L'Équipe de Greg du 1er juillet (2e partie) - L'Équipe de Greg - replay

  • il y a 2 mois
Retrouvez le replay de la deuxième partie de l'Équipe de Greg du 01/07/2024.

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Transcript
00:00Bonsoir à toutes et à tous et merci d'être avec nous pour ce débrief et cette qualif de l'équipe de France.
00:08Je ne sais pas comment, mais l'équipe de France s'est qualifiée pour les quarts de finale.
00:12Un but à zéro contre la Belgique. On va revenir sur ce match étonnant.
00:16Voilà, tout du moins, beaucoup de choses à dire, beaucoup de choses à débriefer.
00:19Autour de la table, Alicia Dobivica, Jauras, Ludovic Aubraniac.
00:22Bonsoir à tous les trois, heureux pour ceux qui étaient avec nous depuis 17 heures.
00:25Dave Appadou, Raymond Domenech et Raphaël Sebaoune, bonsoir également à tous les trois.
00:29Raphaël, c'est un fait, la France est en quarts de finale de l'Euro.
00:33Oui, grâce à un contre-son-camp de Vertonghen, c'est ce qui est annoncé par l'UFA.
00:37But de Kolomois Ninon, but de Vertonghen contre son camp.
00:40Il aura le seum puisque c'est le premier joueur de l'histoire de la Belgique à l'Euro à marquer un CSC.
00:46Donc voilà, bravo à lui et donc qualification de l'équipe de France qui a eu 19 tirs, mais seulement 3 cadrés.
00:52Il n'y a pas eu beaucoup, beaucoup, beaucoup d'occasions franches pour cette équipe de France.
00:56Car regardez, c'est moins que je crois contre la Pologne, mais il a touché encore une fois beaucoup de ballons dans la surface adverse.
01:0136 ballons dans la surface adverse, 2 tirs cadrés pour les Belges.
01:06Il y a eu un très grand Mike Mignon qui a fait des arrêts décidifs une nouvelle fois ce soir.
01:10Oui, c'est vrai que Mike Mignon a fait 2 arrêts, mais quand on voit le nombre de tirs et ce qu'ont proposé les Belges, c'est autre chose.
01:15Cela dit, Raymond Domenech, je viens vous voir sortir d'un match à l'équipe de France, on a la chance de vous avoir en plateau.
01:20On ne peut pas dire que si on est un téléspectateur neutre, on vit devant cette rencontre.
01:25Oui, le problème, c'est qu'on n'est pas neutre. On est français et on ne veut qu'une chose, c'est que l'équipe de France aille loin.
01:31Bien sûr.
01:32On sait que le parcours, il n'est jamais simple, il n'est jamais facile et l'objectif, c'est de passer.
01:37Je veux dire, cette équipe belge, elle n'a pas joué. Je veux dire, on va mettre la faute à l'équipe de France.
01:43Comme une équipe qui a refusé totalement de jouer. On les a punis dans ce qui les attendait.
01:49Je veux dire, le pire scénario pour eux, on ne joue pas et on prend le but à la 85ème et tout d'un coup, ils ont essayé de se réveiller.
01:55Ben non, je veux dire, voilà, on ne peut être que content quand on est français.
01:59On peut toujours discuter sur la manière, sur le fonctionnement.
02:01On va le faire.
02:02On peut, mais je veux dire, l'objectif, le résultat dans une compétition comme ça, c'est de passer.
02:09Et aujourd'hui, c'est passé encore une fois.
02:11Alors, la France est qualifiée. Vicky H. d'Orasso, je vous ai vu.
02:14Vous avez regardé le match un peu isolé. Vous étiez un petit peu plus loin de nous en train de regarder.
02:17Vous étiez peinard.
02:18Avec une énorme télé.
02:19Oui, vous aviez la grande télé, rien que pour vous.
02:22La France, vu le nombre de tirs, vu l'intensité, c'est logique.
02:25Ben non, mais les tirs, ça ne veut pas dire grand-chose.
02:27Et notamment, quand une équipe décide de jouer très bas, elle va accepter les centres, elle va accepter les tirs.
02:32Et donc, c'est aussi pour ça qu'ils ne sont pas cadrés.
02:34C'est parce qu'il y a beaucoup de monde devant.
02:36Il y a un tir de Griezmann en premier mi-temps qui est compté, alors qu'on ne sait même pas s'il n'a pas fait une passe.
02:41Donc, voilà, ils ont accepté cette situation et ils ont joué les comptes.
02:45Mais les Géorgiens ont fait la même chose contre les Espagnols hier.
02:48Alors, ils ont accepté. C'est la Géorgie et aujourd'hui, c'est la Belgique.
02:51Mais les Espagnols, ils ont créé des choses quand même.
02:52Ils ont essayé de trouver des solutions parce qu'ils ont un style, parce qu'ils ont une identité de jeu que la France n'a pas.
02:57Voilà, la France joue comme ça.
02:59Qu'elle nous emmène par les émotions.
03:02La réalité, c'est qu'il y a eu trois buts marqués.
03:05Trois buts marqués, un pénalty, deux contre son camp.
03:08Toujours pas un seul but dans le jeu et pourtant, vous êtes en quart de finale.
03:11Je sais, Ludo, je sais qu'on se chambe souvent là-dessus.
03:15Vous êtes plutôt un esthète du beau jeu et vous avez raison parce que ce qu'on aime, c'est ça.
03:18Là, factuellement, vous êtes dans le top 8.
03:20Moi, déjà, je suis divisé par deux parce que je suis franco-polonais.
03:23Oui, bien sûr.
03:26L'euphorie n'est pas aussi grande que la vôtre parce que cet après-midi ou ce soir, comme vous le voulez,
03:33moi, j'ai vu un match de piètre au niveau et c'est l'équipe la moins mauvaise qui l'a emporté.
03:38Et on parle de la France et de la Belgique.
03:40Ce soir, on passe par là.
03:42La plus petite, petite, petite des portes.
03:45On n'a rien proposé.
03:48Il faudra y revenir mais je ne sais pas si on peut...
03:51C'est Alice au Pays des Merveilles.
03:52Je ne sais pas si on peut aller...
03:53On a la clé pour grandir.
03:54Je ne sais pas si on peut aller...
03:55Comment on peut aller...
03:57Le cas Griezmann.
03:59Les contre son camp jusqu'au bout.
04:01Le cas Griezmann, on le voit tout le match.
04:03Qu'à droite, c'est une hérésie de garder ce joueur-là.
04:07Alors soit tu décides de garder ton milieu à trois, tu sors Griezmann.
04:10Soit tu décides de casser ton milieu à trois, tes trois joueurs.
04:13Et tu rajoutes Griezmann à l'intérieur du jeu.
04:15Pendant une heure et demie, on jouait Griezmann à droite.
04:18Il est la culture de la gagne, pas la culture du beau jeu.
04:20Pas la culture du panache.
04:22C'est triste.
04:23Ne me demandez pas de sauter au plafond alors.
04:25Je n'ai pas pris d'émotion sur ce match-là.
04:29Je n'ai aucune émotion qui m'a été procurée, ni dans le jeu, ni dans rien.
04:33On a sauté de joie.
04:34Oui, on est qualifiés, bravo.
04:36Franchement, je vais vous dire, Ludo.
04:38Si on est honnête, et vous nous regardez, vous allez bien regarder le match.
04:41Dev, on aura toutes les réactions.
04:43Je suis heureux pour nous, parce qu'on va avoir une belle semaine.
04:45On aura toutes les réactions des Bleus, de Didier Deschamps, des joueurs.
04:49On sera en zone mixte.
04:50Vous vivrez tout ça.
04:52Mais sincèrement, le petit plaisir du but à la 85e.
04:55CSC, frappe pied droit, contrée pied gauche, contrée belge, but.
05:00C'est assez savoureux dans la laideur.
05:02C'est jouissif.
05:04Il y a de l'esthétisme dans la laideur.
05:07J'ai pris un petit pied sur ce triple contre.
05:09Une affaire de roulement de monnaie.
05:11Oui, parce que Colomoney, qui se fait défoncer toute l'année,
05:14qui rentre, tout le monde hurler en train de dire
05:16pourquoi il fait rentrer Colomoney.
05:17Je vous mets au défi de me dire, vous n'avez pas dit que Colomoney rentre.
05:20Et c'est lui qui fait frappe pied droit, contrée par son pied gauche,
05:23contrée par le belge.
05:24C'est savoureux.
05:25Oui, parce qu'en plus, c'est comme dans les arts.
05:27Il y a une esthétique de la laideur.
05:29Il y en a qui prennent plaisir à faire des trucs comme ça
05:32et ça se vend des centaines de milliers d'euros.
05:35C'est subjectif.
05:37Ce match-là, un peu moins.
05:38Là, ça sera en millions.
05:40Exactement.
