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00:00Soyez les bienvenus dans l'édition de la nuit, je suis très heureux de vous retrouver, voici les titres de votre journal.
00:06Le Rassemblement National serait loin d'obtenir la majorité absolue, c'est ce que révèle un sondage Harris interactif pour nos confrères d'RTL.
00:13L'écart se resserre d'ailleurs avec le nouveau Front populaire. Nous vous montrerons à quoi pourrait ressembler la future Assemblée Nationale dans un instant.
00:22Un nouveau Conseil des ministres s'est tenu à l'Elysée. A trois jours du scrutin, le gouvernement établit bien sûr les dernières stratégies pour contrer le Rassemblement National.
00:29Même si le président de la République tend la main à la gauche, il ne souhaite en aucun cas une coalition avec la France insoumise.
00:36Retour sur ce Conseil des ministres dans cette édition.
00:39De nombreuses petites communes ont voté massivement pour le RN au premier tour. C'est le cas de Chérencé dans la Sarthe, où le parti de Jordan Bardella a enregistré un score de plus de 60%.
00:49Pourtant, ce petit village de 345 habitants n'est pas particulièrement confronté à l'insécurité.
00:54Alors comment expliquer ce vote ? Élément de réponse dans ce journal.
00:58Et enfin, nous avons appris ce mercredi le décès de Roland Dumas, figure de la politique française pendant près de 60 ans.
01:04Il aura été ministre des Affaires étrangères sous François Mitterrand et président du Conseil constitutionnel.
01:10Roland Dumas nous a quittés à l'âge de 101 ans.
01:16Cette campagne pour les élections législatives est extrêmement tendue et donne parfois lieu à des scènes de violence.
01:21L'équipe de campagne de Priscat et Venault, porte-parole du gouvernement, a été violemment agressée ce mercredi soir.
01:27Ça s'est passé à Meudon dans les Hauts-de-Seine. Cette agression s'est produite lors d'une opération de collage d'affiches électorales.
01:33Les victimes ont été frappées à coups de poing et même à coups de trottinette.
01:36Plusieurs personnes ont été blessées et deux ont été transportées à l'hôpital.
01:40Quatre individus, dont trois mineurs, ont été placés en garde à vue.
01:44Priscat et Venault, qui n'a pas été blessée, a déposé plainte.
01:47Elle a assuré qu'elle continuera sa campagne sur le terrain, comme prévu, jusqu'à vendredi soir.
01:53Le Premier ministre Gabriel Attal a réagi immédiatement à cette agression sur son compte X.
01:58Vous le voyez à l'antenne, la violence et les intimidations n'ont pas leur place dans notre démocratie.
02:03Elle, je dis ma peine, solidarité à la candidate et à ses équipes.
02:07Rejetons le climat de violence et de haine qui s'installe.
02:09J'appelle au sursaut, maintenant, à donc affirmer Gabriel Attal sur son compte X.
02:14Et toujours à l'approche de ce second tour, une autre agression s'est produite ce mercredi.
02:19Une candidate du Rassemblement national a dû suspendre sa campagne.
02:22Marie Dauchy, candidate Rennes dans la troisième circonscription de Savoie,
02:26assure avoir subi une très violente agression.
02:28Ça s'est passé au marché de la Rochette.
02:30Elle s'est vue prescrire huit jours d'ITT.
02:34On en vient donc à ce sondage Aris Interactif pour RTL à trois jours du second tour des élections législatives.
02:40Eh bien, regardez à quoi pourrait ressembler la future Assemblée nationale.
02:44Le Rassemblement national serait donc très loin d'obtenir la majorité absolue
02:47et obtiendrait entre 190 et 220 sièges dimanche prochain.
02:52L'écart se resserre par contre avec le nouveau Front populaire qui obtiendrait entre 159 et 183 sièges.
02:58Ensemble, entre 110 et 135 sièges et les Républicains entre 30 et 50.
03:04Alors, grande prudence, bien sûr, puisqu'en 2022, les derniers sondages donnaient 30 sièges au Rassemblement national,
03:09qui en avait finalement obtenu 89.
03:12Tout est encore possible, donc, à l'approche de ces résultats.
