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00:00Ce matin, focus sur la deuxième circonscription de la Somme, où il y a une triangulaire pour ce second tour.
00:06Ça va se jouer entre le Nouveau Front Populaire, le Rassemblement National et la majorité présidentielle.
00:11Et puis, vous l'avez dit, Valentine, toute cette semaine, on va faire des débats circonscriptions par circonscription.
00:16On commence donc par la 2 ce matin.
00:18Vous écoutez France Bleu Picardie, il est 8h09.
00:21Et donc, Céline Autain dans la deuxième circonscription de la Somme.
00:24Ce sont donc trois candidats qui participent au second tour des législatifs anticipés.
00:28Avant ce vote, dimanche prochain, France Bleu Picardie vous propose de les entendre confronter leur programme avec vous.
00:34Nous sommes donc avec Zahia Hamdan pour le Nouveau Front Populaire.
00:37Bonjour.
00:37Bonjour.
00:38Vous avez recueilli 29,5% des voix hier soir.
00:42A vos côtés pour ce débat, Damien Toumy pour le Rassemblement National.
00:46Bonjour.
00:46Bonjour.
00:47Vous, vous avez recueilli 27,4% des voix des votants.
00:50Et puis, on retrouve Hubert de Jeanlis.
00:52Bonjour.
00:52Bonjour.
00:52Candidat de la majorité présidentielle, vous avez réuni 25,2% des voix.
00:57Logement, emploi, sécurité.
00:59On est ensemble jusqu'à 8h30 pour évoquer vos propositions pour les habitants d'une partie Damien, de Bove-Guizy ou encore Pont-de-Messe.
01:06Un mot avant sur les résultats d'hier soir.
01:09Un millier de voix vous séparent, chacun et chacune sur fond de participation élevée.
01:12Vous avez décidé, tous les trois, de vous maintenir.
01:15Comment voyez-vous vos chances au second tour, Zahia Hamdan ?
01:18Écoutez, merci de poser la question.
01:21Je voulais tout d'abord remercier les Samariens qui, en masse, se sont déplacés hier pour voter pour nos listes.
01:28Donc, le taux de participation est, comme au niveau national, très important.
01:32Et ça, c'est vraiment une grande force.
01:35Et j'appuie cette hausse de participation, et aussi bien sur notre circonscription.
01:44Hier, le Rassemblement national est quasiment majoritaire partout en France.
01:53Et c'est une joie mitigée.
01:55Je prends le micro aujourd'hui et je parle aujourd'hui avec une joie mitigée.
01:59Et sur la deuxième circonscription ?
02:00Sur la circonscription, c'est la seule circonscription où le Rassemblement national n'est pas en tête.
02:07Mais je l'ai dit, l'écart des voix est très faible entre vous.
02:10L'écart des voix est très faible, mais les Samariens ont choisi, effectivement, de ne pas mettre en tête le Rassemblement national.
02:16Et ça, c'est très important.
02:17Je voulais dire, et je me permets de prendre quelques secondes pour dire les choses,
02:23je trouve irresponsable la position de M. Dejean-Lys.
02:26Très clairement, là, il est sur ma droite.
02:30Je trouve irresponsable sa position, puisqu'il est contre la position de Gabriel Attal,
02:36qui appelle, effectivement, les candidats de renaissance arrivés en troisième position à se désister face au Rassemblement national.
02:45On vous permettrait, M. Dejean-Lys, de répondre.
02:47Pour quelles raisons vous, vous prenez le risque, effectivement, de voir le RN n'emporter ?
02:50Attendez, déjà, on va peut-être remettre les choses dans l'ordre.
02:54Certes, Mme Hamdam arrive en tête, suivie par le Rassemblement national et moi-même.
03:01Et comme vous l'avez dit, il y a mille voix qui nous séparent chacun.
03:04Je rappelle juste que, malheureusement, je le regrette, on n'a pas réussi à faire l'union à la droite et au centre droit avant les élections.
03:12Et si vous faites de l'arithmétique, ce n'est pas très compliqué.
03:15Vous additionnez les voix qui se sont disséminées au premier tour, qui malheureusement n'ont pas pu arriver sur ma candidature.