05:42Effectivement, ce match a tenu uniquement par sa dramaturgie,
05:48par son incertitude, uniquement là-dessus.
05:50Je veux dire, tout le reste du temps,
05:52on était là en train de souffler exactement comme ça.
05:54C'est vrai.
05:55Et je pense que les gens qui sont devant leur télé, pareil.
05:57C'est pour ça que je rigolais quand je disais que Colomoney est rentré,
05:59ce n'est pas contre lui.
06:00Mais j'imagine bien que sur les 10 millions de personnes ou 12
06:03qui ont dû regarder ce soir, qui ont dû se dire
06:05pourquoi il fait rentrer Colomoney, ce n'est pas contre lui.
06:07C'est ça.
06:08Parce qu'on est toujours plus intelligent après qu'avant.
06:10Mais effectivement, je pense qu'à 90%,
06:12on devait avoir tous la même réaction.
06:14Après, il faut, un, admettre que l'équipe de France
06:18a quand même plus voulu ce match que les Belges.
06:20Bien sûr.
06:22Ce n'est pas un scandale.
06:23Ces choses-là, elle l'a fait avec un niveau très moyen,
06:27certains diront même médiocre.
06:28Mais en tout cas, dans l'intention, ils l'ont un peu plus voulu,
06:31même beaucoup plus voulu quand même que leurs adversaires.
06:33Et après, il faut quand même réaliser, j'ai l'impression que cette équipe,
06:37elle aura toujours un truc.
06:39Le nombre de matchs comme ça.
06:41Ça s'appelle la chance.
06:42Oui, mais à répétition, ça ne peut pas être que ça.
06:48Ce n'est pas possible.
06:49Non, mais parce que défensivement, par exemple,
06:51c'est quand même compliqué de nous bouger.
06:52C'est zéro but empiécé sur 3 des 4 matchs de l'Euro.
06:55Et un, donc, sur pénalty.
06:57Pour l'instant, c'est plus dangereux.
06:58Lui, en face des Beaux-Arrêts, c'est son boulot.
07:00Saliba, il est quand même costaud.
07:01Lukaku, il n'a pas existé.
07:03De Bruyne, il a cette frappe.
07:05C'était fantastique.
07:06Est-ce que c'est parce qu'eux ont été fantomatiques, Raymond ?
07:08Parce que la défense est costaude.
07:09Je ne sais pas qui c'est qui disait ça.
07:11Tout à l'heure, on a une équipe un peu miroir.
07:13C'est Ludo.
07:20sur ce qu'ils mettent en place à chaque fois.
07:23C'est la culture de cette équipe-là.
07:25C'est son fonctionnement.
07:26Vous, ça vous va ?
07:27Gagner comme ça, ça vous va ?
07:28Si on est champion d'Europe comme ça, qui va se plaindre ?
07:31Les Portugais, ils ont été champions d'Europe
07:33en ne gagnant pas un match dans le temps additionnel.
07:36On se souvient que le Portugal a été champion d'Europe.
07:39À un moment, il faut arrêter.
07:42On peut être des esthètes, demander qu'il y ait du beau jeu.
07:46Mais pour faire un beau match, il faut avoir 2 équipes.
07:48Il faut avoir 2 équipes.
07:50Aujourd'hui, on n'en avait qu'une qui voulait jouer.
07:52L'autre, elle ne voulait pas jouer.
07:54On a quand même eu quelques situations,
07:58des possibilités de marquer.
08:00On marque un but miraculeux, je l'admets.
08:02Mais c'est inéluctable dans ce genre de match
08:06où l'adversaire refuse de jouer.
08:07Ils ne voulaient pas jouer non plus.
08:09Nous non plus, on ne voulait pas jouer.
08:11On n'a pas fait de pressing.
08:12On n'est pas sortis.
08:13On n'a pas pris de risques.
08:14Ils ne voulaient pas jouer, mais plus bas que nous.
08:16Ils ne voulaient pas jouer devant leur zone.
08:18Et nous, on ne voulait pas jouer un peu plus haut.
08:20C'est vrai que ce manque de pressing,
08:22par exemple, quand Colmoyer rentre, il met un peu d'intensité.
08:25Jusqu'à présent, c'est vrai qu'on disait que c'était fou.
08:28Les Belges pouvaient avoir des séquences de jeu
08:30en passadis à 3 ou 4 en défense sans que personne n'y aille.
08:32En 2022, on ne pressait pas davantage.
08:34Il faut bien se rappeler.
08:36C'est juste qu'on était un peu plus pertinents avec le ballon.
08:38Mais sans le ballon, on n'a jamais pressé personne.
08:40Ce qui est quand même frustrant, c'est d'avoir un effectif
08:44comme celui-ci, d'en parler,
08:46de dire qu'on a des joueurs extraordinaires
08:48et de décider de jouer comme ça.
08:50Il a le droit, mais il y a plein d'autres choses,
08:52d'autres manières de jouer.
08:54Il y a quand même 13 joueurs sur le banc de touches
08:56et il en fait rentrer un seul.
08:58Il faut avoir un peu d'imagination aussi sur le coaching.
09:00Des réactions pêle-mêle sur les réseaux sociaux.
09:02Allez, il fallait bien du Thibaut pour toi
09:04et un petit peu de somme belge
09:06parce que ça ne nous fait quand même bien rien.
09:08Je dois reconnaître que cette fois-ci,
09:10les Français avaient la possession.
09:12Voilà pour Thibaut pour moi.
09:16Voilà un duo qui est heureux ce soir.
09:18Colomwany et Kylian Mbappé.
09:20Vous en parliez tout à l'heure de la chance.
09:22En tout cas, un petit peu plus noble.
09:24Et bien voilà, c'est cet animal
09:26qui nous a encore porté chance ce soir.
09:28Elle fait 3 mètres d'eau.
09:30L'animal de Didier Deschamps.
09:32C'est Barcelone qui félicite Jules Koundé.
09:34C'est un très bon match.
09:36Qui a été brillant ce soir
09:38et qui a été brillant, on peut le dire,
09:40depuis le début de la compétition.
09:42On en parlera bien sûr.
09:44Rondale-Colomwany, on en parlait.
09:46Karim Benhandi qui retire presque tout ce qu'il a dit
09:48depuis le début de la compétition.
09:50Ah bon, il a écrit ça ?
09:52Je vais vous lire son SMS.
09:54Parce que ça, c'est ce qu'il met sur les réseaux.
09:56Alors Karim, je suis désolé mais je vais te dénoncer.
09:58Et puis pour terminer,
10:00le Paris Saint-Germain qui félicite à son tour
10:02son joueur Rondale-Colomwany
10:04qui a su faire basculer cette rencontre.
10:06Voilà pour les premières réactions.
10:08Alors ce qui m'intéresse Sébastien,
10:10c'est évidemment votre regard.
10:12Parce qu'on le dit, on le répète à chaque fois.
10:14Voir un match de foot dans un stade
10:16et le voir à la télé, ce n'était pas la même chose.
10:18J'imagine quand même que comme nous,
10:20vous n'avez pas vu le match de l'année ou le match du siècle.
10:22Mais on était sur l'émotion procurée.
10:24Parce que ça a démarré comme ça.
10:26C'est venu naturellement en fait.
10:28Qu'est-ce que vous avez à dire sur ça ?
10:32C'était une bonne sieste.
10:34Une très très bonne sieste pendant 88 minutes.
10:36Donc c'était j'imagine la même chose
10:38dans votre poste de télévision.
10:40Et sans doute peut-être même pire.
10:42Mais avant de parler des joueurs,
10:44avant de parler du jeu,
10:46on peut aussi parler de la fin du match.
10:48Effectivement, nous on a eu l'occasion de la voir.
10:50Et j'ai rarement vu Didier Deschamps
10:52autant soulagé.
10:54Il a un beau sourire désormais.
10:56Mais à ce point-là, on l'a beaucoup vu.
10:58Il était extrêmement soulagé.
11:00Ça se voyait énormément.
11:02Et il est tombé dans les bras
11:04de nombreux joueurs, des membres de son staff.
11:06Il a longuement parlé à Benjamin Pavard
11:08qui n'a pas une minute.
11:10Et il avait visiblement envie de lui dire des choses
11:12avec un très grand sourire.
11:14Bien sûr avec Kyan Bappé,
11:16avec énormément de joueurs.
11:18Et j'avoue qu'il y avait un petit peu d'émotion
11:20à voir ces joueurs-là
11:22aussi heureux également.
11:24Parce que pour le coup,
11:26énormément d'éléments qui ne jouent jamais.
11:28Par exemple, Jonathan Kloss
11:30était heureux comme un gosse.
11:32Olivier Giroud allait féliciter Randall Colomoigny.
11:34On peut imaginer que Olivier Giroud
11:36est extrêmement déçu fondamentalement.
11:38Mais il y a beaucoup de joie en tout cas
11:40et beaucoup de solidarité apparente
11:42à la fin de ce match-là.