03:14On va écouter l'analyse de Gauthier Lebray du service politique.
03:18Il y a deux ans, au même moment, à quelques jours des élections législatives de 2022,
03:23les mêmes sondages donnaient 30 députés au Rassemblement national.
03:27Il y en aura 89.
03:28Donc, je ne dis pas qu'il se trompe.
03:30Je dis qu'il faut être prudent.
03:33Et quand vous écoutez les auditeurs, notamment, c'était notre cas cet après-midi à la radio,
03:37la colère est immense contre les consignes de vote.
03:40Et déjà au moment du premier tour, 70% toutes catégories confondues des électeurs
03:47disaient qu'ils n'allaient pas écouter Paris.
03:48Donc, ce n'est pas automatique.
03:50Un électeur à la fine ne va pas voter automatiquement pour Gérald Darmanin ou Elisabeth Borne et vice versa.
03:57Je vous le disais dans le titre de ce journal, un nouveau conseil des ministres s'est tenu à l'Elysée à trois jours du scrutin.
04:02Le gouvernement établit donc les dernières stratégies pour contrer le Rassemblement national.
04:07Même si le président de la République tend la main à la gauche,
04:10eh bien, il ne souhaite en aucun cas une coalition avec la France insoumise.
04:14On va donc revenir sur ce conseil des ministres en détail, c'est avec Juliette Sadat.
04:19La consigne semble donner pas de coalition avec la France insoumise.
04:23Si le camp présidentiel espère faire barrage au Rassemblement national avant le second tour des législatives,
04:29Emmanuel Macron l'a affirmé ce mercredi en Conseil des ministres, relayé par Gabriel Attal sur X.
04:35Il n'y a pas et il n'y aura jamais d'alliance avec la France insoumise.
04:39Interrogé sur cette assemblée plurielle souhaitée par le gouvernement,
04:42Prisca Thévenot met aussi les membres du parti de Jean-Luc Mélenchon au bon d'une éventuelle coalition.
04:48Combattre le RN aujourd'hui, ce n'est pas s'allier à la LFI demain.
04:52Je pense que c'est assez simple, c'est du bon sens.
04:55Et considérer que la LFI est l'alpha et l'oméga de la gauche aujourd'hui en France,
04:59je ne suis pas d'accord avec ce postulat-là.
05:00C'est une alliance électorale.
05:03Mais sur quoi sont-ils d'accord ?
05:04Pour parler vraiment en tant que telle de la gauche et de considérer que c'est que la LFI,
05:08ça voudrait dire qu'il n'y a que la LFI aujourd'hui.
05:10Ce n'est pas vrai.
05:12La porte-parole du gouvernement conclut son compte rendu par la formule « à bientôt »,
05:16laissant entendre que ce conseil des ministres actuels ne serait pas le dernier.
05:23Et puis ce soutien inattendu pour Emmanuel Macron.
05:25Nos confrères du Progrès ont dévoilé une interview de Jean-Michel Macron,
05:28qui est le père du chef de l'État.
05:30Il assure que son fils lui avait parlé de la dissolution de l'Assemblée nationale
05:33deux mois avant de l'annoncer.
05:35Le résumé de cette interview, Audrey Bertheau.
05:38Dans cette interview, le père du président l'assure.
05:42La dissolution n'est pas une réaction au résultat des élections européennes
05:46et à la déroute du parti présidentiel.
05:48Sa décision de dissoudre n'est pas venue du résultat des élections européennes.
05:52Il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt.
05:54Il estimait en effet que l'Assemblée nationale était devenue ingouvernable.
05:59Dans les colonnes du Progrès,
06:00Jean-Michel Macron envisage une victoire du RN au second tour des législatives
06:05et Jordan Bardella à Matignon.
06:07J'ai peur que le Rassemblement national arrive au pouvoir.
06:10Maintenant, si les Français le veulent, ils en feront l'expérience,
06:13ils verront le résultat.
06:14Il vaut mieux que la France en fasse l'expérience pendant deux ans
06:17plutôt que pendant cinq ans.
06:19S'il salue le bilan de son fils à l'Elysée,
06:21Jean-Michel Macron lui reconnaît quelques maladresses.
