Equipe live.

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