11:44Ça s'est terminé avec une haie d'honneur
11:46de la part du staff technique pour Didier Deschamps
11:48et pour les joueurs.
11:50Et c'était assez émouvant.
11:52Il a fallu attendre l'après-match pour avoir des émotions.
11:54C'est vrai que Sébastien, il y a aussi la route qui continue.
11:56Et je suis persuadé que ce soit le Portugal
11:58ou la Slovénie.
12:00Le passé de cette équipe de France
12:02et la façon dont ça se passe
12:04sont absolument pas ravis de nous rencontrer.
12:06Et ça, c'est une certitude, non ?
12:08On en reparlera tout à l'heure, bien sûr, plus longuement.
12:10Mais on est solide, quoi.
12:16Oui, très clairement, on est solide.
12:18Alors la Belgique, franchement, pour le coup,
12:20ils n'ont absolument rien essayé.
12:22Sauf à la fin du match.
12:24Il y a quand même eu quelques frissons.
12:26C'est tout à fait logique.
12:28Mais il y a quand même eu une petite gourmandise
12:30qui a failli coûter très cher.
12:32Sans le retour de Theo Hernandez, ça aurait pu mal se finir.
12:34Mais bien sûr que l'équipe de France est solide.
12:36Ça, il n'y a rien à dire.
12:38En tout cas, moi, je pense qu'elle est solidaire.
12:40Et qu'elle a gardé cette qualité-là.
12:42Pour le foot, on pourrait parler.
12:44Pour les choix, on pourrait parler longuement.
12:46Pour certains joueurs, c'était calamiteux.
12:48Mais je pense qu'en tout cas, dans l'état d'esprit,
12:50elle est là.
12:52On va parler des joueurs.
12:54On va revenir sur le match d'Antoine Griezmann.
12:56Il y a beaucoup de choses à dire.
12:58On va en parler.
13:00Mike Maignan, dont vous avez souligné le rôle.
13:02Raphaël.
13:04Mais j'aime bien ce côté solidaire.
13:06Je vais voir ceux qui étaient sur le terrain
13:08il n'y a encore pas si longtemps.
13:10Ludo et Vikash.
13:12Quand Seb dit que cette équipe est solidaire,
13:14alors qu'ils ont déjà vécu des grands moments
13:16pour beaucoup d'entre eux.
13:18Ça donne un vrai esprit d'équipe, de groupe
13:20qui permet d'aller loin
13:22ou ce n'est pas toujours suffisant ?
13:24C'est hyper important.
13:26Après, on peut perdre en étant solidaire.
13:28Mais si on n'est pas solidaire,
13:30on a beaucoup de chances de ne pas aller très loin.
13:32Parce qu'on parlait de bise-bise.
13:34Après, ceux qui n'ont pas joué
13:36peuvent être très contents là.
13:38Ça continue.
13:40Un peu souffrir pendant les quelques jours
13:42qui vont passer.
13:44Tu t'ennuies un peu, tu ne joues pas.
13:46Pour autant, après le match, tu es content.
13:48Je me souviens, après le Brésil,
13:50quand on gagne,
13:52on était dans le vestiaire.
13:54C'était la folie.
13:56Moi, je n'avais pas joué.
13:58Je n'étais pas le seul.
14:00A cause de Raymond Domenech, ici présent.
14:02C'est aussi grâce à lui que j'ai joué
14:04à la Coupe du Monde.
14:06Je ne vais pas dire l'un dans l'autre.
14:08C'est juste pour foutre le bordel.
14:10Je me souviens de grands moments
14:12de joie, de solidarité.
14:14Après, on a continué
14:16avec la vie de groupe qui était très présente.
14:18Ça va être important.
14:20Il y en a qui sont plus nombreux.
14:22Ça peut être chaud pour Deschamps.
14:24Il y en a certains qui feront zéro minute.
14:26Sauf carton ou blessure.
14:28Ludo, c'est vous qui disiez tout à l'heure
14:30et je pense que vous aviez raison.
14:32J'ai vu 2-3 attitudes.
14:342-3 petits débuts d'incendie.
14:36Est-ce que ça, ça pense toutes les plaies ?
14:40Ce genre de truc couperait.
14:42En tout cas,
14:44vous mettre dans une énergie
14:46où on oublie vite le négatif.
14:48Ils ont pu avoir une semaine
14:50peut-être chargée en émotions.
14:52Vous avez beaucoup de joueurs
14:54qui sont 100 ans de jeu.
14:56Ce soir, c'est un changement.
14:58Ce qui n'est pas terrible.
15:00Ça veut dire que vous laissez
15:02beaucoup de joueurs sur le carreau
15:04depuis le début de la compétition.
15:06Il ne faut pas que cette joie soit feinte.
15:08On le fait aussi souvent.
15:10Tout le monde le fait.
15:12On ne va pas se mettre en marge.
15:14À part si tu es un joueur majeur
15:16où tu peux montrer un état d'âme
15:18sans être pénalisé.
15:20Parfois, tu le feins.
15:22C'est la dernière minute.
15:24Tout le monde éclate.
15:26T'as envie que la compétition...
15:28Quand tu as compris que
15:30même si tu joues très peu,
15:32ça sert à tout le monde.
15:34Quand tu as le statut sur ton CV
15:36de champion d'Europe.
15:38Adil Rami, Thauvin...
15:40Tous ces gens-là en ont profité
15:42alors qu'ils n'ont pas joué une seule minute.
15:44C'est bénéfique à tout le monde.
15:46Les premiers mots après cette qualification.
15:48Après cette victoire des Bleus.
15:50Les mots de Didier Deschamps.
15:52Beaucoup de joie et de soulagement
15:54dans les mots du sélectionneur.
15:56C'est beau. On a fait un gros match
15:58face à une belle équipe.
16:00C'était serré même si on a eu
16:02beaucoup plus d'occasion.
16:04C'est beau. Tant mieux pour lui
16:06et pour l'équipe.
16:08Je ne suis pas d'accord avec sa première phrase.
16:10On a le droit d'être en désaccord
16:12quand même. Sébastien Tarragot,
16:14je profite de votre présence.
16:16Tout à l'heure, vous irez en zone mixte
16:18et vous allez récupérer les sons des joueurs.
16:20C'est un peu plus compliqué.
16:22L'entrée de Colombie, puisque le sélectionneur en parle.
16:24Je disais de manière un peu ironique
16:26que beaucoup de gens ont dû se poser la question.
16:28Pourquoi lui ? Après sa saison dans le groupe,
16:30c'est lui qui rentre pour débloquer.
16:32Et bingo, c'est lui qui marque
16:34ce but. Il y a ce CSC
16:36mais c'est lui qui est à l'origine de la frappe.
16:38Oui, oui, oui.
16:40C'est l'histoire du foot.
16:42C'est assez surréaliste.
16:44Effectivement, après,
16:46les dernières entrées en jeu
16:48d'Olivier Giroud
16:50pouvaient aussi inciter le sélectionneur
16:52à changer de fusil d'épaule.
16:54Moi, honnêtement, la première fois qu'il y avait quelques centres,
16:56pas beaucoup, mais il y en avait quelques-uns,
16:58je me disais, tiens, Olivier Giroud, il pourrait être utile.
17:00Mais j'ai vraiment l'impression qu'il est un peu cuit.
17:02Il n'est pas le seul. Mais je peux comprendre
17:04le choix parce que Colomboigny, de temps en temps,
17:06quand il entre, même quand il n'est pas bon,
17:08il marque en équipe de France. Il est un peu meilleur
17:10en équipe de France qu'au Paris Saint-Germain.
17:12Après, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
17:14Il tape partout, ça touche son pied,
17:16ses deux pieds, ça va dans le CSC.
17:18Après, c'est l'histoire du foot.
17:20Il y a un moment où je ne discute même plus.
17:24On va quand même discuter un petit peu
17:26parce qu'on est là pour ça aussi, ceux qui nous regardent
17:28également là-dessus.
17:30Mais ça ne peut pas être que le fruit du hasard.
17:32Quand des gens vous disent que c'est de la chance,
17:34ça ne peut pas être que de la chance.
17:36Non, c'est ce que je disais tout à l'heure.
17:38Quand on refuse de jouer comme ça,
17:40on est à la merci de ce genre de but.
17:42Vous voulez dire que ça punit les Belges ?
17:44Oui, de la plus belle des manières.
17:46Sur un but catastrophe contre leur camp,
17:48quand on joue comme ils ont joué
17:50et ils ont accepté de ne pas jouer,
17:52il ne pouvait leur arriver que ça.
17:54Je n'aurais presque pu l'écrire
17:56avant ce scénario.
17:58Ça arrive à chaque fois.
18:00L'équipe refuse de jouer, les miracles
18:02ne sont pas les mêmes,
18:04et ils marquent un but à la 90e minute.
18:06C'est moins souvent le cas.
18:08Mais là, c'est la conséquence.