06:24Mon fils a fait des choses originales mais il n'est pas suivi.
06:27Je suis déçu par certains ministres comme Bruno Le Maire qui retourne sa veste.
06:31Je ne pense pas qu'il ait commis de grosses erreurs,
06:33peut-être des maladresses dans ses annonces.
06:35Le père du président vit à Amiens dans la Somme où a grandi Emmanuel Macron.
06:40Il évoque le député du département François Ruffin
06:43comme éventuel Premier ministre
06:45avant de qualifier l'insoumis Jean-Luc Mélenchon de fou
06:48et les mélenchonistes de grossier.
06:51De nouvelles tensions au sein des Républicains.
06:53Éric Ciotti veut exclure Xavier Bertrand de son parti.
06:57Le président de la région Haute-France a annoncé son soutien
06:59au candidat du Nouveau Front Populaire en Seine-Maritime.
07:02Ce qui n'a pas vraiment plu à Éric Ciotti,
07:04c'est Alice Sommerer et Ladislas Giscard d'Estaing.
07:08Au sein des Républicains, la guerre est toujours déclarée.
07:11C'est au tour d'Éric Ciotti de lancer les hostilités
07:13et de vouloir évincer certains membres du parti
07:16qui l'accusent d'alliance avec la gauche.
07:18On ne peut pas compromettre avec la France insoumise.
07:20C'est une honte, une abomination.
07:23Je vais engager la procédure d'exclusion pour Monsieur Bertrand.
07:26Xavier Bertrand a accueilli cette déclaration avec le sourire
07:29quelques minutes après.
07:30Il a ensuite ironisé sur les raisons du rapprochement
07:33entre l'ancien leader des Républicains avec le RN,
07:35rapprochement qu'il a qualifié d'intéressé.
07:38On sait pourquoi il est parti au Rassemblement National.
07:40Parce qu'il pensait avoir un poste de ministre,
07:42voiture, chauffeur, gyrophare.
07:44C'est ça le rêve de sa vie.
07:46De quoi il se mêle ? Pourquoi il la ramène encore ?
07:48Éric Ciotti l'a affirmé, il est toujours président
07:51des Républicains pendant encore trois ans.
07:53La troisième demande d'exclusion des barons du parti
07:55a été rejetée, repoussant la demande des cadres
07:58de désigner un mandataire pour le remplacer.
08:01Et puis ce constat, la majorité présidentielle
08:04n'a plus aucun candidat qualifié au second tour à Marseille.
08:07Un désaveu total de la part des électeurs.
08:10En 2017, 4 députés macronistes étaient au second tour,
08:143 en 2022.
08:15Et donc il n'y en aura pas un dimanche prochain.
08:18Alors comment expliquer un tel rejet ?
08:20Le reportage dans la Cité Fausséenne
08:22signé Stéphanie Rouquier.
08:24Dans les sept circonscriptions marseillaises,
08:27le second tour des élections législatives
08:29a se déroulé sans candidat de la majorité présidentielle.
08:32Avec trois désistements de candidats
08:35arrivés en troisième position
08:37et quatre prétendants non qualifiés,
08:39les électeurs ont marqué leur rejet
08:41du président de la République.
08:43On n'en veut plus de Macron.
08:45Il fait mal les choses.
08:47On n'a plus rien depuis qu'il est sur le siège.
08:49Moi je pensais qu'il était jeune, qu'il avait la fourgue,
08:51qu'il aurait amené des changements, etc.
08:53Et au contraire, plus on voit,
08:55c'est comme avant, même peut-être pire.
08:57Avec son habitude de venir toujours à Marseille,
09:00de mettre toujours Marseille en avant,
09:02les défauts, bon, il y en a,
09:04comme dans toutes les villes.
09:06Il a fait une fixation sur Marseille,
09:08mais nous on n'a pas besoin de lui
09:10toutes les cinq minutes ici.
09:12En sept ans, Emmanuel Macron a effectué
09:14plus d'une dizaine de visites officielles
09:16dans la Cité Fausséenne.
09:18Sa ville de cœur, comme il l'avait qualifiée,
09:20un attachement manifestement à 100 uniques.
09:23Sa politique ne convainc plus les électeurs marseillais.