03:21La politique, ce n'est pas de l'arithmétique, M. Dejean-Lys.
03:25Mme Hamdam, je ne vous ai pas coupé.
03:27L'arithmétique, ce n'est pas de la politique.
03:29Allez-y, allez-y, M. Dejean-Lys.
03:31Je peux terminer ?
03:32Allez-y, allez-y.
03:33C'est à l'image de ce que sont les extrêmes.
03:35Impossible de s'exprimer.
03:37Donc, je vous dis juste que j'aurais terminé en tête du premier tour.
03:40J'ai lu une communication de Mme Hamdam qui appelle au Front républicain.
03:43Je m'en réjouis, je vais peut-être apprendre qu'elle va se désister.
03:45Parce que ce frère de ma part, elle ne fait pas partie de l'arc républicain.
03:48A priori, elle est là ce matin avec nos amis en premier en haut.
03:51Je termine, je termine.
03:52Mme Hamdam est NFI, soutenue très officiellement sur cette circulaire par Jean-Luc Mélenchon.
03:56J'ose espérer que le maintien de Jean-Luc Mélenchon sera là aussi sur la circulaire du second tour.
04:01On verra.
04:02Mais toujours est-il que Mme Hamdam n'est pas du tout identifiée
04:06comme parmi les candidats derrière lesquels on devrait se retirer.
04:10J'espère, M. Dejean-Lys, que vous respectez la loi.
04:12Damien Toumy, je me tourne vers vous.
04:14On vous a donné la parole à tous les deux.
04:16Damien Toumy, je me tourne vers vous.
04:18À quels électeurs comptez-vous appeler pour l'emporter ?
04:21D'abord, je tiens à remercier les plus de 14 000 électeurs
04:23qui sont portés sur ma candidature et sur celle du Rassemblement national.
04:27C'est une percée sur notre territoire.
04:29Au niveau national, cela prouve la volonté de changement et de continuité dans les valeurs de la République.
04:34À quels électeurs comptez-vous appeler ?
04:36Ce que je tiens aussi à rappeler, c'est, M. Dejean-Lys,
04:39je ne comprends pas que vous puissiez vous maintenir à cette élection
04:42en sachant que vous assumez le risque de faire élire Mme Hamdam,
04:49qui est la candidate LFI,
04:51qui représente un danger pour les valeurs de la République et pour notre démocratie.
04:55Et malgré cela, vous faites le choix de vous maintenir à cette candidature.
04:59Quel a été le bilan de 7 ans de banda local avec un député macroniste pour le territoire ?
05:06Qu'est-ce que les habitants ont tué en plus sur le territoire avec 7 ans de député macroniste ?
05:11M. Toumy, vous avez zéro réserve de voix pour ce second tour.
05:16Vous imaginez pouvoir battre quelqu'un qui est arrivé devant vous sans réserve de voix ?
05:20C'est ce que vous dites, M. Dejean-Lys.
05:21Je tiens juste à vous rappeler qu'entre 2022 et aujourd'hui,
05:25le rassemblement national sur le territoire est passé de 5 000 électeurs à 14 000 électeurs.
05:30Je vais vous faire un petit rappel, c'est sur les élections européennes.
05:33Aux élections européennes, le bloc d'extrême droite faisait 31, vous faites 27.
05:38On va terminer là sur la question des chiffres.
05:42On va aller sur le fond des propositions puisque c'est là aussi que les électeurs électrices peuvent se décider.
05:48On commence ce débat par la question du logement.
05:50La dissolution a mis en pause un projet de loi pour le développement de logements abordables.
05:54Zahia Hamdan, qu'est-ce que vous proposez avec le nouveau Front populaire
05:57pour celles et ceux qui font face à des loyers de plus en plus élevés
06:00ou bien un prix d'achat hors d'atteinte avec des banques qui ne prêtent pas ?
06:05Avant de répondre à cette question, je suis prise à partie et je suis en étau
06:12entre M. Dejean-Lys et M. Toumy qui me taxent d'anti-républicaine.
06:19Je voulais juste dire que si d'aventure chacune des parties respecte la loi,
06:24le Conseil d'Etat a bien précisé que nous ne faisions pas partie de l'extrême gauche.