18:10Ce n'est pas le fait du hasard.
18:12C'est dans ces moments-là qu'on a subis,
18:14qu'on est en difficulté,
18:16et qu'il y a un but comme ça.
18:18Les mots de Randal Colomoyni,
18:20chez nos confrères de Be In Sport.
18:22Randal Colomoyni qui a fait basculer cette rencontre.
18:24Le coach m'a dit de ramener de la fraîcheur,
18:26de garder les ballons devant et de provoquer.
18:28Ça a reboosté l'équipe et ça m'a permis
18:30d'avoir un but.
18:32Vous avez été au stade.
18:34Je voudrais qu'on dise un mot
18:36de la défense française.
18:38On pourrait presque paraître
18:40un peu blasé.
18:42C'est qualifié pour les quarts de finale.
18:44On n'a pas vécu le match de l'année
18:46footballistiquement parlant,
18:48mais défensivement.
18:50C'est aussi ce qui fait gagner les titres.
18:52Depuis la nuit des temps,
18:54les défenses font gagner les titres.
18:56C'est pas mal, même si en face
18:58c'est un peu compliqué.
19:00Je suis désolé, mais il y a Randal Colomoyni qui arrive.
19:02Allez-y, allez-y.
19:04On va écouter un bout de Randal Colomoyni.
19:06Je vais attendre que Seb se rapproche
19:08avec le micro.
19:10Je suis fier de l'équipe.
19:12Je pense qu'on peut souffler
19:14enfin, parce que c'est un match un peu difficile.
19:16Je pense que l'équipe a fait un très gros match.
19:18On peut être fiers.
19:20Vous comptez gagner 7 euros sans marquer un seul but ?
19:22On a marqué aujourd'hui,
19:24mais c'est un peu compliqué.
19:26On est très contents.
19:28Il faut continuer comme ça,
19:30même si on a eu du mal à avoir d'occasion.
19:32Ils n'étaient pas tous cadrés.
19:34On a créé pas mal d'occasions.
19:36Maintenant, il faut prendre le temps
19:38sur le dernier geste.
19:40C'est dans la tête que ça se passe ?
19:42Non, je ne dirais pas un blocage,
19:44mais je pense qu'on se précipite un peu trop vite
19:46sur le dernier geste.
19:48On essaie de jouer avec de la force,
19:50mais il ne faut pas se précipiter.
19:52Il faut se calmer pour concrétiser.
19:54Est-ce que vous pouvez nous raconter
19:56comment ça s'est passé ?
19:58J'avais l'idée de frapper.
20:00Elle a été contrée.
20:02Je suis très content.
20:04Quels ont été les consignes du coach ?
20:06De continuer le travail que Marcus a fait
20:08en première période,
20:10de ramener de la profondeur,
20:12d'essayer de couper les lignes avec le 6
20:14et de ne pas trop sortir sur les défenseurs centraux.
20:16Je pense qu'ils ont essayé de bien le faire.
20:20Je suis très content.
20:22Un but ou un CSC ?
20:24Que ce soit un CSC ou un but,
20:26on a gagné à zéro.
20:28Je suis content.
20:30Le coach vous a-t-il satisfait de votre première période ?
20:32Oui, on avait pas mal de ballon,
20:34mais il fallait qu'on se calme un peu plus
20:36sur le dernier geste.
20:38Il nous a rappelé ça.
20:40Je pense qu'en deuxième période,
20:42on a essayé de rectifier le tir,
20:44même si ce n'est pas rentré.
20:46On a essayé de plus se calmer sur le dernier geste.
20:48Quelle est votre plus grosse satisfaction
20:50à chaque rencontre ?
20:52De ne pas encaisser de but,
20:54de rester solide. On est bien défensivement.
20:56Je pense que c'est la clé de la réussite.
20:58Ça peut tenir comme ça,
21:00en ayant autant de difficultés à marquer,
21:02mais en étant solide à chaque rencontre ?
21:04Si on ne prend pas de but,
21:06c'est sûr qu'on peut aller le plus loin possible.
21:08C'est juste à nos attaquants de marquer.
21:10On a senti un énorme soulagement de la part du coach.
21:12Est-ce que tu comprends cette idée-là ?
21:14T'as eu peur sur le banc aussi ?
21:16Non, pas peur.
21:18On a essayé de maîtriser ce match-là.
21:20Il fallait juste concrétiser les occasions.
21:22Avec l'échange du match,
21:24je pense que tout à l'heure,
21:26ça allait arriver.
21:28Merci à vous.
21:30Voilà pour Randall Colomony,
21:32en direct dans l'équipe de Grecque.
21:34Pour ceux qui viennent de nous rejoindre,
21:36la France est donc qualifiée un but à zéro
21:38pour les quarts de finale.
21:40J'imagine que vous l'avez vu,
21:42on va rappeler les stats et on va parler
21:44de cette efficacité un peu en berne.
21:46Revoir les statistiques.
21:4819 tirs, 3 cadrés
21:50pour les joueurs de l'équipe de France.
21:52Si on fait le total,
21:54désormais dans la compétition,
21:56c'est 69 tirs, 15 cadrés.
21:58Pas de but par un joueur de l'équipe de France
22:00qui a battu décidément dans 7 euros
22:02des records insolites.
22:04Regardez, la France devient la première nation
22:06de l'histoire à encore être en course
22:08alors qu'aucun joueur de son rang n'a marqué
22:10après ces 4 matchs disputés à l'euro.
22:12La France devient la première nation à s'imposer
22:14contre son camp à la 85ème minute de jeu.
22:16Deux records insolites.
22:18À jamais les premiers là-dessus.
22:20Doublement à jamais les premiers.
22:22Mais il vaut mieux s'en amuser.
22:24Ce sont des stats un peu surréalistes
22:26puisqu'on était dans l'art tout à l'heure.
22:28Là, c'est un peu du surréalisme.
22:30Il y a quand même une réalité,
22:32c'est qu'il y a un manque d'efficacité.
22:34Aucun but.
22:3669 tirs, 15 cadrés sur 4 matchs.
22:38Deux réflexions quand même.
22:40Moi, je fais la séparation entre ce match
22:42et les précédents où il y avait eu
22:44d'énormes ratés.
22:46Des occasions à très haute probabilité
22:48de réussite.
22:50Un rebond par-ci, un pied par-là.
22:52D'ailleurs, en expected goals,
22:54les occasions qui auraient pu être des buts, on était très haut.
22:56Là, ce soir, je n'ai pas vu un énorme raté.
22:58Je n'ai pas vu un truc où je me suis dit
23:00qu'est-ce qu'il fait ? Il n'a pas le droit.
23:02Il n'y a pas eu ce type de truc où
23:04l'action typiquement contre les Pays-Bas,
23:06je crois que c'est Rabiot qui se présente,
23:08qui fait la balle à Griezmann.
23:10On se dit qu'il bute, soit Rabiot, soit Griezmann.
23:12Mais débrouillez-vous, il doit y avoir un but.
23:14Là, ce soir, je ne vois pas ça.
23:16Je vois par contre une quantité de frappes.
23:18Ça renvoie aussi à quelque chose
23:20qu'on a tous partagé,
23:22qu'on constate encore,
23:24qu'on avait dit en avant-match.
23:26Il y a beaucoup de joueurs en méforme.
23:28Souvent, les coachs disent ça.
23:30Après, je n'ai jamais le vérifié évidemment.
23:32La qualité de frappe
23:34est un indicateur du niveau de forme.
23:36Souvenez-vous, en 2018,
23:38c'était tous des lames de rasoir
23:40sur le plan athlétique.
23:42C'est une stat qu'on n'énonce pas assez souvent.
23:44En 2018, sur 30 frappes cadrées,
23:46je crois qu'il marque 14 buts.
23:48C'est-à-dire que toutes les deux frappes cadrées,
23:50il y a un but. C'est un truc surréaliste.
23:52Là, on a l'impression qu'on peut frapper
23:54jusqu'au bout de la nuit.
23:56C'est trop écrasé, ça part dans les nuages, etc.
23:58Je me demande s'il n'y a pas un lien de cause à effet.
24:00Sébastien, vous nous avez dit que pour vous,
24:02Olivier Giraud était fatigué,
24:04on va avoir le dossier Griezmann,
24:06est-ce que c'est le choix de Deschamps ?
24:08Est-ce que c'est sa prestation ?
24:10Mais c'est vrai qu'on a l'impression,
24:12sur ce plateau, je ne sais plus qui l'avait dit,
24:14c'est peut-être vous, pardonnez-moi,
24:16mais on a le sentiment que pour beaucoup
24:18de grandes stars du foot, c'est l'épuisement total
24:20et que ça se paye pendant 7 euros.
24:22Même si ça passe, c'est le bout du bout
24:24pour les Français, pour les Anglais,
24:26même un peu pour les Allemands.
24:28Oui, effectivement.