09:26À Marseille, l'insécurité, ça c'est sûr.
09:28En premier, le pouvoir d'achat,
09:30c'est compliqué aussi.
09:32Il n'y a rien qui va.
09:34Tout est cher.
09:36On va tout droit dans le mur
09:38si on continue à regarder à M. Macron.
09:40Lors du premier tour de ces élections législatives,
09:4363% des électeurs marseillais
09:45se sont rendus aux urnes.
09:47De nombreuses petites communes
09:49ont massivement voté pour le Rassemblement national
09:51au premier tour.
09:53C'est le cas de Chérencé, dans la Sartre,
09:55où le vote de Jordan Bardella a enregistré
09:57un score de plus de 60%.
09:59Pourtant, ce petit village de 345 habitants
10:01n'est pas particulièrement
10:03confronté à l'insécurité.
10:05Alors, comment expliquer ce vote ?
10:07Qu'est-ce qui a poussé les habitants de ce petit village
10:09à voter massivement pour le Rassemblement national ?
10:11Nous sommes bien sûr rendus sur place.
10:13Jean-Michel Decaze, Mickaël Chaillot,
10:15avec le récit.
10:17Dans cette commune rurale de la Sartre,
10:19345 habitants.
10:21Si la plupart ne sont pas confrontés
10:23à l'insécurité,
10:25nombreux sont ceux qui se sentent oubliés.
10:27Comme François, qui est chauffeur de car.
10:29Dans nos campagnes, on a l'impression
10:31d'être oubliés.
10:33On n'a plus de magasin.
10:35Dans le temps à Chérencé,
10:37il y avait deux bistrots,
10:39un boucher, un boulanger.
10:41On n'a plus rien.
10:43On n'a plus qu'un dépôt de pain.
10:45Le pain, c'est le caoutchouc qu'on mange.
10:47J'ai 1200 euros par mois.
10:49Heureusement que je suis hérité
10:51d'un sentiment d'abandon
10:53qui ne date pas d'hier pour cet habitant.
10:55On n'a plus de commerce.
10:57On n'a plus de choses comme ça.
10:59Ça, ça fait très longtemps.
11:01Même très, très longtemps.
11:03Ça, c'est pas d'aujourd'hui.
11:05Non.
11:07La désertification de nos provinces,
11:09c'est pas d'aujourd'hui.
11:11Avec un pouvoir d'achat au plus bas,
11:13des commerces qui disparaissent
11:15et un sentiment d'abandon,
11:17les habitants de Chérencé
11:19Huit membres de La Jeune Garde,
11:21fondés par le candidat insoumis Raphaël Arnault,
11:23ont été mis en examen pour une agression antisémite.
11:25Les faits ont eu lieu le 27 mai dernier
11:27dans le métro parisien.
11:29Un adolescent de 15 ans a été insulté
11:31et violemment frappé.
11:3312 jours d'incapacité de travail
11:35avaient été retenus en raison du choc subi par la victime.
11:37On voit tout ça avec Laurent Célarier
11:39et Félix Pérolaz.
11:41C'est sur cette ligne de métro
11:43qu'aurait eu lieu une agression antisémite.
11:45Les faits se sont déroulés le 27 mai.
11:47Des tensions surgissent entre pro-palestiniens
11:49venus assister à un meeting de Rima Hassan
11:51et les membres de la Ligue de Défense Juive
11:53qui voulaient les en empêcher.
11:55À la fin du rassemblement,
11:57des membres de La Jeune Garde prennent la ligne 2 du métro.
11:59Ils sont huit à prendre à partir un adolescent de 15 ans
12:01sans signe distinctif
12:03mais identifié comme appartenant à la Ligue de Défense Juive.
12:05La victime déclare avoir été
12:07entouré, approché,
12:09interrogé sur son rapport à la Palestine
12:11et il est violemment agressé.
12:13L'unité médico-judiciaire a retenu
12:1512 jours d'incapacité de travail.
12:17L'enregistrement audio et l'agression
12:19ont été diffusés sur le compte Instagram de La Jeune Garde
12:21mais supprimés depuis.