06:32Et c'est dit du coup ?
06:35De l'extrême gauche.
06:37Merci Zahia Hamdan. Pour revenir à la question du logement et à ma question,
06:40qu'est-ce que vous proposez pour ces électeurs qui ont des difficultés à se loger ou bien à acheter ?
06:45C'est une question qui arrive très régulièrement sur le terrain
06:50et les citoyens l'évoquent assez régulièrement ce problème de logement.
06:55Nous avons proposé le gel des loyers dans le blocage des prix, produit de première nécessité.
07:03Il y a également la question du blocage des prix des loyers
07:06et c'est une de nos propositions phares dans le nouveau programme populaire.
07:11Soyons honnêtes sur le logement, nous n'avons pas assez fait à estimer Bruno Le Maire devant le MEDEF.
07:17Hubert de Genlis, la majorité, bat sa coulpe sur cette question.
07:20Qu'est-ce que vous comptez faire pour améliorer la situation du logement ?
07:24D'abord, la situation du logement n'est pas une situation 100% nationale.
07:28C'est quand même une situation qui est européenne.
07:31Le gouvernement sortant, notamment lors du premier quinquennat,
07:37a permis plus de 2 millions de permis de construire qui ont été délivrés.
07:41Ce qui fait quand même 100 000 euros de plus que lors du précédent quinquennat.
07:44Donc il y a effectivement une volonté très forte.
07:46Maintenant, on a fait face quand même à une inflation assez exceptionnelle,
07:51à la hausse des coûts des matériaux, à la hausse des taux d'intérêt,
07:54à la difficulté d'avoir accès aux crédits.
07:57Bien évidemment, tout cela a mis un coup de frein sur la construction.
08:00Néanmoins, nous sommes encore extrêmement volontaristes.
08:03Nous allons et nous voulons continuer à aider les Français à rénover leurs logements,
08:08notamment sur le volet énergétique.
08:10Parce qu'il faut bien comprendre que j'ai bien compris que certains voulaient supprimer le DPE
08:14sur la rénovation énergétique.
08:16C'est une proposition du Rassemblement national.
08:18Sur quel logement ça s'adresse ?
08:21Ce sont uniquement les logements qui sont en locatif,
08:23et non pas les logements à titre de résidence principale.
08:25Et ceux qui pourraient être affectés par ça, ce sont les personnes les plus fragiles,
08:28celles qui sont en précarité énergétique.
08:30Parce qu'un logement qui n'est pas rénové, c'est forcément une passoire énergétique.
08:34Ça coûte cher en énergie, ça coûte cher en chauffage, ça coûte cher en tout.
08:37Et je ne comprends pas comment on peut s'opposer à imposer à des propriétaires
08:42de rendre les logements qu'ils mettent sur le marché locatif
08:44de bien meilleure qualité.
08:48Daniel Toumy, c'est une attaque indirecte à votre programme,
08:52puisque vous proposez effectivement d'en finir avec les interdictions et obligations
08:56liées au DPE diagnostique de performance énergétique.
08:59Je t'ai juste à poser une question à M. Dejanly.
09:01Est-ce que ce n'est pas votre gouvernement qui, il y a quelques semaines,
09:04a voté par décret la baisse de budget pour la rénovation des logements ?
09:10Vous avez eu besoin d'avoir fait 10 milliards de coupes budgétaires
09:13parce que vous avez géré la France de manière catastrophique
09:16avec plus de 1000 milliards de dettes depuis 7 ans.
09:20Vous vous rasez gratis et vous pensez que les milliards vont pleuvoir.
09:24Moi je parle de fond M. Dejanly.
09:26Et vous avez réduit les aides à la rénovation thermique des logements.
09:30Comment est-ce que vous pouvez être crédible quand vous affirmez ce que vous affirmez,
09:33alors que votre gouvernement, le député que vous souhaitez être
09:36et soutenir cette majorité actuelle, vous avez réduit les budgets
09:40pour la rénovation thermique des logements ?
09:42Et que propose le Rassemblement national ?
09:44J'aimerais avoir une réponse de M. Dejanly sur ce point.
09:46Allez-y répondez, comme ça, ça me permettra de vous répondre deux fois.