24:30J'en parlais hier, je crois,
24:32soit chez vous, soit avec l'équipe du soir,
24:34je me demandais si c'était les autres équipes
24:36qui avaient beaucoup progressé.
24:38Je pense qu'il y a un problème athlétique pour les joueurs
24:40qui évoluent dans les clubs de ligue des champions.
24:42Mais je pense quand même
24:44qu'en équipe de France, c'est pire qu'ailleurs.
24:46C'est-à-dire que là, il y a vraiment des joueurs
24:48qui n'ont plus d'essence.
24:50C'est pour ça que c'est extrêmement formidable,
24:52quelque part, que ce soir, les Français soient qualifiés.
24:54Mais Antoine Gasman,
24:56vous allez en parler,
24:58je pense vraiment qu'il n'a plus d'essence.
25:00Et il n'est pas le seul.
25:02C'est Kevin De Bruyne qui va arriver,
25:04donc je vais être poli et je vais aussi laisser ma place.
25:06On va l'écouter, nous aussi, un peu, Kevin De Bruyne.
25:08Ça va être intéressant.
25:10Tendez votre micro, Sébastien.
25:22Je pense que si tu perds le match,
25:24c'est toujours dommage.
25:26On avait un plan.
25:28On a eu ce plan très bien.
25:32En flamand, je ne vais pas pouvoir y arriver.
25:36J'ai espéré que ce soit en anglais.
25:44Ce qu'on va faire, c'est comme la réaction de Kevin De Bruyne,
25:46nous intéresse tous.
25:48On garde ça au chaud, on l'écoute.
25:50Quand ça répond en français ou en anglais,
25:52on vous le proposera tout à l'heure, évidemment.
25:54Mais là, en flamand, malheureusement, j'atteins mes limites.
25:56Ludo, vous n'êtes pas totalement d'accord
25:58avec Seb sur le côté
26:00de la panne d'essence des Bleus ?
26:02Il peut y avoir, à un moment donné,
26:04une lassitude sur l'enchaînement des matchs.
26:08Parce que ces joueurs-là, chaque année,
26:10on ne les laisse jamais tranquilles.
26:12Ils ne sont jamais de vacances.
26:14Tu as raison, mais il faut dire ce qu'il y a.
26:16Après, tu peux être fatigué,
26:18mais tu peux être déterminé.
26:20Moi, hier, quand je vois Bellingham,
26:22je vois un mec déterminé.
26:24Quand il prend le ballon,
26:26quand je vois le petit Yamal,
26:28il a l'air d'avoir de l'essence.
26:30Oui, il est jeune.
26:34Je vois qu'il y a certains joueurs dans cet Euro
26:36qui peuvent avoir des difficultés,
26:38mais je les vois déterminés à vouloir essayer d'en découdre quand même.
26:40Mais là, on ne peut pas dire qu'on ne voulait pas perdre ?
26:42Je suis désolé,
26:44nos leaders ne sont pas déterminés.
26:46Dans ce qu'ils font, je suis désolé,
26:48Mbappé, dans son tournoi, depuis le moment,
26:50il n'est pas déterminé.
26:52Avant, c'était un monstre de compétition.
26:54C'était quelqu'un à qui tu donnais le ballon.
26:56Il se passait un truc.
26:58Il ne fait rien de déterminant.
27:00Il n'y a rien qui est animé
27:02par la volonté d'aller chercher quelque chose.
27:10Sur ce problème des joueurs fatigués,
27:12à la fin, les deux finalistes,
27:14ce sera deux équipes qui auront
27:16onze joueurs de chaque équipe
27:18qui auront joué soixante-dix matchs dans la saison.
27:20Parce que c'est les meilleurs qui iront au bout quand même.
27:22On n'est pas à l'abri de notre surprise.
27:24Ils ont vu le tableau quand même.
27:26On peut tout à fait s'entendre avec l'Autriche
27:28ou la Suisse d'un côté en finale.
27:30Je veux dire, si on prend les Suisses,
27:32ce sont quelques joueurs qui ont joué
27:34soixante-dix matchs aussi.
27:36Ce n'est pas une excuse.
27:38Et puis il y a un truc collectif.
27:40Déstabiliser une équipe, ça peut se faire collectivement.
27:42Ils n'ont pas réussi à le faire.
27:44C'est pour ça, la différence entre ce qu'utilisait Dave
27:46sur les autres matchs,
27:48ils ont tiré de loin, ils ont eu des occasions
27:50où il y a eu du monde dans la zone de réparation.
27:52Mais ils n'ont pas vraiment déstabilisé,
27:54fait la différence.
27:56L'étincelle qui manque, elle est physique.
27:58Vous parlez de déstabilisation.
28:00Une déstabilisation quand vous êtes sur une attaque
28:02en domination aussi nette,
28:04ça joue sur le premier dribble,
28:06sur une face rapide.
28:08Il y a une question de volonté,
28:10d'avoir envie d'y aller,
28:12de prendre les bonnes décisions.
28:14Je ne suis pas là pour juger leur état physique.
28:16Je suis là pour juger le match.
28:18Il a raté un dé parce qu'il n'était pas prêt physiquement.
28:20Tu as des automatismes, Vikash, aussi.
28:22Quand tu es fatigué, tu peux t'appuyer sur ça.
28:24L'Espagne s'appuie sur des automatismes.
28:26Ça va peut-être moins bien,
28:28mais on peut s'appuyer sur quelque chose.
28:30Nous, si nos grands joueurs ne sont pas bien,
28:32on n'a rien qui se passe.
28:34L'Espagne s'appuie aussi sur des joueurs
28:36qui sont capables de provoquer.
28:38Nous, on est dans la passe.
28:40Barcola ne peut pas provoquer, Mbappé ne peut pas provoquer.
28:42Dans le match d'aujourd'hui,
28:44tu dis...
28:46Il n'y a pas de joueurs qui sont capables
28:48de rentrer dans un dribble, d'aller provoquer.
28:50Il y a Mbappé qui l'a fait en fin de première mi-temps
28:52un petit peu, qui a fait une frappe
28:54un moment quand il est rentré,
28:56mais on n'avait pas vraiment de joueurs.
28:58Donc, c'est que du jeu de passe,
29:00de mouvement.
29:02On a retrouvé Kevin De Bruyne en français.
29:04On va l'écouter et on réagit.
29:06En flamand, je ne sais pas faire.
29:08On l'écoute.
29:12Je pense qu'on a eu
29:14un plan différent
29:16qu'avant. On sait qu'avec
29:18la qualité de la France,
29:20le coach a
29:22décidé de jouer un peu
29:24plus bas, de jouer
29:26plus en largeur
29:28quand on a le ballon.
29:30Bien sûr, on sait
29:32que la position de base,
29:34ça va être pour la France.
29:36Je pense que collectivement,
29:38pour nous, on a bien
29:40défendu. Je pense qu'on n'a pas donné
29:42trop d'occasions,
29:44des grandes occasions
29:46pour la France. Bien sûr, ils ont
29:48eu
29:50assez de tirs au but
29:52dehors le CS.
29:54Je pense qu'on a créé quelques
29:56occasions dangereuses, pas trop.
29:58On a eu quelques moments,
30:00mais bien sûr,
30:02de recevoir le goal
30:04comme on l'a eu,
30:06c'est décevant
30:08parce que c'est le foot
30:10et après, on n'a pas eu
30:12le temps de répondre
30:14d'abord.
30:16C'est dommage.
30:22Contre l'UPR, c'est pas bon.
30:24C'est difficile, mais bien sûr,
30:26on savait qu'avec la qualité de la France
30:28qu'il a,
30:30on n'était pas les favoris,
30:32mais on a essayé de tout faire.
30:34Je pense que le premier match
30:36contre le Slovaquie,
30:38ça a changé le tournoi un peu.
30:40On a bien répondu.
30:44L'équipe a tout fait
30:46de jouer bien,
30:48mais bien sûr,
30:50je pense que tout le monde
30:52est déçu pour le moment.
30:54Royan, finalement, le plan de jeu
30:56était clair, net et précis. Je le sens
30:58déçu, mais presque satisfait
31:00d'avoir mis en place le plan de jeu initial.
31:02Oui, parce qu'en fait, je pense que lui
31:04ne se dit pas qu'ils ont sous-performé.
31:06Ils ont respecté le plan de jeu.
31:08C'était le plan de jeu.
31:10Le rapport de force nous dit ça.
31:12Plusieurs fois, il a dit que la France
31:14est plus forte, avec les joueurs qu'elle a,
31:16etc. Et justement, j'allais y venir.
31:18Dans toute l'analyse
31:20qu'on fait,
31:22la qualité n'y est pas.
31:24On parlait des niveaux de forme, tactiquement.
31:26Peut-être qu'on ira aussi
31:28sur ce terrain-là.
31:30Il y a un truc, malgré tout, sur leur parcours
31:32qui est, pour l'instant, chaoteux au possible
31:34et voire moins.