12:23De son côté, le groupuscule d'extrême-gauche
12:25nie les faits. Ce 27 juin,
12:27huit personnes de La Jeune Garde ont été
12:29mises en examen et placées sous contrôle judiciaire.
12:33La prison à Vichy a été requise
12:35à l'encontre de Jérôme Tonneau.
12:37Il est accusé d'avoir enlevé et égorgé
12:39son ex-conjointe Nathalie Debailly.
12:41C'était le 27 mai 2019.
12:43On va retrouver au tribunal de Douai
12:45dans le nord, Noémie Chauss du service
12:47police-justice de CNews.
12:49Sans grande surprise, l'avocat général a requis
12:51la perpétuité contre Jérôme Tonneau.
12:53Cet homme qui, parce qu'il n'a pas accepté
12:55d'avoir été quitté par Nathalie Debailly,
12:57a décidé de l'enlever et de la tuer.
12:59Avec force de détails, souvent très durs à entendre,
13:01elle revient sur le calvaire vécu
13:03par la victime qui, au moment de son enlèvement,
13:05s'accroche si fort à la poignée de sa voiture
13:07qu'elle l'arrache.
13:09Nathalie Debailly, ligotée, baillonnée,
13:11n'a pas compris ce qui allait lui arriver.
13:13Elle s'est débattue, en témoigne les nombreuses
13:15plaies de défense retrouvées sur ses mains.
13:17L'avocat général insiste sur la préméditation,
13:19la détermination de Jérôme Tonneau.
13:21Elle s'attarde sur son profil
13:23très inquiétant. Un homme qui ne souffre
13:25d'aucune maladie mentale, mais n'a pas
13:27d'empathie, ne ressent aucune culpabilité
13:29et fait preuve encore aujourd'hui de cynisme.
13:31Dans le boxe, le principal accusé
13:33se prend la tête dans les mains quand il ne se
13:35bouge pas carrément les oreilles.
13:37Mais l'avocat général a également fait preuve
13:39d'une grande sévérité à l'encontre des trois autres
13:41accusés, ces ressortissants roumains
13:43qui, contre quelques centaines d'euros, ont enlevé
13:45Nathalie Debailly. Quand on dépose
13:47quelqu'un dans une baignoire, on sait que ça ne va
13:49pas bien se terminer. Leur rôle aussi
13:51est essentiel. Le verdict
13:53est attendu vendredi.
13:55Dans le reste de l'actualité,
13:57cette nuit, Benoît Jacot a été mis en examen
13:59et placé sous contrôle judiciaire pour le
14:01viol de deux actrices.
14:03Benoît Jacot a été placé en garde à vue lundi,
14:05tout comme Jacques Doyon, visé par la même enquête.
14:07Jacques Doyon a lui été relâché
14:09pour des raisons médicales.
14:13Et enfin, nous avons appris ce mercredi
14:15le décès de Roland Dumas, figure de la politique
14:17française pendant près de 60 ans.
14:19Il aura été ministre des Affaires étrangères
14:21sous François Mitterrand et président
14:23du Conseil constitutionnel.
14:25Il a marqué de son empreinte l'histoire
14:27de la Vème République. A saluer le
14:29garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti.
14:31L'ancien ministre Roland Dumas nous a
14:33quittés à l'âge de 101 ans. Le récit de vive énergie.
14:37En ce 21 mai 1981,
14:39François Mitterrand, tout juste élu,
14:41remonte la rue Soufflot vers le Panthéon.
14:43Il est entouré des fidèles de la première heure.
14:45Parmi eux, en costume clair,
14:47Roland Dumas se détache
14:49à la droite du président. Bien des
14:51années plus tard, il garde un souvenir très précis
14:53de cette victoire de la gauche.
14:55Le 10 mai 1981, je me trouvais
14:57dans mon département, j'avais voté
14:59le matin, j'ai assisté
15:01au dépouillement à la télévision
15:03et j'ai vu naître l'image qui maintenant est célèbre.
15:05J'ai donc appelé Mitterrand
15:07qui était dans la Nièvre et François
15:09Mitterrand m'a dit, ça y est,
15:11on a gagné, je vous attends demain à Paris,
15:13je suis parti. J'avais lutté quand même depuis
15:15la Libération. Et là, ça venait d'arriver,
15:17donc une grande satisfaction et
15:19je n'étais pas au bout de mes peines parce que les jours
15:21qui ont suivi, permettez-moi de vous dire que c'était glorieux.