09:48Très bien, je vais vous répondre.
09:50Pour les logements, il y a deux choses.
09:52Il y a à la fois les logements privés et les logements sociaux.
09:54Sur les logements sociaux, j'ai été à Etouffy, j'ai fait du porte-à-porte,
09:58j'ai été d'ailleurs très bien reçu par les habitants,
10:00et je les remercie pour leur accueil.
10:02Je sais que d'autres candidats y sont allés et ont été moins bien reçus.
10:05Et donc sur le logement social ?
10:07Et justement, ce qui est intéressant, c'est qu'il y a un problème de rénovation dans les logements publics.
10:12Ce problème de rénovation est à résoudre de façon rapide.
10:16Pour s'en aller, il faut débloquer des fonds.
10:18Et je tiens à faire remarquer que d'ailleurs,
10:20où est-ce qu'on est M. Dejanly au sein de la majorité aujourd'hui municipale ?
10:23Oui, mais je vous pose des questions, parce que ce sont des politiques du quotidien.
10:26C'est la spécialité du Rassemblement National.
10:28Quand on ne veut pas répondre à une question, on en pose une autre.
10:30Laissez parler Damien Thomy.
10:32Et deuxième chose aussi qui est importante, c'est de pouvoir mettre fin au logement social à vie.
10:38Il est important de pouvoir réexaminer les revenus des personnes qui vivent en logement social
10:43afin de pouvoir assurer un renouvellement du parc
10:48pour de façon à ce que les habitants ne soient pas dans ce logement social à vie.
10:51Et ça faisait partie notamment du projet de loi qui a été dissous.
10:54Projet de loi porté par la majorité.
10:56Tout à fait, qui a été dissous.
10:57Et deuxième point sur le logement privé, je tiens juste à rappeler,
10:59c'est qu'il faut aussi s'assurer que les propriétaires et locataires puissent vivre chez eux.
11:04On voit de plus en plus de phénomènes de squat.
11:07Est-ce que vous pouvez me laisser finir M. Dejanly, s'il vous plaît ?
11:09Allez-y. Allez-y Damien Thomy.
11:11Bon, merci.
11:12De plus en plus de personnes squattent des logements
11:14et se retrouvent totalement délaissées par les pouvoirs publics
11:17parce que justement, des lois ne permettent pas l'expulsion rapide.
11:20La loi anti-squatter a été faite.
11:22Et c'est justement pour ça que j'y viens aujourd'hui.
11:24C'est que Mme Hamdan, qui est à ma droite,
11:26souhaite justement mettre fin à cette loi anti-squatter
11:29et permettre justement aux squatteurs de squatter,
11:31de ne pas respecter le droit de propriété.
11:32Le droit de délocation des personnalités.
11:34Oui, et que nous avons soutenu M. Dejanly.
11:36Oui, bien sûr.
11:36Je vous remercie.
11:37Loi de la majorité.
11:38Tout à fait.
11:38France Bleu Picardie, les 8h20, l'heure du débat
11:42entre les trois candidats de la deuxième circonscription
11:44de la Somme au second tour des législatives.
11:46Zahia Hamdan pour le Nouveau Front Populaire.
11:48Damien Toumy pour le Rassemblement National.
11:50Et Hubert Dejanly pour la majorité présidentielle.
11:53Avec vous, Céline Ottin.
11:54Alors, pour construire des logements,
11:55encore faut-il avoir du foncier, des terrains.
11:57C'est l'une des problématiques qui se posent à Amiens
11:59et dans sa métropole.
12:00Pour l'activité économique aussi,
12:02l'installation de la ZAC, zone d'aménagement,
12:04concertée.
12:05Boréalia 2, dans le quartier Renancourt, est contestée.
12:08Elle doit occuper 62 hectares de terres agricoles.
12:11En tant que futur député de la circonscription,
12:13Damien Toumy, quelle serait votre position sur le sujet ?
12:15Tout d'abord, la loi ZAN a été mise en place
12:17de façon rapide et sans concertation.
12:24Tous les élus locaux le disent.
12:26Cette loi impacte, comme vous dites,
12:28la mise en place de politiques d'aménagement du territoire
12:31et cela privilégie malheureusement aussi
12:34les grandes communes et les grandes agglomérations
12:36au détriment des communes rurales.