31:36C'est, par contre, ce qu'ils mettent dans la tête
31:38des adversaires. C'est-à-dire, quand tu vois
31:40que culturellement, les Pays-Bas, qui est une équipe joueuse
31:42au mépris, presque parfois, du bon sens,
31:44contre nous, ils se sont dit
31:46non, on ne joue pas contre eux.
31:48Que les Belges, dont ils ont plutôt
31:50une culture joueuse et leur force, c'est plutôt
31:52l'attraction avant, que derrière, ils refusent
31:54complètement le jeu. On met ça dans la tête
31:56de l'adversaire. Parce qu'ils se disent, si j'attaque trop,
31:58je me fais piéger. Adrien Rabiot,
32:00en direct, en réaction après la qualif des Bleus.
32:02Oui, bien sûr,
32:04l'aventure continue.
32:06On a été
32:08très solides avant tout.
32:10On a très peu concédé.
32:12Je pense que c'est
32:14une victoire logique. On a
32:16été pas mal maladroits
32:18si c'était devant le but.
32:20On aurait pu faire
32:22mieux. Mais, pour moi, c'est une victoire
32:24méritée. On a poussé jusqu'au bout.
32:26On n'a pas lâché. On a gardé confiance.
32:28Et ce but,
32:30cette délivrance à la fin,
32:32qui arrive
32:34au bon moment, parce que je pense que ça
32:36leur met un coup aussi.
32:38Un zéro, c'est suffisant pour
32:40passer en quart.
32:44Ça nous a fait vraiment du bien.
32:46Il est très bien rentré.
32:48On avait dit
32:50que les joueurs qui étaient sur le banc
32:52pouvaient être importants. On l'a vu ce soir.
32:54C'est vraiment la victoire d'un groupe.
32:56Le but,
32:58ça vient d'une frappe de Randall.
33:00Il a été très actif. Il nous a soulagés.
33:02Il a vraiment donné 100%
33:04en rentrant sur le terrain. Il a défendu.
33:06Il a attaqué.
33:08La contre-attaque sur la dernière action
33:10où il obtient cette faute là-bas
33:12qui nous soulage. Il a fait une très bonne rentrée.
33:14Mais, à l'image de tout le groupe, on a été très concernés.
33:16Très sérieux.
33:18Je pense que
33:20c'est vraiment la victoire d'un groupe.
33:22Est-ce que tu as l'impression parfois de manquer de jus ?
33:24De jus ?
33:26Pour des changements de rythme ?
33:30Peut-être.
33:32C'est compliqué d'avoir des changements
33:34de rythme. Dans le sens où
33:36ils étaient quand même très regroupés.
33:38C'était assez compliqué de trouver des espaces.
33:40Il y avait peu de profondeur.
33:42C'est compliqué d'accélérer
33:44le jeu.
33:48Manque de jus, je ne trouve pas.
33:50On a été quand même très solides.
33:52On n'a rien laissé passer.
33:54À ce niveau-là, pendant 90 minutes,
33:56il faudrait être quand même bien physiquement.
33:58Après, il faudrait demander peut-être
34:00à certains joueurs
34:02comment ils se ressentent.
34:04De mon point de vue, ce n'est pas le cas.
34:08Le carton jaune, je suis déçu.
34:10Je suis dégoûté.
34:12Je n'avais pas l'impression que c'était mérité.
34:14Je pense que l'arbitre avait eu
34:16une petite absence pendant un moment.
34:18C'est comme ça. C'est lui
34:20qui décide.
34:22Je suis dégoûté,
34:24mais je suis confiant.
34:26Je suis confiant pour la suite. Il y a du monde sur le banc.
34:28Il y a des gars qui attendent ça, de jouer.
34:30J'espère retrouver
34:32ma place et le terrain
34:34en demi-finale. Je serai à fond derrière
34:36le club.
34:44Je ne sais pas.
34:46C'était peut-être pour vos endurance.
34:48Je n'en sais rien.
34:50Très sincèrement, on en avait parlé,
34:52mais on l'a travaillé
34:54un petit peu la veille du match.
34:56Le coach
34:58a voulu faire différemment
35:00aujourd'hui.
35:02Il faudrait lui poser la question à lui.
35:04On applique les consignes
35:06sur le terrain.
35:08Antoine était un peu plus côté droit.
35:12Je pense pouvoir rentrer un peu plus
35:14sur son pied gauche.
35:16C'est une position qu'il aime bien aussi.
35:18Ce mouvement-là.
35:20Aujourd'hui, ça nous a réussi.
35:22Je pense qu'on est capable
35:24de s'adapter à plusieurs
35:26systèmes de jeu.
35:28On l'a prouvé encore ce soir.
35:36Après, on est des professionnels.
35:38On a l'habitude
35:40de s'adapter.
35:42En dehors de ça,
35:44on communique beaucoup entre nous.
35:46On échange beaucoup
35:48avec la parole, avec le coach.
35:52Il faudrait surtout lui demander
35:54pourquoi avoir changé si tard.
35:56Comme je dis,
35:58on s'est adapté et on l'a démontré.
36:00Est-ce que votre position
36:02sur le terrain
36:04est une banque du blocage ?
36:06Je ne sais pas comment l'expliquer.
36:08Le fait de ne pas cadrer beaucoup.
36:10Est-ce que ça commence à monter un peu
36:12dans les têtes des attaquants ?
36:14Je ne pense pas.
36:16La chose la plus importante,
36:18c'est qu'on arrive
36:20à avoir des situations, à se créer des occasions.
36:22C'est vrai
36:24qu'on a été encore malin droit
36:26ce soir.
36:28Je pense que c'est déjà une bonne chose
36:30de réussir à se créer autant d'occasions.
36:32Après, je pense qu'il y aura un déclic.
36:34Pour l'instant, c'est suffisant
36:36de gagner comme ça. Un but suffit.
36:38Il y aura peut-être un moment
36:40où il y aura ce déclic.
36:42En trois actions, on marquera trois buts.
36:44Il y a eu des moments
36:46où vraiment, devant le but,
36:48tout nous réussissait.
36:50Parfois, c'est un peu moins le cas.
36:52On en aura une qui rentrera
36:54et c'est suffisant.
36:56Quels sont les grands favorites
36:58pour gagner la Coupe ?
37:00Grands favoris ? Je ne dirais pas ça.
37:02Il y a pas mal d'équipes
37:04qui se sont très bien débrouillées.
37:06L'Espagne hier
37:08a un très bon niveau.
37:10Elle produit un super jeu
37:12qui a été mené.
37:14Elle a eu les ressources pour revenir
37:16et mettre quatre buts.
37:18L'Allemagne est très solide aussi.
37:20Elle joue chez elle. Je pense qu'elle ne va rien lâcher.
37:22On a vu
37:24la Suisse aussi,
37:26qui a été très bonne, qui a sorti l'Italie
37:28et qui a progressé, je pense,
37:30ces dernières années. Il y a vraiment du niveau.
37:32Il reste des matchs encore.
37:34Je pense que ce sera
37:36de très beaux quarts de finale à jouer.
37:38On verra.
37:40Mais favoris, je ne dirais pas ça. Il y a plusieurs équipes
37:42qui peuvent prétendre à la victoire finale.
37:44Adrien, dernier jour, mais on ne sait plus
37:46le joueur de la U1. Est-ce que tu te sens encore
37:48un joueur de la U1 ?
37:50Si je ne suis pas sous contrat,
37:52je ne sais pas.
38:22On est de retour dans l'équipe de Greg.
38:24La France est qualifiée pour les quarts de finale.
38:261-0 contre la Belgique.
38:28But contre son camp d'un joueur belge
38:30avec une frappe de couleur magnifique.
38:32C'est calculé. C'est parfait.
38:34Tout ça est prévu. Didier Deschamps est en conférence de presse.
38:36On y file.
38:38Retrouvez le sélectionneur français.
38:40Il est content.
38:42Il est content.
38:44Il est content.
38:46Il est content.
38:48Il est content.
38:50Il est content.
39:16Bonsoir Didier.
39:18On a vu la Belgique bétonner
39:20après les Pays-Bas en poule.
39:22Pourquoi la France fait autant peur à ses adversaires ?
39:24Il faudrait leur demander à eux.
39:26Je ne peux pas répondre.
39:28On a des équipes
39:30contre lesquelles d'habitude
39:32ils ont une possession
39:34qui est largement supérieure.
39:36Aujourd'hui,
39:38on a fait beaucoup de progrès là-dessus.
39:40L'adversaire reste
39:42évidemment
39:44plus prudent, même si l'équipe de Belgique
39:46sur le papier était relativement
39:48offensive, mais avait des positions
39:52plus en retrait.
39:56De notre côté aussi, même si
39:58on a tout fait pour marquer, attaquer
40:00et se créer des occasions, on s'en est créé
40:02beaucoup plus que la Belgique.