15:23C'est à la fin des années 50
15:25que les deux hommes se rencontrent.
15:27L'avocat Roland Dumas défend le sénateur
15:29François Mitterrand, éclaboussé dans l'affaire
15:31de l'attentat de l'Observatoire,
15:33il est soupçonné d'avoir commandité
15:35pour relancer sa cote de popularité.
15:37Des liens solides d'amitié et de confiance
15:39vont se nouer entre eux à ce moment-là.
15:41Très tôt, Roland Dumas s'est spécialisé
15:43dans les affaires politiques, une évidence
15:45pour le jeune homme marqué à jamais
15:47par l'exécution de son père,
15:49chef de maquille, fusillé par les Allemands
15:51en 1944. Roland Dumas a 22 ans
15:53et fait partie du même réseau
15:55de résistances. Interrogé 60 ans
15:57après sur les coups durs de sa vie,
15:59seul cet épisode reste
16:01une blessure ouverte.
16:03Le coup le plus dur, c'était assez long,
16:05j'ai eu une longue vie, on me l'a assez reproché,
16:07il y en a tellement qui voudraient me voir disparaître,
16:09donc ce qu'il y a dans ma jeunesse
16:11c'est la mort de mon père, voilà,
16:13une collision tragique. C'est en 1984,
16:15lorsqu'il est nommé ministre des relations extérieures,
16:17que Roland Dumas est propulsé
16:19sur le devant de la scène.
16:21Franc-maçon, homme de réseau,
16:23il incarne la France-Afrique,
16:25visant à maintenir des liens puissants
16:27entre la France et ses anciennes colonies.
16:29Depuis plusieurs années, après avoir occupé cette fonction,
16:31Roland Dumas sera rattrapé
16:33par l'affaire ELF.
16:35Il est alors président du Conseil constitutionnel.
16:37Sa maîtresse, Christine de Viejoncourt,
16:39est accusée d'avoir touché d'importantes commissions
16:41du groupe pétrolier
16:43et d'en avoir fait bénéficier Roland Dumas.
16:45Accusé d'abus de biens sociaux,
16:47il sera condamné en première instance,
16:49puis finalement acquitté en appel.
16:51Mais l'affaire a laissé des traces,
16:53Roland Dumas se fera beaucoup plus discret.
16:55Père de trois enfants qu'il a eus
16:57avec sa troisième épouse,
16:59Roland Dumas avait une passion secrète pour l'art lyrique.
17:01Ce ténor du barreau,
17:03rêvait de devenir ténor à l'opéra.
17:05Allez Les Sports sur CNews,
17:07vous restez avec nous.
17:11J-1 avant le choc
17:13entre la France et le Portugal.
17:15En quart de finale de l'Euro,
17:17les Bleus vont malheureusement devoir se passer d'Adrien Rabiot,
17:19puisqu'il est suspendu pour avoir pris
17:21trop de carton jaune lors des derniers matchs
17:23de l'équipe de France.
17:25C'est bien sûr le milieu titulaire
17:27depuis le début du tournoi.
17:29Changement de poste pour poste,
17:31un nouveau système va devoir trancher.
17:33On va faire le point sur place en Allemagne
17:35avec notre envoyé spécial Xavier Giraud.
17:37Depuis hier on pose une question,
17:39qui pourra remplacer Adrien Rabiot
17:41suspendu pour ce match ?
17:43Mais la vraie question c'est
17:45où va jouer Antoine Griezmann ?
17:47De la position de l'homme aux 133 sélections
17:49dépendra pour beaucoup du système
17:51et du choix de ce fameux nouveau joueur.
17:53Si Griezmann reste devant,
17:55Kamavinga intégrera probablement
17:57le milieu terrain.
17:59En revanche, si Griezmann est replacé au cœur du jeu,
18:01c'est Dembélé qui pourrait prendre le couloir.
18:03Pas d'éléments de réponse
18:05aujourd'hui à Paderborn.