12:37Je suis un petit peu surprise
12:38parce que l'utilisation de terres agricoles
12:40pour des projets d'urbanisation était interdite.
12:43Ça, c'était l'une des propositions de Marine Le Pen
12:46pour la présidentielle d'il y a deux ans.
12:48Donc là, vous revenez, vous dites,
12:49attention finalement à la bétonisation des terres agricoles.
12:53On est prêt à y réfléchir s'il y a des emplois derrière ?
12:56Absolument pas.
12:57Ce n'est pas ce que je vous dis.
12:58Il faut justement faire attention à cela.
13:00Il faut privilégier et préserver les terres agricoles.
13:02Aujourd'hui, l'agriculture est la première richesse de la France
13:05et malheureusement, on le voit,
13:06nos agriculteurs ne parviennent pas à vivre de leurs revenus.
13:09Et quand on cherche constamment à réduire les terres agricoles,
13:12on réduit aussi les possibilités de développer notre agriculture.
13:15Sur cette question de l'artificialisation, Zahia Hamdan ?
13:18Alors, il faut trouver un équilibre entre, effectivement,
13:22garder les terres agricoles et la construction.
13:26On a besoin, on en parlait tout à l'heure, de logements,
13:28on a besoin de construire, effectivement,
13:30mais il y a besoin de trouver un équilibre entre les deux
13:33et c'est la responsabilité des collectivités, justement,
13:36métropolitaines, départementales et régionales,
13:39de trouver cet équilibre-là.
13:40La fronte actuelle des collectivités contre la loisanne,
13:42qu'est-ce que vous en pensez ?
13:43Je voulais juste donner un exemple de Shopping Promenade, par exemple,
13:47qui a été construit sur la zone à Mianore, Shopping Promenade,
13:52qui a été construit sur des terres agricoles,
13:55alors que le centre-ville, aujourd'hui, meurt
13:58et les magasins ferment à tout bras.
14:00C'est pas vrai, mais c'est pas vrai !
14:02Mais c'est fou !
14:03Mais non, mais il faut arrêter de dire des erreurs, des bêtises.
14:08On viendra, on viendra.
14:10Non, mais c'est insupportable.
14:12Vous ne dites que vous la vérité.
14:14Vous ne dites pas que le centre-ville se meurt, c'est un mensonge.
14:17Pour terminer, on en viendra à vous, Hubert de Genlis, juste après.
14:20Je mets en parallèle Shopping Promenade et le centre-ville qui se meurt,
14:24effectivement, où des terres agricoles ont été prises
14:27pour construire des magasins dans cette zone-là.
14:30Nous avons également Aquapol,
14:33qui a été construit par la mairie,
14:35qui est un gouffre et qui a coûté 5 millions d'euros.
14:39Nous avons, dans le site des Ortillonnages,
14:42un site qui pourrait être rénové,
14:44tout particulièrement à Lille-aux-Fagots,
14:47et construire une piscine naturelle.
14:49Donc ça, c'est le projet en tout cas qu'on souhaite mener.
14:52– Hubert de Genlis, je vous voyais commencer à houcher la tête
14:55en site d'approbation au début et puis après, non.
14:58– Je pense que mesdames et messieurs,
15:00les électeurs d'une certaine partie d'Amiens
15:03apprécieront le fait de critiquer le projet Shopping Promenade.
15:06Mais bon, peu importe, moi ce qui m'intéresse,
15:08c'est qu'aujourd'hui, on a une loi qui est vraiment
15:11très pénalisante pour Amiens et pour Amiens Métropole.
15:14– Loi climat, on le rappelle.
15:16– La loi zéro artificialisation nette.
15:18– La France doit s'engager, doit tenir aussi
15:20des engagements en matière climatique.
15:22– Regardez l'entreprise, la pépite que l'on a sur notre territoire,
15:24Tiamat. Aujourd'hui, il a fallu se battre
15:26pour qu'elle puisse s'installer chez nous.
15:28On a eu, grâce au soutien de M. le Préfet,
15:30la possibilité d'installer Tiamat à Amiens.
