« Les Jeux Olympiques, la dernière fois qu’on les a eus, c’était il y a 100 ans, c’est un moment extraordinaire et les volontaires auront des souvenirs pour toute leur vie » C’est ce qu’assure le Dr Philippe Le Van, chief medical officer Paris 2024. What’s up Doc est allé le rencontrer à la Polyclinique olympique, au coeur du village des athlètes. Si sur place, l’heure est aux derniers préparatifs, la structure ouvrira bien ses portes le 12 juillet prochain, comme prévu.
Cardiologues, urgentistes, infirmiers en soins généraux, chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes… Ils seront près de 350 volontaires à assurer les soins des 10 500 athlètes.
Allez, on vous emmène visiter ces 3 500 m2 !
Cardiologues, urgentistes, infirmiers en soins généraux, chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes… Ils seront près de 350 volontaires à assurer les soins des 10 500 athlètes.
Allez, on vous emmène visiter ces 3 500 m2 !
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00:00On se trouve aujourd'hui à l'entrée du village olympique devant la polyclinique des Jeux.
00:04Ici, pas moins de 350 professionnels de santé se relaieront pour répondre au mieux aux besoins médicaux des athlètes.
00:11Près de 700 patients par jour pourront être accueillis dans les services dédiés.
00:14Vous allez le voir, à l'intérieur, quelques cartons restent encore à déballer,
00:18mais les organisateurs l'assurent, tout sera prêt pour le jour J.
00:22Allez, je vous emmène !
00:30Alors ici, on est à la polyclinique qui va être un des centres névralgiques du médical pour les Jeux,
00:37puisque ça va être un centre de santé.
00:39Ce centre de santé, il est managé par l'APHP.
00:42On va avoir 10 500 athlètes pour la partie olympique.
00:45L'idée, c'est de pouvoir les soigner ici sans qu'ils aillent dans les hôpitaux ou les cliniques à côté.
00:50On va avoir un service de soins non programmé qui va permettre de prendre en charge les athlètes,
00:55quelle que soit leur pathologie, et de les orienter.
00:58Un matériel pour prendre l'attention, pied à terre, grand-car, chariot de soins, il y aura un PC.
01:034 boxes qui vont quand même pas mal tourner et qui sont assurées par des médecins
01:08qui sont soit urgentistes, soit des médecins généralistes.
01:10Et c'est vraiment la structure qui fonctionne 24 heures sur 24.
01:14Si c'est plutôt de la traumatologie, ils vont aller voir le médecin du sport ou le chirurgien orthopédique.
01:20Ils pourront aller voir aussi cardiologues, gynécologues.
01:23On aura un service dentaire qui va permettre de prendre en charge toutes les pathologies dentaires,
01:27mais également de faire des protèges dents.
01:30Et ça permettra aussi de le faire pour des athlètes qui n'ont pas l'opportunité de pouvoir les faire chez eux.
01:35On a aussi un service d'ophtalmologie qui va pouvoir évidemment examiner les yeux,
01:40mais également faire des lunettes pour les athlètes qui les auraient perdues ou qui les auraient cassées.
01:45On aura aussi, et c'est un des services qui est le plus utilisé, un service de kiné.
01:49On a beaucoup de matériel de haute technologie.
01:52On a des appareils pour mesurer la force, on a un appareil qui vous permet d'enlever jusqu'à 80% de votre poids.
01:57Si vous êtes un peu blessé, vous pouvez continuer à vous entraîner.
02:00Le problème de l'athlète, c'est le temps.
02:02Le temps, c'est vraiment très cher.
02:04On a des services de la santé, on a des services de la santé de santé,
02:07on a des services de la santé de santé,
02:09on a des services de la santé de santé,
02:11et on a des services de la santé de santé.
02:13Si vous êtes un peu blessé, vous pouvez continuer à vous entraîner.
02:16Le problème de l'athlète, c'est le temps.
02:18Le temps de s'entraîner, le temps de récupérer, le temps de la compétition.
02:23C'est des gens qui se préparent depuis 4 ans et on a beaucoup de respect pour ça.
02:27Et on essaye de leur fournir le meilleur service au plus près.
02:30Un espace éphémère de 3500 m² qui dispose également d'une pharmacie,
02:35d'une unité de prélèvement, de bains chauds et froids ou encore d'un service d'image.
02:40On a quand même deux IRM 1.5 Tesla,
02:42c'est-à-dire des IRM que vous avez dans tous les hôpitaux ou toutes les cliniques,
02:46qui vont permettre de faire les diagnostics les plus précis
02:50et donc de permettre à un athlète de savoir si oui, il peut faire sa compétition
02:54ou s'il prend vraiment un risque.
02:56Avec cette machine, on va pouvoir faire tout ce qui est ostéo-articulaire,
02:58la neurologie, avec des temps de séquence qui ne sont pas trop trop longs,
03:02de l'ordre de 3 minutes à peu près.
03:04Urgentiste, médecin du sport, ostéopathe ou encore prothésiste dentaire,
03:08au total, 25 spécialités médicales et paramédicales seront représentées sur place.
03:13Il y a des libéraux, il y a des hospitaliers,
03:16les docteurs juniors qui ont des médecins de troisième cycle qui sont tous thésés.
03:20On a obtenu de pouvoir les avoir.
03:22Les internes et étudiants, ils vont être plutôt sur un titre qu'on appelle équipiers médicaux.
03:28Notre programme ne peut être basé que sur des volontaires.
03:31C'est des gens qui sont des passionnés et qu'on vraiment remercie
03:34et qui vont nous aider à donner ce niveau d'exigence sur les Jeux olympiques.
03:39Les Jeux olympiques, la dernière fois on les a vus, c'était il y a 100 ans.
03:41C'est un moment extraordinaire et ils auront des souvenirs pour toute leur vie.
03:44Ici, pas de bloc opératoire ni d'hospitalisation.
03:47Les urgences absolues seront gérées à quelques kilomètres de là, à l'hôpital Bichat.
03:51Il y aura déjà une première analyse de sa situation par un médecin sur place.
03:55Il y a deux cas de figure.
03:56Soit le médecin considère qu'il y a urgence,
03:58dans quel cas c'est urgence, c'est hôpital de proximité, appel du SAMI.
04:02Si le médecin considère que c'est un problème qui peut relever de la prise en charge de la polyclinique,
04:07il y aura toujours un médecin d'accueil et d'orientation qui sera joignable en permanence
04:12et qui pourra permettre l'analyse, compléter l'analyse de la situation au sursite
04:17et dire oui ça relève de la polyclinique, non il faut l'orienter vers tel hôpital.
04:21La polyclinique ouvrira officiellement ses portes le 12 juillet et les professionnels l'assurent.
04:26Une clinique idéale, conçue de façon idéale, c'est l'intro.
04:32Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org