18:07Les Bleus se sont entraînés,
18:09mais des jeux de ballon,
18:11beaucoup de frappes au but.
18:13Car marqué, vous le savez,
18:15c'est l'obsession française pour faire fructifier
18:17cette solidité défensive.
18:19L'équipe de France quitte Paderborn
18:21s'entraîneront au stade.
18:2345 minutes, dans un quart d'heure ouvert aux médias.
18:25Vous l'aurez compris, une seule petite
18:27demi-heure offerte à Didier Deschamps
18:29pour mettre en place sa tactique
18:31à la veille de saufrance portugale.
18:33Et en conférence de presse
18:35ce mercredi c'était au tour de Guy Stéphan
18:37de répondre aux questions des journalistes.
18:39L'adjoint de Didier Deschamps est notamment revenu
18:41sur le style de jeu de l'équipe de France
18:43qui fait débat d'ailleurs depuis le début de cette heure
18:45où on l'écoute.
18:47C'est vrai qu'au niveau collectif
18:49on peut mieux faire.
18:51C'est vrai qu'au niveau de l'efficacité
18:53on doit mieux faire.
18:55On doit beaucoup plus cadrer.
18:57On doit beaucoup plus
18:59être en possibilité de marquer.
19:01Mais il y a aussi
19:03des bonnes choses.
19:05On a eu plus de possessions que l'adversaire
19:07à chaque match.
19:09On a eu des occasions de but.
19:11A chaque match,
19:13je crois que sur le dernier match
19:15c'est 19 tirs, donc 14
19:17phases de réparation.
19:19Soit on voit la bouteille à moitié pleine
19:21soit on la voit à moitié vide.
19:23Moi je préfère la voir à moitié pleine.
19:25On enchaîne avec du
19:27tennis cette nuit. Le numéro 1 français
19:29Hugo Ambert qui s'est qualifié pour le 3ème tour
19:31du tournoi de Wimbledon.
19:33Il s'est imposé face à Botic, 22 ans de
19:35cheloupe en 3 petits sets. Victoire facile
19:377-6, 6-1, 6-3.
19:39Après avoir sauvé 5 balles de 7 dans la 1ère manche
19:41le français a déroulé dans les 2 sets
19:43suivants. Au prochain tour
19:45compliqué puisqu'il sera opposé à l'américain
19:47Brandon Nakashima.
19:51Elle en poursuit avec du basket et l'équipe de
19:53France qui s'est imposée 96-46
19:55face à la Turquie. Une victoire
19:57de 50 points qui sonne comme
19:59un superbe point de départ à la préparation
20:01des JO. Le meilleur marqueur
20:03côté bleu est bien évidemment la grande star
20:05du NBA, victoire Wen Banyama
20:07avec 24 points inscrits.
20:09Deuxième match amical ce samedi pour les
20:11coéquipiers d'Evan Fournier face aux champions
20:13du monde, l'Allemagne bien sûr.
20:17On termine déjà ce journal
20:19d'espoir avec la 5ème étape du Tour de France
20:21et c'est le britannique Mark Cavendish
20:23qui s'est imposé au sprint à
20:25Saint-Voulbas. A 39 ans
20:27c'est son 35ème succès sur la grande boucle
20:29il dépasse le record d'Eddie Merckx
20:31et devient le recordman du
20:33plus grand nombre de victoires.
20:35Tadej Bogacar conserve son maillot jaune
20:37de leader pour la 2ème étape consécutive.
20:44Allez-vous
20:48restez bien avec nous sur CNews
20:50on se retrouve dans un instant bien sûr pour un prochain
20:52journal. Et le rassemblement national
20:54qui serait loin d'obtenir la majorité absolue
20:56c'est ce que révèle un sondage à risque interactif
20:58pour nos confrères d'RTL.
21:00L'écart se resserre avec le nouveau front populaire.
21:02Nous vous montrerons donc à quoi
21:04pourrait ressembler cette future assemblée nationale
21:06dans un instant. Je vous souhaite une très
21:08bonne nuit à toutes et à tous sur notre antenne
21:10et je vous retrouve donc dans un instant pour une nouvelle édition
21:12sur CNews. Bonne nuit.