40:04Mais on a été aussi
40:06intelligents et attentifs
40:08à ne pas tomber
40:10dans le fait de leur laisser
40:12les espaces qu'ils voulaient
40:14et surtout dans la
40:16verticalité, même s'ils ont eu
40:18deux ou trois occasions, je crois.
40:20Mais on a cette capacité aujourd'hui
40:22de pouvoir maîtriser
40:24un peu plus
40:26nos matchs et d'avoir
40:28le ballon. Contre
40:30les Pays-Bas, c'était encore plus.
40:32C'est une équipe qui, en général,
40:34domine beaucoup ses adversaires là-dessus.
40:38C'est quelque chose d'appréciable, même si ça ne fait pas
40:40gagner les matchs, mais il vaut mieux
40:42avoir le ballon, attaquer
40:44et obliger l'adversaire de défendre, même si
40:46les Belges l'ont bien fait, que ce soit avec les offensives
40:48qu'ils avaient, les quatre devant
40:50entre Diokou,
40:52Carrasco, qui faisait du marquage
40:54individuel sur Théo Hernandez.
40:56Mais bon,
40:58on ne s'est pas fait prendre au piège aussi.
41:00On a fait ce qu'il fallait. Après, le seul regret,
41:02je fais une réponse longue encore une fois,
41:04c'est le nombre de frappes
41:06qu'on a pu avoir.
41:08À vouloir mettre trop de puissance,
41:10ça part hors du cadre.
41:12Mais une immense fierté
41:14pour ce qu'on a fait, d'être
41:16de nouveau en quart de finale.
41:20Je vous l'ai dit certaines fois,
41:22après la qualification aussi, même si on nous
41:24attend là, je comprends ça, mais
41:26il ne faut pas banaliser, il faut
41:28apprécier.
41:30Jules Koundé, que vous m'avez taillé pendant deux ans,
41:32qui est homme du match,
41:34Colo, on n'en parle pas, qui est buteur,
41:36donc tout va bien.
41:38Pourquoi il faut avoir toujours un peu
41:40de retenue, malgré tout ?
41:42Bonsoir Didier,
41:44Jean-François Péresse, le GDD, je suis là,
41:46sur votre droite. On vous avait rarement
41:48vu, vous, le staff, peut-être même les joueurs,
41:50aussi exultants
41:52à la fin d'un match pour un
41:54huitième de finale. Les secondes
41:56qui ont suivi le coup de sifflet finale, c'était quand même quelque chose
41:58à voir. Est-ce que ça veut dire que le match
42:00était sur un fil, que vous avez vraiment,
42:02vous êtes passés par des émotions quand même très fortes
42:04ce soir ? C'est un match de haut niveau,
42:06évidemment, c'était très serré, j'ai parlé
42:08à Domenico Tedesco
42:10à la fin, je comprends que pour lui, c'est cruel,
42:12même si je pense qu'on a fait plus que
42:14l'adversaire, mais
42:16la joie quand on gagne, on est
42:18démonstratifs aussi, je ne sais pas
42:20si c'est plus, moins,
42:22moi c'est ce que je dis à mon staff aussi,
42:24d'apprécier
42:26chaque moment, rien ne vient comme ça
42:28gratuitement, on ne va pas s'enflammer non plus,
42:30on est en quart de finale, mais évidemment
42:32c'était une bascule importante
42:34pour nous de ce qu'Alivier se sort.
42:36Bonjour,
42:38Anthony Clément de l'équipe, qu'est-ce qui vous a poussé
42:40à titulariser Antoine Griezmann sur le côté
42:42droit, et qu'avez-vous pensé de sa prestation ?
42:44Alors,
42:46titulariser,
42:48pardon, là il n'y avait pas
42:50le moindre doute dans ma tête,
42:52après c'est juste
42:54une question d'équilibre, comme je vous l'ai
42:56dit avant le match,
42:58même si
43:00vous étiez parti sur un logenge carré,
43:02triangle, peu importe,
43:04il y a toujours la possibilité d'avoir
43:06un ou deux joueurs
43:08qui ne sont pas dans la meilleure position,
43:10mais Antoine je le connais,
43:12c'est une position
43:14qu'il fait régulièrement
43:16avec son club
43:18aussi, donc il a une capacité
43:20à s'adapter, il a été
43:22évidemment très intéressant
43:24avec le ballon,
43:26même s'il peut
43:28avoir une meilleure
43:30efficacité encore, et puis surtout
43:32dans le quadrillage
43:34du terrain, le fait que
43:36si Jules aussi, Koundé, a fait
43:38un tel match,
43:40c'est quelqu'un d'intelligent, qui a la capacité
43:42et quand
43:44il y a des gros matchs,
43:46je sais que je peux compter sur lui.
43:48Voilà pour Didier Deschamps
43:50qui nous a offert son conseil de classe,
43:52Griezmann, Koundé, et alors je peux vous dire que
43:54Dominique, il était très bien là,
43:56on l'attendait,
43:58on l'attendait,
44:00boum, homme du match, buteur,
44:02vous auriez fait pareil ?
44:04Oui, c'est logique,
44:06c'est logique à un moment,
44:08à toutes les critiques qui tombent,
44:10mais c'est aussi par rapport aux joueurs,
44:12c'est aussi renforcer et faire un compliment
44:14en même temps aux joueurs,
44:16moi j'ai confiance en eux, je l'aurai prouvé,
44:18et ils viennent me le prouver à nouveau,
44:20c'est vous qui vous êtes planté, nous,
44:22on sait ce qu'on fait, et tout ce qu'il dit
44:24dans son discours, moi je trouve qu'on peut penser
44:26ce qu'on veut, il est très cohérent,
44:28parce qu'il reparle toujours d'équilibre,
44:30de ne pas donner de l'espace
44:32à l'adversaire, de ne pas permettre à l'adversaire
44:34de jouer dans ses points forts,
44:36de ne pas trop
44:38se libérer, mais de leur poser
44:40quand même des problèmes,
44:42je trouve qu'il a été très très cohérent,
44:44ça tient la route, on peut dire ce qu'on veut,
44:46pour être au haut niveau, il faut avoir
44:48cette structure pour
44:50construire une équipe,
44:52il ne suffit pas de se dire, allez, on y va,
44:54on est les meilleurs joueurs, on attaque,
44:56ben non, parce qu'en face, il y a aussi des bons joueurs.
44:58C'est ça la richesse d'une émission de débrief,
45:00c'est qu'on a des champs en direct,
45:02on va voir Antoine Griezmann dans un instant,
45:04je vous donne la parole, juste après la courte pause,
45:06et puis on parlera justement du match,
45:08Portugal-Slovénie, parce que c'est le futur adversaire
45:10des Bleus, allez à tout de suite,
45:12dans l'EDG spécial débrief des Bleus,
45:141-0 pour les Bleus, road to quarter final, yeah !
45:24C'est la suite de l'EDG, on est toujours dans les réactions
45:26après la qualification de l'équipe de France
45:28pour les quarts de finale de 7 euros,
45:301 but à 0 contre la Belgique,
45:32et Antoine Griezmann
45:34est également en zone mix,
45:36on va tout de suite l'écouter, l'attaquant français.
45:42C'est le rôle, tant que je suis sur le terrain,
45:44peu importe où je joue,
45:46je m'adapte, comme je le dis toujours,
45:48mais voilà, après,
45:50je peux jouer dans n'importe quelle position,
45:52c'est aucun problème,
45:54donc voilà, peu importe où je serai,
45:56je me donnerai à fond,
45:58mais c'est vrai que je ne suis pas un élit qui va faire des 1 contre 1
46:00et s'entrer, qui va plus rentrer dans l'axe
46:02et chercher 2-1-2,
46:04donc voilà, on l'a vu dans 2-3 occasions
46:06où j'ai cherché 2-1-2
46:08et j'aurais pu frapper, mais voilà,
46:10en regardant le match ce soir tranquillement,
46:12demain, je pourrais voir
46:14si on continue comme ça, bien sûr,
46:16est-ce que je peux améliorer
46:18sur 2-3 axes.
46:20Vous n'aimez pas dans cette position, de toute façon, c'est simple.
46:22Non, parce qu'il n'est pas
46:24dans un moment, on le voit,
46:26il est prêt à tout accepter pour jouer,
46:28quand tu es quand même celui sur qui
46:30tout le monde disait que c'était presque le leader de Mbappé
46:32qui l'aurait peut-être mérité le brassard
46:34pour son engagement,
46:36pour sa durabilité,
46:38sa créativité,
46:40là, de dire, en fait,
46:42je suis juste content de mettre,
46:44mettez-moi où vous voulez, du moment que je joue, je suis content.
46:46C'est déjà beaucoup.
46:48C'est l'état d'esprit, mais je ne suis pas sûr,
46:50je pense sincèrement, en le voyant jouer,
46:52il a pris un coup derrière la tête au niveau de la confiance.