15:32Tiamat, c'est 1500, voire 2000 emplois à terme,
15:35sur des batteries sodium Lyon.
15:37Ils sont pionniers sur le sujet.
15:39Ça coche toutes les cases.
15:40Le développement économique, la transition écologique.
15:42Vraiment, ça coche toutes les cases.
15:44Et là, aujourd'hui, on a une loi qui en gros nous dit…
15:47– Loi de la majorité, on le rappelle.
15:49– Pardon ?
15:50– Loi de la majorité, on le rappelle.
15:51– Oui, mais nous, localement, on dénonce certaines choses
15:53parce que la loi peut être générale,
15:56mais parfois, elle peut mal s'adapter localement.
15:58C'est le cas.
15:59– Donc, vous compteriez…
16:01– Très rapidement, j'essaie de vous dire pourquoi.
16:03Avec cette loi, Amiens, comme toutes les autres communes
16:06de la métropole, a le droit à un hectare par commune.
16:10Donc, c'est la même loi pour tout le monde.
16:12Est-ce que ça fait sens ?
16:13Est-ce que toutes les communes de la métropole
16:14ont encore besoin d'un hectare par commune ?
16:16Est-ce qu'Amiens, la ville sable, la ville phare,
16:19n'a pas besoin d'avoir plus d'hectares
16:22pour attirer des entreprises sur son territoire ?
16:25Ces entreprises qui sont des leaders, des pilotes,
16:28bien évidemment, sur la transition écologique.
16:30C'est ça que l'on veut.
16:31On veut pouvoir installer ces entreprises dans les entreprises.
16:33C'est de l'emploi.
16:34L'emploi, c'est du pouvoir d'achat.
16:35Et l'emploi, c'est moins de chômage.
16:37France Bleu Picardie, il est 8h25.
16:39Nous sommes avec les trois candidats
16:41qui vont s'affronter au second tour des législatives
16:44dimanche prochain dans la deuxième circonscription d'Amiens.
16:47Zahia Hamdan, Nouveau Front Populaire,
16:49Damien Toumy pour le Rassemblement National
16:51et la majorité présidentielle représentée par Hubert de Jean-Luc.
16:54Dernier thème de ce débat, la sécurité et la justice.
16:57Amiens, le trafic de drogue et de cigarettes
16:59ont déjà mené à des crimes particulièrement violents en pleine rue.
17:03Le gouvernement s'est attaqué aux problèmes avec ses opérations PlaceNet.
17:06Comment vous feriez-vous, Damien Toumy ?
17:09D'abord, je tiens à rappeler que les chiffres de la sécurité,
17:12de l'insécurité à Amiens sont mauvais.
17:15Et ces chiffres-là, ils sont le résultat
17:17à la fois de la politique d'Emmanuel Macron au niveau national,
17:20mais aussi du résultat du premier adjoint Hubert de Jean-Luc
17:23qui est en charge de la sécurité.
17:25Bien sûr.
17:26J'ai repris, si vous pouvez bien me laisser terminer mon raisonnement.
17:29J'ai repris les chiffres du ministère de l'Intérieur.
17:32Sur le palmarès de la délinquance pour les coups et blessures hors famille,
17:36donc la violence du quotidien.
17:38Amiens figure à la dixième place avec...
17:41Parlez bien dans votre micro.
17:43Amiens figure à la dixième place avec justement un taux de 50 agressions
17:47pour 10 000 habitants en 2022.
17:49Alors, on l'entend, le bilan n'est pas très bon.
17:51Ces chiffres-là, c'est le bilan de M. de Jean-Luc.
17:53Qu'est-ce que vous feriez, vous, si votre parti arrivait au pouvoir ?
17:57Attendez, Hubert de Jean-Luc.
18:00Alors, qu'est-ce que vous feriez, Amiens, en tant que cas de juin ?
18:02Pourquoi est-ce que votre police municipale n'est pas armée ?
18:04Bien sûr, ça réglerait tous les problèmes.
18:06Non, je vous pose une question.
18:07Pourquoi ?
18:08Donc, vous défendez l'armement des polices municipales ?
18:12Moi, je suis favorable à ce que les polices municipales soient armées
18:15de façon encadrée, avec une formation qui soit similaire
18:18à celle de la police nationale ou de la gendarmerie.