46:54Mais là, ça peut le rebooster.
46:56Je ne pense pas. Je ne pense pas parce qu'il n'est pas bon.
46:58Il n'est pas bon.
47:00Moi, la question que je me pose, c'est quel est le regard
47:02de Didier Deschamps sur la performance de Griezmann.
47:04Il a gagné, il est content.
47:06Non, qu'il ait gagné collectivement et sur le fait
47:08que, ok, très bien, ce système-là
47:10peut marcher, mais je parle sur le bilan
47:12qu'il va faire des uns et des autres,
47:14est-ce qu'il se dit, Griezmann, là, moi, ça me satisfait.
47:16C'est ça qui serait intéressant. Est-ce qu'il y a des trucs
47:18qu'il a fait ou pas fait ?
47:20On va le savoir. De toute façon, on est jusqu'à vendredi
47:22pour le prochain match. Évidemment, c'est des questions
47:24qu'on va se poser, nous,
47:26qu'on posera peut-être à Didier Deschamps,
47:28mais Sébastien Tarrago
47:30a également posé une question à Antoine Griezmann.
47:32On l'écoute.
47:36Je pense que le foot d'aujourd'hui
47:38doit être comme ça. Les jeunes
47:40de centres de formation doivent savoir un peu
47:42jouer partout.
47:44De temps en temps,
47:46tromper l'adversaire ou créer la surprise
47:50et être polyvalent.
47:52Moi, ça a toujours été mon cas.
47:54J'ai toujours voulu tout apprendre
47:56de chaque position.
47:58Donc, peu importe
48:00où je joue, j'essaie de faire
48:02à mon 100 %.
48:04Voilà, à 100 %, à fond. Mais ça, vous le comprenez.
48:06Un joueur, Vickers de Rassaut,
48:08finalement, il est sur le terrain,
48:10je ne sais pas s'il épanouit, mais il est heureux d'y être.
48:12C'est la base.
48:14Je ne l'ai pas senti super heureux,
48:16mais il a respecté à fond
48:18les consignes qu'il a dû avoir en début
48:20de match.
48:22C'est-à-dire de bien rester côté droit.
48:24De temps en temps, on l'a vu rentrer un peu,
48:26mais assez peu. Il a respecté
48:28les consignes du coach
48:30qui voulait bloquer ce côté.
48:32D'ailleurs,
48:34il le dit à Deschamps quand il parle de l'entrée
48:36de Colomogny. Il lui a dit
48:38de couper cette passe intérieure.
48:40C'est très défensif pour les 3-2 devant.
48:44Je ne suis pas étonné.
48:46Aujourd'hui, je pense qu'il fait aussi
48:48partie de l'équipe qui a gagné.
48:50C'est très important pour Deschamps.
48:52Ça, ça compte d'être dans le 11 qui a gagné
48:54presque quelle que soit la prestation,
48:56Raymond ?
48:58Oui, surtout en jouant tout le match.
49:00On pensait qu'il sortirait.
49:02Et en respectant à la lettre
49:04son positionnement
49:06sur ce côté-là
49:08pour boucher le côté.
49:10On sait très bien que
49:12le prochain match, ce ne sera pas la même équipe.
49:14Rabiot est suspendu.
49:16Il y aura forcément une réorganisation.
49:18Il y aura quelque chose peut-être.
49:20Est-ce que Fofana qui rentre ?
49:22Ça sera sa chance à ce moment-là de revenir.
49:24Comme il l'a dit, on me demande de jouer là.
49:26Je le fais.
49:28Si on continue à jouer comme ça.
49:30La sélection, c'est particulier.
49:32En club, on peut se plaindre.
49:34Je vais être transféré, je m'en vais.
49:36Il est là pour aller gagner, marquer l'histoire
49:38avec cette équipe-là. Il est un peu contraint.
49:40Sébastien Tarago, vous êtes de retour avec nous.
49:42On vient d'écouter Antoine Griezmann.
49:44Vous l'avez trouvé comment ?
49:46Antoine Griezmann ?
49:48Un peu marqué, plutôt heureux ?
49:50Vous étiez très prêt ?
49:54Moins enthousiaste
49:56qu'il peut l'être.
49:58Il est souvent très bon, très sympathique,
50:00très avenant.
50:02Je l'ai trouvé un peu différent.
50:04Il y a encore un joueur qui arrive.
50:06Par politesse, pour le joueur belge,
50:08je vais m'arrêter.
50:10Je n'ai pas entendu qui est arrivé en conférence de presse.
50:12C'est un joueur belge.
50:14On revient là.
50:16J'aurais aimé qu'il nous raconte
50:18si Aurélien Chouamény était aussi en train de se préparer.
50:20Il nous reste deux minutes.
50:22La France va jouer contre le Portugal ou la Slovénie.
50:24Vous préférez jouer qui ?
50:26Je vous pose la question.
50:28C'est sérieux ?
50:30Vous me dites que c'est une équipe miroir.
50:32Donc, il vaut mieux jouer des très forts pour être très fort
50:34ou jouer des moins cotés ?
50:36Le Portugal, évidemment.
50:38Je pense qu'il vaut mieux jouer l'équipe qui gagne.
50:40Oui, merci Raymond.
50:42Là, si vous aviez une préférence.
50:44Je suis perdu dans 7 euros
50:46au niveau des repères habituels.
50:48Si on envisage le quart
50:50avec l'idée d'avoir
50:52le plus de chances possibles de gagner,
50:54c'est évidemment contre les Slovénes.
50:56On s'invente ce qu'on veut.
50:58Le Portugal, c'est peut-être l'équipe
51:00la plus complète en termes d'effectifs
51:02dans ce tournoi.
51:04Toutes les lignes, c'est de la qualité et de la quantité.
51:06Ils ont toutes les armes possibles.
51:08Là, vous imaginez une surprise ce soir
51:10ou pour vous le Portugal est très au-dessus ?
51:12On ne le souhaite pas. On a envie d'un choc.
51:14Je ne me prononce plus sur ça.
51:16On arrive à un moment
51:18où on a vu des bons films d'auteurs.
51:20C'était sympa. Des blockbusters maintenant.
51:22Je trouve qu'il a été armé
51:24à entrer dans ce tournoi.
51:26Là, il est rentré.
51:28Vous allez préparer votre pronostic
51:30pour le match de ce soir
51:32entre le Portugal et la Slovénie.
51:34La chaîne d'équipe, c'est la chaîne des bleus.
51:36Tous les matchs de préparation des équipes de France
51:38de basket féminine et masculine
51:40sont sur la chaîne.
51:42Ce soir, c'est la revanche.
51:44France-Finlande, après la démonstration
51:46la dernière fois au Vendée Space
51:48à Mouiron-le-Captif.
51:50Messaoud Benterquet est avec nous.
51:52Encore une grande équipe de France
51:54ce soir. C'est ce qu'on espère.
51:56...
51:58Une grande équipe de France, on l'espère.
52:00Avec un grand public.
52:02Le public continue toujours d'arriver.
52:04Les supporters attendaient
52:06que le match de l'équipe de France de foot
52:08se termine avant de venir ici.
52:10C'est le cas de Florent et de Laura.
52:12Vous êtes organisés comment pour faire les deux ?
52:14On a mangé rapidos
52:16en voiture
52:18avec le match de la télé.
52:20Après, on est venus au basket voir les filles.
52:22Est-ce que ça valait le coup de faire tout ça ?
52:24Oui, bien sûr.
52:26C'était une première.
52:28C'est avec grand plaisir qu'on est là.
52:30On va se régaler face à cette équipe de Finlande.
52:32C'est super important.
52:34C'est le deuxième match de préparation.
52:36C'est surtout le dernier avant la liste définitive.
52:38Elles sont 18.
52:40Elles ne seront plus que 12 bleues
52:42habilitées à disputer ces Jeux olympiques.
52:44C'est un match important pour certaines filles
52:46pour marquer des points en but de cette liste.
52:48Merci Messaoud.
52:50Ce sera mercredi.
52:52Le maillot de l'équipe de Grèges
52:54vient vous faire gagner.
52:56Le maillot dédicacé par toute l'équipe.
52:58Rendez-vous sur le compte X de l'équipe de Grèges.
53:00On retweet et on suit.
53:02Les pronos.
53:043-0 pour Alicia pour le Portugal.
53:063-0 pour le Portugal.
53:083-0 pour le Portugal.
53:103-0 pour Ludo de l'autre côté.
53:123-0 également.
53:143-1 pour Raymond.
53:163-1 également.
53:18Il n'y a plus d'Arloises.
53:20Une très belle soirée basket France-Finlande.
53:22Allez nos bleus.
53:24La chaîne d'équipe.
53:26La chaîne des bleus.
53:28On débriefera tout cela dans l'équipe du soir avec Olivier Ménard.
53:30Après le basket.
53:32A demain sur la chaîne équipe.

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