18:20Avec des formations qui déjà laissent un petit peu à désirer dans la police nationale, parfois.
18:24Alors, ça, c'est votre avis, peut-être,
18:26mais la police nationale et la gendarmerie sont formées...
18:28Il y a des formations, elles sont juste...
18:30Mais, Monsieur Thoumy, je pense que vous ne maîtrisez pas le sujet.
18:33Désolé, vous ne maîtrisez pas le sujet.
18:35Vous m'avez dit que j'étais adjoint à la sécurité ?
18:37C'est vrai, je suis adjoint à la sécurité.
18:39Maintenant, je vais peut-être vous apprendre quelque chose.
18:42L'ordre public, le maintien de l'ordre, la sécurité,
18:45c'est une compétence régalienne, c'est-à-dire que c'est une compétence de l'État.
18:48Une police municipale n'est pas une police nationale.
18:51Vous êtes dans la majorité présidentielle.
18:53Une police municipale n'est pas primo-intervenante,
18:55c'est-à-dire que ce n'est pas elle qui intervient.
18:57Il ne vous aura pas échappé que vous êtes dans la majorité présidentielle.
19:00Qu'est-ce que vous feriez en tant qu'adjoint à la sécurité pour que ça aille mieux à Amiens ?
19:08Moi, je ne me présente pas pour être adjoint à la sécurité.
19:10Ça n'est pas la question. Excusez-moi, je me permets de recentrer le débat.
19:12La question n'est pas sur le poste de premier adjoint à la sécurité d'État à Amiens,
19:16même si, évidemment, ça fait partie du paysage.
19:18Hubert de Genlis, en tant que futur député,
19:21qu'est-ce que vous vous proposeriez pour cette question de sécurité ?
19:24D'abord, je tiens à remarquer le bilan du gouvernement,
19:27notamment sur la création de postes de policiers nationaux et de gendarmes.
19:31C'est inédit. Ça fait des années qu'on n'a pas recruté autant de forces de l'ordre.
19:36Les forces de l'ordre, d'ailleurs, qui sont pointées du doigt par la France Insoumise
19:40et donc par la candidate dans la deuxième circonscription,
19:43dont le maître à penser, Jean-Luc Mélenchon, se réjouit quasiment si un policier est mort,
19:47parce que ça fait une voix au RN en moins.
19:49C'est dit. Tout le monde peut aller le vérifier.
19:53Moi, j'ai beaucoup de respect pour les forces de l'ordre.
19:55Elles font un travail formidable, un travail difficile, de plus en plus dur.
19:58Ça se tend, mais on a 17 500 policiers en plus,
20:03des moyens modernisés, tout le monde peut le constater.
20:05Donc, c'est un bilan que vous défendez. Je suis désolée.
20:08On arrive vers la fin de ce débat. Je vais donner la parole à Zahia Hamdan
20:11sur cette question pour conclure, s'il vous plaît.
20:13Pour conclure, on doit parler de toutes les insécurités.
20:16L'emploi, aux enfants d'accéder à un avenir,
20:20la violence faite aux femmes dans le milieu familial
20:23est la première des violences. Je suis travailleuse sociale,
20:26et c'est l'une des premières violences qui sort au goût du jour.
20:31Vous avez soutenu le retour d'Adrien Cadenas.
20:33Moi, je veux être fière de ma police.
20:37Il n'y a aucun souci par rapport à ça.
20:39Et je défends effectivement la police.
20:41Ça change un peu de vous mettre à penser.
20:43Allez-y, Zahia Hamdan.
20:45Si les débats sont toujours comme ça...
20:49Je suis Zahia Hamdan.
20:51Je suis Zahia Hamdan.
20:53Je suis Zahia Hamdan.
20:57Je suis travailleuse sociale.
20:59Je travaille depuis 40 ans.
21:02Je travaille dans le social.
21:04Je connais la question.
21:06Je connais la question de la sécurité et de l'insécurité
21:10qui touchent nos concitoyens.
21:13Je suis une des mesures phares du nouveau Front Populaire.
21:17C'est la police de proximité pour faire du lien avec les habitants.